Le labo chilien

Depuis la regrettable dictature Pinochet mais grâce à un entourage d’économistes compétents, le Chili est un laboratoire de l’innovation sociale

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Le président chilien Sebastián Piñera

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Le labo chilien

Publié le 2 mai 2012
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Depuis la regrettable dictature Pinochet mais grâce à un entourage d’économistes compétents, le Chili est un laboratoire de l’innovation sociale.

Par Guy Sorman, depuis Santiago du Chili.

Le président chilien Sebastián Piñera

Un taux de croissance soutenu de 6% par an, une économie qui se diversifie bien au-delà des exportations de cuivre, des produits alimentaires que l’on retrouve sur les marchés de New-York, Paris ou Tokyo : tout cela témoigne de l’esprit d’entreprise de ce peuple si pauvre au départ qu’il n’a jamais eu d’autres ressources que de travailler durement plutôt que de vivre de ses rentes comme les aristocrates du Brésil et les grands propriétaires fonciers de l’ Argentine.

Ce qui ne suffit pas, m’explique ce matin, le Président Piñera à sortir de la misére un tiers des Chiliens les plus pauvres. Pour eux, il convient qu’à l’esprit d’entreprise s’ajoutent des institutions sociales et scolaires performantes. Or le Chili, depuis la regrettable dictature Pinochet mais grâce à un entourage d’économistes compétents, est un laboratoire de l’innovation sociale.

La privatisation des fonds de retraite au temps de Pinochet (la quasi totalité des fonds épargnés sont investis dans l’économie chilienne) est un succès que les successeurs socialistes et démocrates-chrétiens de Pinochet n’ont pas remis en cause. Pas remis en cause par la gauche non plus (Piñera est le premier Président de droite depuis Pinochet), le chéque éducation conçu par Milton Friedman, généralisé au Chili mais pas d’un montant suffisant pour créer une égalité véritable entre tous les enfants. Dans les régions où n’existe qu’une seul école, souvent médiocre, voucher ou pas , les parents n’ont pas de véritable liberté de choix. Piñera va donc y ajouter un programme généreux de bourses.

Plus créatif encore est le « revenu familial éthique », annnoncé ce jour : comme au Mexique qui fut le pionnier, puis au Brésil (la « bourse familale »), le gouvernement chilien octroie aux méres de familles pauvres un revenu minimum mensuel à condition que les enfants aillent effectivement à l’école. Le Chili va améliorer cette aide à condition que les enfants se placent parmi les 30% au sommet de leur classe et que les mères cherchent un travail dans ce pays où l’on manque de main d’oeuvre : le revenu minimum sera ainsi conditionné par une démarche ou un comportement éthique des familles aidées (le contraire du RMI français ?).

Ce qui est remarquable au Chili est la qualité de la réflexion économique et sociale, le primat de la réalité sur l’idéologie et la continuité de la stratégie. Ce sérieux chilien – ce sont les Allemands de l’Amérique latine – a précédé l’ère Pinochet – qui apparaît aujourd’hui comme une parenthèse douloureuse : un Musée d’une grande noblesse, le Musée de la Mémoire, relate ces années sombres mais, faute d’unanimité sur les origines du coups d’État, on n’ y explique pas les origines du Golpe. Pinochet a-t-il interrompu le parcours démocratique du Chili ou l’a-t-il restauré contre un risque réel ou illusoire de guerilla marxiste ? Les Chiliens en disputent et je me garderai de me prononcer sur ces temps lointains. Ma seule contribution, du temps de la dictature, fut de venir dénoncer chaque année devant des amphithéatres bondés les exactions de Pinochet : à l’Université catholique, cette liberté de parole était totale quoique l’exercice fut plus angoissant que de signer des pétitions au café de Flore.

Mais ce n’est pas la nostalgie qui doit conduire aujourd’hui à Santiago, plutôt le goût pour un monde réel : loin de la crise des dettes souveraines et du débat absurde entre croissance ou austérité, qui menacent les Européens et les États-Unis, les économistes libéraux tiennent à la disposition des dirigeants politiques qui voudraient les entendre, des solutions concrètes et effectives qui améliorent vraiment la condition humaine.

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  • Le contraste entre le Chili libéral et l’Argentine collectiviste est saisissant. Sans changement d’orientation en Argentine, les économies de ces deux pays vont diverger au point que le réflexe désespéré de survie du gouvernement argentin, dans l’impasse, risque de le pousser au conflit armé. Ses voisins ont intérêt à se protéger préventivement.

    • Fantasme idéologique?? Ecoutez la vidéo que j’ai jointe sur mon message.. et vous comprendrez mieux les difficultés pour rester dans la certitude. Ne comparez pas des pays avec des salaires et des protections sociales affaiblies et ceux des pays industrialisés.
      Le meilleur système éducatif? oui pour ceux qui ont la possibilité d’étudier.. et de ne pas s’endetter jusqu’au cou » sans oublier les manifestations étudiantes de 2010 ..
      lisez également « Chile a ciegos » qui montre un pays sans politique énergétique. Dépendant totalement de ces « chers » voisins (Argentine, Bolivie,..) qui au moindre écart coupent les robinets…

      • Le seul problème est que vous ne pouvez pas répondre aux objections de personnes compétentes en la matière. Peut-être ne parlez vous pas espagnol? Dans ce cas c’est dommage.
        Vidéos très instructives et diffusées à des heures de grandes écoutes à la TV chilienne. Le débat sans contradiction n’a pas lieu d’être. Si je parle des retraites comme des études, c’est que la réalité est la même. Une privatisation sans choix puisque imposé par la force (cela est vrai il y a 30 ans l’univers était blanc ou rouge). Allende sortit par KO par Pinochet. Le « combat démocratique « n’est revenu que 20 après avec 2 partis la Concertacion et l’Alianza. 2 mouchoirs d’une démocratie en construction.
        Entre nous, la fin du communisme a entrainé la chute de la « dictature ». Je le dis pour qu’il n’ y ait pas de confusion je suis d’une droite patriotique et populaire « Liberté et réconciliation ».
        José Piñera, frère de l’actuel président, ministre des finances du gouvernement militaire a mise en route la réforme du système des retraites ainsi que du système éducatif et de santé. Pour certains un modèle catastrophique pour d’autres une réussite. Ce système est géré par des fonds de pension et dont le montant minimum versé est de 10% pour chaque salarié. Seulement celui qui gagne un salaire moyen de $ 380 000 doit être très économe pour se préparer une retraite qui tient la route à condition qu’il n’est pas d’enfant à scolariser ($ 250 000 a 300 000 l’année universitaire PAR ENFANT pour des universités privées qui tiennent à leur réputation). Naturellement il y a un système de bourse (BECA) qui aide les plus défavorisés MAIS BIEN SUR AUSSI LES PLUS MERITANTS..
        Quant aux autres ils peuvent aussi aller suivre des études dans des universités prestigieuses telles que Universidades de Los ANDES, del Pacifico, del Desarollo ou pour les collégiens EL NIDO DE AGUILA à plus de $ 500 000 le mois. « $ » ce symbole au Chili signifie pesos et non pas dollar pour ceux qui ne sont jamais allé dans ce pays.
        Cela commence à faire cher « l’éducation pour tous ». Bien sûr vous avez aussi la possibilité de prendre une voie moins « noble » celle du travail bien mérité dans les édifices flambant neuf du quartier EL GOLF ou NUEVO LOS LEONES. Les horaires y sont comme en Europe à l’heure de la mondialisation. Le mieux étant de travailler pour une entreprise internationale.
        L’âge de la retraite étant de 60 à 65 ans pour les hommes et de 55 à 60 ans pour les femmes.
        Le total des actifs gérés par ces fonds sont de l’ordre de 60 milliards de dollars. Tout le monde était content en premier lieu le FMI et Mme LAGARDE. Naturellement sans cotisation patronale à payer (le rêve..merci patron nous sommes..) mais à la charge du salarié naturellement. La similitude de sabordage avec la loi Séguin par le gel des cotisations patronales (via Bernard FRIOT) pour la France. Toujours la Mondialisation. En fait le système chilien ressemble fort à une obligation forcée par lequel le salarié apporte du « blé » à sa chère entreprise. En oubliant au passage sa famille car il faut labourer dur dans notre cher pays Andin. Sans oublier que le « remboursement » viendra plus tard quand la bourse aura rendu l’âme ou quand certaines entreprises auront fait faillite (AU PASSAGE LE SYSTEME FINANCIER EST DESORMAIS PASSE en SALLE D’OPERATION en attendant la mise en bière).
        Pour moi, cela fera 2 ennemis de moins avec le communisme. On passera sur le fait que beaucoup de cotisants n’arriveront pas au minimum du montant de la retraite. J’oublie en passant les frais exorbitants des AFP et je ne rajouterai pas non plus les étudiants devant rembourser les premières années de leurs vies ou toutes leurs vies leurs prêts obtenus auprès de banques voraces. Alors il ne restera plus que les petits boulots (laveur de voitures, cireurs de pompes, vendeurs de journaux, etc..j’en passe malheureusement qui sont légions dans les rues de Santiago.
        Tout cela pour ça ! Eh oui ce n’est pas en travaillant comme un forgeron qu’on devient « vigneron » !!

        • A toute fin utile allez voir le site de « CENTURY FOUNDATION » qui a étudié la transition du régime ancien à celui de la retraite privée pendant 2 décennies. Qu’ y voit-on . Une spectaculaire croissance de ces fonds. Mais pour financer ce passage au nouveau régime on a vendu les entreprises publiques à des « requins » financiers avec à la clé le pillage des caisses de l’Etat. On est loin du modèle vertueux tant vanté. Les taux de profits de 50 à 60 % ne permettront meme pas à la moitié des salariés d’atteindre le minimum de quelques 150 dollars. Pour y parvenir il faut pendant 20 ans verser 240 mensualités 😉 (le prix d’un très bon restaurant dans le secteur de Vitacura). Il reste c’est vrai le pastel de Choclos ou la cazuela.. ce n’est pas mauvais pour l’avoir testé mais attention à votre taux de cholestérol.
          Selon la CENDA, les mensualités sont de l’ordre de 3 par an pour quelques 3 millions de salariés. « Pour alléger la cotisation obligatoire fixée à 12% du revenu, ils déclarent un salaire inférieur. » Ceux qui n’auront pas la pension minimum pourront aller mendier aux services de l’Etat leurs 35 dollars d’aide « sociale » ou plutot RETRAVAILLER dans les secteurs ci dessus cités. Une aubaine ..passer la retraite à laver des carreaux, etc..sans compter les risques de chute. Mais bon on connait le proverbe 2 précautions valent mieux qu’une. UN MINIMA + UN PETIT BOULOT forment les petits ruisseaux..

        • L’étude des chiffres macro-économiques illustrent l’ampleur du désastre économique provoqué par la gestion du gouvernement Allende : baisse du PIB qui se retrouve en 1973 pratiquement au même niveau que 1970 (-1,21% en 1972 et -5,57% en 1973) ; indice des salaires réels chutant de 45% durant la même période ; pouvoir d’achat chutant de 10% d’octobre 1970 à avril 1973 sur base des prix alimentaires ; investissement brut dégringolant à 15% du PIB contre une moyenne de plus de 21% entre 1965 et 1970. Dans le même temps, les dépenses publiques passeront de 13% du PIB en 1970 à 53% en 1973 avec un déficit budgétaire sautant de 39% des recettes de l’État en 1970 à 115% en 1973 (de 2,7% du PIB en 1970 à 24,7% en 1973). De leur côté, les entreprises publiques cumuleront plus d’un milliard de dollars de pertes.
          Les déséquilibres économiques provoqueront l’explosion des importations qui s’envoleront de 956 millions de dollars en 1970 à près de 1,5 milliard en 1973, alors que la valeur des exportations stagne (sauf en 1973, grâce à un boom du prix du cuivre sur les marchés internationaux). La balance commerciale excédentaire de 155,9 millions de dollars en 1970 devint déficitaire de 16,3 millions en 1971, 253,4 millions en 1972 et 138,3 millions en 1973. Parallèlement, la dette extérieure augmentera de 500 millions de dollars entre 1970 et 1973. Le tout encadré par de rigides barrières douanières qui interdisaient l’entrée de pas moins de 300 produits au Chili et des tarifs douaniers pouvant grimper jusqu’à 750%, avec une moyenne de 105% en 1973. De même, on comptera pas moins de 15 taux de change différents, avec un ratio entre le plus bas et le plus élevé excédant les 8.000% !
          Plus dramatique encore : le déchaînement de l’inflation et l’établissement d’un plafonnement des prix qui, au lieu de juguler l’augmentation des prix, créera des ruptures dans l’approvisionnement et conduira à l’hyperinflation. De 28% en 1971 à 606% en septembre 1973. Avec une monnaie chilienne qui sera dévaluée de près de 1.000% face au dollar. Cette situation laissera les commerces désapprovisionnés et donnera naissance aux interminables queues devant les magasins, typiques de tout pays socialiste qui se respecte. La majorité des biens de première nécessité ne se trouvant plus qu’au marché noir. Le pays restera finalement sans réserves, ne serait-ce que pour importer les denrées les plus élémentaires. Le 6 septembre 1973, le gouvernement Allende annonçait que les réserves de farine ne pouvaient couvrir que quelques jours.

        • sans le coup d’état de pinochet, il y aurait eu une guerre civile au chili. Quelques mois avant la chute d’Allende, le sénateur communiste Volodia Teitelboim pronostiquait entre 500.000 et un million de morts en cas de guerre civile. l’armée a fait le coup d’état à cause de l’infiltration de mouvements d’extreme gauche dans l’armée. dans la vie, il faut assumer les conséquences de ces actes. le 4 mai 1973, l’opposition au gouvernement d’Allende a raté de peu la majorité des deux tiers à la chambre (qui lui aurait permis de passer outre les vetos présidentiels) et au sénat (qui lui aurait permis de destituer le président) car il y a eu des fraudes massives organisé par allende. si allende avait respecté le processus démocratique, il n’y aurait pas eu de coup d’état.
          lisez « Pinochet, l’autre vérité » de Philippe Chesnay. la majorité des vctimes du régime de pinochet furent les chefs de la gauche, des gens qui avaient pour but de créer une dictature du prolétariat.

        • allende était loin d’etre un parfait démocrate ( il a gracié les militants du Mouvement de la Gauche Révolutionnaire (MIR) ainsi que d’autres membres de groupes d’extrême-gauche qui avaient été emprisonnés pour faits de terrorisme qui ont repris leur activité terroriste en toute impunité, rachet des actions de la Compagnie manufacturière de Papiers et de Cartons, entreprise clé car seule productrice de papier pour les journaux, fermeture de stations de radios de l’opposition, tentative de fermeture du journal El Mercurio, la nationalisation de la maison d’édition Zig-Zag, attaques contre les journaux d’opposition El Mercurio, La Segunda, Tribuna, Mañana, etc, interdiction faite aux chaînes de télévision de l’Université catholique, Canal 13 et Canal 4, et celle de l’Université du Chili, Canal 9, assassinats politiques (Edmundo Pérez Zujovic,….). le 26 mai 1973, la Cour suprême s’adressa à Allende pour dénoncer l’intromission de l’exécutif dans le judiciaire et pointer une rupture de l’ordre judiciaire ; Allende répondra le 12 juin en déclarant que le gouvernement ne pouvait faire appliquer les décisions de justice « de manière indiscriminée » et qu’il revenait à l’exécutif de juger de l’opportunité ou non de leur application ; le 25 juin, la Cour suprême répliquera en dénonçant l’arbitraire politique du gouvernement d’Unité populaire qui réduisait à néant les droits des justiciables. un rapport réalisé par des professeurs de la faculté de droit de l’Université catholique et présenté le 18 juillet fera état de fraudes électorales de la part du gouvernement. Ceux-ci attiraient l’attention sur le fait que 750.000 nouveaux électeurs avaient été inscrits depuis les élections municipales de 1971 alors qu’ils n’auraient dû être normalement que 500.000. Le rapport décrivait également les énormes disparités dans les augmentations de nouveaux électeurs selon les circonscriptions. Il signalait par ailleurs des cas de fraudes avérés à Santiago ou Coquimbo (carnets d’électeurs ne correspondant pas aux personnes ayant voté, centaines d’électeurs inscrits le dernier jour au même domicile, etc.) Le rapport concluait : « lors des élections parlementaires de mars a eu lieu une fraude électorale de grandes proportions, qui concerne entre 200.000 et 300.000 votes illégaux ». le 23 aout 1973, la Chambre des députés approuva, par 81 voix contre 47, un projet d’accord présenté la veille accusant le gouvernement d’Allende d’avoir violé la légalité, de viser à s’emparer de la totalité du pouvoir afin d’instaurer un système totalitaire, en opposition absolue avec la constitution chilienne ; dans cet accord, les parlementaires chiliens demandaient au président de la République, mais aussi aux forces armées et aux carabiniers de mettre fin aux agissements illégaux du gouvernement d’Unité populaire qui mettent en péril l’ordre constitutionnel et légal du pays.

        • allende n’était un rien un modéré son but était une dictature du prolétariat, c’était un fervent marxiste. « Notre stratégie écarte de fait la voie électorale comme méthode pour atteindre notre objectif de prise du pouvoir. » « Nous affirmons que c’est un faux dilemme que de se poser la question si nous devons prendre la ‘voie électorale’ ou la ‘voie insurrectionnelle’. » (21e congrès général du Parti socialiste, Linares, 1965) « Le Parti socialiste, comme organisation marxiste-léniniste, pose la prise du pouvoir comme objectif stratégique à atteindre […] pour instaurer un État révolutionnaire […] » ; « La violence révolutionnaire est inévitable et légitime. […] Elle constitue l’unique chemin qui mène à la prise du pouvoir politique et économique, et à sa défense et renforcement » ; « « Seule la destruction de l’appareil bureaucratique et militaire de l’État bourgeois peut consolider la révolution socialiste » ; « Les formes pacifiques ou légales de lutte (revendicatrices, idéologiques, électorales, etc.) ne conduisent pas par elles-mêmes au pouvoir. Le Parti socialiste les considère comme des instruments limités d’action, intégrés au processus politique qui nous emmène à la lutte armée. » (22e congrès général du Parti socialiste, Chillán, 1967). en 1972, le sous-secrétaire général du parti socialiste, Adonis Sepúlveda Acuña rappelait que l’insurrection révolutionnaire restait bien l’objectif final des socialistes chiliens : « Notre stratégie met, de fait, de côté la voie électorale comme méthode pour atteindre notre objectif de prise du pouvoir. » « […] s’il s’agit de répondre à la question de savoir s’il est possible de conquérir le pouvoir par la voie électoral, c’est-à-dire l’instauration d’un gouvernement ouvrier qui exproprie les moyens de production de la bourgeoisie, pour organiser une société socialiste, sans aucun doute possible, aussi bien l’histoire du mouvement ouvrier que les principes marxistes indiquent clairement que cela n’est pas possible et qu’une politique de cet ordre ne sert seulement qu’à semer de fausses illusions auprès des travailleurs. » « Le parti a un objectif, et pour l’atteindre il devra employer les méthodes et les moyens que la lutte révolutionnaire rendra nécessaires. L’insurrection devra être déclenchée quand la direction du mouvement populaire sentira que le processus social qu’elle a elle-même lancé aura atteint sa maturité et qu’elle se prépare à être l’accoucheuse de la révolution. »

  • …vidéo qui parlent des fonds AFP avec derrière le scandale de la POLAR…
    Anciennement le Chili avait le système par répartition non sans problème d’ailleurs. Mais ils l’ont gardé pour les militaires et caribineros. Vidéo instructive..A voir également certaines vidéos de Bernard Friot. Le système par capitalisation ne peut exister sans celui de la retraite par répartition. Les réformes de Séguin en 1987 dont la campagne pour la réforme du système de retraite en France était une baleine échouée sur une plage. FAIRE PEUR…tiens cela rappelle quelque chose..
    Le résumé est un sytème en faillite en Angleterre. MAIS BON pour moi il faut laisser le choix. Ou la répartition dans ce cas je cotise ou la capitalisation dans ce cas j’épargne ce que je peux et ce que je souhaite.
    Mais je ne suis pas fanatique de la retraite en général, pour moi la seule voie est le travail « autonome » jusqu’à l’extinction de la lumière! Aleluhah..

    • un système en faillite en angleterre ? tjrs le même cliché socialiste comme quoi les système par capitalisation sont tjrs en faillite.
      Comment peut-on affirmer cela ? il n’y a pas un système en angleterre, mais des milliers. Certains sont bien gérés et ne sont pas en faillite, et d’autres sotn mal gérés et sont en faillite. Le citoyen a le choix et le devoir de choisir et controler la gestion de sa future retraite.
      en France et dans tous les système par répartition, on a pas le choix, on est obligé de cotisé pour un système obligatoirement en faillite compte tenu des évolutions démographique (stabilisation au mieux de la population et progression constante de l’espérance de vie font qu’un système par répartition est forcément un schéma de ponzi, ce ne sont que des maths …)…

  • En fin de compte, c’est l’Etat qui fait les frais du système des AFP. Le CENDA en conclut que le système de retraites est même pas privé, mais en réalité« mixte »s. Son étude note au passage qu’au moins vingt-quatre anciens membres du cabinet Pinochet, devenus directeurs de fonds de retraites privés, en ont bien profité.

    • Allez sur le site « S&P »..chercher Chili et vous y trouverez les infos qui vous manquent si vous avez le temps…
      Regardez les vidéos ci-jointes (en espagnol certes mais bon…) elles sont plus qu’intéressantes

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