Le mythe de la surpopulation

L’environnement s’avère être la dernière bouée de sauvetage du socialisme

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Le mythe de la surpopulation

Publié le 14 octobre 2010
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« Notre population est si énorme que la Terre peut difficilement nous soutenir. »

« Quand nous comparons l’empreinte écologique actuelle avec la capacité de la Terre à se régénérer, nous devons conclure que nous ne vivons plus d’une manière durable pour la planète. »

À votre avis, quelle est le point qui différencie ces deux affirmations péremptoires ?

À première vue, aucun, direz-vous. Très juste. Si ce n’est la date : la première citation a été formulée à Carthage par Tertullien à la fin du IIe siècle de notre ère, la seconde, 18 siècles plus tard par le directeur général du WWF International, Claude Martin, dans le dernier rapport « Planète vivante » de l’organisation écologiste.

Tertullien ajoutait également :

« La faim, la guerre et les tremblements de terre représentent le remède qu’elle possède pour éliminer l’excès de population. »

Or, à l’époque de Tertullien, la population mondiale n’atteignait pas les 200 millions d’habitants. Mais, déjà avant lui, Platon, Aristote ou Confucius avaient exprimé les mêmes terreurs.

Aujourd’hui, le WWF nous assure que l’humanité consommerait l’équivalent des ressources annuelles d’une Terre et demie, que deux planètes seront nécessaires en 2030 et que la destruction de l’environnement atteindrait un rythme jamais vu auparavant.

David Osterfeld, professeur de science politique, démontait déjà, il y a presque vingt ans, le mythe de la surpopulation destructrice de la Terre en rappelant que les catastrophistes prédisent sa fin depuis des siècles.

Leur arrogance intellectuelle est telle que, puisqu’ils n’ont pas trouvé le remède, personne ne pourra trouver de solution à la « surpopulation ». La population humaine a été multipliée par six les 200 dernières années. Une véritable explosion.

Mais on a également observé une explosion de la productivité, des ressources, des aliments, de l’information, des communications, de la science, de la médecine, etc. La surpopulation est un terme relatif, nullement absolu. En effet, celle-ci doit être mesurée en relation avec les facteurs comme les aliments, les ressources, ou l’espace physique. Or, la production des aliments a augmenté plus que la population et nombre d’experts estiment que nous avons la capacité de nourrir une population huit à dix fois plus nombreuse. Cela sans compter les progrès technologiques.

 

Le pari gagné

Par ailleurs, les ressources sont chaque fois meilleur marché en comparaison avec les salaires. Mais surtout, les ressources résident dans l’esprit humain. Certes, l’espace est fini, mais moins de 1 % de la surface terrestre est utilisé pour les établissements humains. De plus, les taux de fécondité ont baissé de 4,5 en 1970 à 3,3 en 1990. Face aux antiennes catastrophiques que les éco-alarmistes nous serinent depuis l’Empire romain, il est bon de se rappeler du pari que gagna Julian Simon.

Julian Simon est célèbre notamment à cause d’une gageure qu’il a prise avec Paul Ehrlich, auteur du best-seller The Population Bomb.

Dans son livre, Ehrlich reprenait la thèse malthusienne (tout comme le WWF aujourd’hui) et prédisait que des millions de gens mourraient de faim aux États-Unis et ailleurs dans les années 1980 parce que nous aurions atteint les limites de la capacité de la Terre à produire de la nourriture.

Évidemment, cette terrible famine n’est jamais survenue.

En 1980, Simon demanda donc à Ehrlich de prendre cinq métaux présumés « rares » de son choix et paria avec lui que dix ans plus tard, leurs prix auraient baissé. Ehrlich croyait évidemment que ces métaux deviendraient de plus en plus rares, et que leurs prix allaient au contraire augmenter.

Or, en 1990,  les prix des cinq métaux avaient effectivement baissé, dans des proportions allant de 3,5 % à 72 %, car de nouvelles découvertes avaient augmenté leurs réserves disponibles, des améliorations technologiques avaient fait en sorte qu’on en utilisait moins pour arriver à un même résultat, et des substituts plus efficaces avaient été développés. Ehrlich dut payer.

Ce pari fut également à la base de la « conversion » d’un jeune statisticien danois qui enseignait à l’Université de Aarhus, Bjorn Lomborg.

En 1997, s’affichant de gauche et militant de Greenpeace, ce dernier avait justement décidé de s’attaquer à ce qu’il considérait comme de la propagande de droite américaine en se lançant avec quelques-uns de ses étudiants dans un exercice de vérification des thèses de Julian Simon. Après seulement quelques mois, Lomborg se rendit compte que les données de Simon étaient bien véridiques et que c’est lui qui, sur la plupart des sujets, avait raison. Il se mit donc alors à réviser complètement les projections catastrophiques des écologistes tel que Ehrlich ou Lester Brown du Worldwatch Institute. Son enquête déboucha sur la publication d’un livre, The Skeptical Environmentalist (publié en français sous le titre L’écologiste sceptique), dont on peut rapidement résumer les principales conclusions :

Actuellement, les ressources naturelles ne sont pas près de disparaître ; la principale limite à leur disponibilité est le coût associé à leur découverte et leur extraction ; les réserves connues de pétrole et de gaz, ainsi que celles des principaux métaux industriels, sont plus importantes aujourd’hui qu’elles ne l’étaient lorsque le Club de Rome faisaient ses prédictions alarmistes dans The Limits to Growth.

L’« explosion de population » n’a jamais eu lieu et n’aura pas lieu ; la production agricole par tête s’est accrue de 52 % dans les pays en voie de développement depuis 1961, et la proportion de ceux qui manquent de nourriture dans ces pays est passée de 45 % en 1949 à 18 % aujourd’hui ; les chiffres, publiés par l’International Food Policy Research Institute dans son rapport « 2010 Global Hunger Index: The crisis of the Child Undernutrition », indiquent que depuis 20 ans la situation s’est améliorée dans pratiquement tous les pays du monde qui connaissent des problèmes de sous-alimentation (les seuls qui ne sont pas dans ce cas sont le Zimbabwe – conséquence directe des politiques de spoliation par Mugabe des terres des propriétaires blancs –, du Congo – en guerre – et de la Corée du Nord – sans commentaires ; tous les autres s’améliorent, avec une mention spéciale pour le Brésil, le Mexique, le Pérou, la Turquie, l’Iran et l’Arabie saoudite, etc. où la faim a été réduite de moitié ou plus) ; le prix de la nourriture n’a pas cessé, depuis deux siècles, de baisser en termes réels ; la population humaine devrait de toute façon se stabiliser dans les prochaines décennies.

Le problème des espèces menacées et d’une réduction de la biodiversité a été grandement exagéré, tout comme celui de la disparition des forêts ; si certaines forêts tropicales continuent d’être décimées, la reforestation augmente ailleurs et la surface consacrée aux forêts dans le monde s’est accrue depuis un demi-siècle.

La pollution est elle aussi un phénomène qui diminue constamment, en particulier dans les pays riches ; la qualité de l’air, de l’eau et de l’environnement en général est plus grande que jamais dans les grandes villes ; la pollution importante est un phénomène typique des périodes de début de croissance industrielle, alors que les populations sont prêtes à accepter un certain niveau de pollution en échange d’un enrichissement rapide ; plus un pays est riche, plus ses citoyens consacrent des ressources importantes à la qualité de l’environnement ; les innovations technologiques font également en sorte que les méthodes de production soient de moins en moins polluantes.

 

Le catastrophisme au service des États

Le discours alarmiste des mouvements écologistes est devenu tellement habituel que la plupart des gens ont fini par s’y habituer et même l’adopter.

Ces thèses apocalyptiques sont bien utiles pour les étatistes de droite comme de gauche.

En effet, alors que la grogne contre le fardeau fiscal ne cesse d’augmenter, que la bureaucratisation et l’inefficacité des programmes sociaux sont dénoncées de toutes parts, que les désastreuses utopies de gauche ne recueillent plus l’appui actif que d’une minorité marginalisée, il faut bien trouver d’autres bonnes raisons pour justifier l’intervention de l’État.

L’environnement est la dernière bouée de sauvetage du socialisme et, à l’échelle internationale, l’argument majeur autour duquel on prétend articuler la construction d’un État mondial. Quelle que soit la problématique, le même message est véhiculé : l’État et les institutions internationales doivent intervenir et planifier la gestion de l’environnement.

C’est pourquoi il est bon de rappeler encore et toujours que ce discours est presque entièrement fondé sur des faussetés. Non seulement nous n’allons vers aucune catastrophe, mais l’environnement continue globalement de s’améliorer et aucune surpopulation ne viendra détruire la Terre.

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  • Remarquable article de référence. Merci !

    J'ignorais la citation de Tertulien – a-t-il laissé un blog 😉 ?…

    En fait, quelqu'un qui est pressé peut (presque) faire l'économie de la lecture de l'article, puisque cette citation, à elle seule, dit presque tout de l'incroyable vanité des marchands de peur.

  • Au moins, vous avez l'honnêteté de dire clairement que vous prêchez l'apocalypse.

    Sur le très long terme, vous ne pouvez pas vous tromper : on va tous mourir, un jour. En attendant, chaque jour qui passe, vous avez tort.

    • Vous vous rendez compte de la stupidite de votre commentaire ? Quand on dit que la cigarette tue (peut-etre etes vous aussi septique la dessus) vous repondez aussi que chaque jour de vie d’un fumeur prouve que les tabacologues ont tort ?

  • Oui, ce sera pas mal quand la France ne ressemblera plus qu’à un immense champ de lotissements …..

  • A l’appui de votre thése absurde et ridicule que la surpopulation n’existe que dans l’esprit pervers des malthusiens, vous avancez des statistiques dont Churchill avait dit « il y a les mensonges, les gros mensonges et les statistiques » . Au lieu de vos chiffres plus ou moins inventés , sortez de chez vous, regardez autour de vous : on constate partout les effets catastrophiques de la surpopulation (la croissance démographique française est du reste repartie à la hausse). Et quant à dire que la poupulation mondiale plafonnera soudain à 9 millions…par l’opération su saint esprit sans doute, c’est ni plus ni moins de la pensée magique. Il n’y a au contraire aucune raison que la population ne continue pas, jusqu’à la catastrophe finale, à augmenter indéfiniment , et quand nous serons 20 milliards, celle ci se produira, soyons en certains…en attendant, toutes les ressources de la Terre ayant été pillées, et les écosystémes détruits,nos descendants finiront par vivre dans des conditions infra -humaines dignes des pires scénarios-catastrophe.
    Oui, je suis pessimiste, trés pessimiste. La seule chose que j’espére, c’est qu’aprés la disparition de notre civilisation mortifère, la Planéte se remettra peu à peu au cours des centaines de millions d’années qui lui restent à exister.

    • L’aphorisme n’est pas de Churchill mais de Disraëli. C’est pas 9 millions, mais 9 milliards. Si l’on habite Oslo, Reikjavik ou ailleurs, et qu’on sort, on ne constate pas des masses de surpopulation. Au Canada, la densité de population est de 3.4 hab/km² ; en Russie, c’est 8.3. La Chine, avec 141, laisse tout de même pas mal de place pour gambader. Bref, vous racontez à peu près n’importe quoi. Et puis, si vous étiez vaguement cohérent, une fois que les ressources ont été pillées, les descendants meurent par paquet de mille, ce qui veut dire qu’il n’y a plus surpopulation.

    • @malthusienetfierdeletre
      J’ai regardé autour de moi, je vois que la misère est à la campagne, pas en ville, au Somalie ou au Congo (densité démographique ridicule), pas à Monaco, Hong Kong, Luxembourg ou Pays-Bas tous surpeuplés. Càd que je vois surtout les effets catastrophiques de la SOUS-population.

      Où est le bug ???

    • « Toutes les ressources de la Terre ayant été pillées ». Définition de piller : dépouiller, voler quelqu’un. Lorsque l’humanité bonifie les ressources dont elle a besoin, qui pille-t-elle ? Lady Gagaia ?

    • la france comme le reste de l’europe va surtout être confronté au vieillisemment de la population. alors vouloir faire moins d’enfants est absurde car il y en a déja pas assez. Le XXI° siècle ne sera pas celui d’un prétendu surpeuplement, mais celui d’un phénomène inédit par son ampleur : le vieillissement de la population. La transition démographique, passage d’un régime de forte natalité et de mortalité élevée à un régime de basse mortalité puis de faible natalité, est portée par les progrès techniques, économiques, sanitaires et par de meilleurs comportements sanitaires. La croissance démographique des deux derniers siècles n’est nullement due à une augmentation de la natalité ou de la fécondité, mais à la diminution de la mortalité. Les populations adaptent leur comportement de fécondité aux changement structurels de la mortalité et entrent dans la seconde étape de la transition démographique, celle de la décélération, baisse du taux de natalité dans le monde de 45% en 25 ans, baisse de la fécondité mondiale de 44% sur la même période, baisse du taux d’accroissement et du solde naturel

    • l’augmentation de la population n’est pas un probleme grace à la science et aux innovations technologiques. c’est une chose que des gens comme vous semblent incapable de comprendre. le monde n’est pas figé, il évolue. selon l’ONU rien qu’avec l’agro-écologie, on pourrait doubler la production mondiale en moins de 10 ans ! Ceci dit, cela nécessiterait des investissements conséquents…
      Mais il y a aussi d’autres voies à explorer ! Comme l’augmentation des capacités naturelles des plantes par la science. Par exemple : améliorer la photosynthèse ou augmenter la fertilité des sols. bientot, il y aura des fermes verticales….

    • Les prévisions d’épuisement des ressources sont tout le temps exagérées car elles minimisent la capacité de l’esprit humain à toujours inventer de nouvelles solutions avec le progrès scientifique, à trouver de nouvelles énergies, à toujours découvrir. On en voit un exemple avec l’intensité énergétique des pays développés.
      Comme Karl Popper l’a montré, il faut laisser la place au débat, à un cheminement par tâtonnement, avec des erreurs nécessaires.
      Prenons l’exemple de Nicolas Hulot. Ce dernier entend imposer son idéologie comme une vérité supérieure, refuser toute possibilité de discussion, d’échange, de débat et il ouvrait ainsi son « pacte écologique » par ces mots inquiétants : « le temps de l’information, du débat, des controverses est révolu ». Non seulement il fait l’erreur d’embrigader la science et de faire de ses « vérités » des actes de foi, mais en outre il rend impossible tout progrès de la science, justement. Loin d’être la solution, un contrôle supérieur de l’écologiquement correct ne ferait qu’empirer les choses. Plutôt que ces mesures liberticides, c’est une plus grande liberté qu’il faut pour laisser émerger les idées les plus innovantes et efficaces.
      On peut également souligner que grâce au progrès, l’intensité énergétique des économies développées a fortement décru depuis plusieurs dizaines d’années. La courbe de Kuznets offre également un fondement scientifique à cette perspective.
      quel crédit apporter à ces prévisions au vu de l’absence totale de fiabilité des prévisions passées ?
      Cécile Philippe de l’Institut économique Molinari en donne de nombreux exemples dans son livre C’est trop tard pour la Terre : elle rappelle que, par exemple, dès 1914, le Bureau des mines aux États-Unis estimait que la production future de pétrole était limitée à 5,7 millions de barils, soit peut-être dix ans de consommation. Elle ajoute également, entre autres exemples, que le Rapport Meadows prévoyait en 1972 pour avant la fin du XXe siècle un épuisement de certaines ressources dont la substitution paraissait impossible. À chaque fois les erreurs n’ont pas été minimes mais énormes, toujours dans un excès d’alarmisme.
      De même, Daniel Yergin, spécialiste américain de l’énergie a montré que, grâce aux réserves et aux progrès de la technologie, « le monde n’est pas près de manquer de pétrole ». Les techniques nouvelles permettent d’extraire davantage de pétrole des nappes et de mettre en valeur de nouveaux gisements, de sables bitumineux par exemple.
      En outre, le recyclage des matières premières est une solution mise en place depuis longtemps avec succès : 50 % du fer utilisé est recyclé, 90 % du platine et 80 % de l’or[5]. Le géochimiste Claude Allègre appelle de ses vœux un développement de ces filières pour toutes les ressources terrestres : « À une économie unidirectionnelle à ressources infinies (on produit – on utilise – on jette) doit se substituer une économie cyclique à ressources finies. ».
      Dans les deux cas, c’est… le marché qui permet le développement de ces solutions, par le mécanisme des prix.

    • essayez de trouver des arguments ?? car je n’en vois aucun à part traiter l’auteur de l’article de menteur. argument ad hominem. tenez liser cela: http://www.fee.org/the_freeman/detail/overpopulation-the-perennial-myth
      même les théoriciens du mythe de la surpopulation reconnaisse que ce problème ne concerne pas l’europe mais est causé surtout par l’afrique. les pays occidentaux n’ont pas de démographie galopante au contraire elle est trop basse

    • d’après un graphique de The Economist, si la population mondiale vivait regroupée dans une seule ville de la densité de New York, cette ville ferait la taille du Texas: On a encore le temps pour la surpopulation.

  • 1. « Leur arrogance intellectuelle est telle que, puisqu’ils n’ont pas trouvé le remède, personne ne pourra trouver de solution à la « surpopulation ».  » insulter est une drole facon d’argumenter…

    2. « si certaines forêts tropicales continuent d’être décimées, la reforestation augmente ailleurs et la surface consacrée aux forêts dans le monde s’est accrue depuis un demi-siècle ; » AH BON donc tous les documentaires disent le contraire!!! Mais qui a ecrit cette article!!??

  • Tout votre article repose au total sur l’idée que ce qui va arriver ressemblera à ce qui s’est passé. Jusqu’à présent, les progrès de la productivité et des connaissances ont permis de faire face à l’explosion démographique. Mais rien ne prouve que cela continuera. En particulier, dans le domaine énergétique, qui est une clef aussi pour l’agriculture et la construction, on ne voit pas survenir des progrès fulgurants et incontestables jusqu’à présent, plutôt une invitation à risquer des catastrophes en recourant au nucléaire et à des extractions dangereuses (en haute mer, par fracturation du schiste, au pôle nord…). Cela montre que nous n’avons plus le choix.

    • En fait vous prenez le problème à l’envers, c’est le bond en productivité qui a entrainé une explosion démographique et pas l’inverse.

      « rien ne prouve que cela continuera », rien ne prouve l’inverse, rien ne prouve que la gravité s’appliquera toujours, rien ne prouve que vous ne mourrez pas étouffés par une miette de pain. Ce n’est pas un argument.

      Dans l’énergétique il y a des progrès fulgurants, le laser au thorium, le gaz de schiste, la fracturation, certains parlent aussi de fusion froide.

      Lors des premiers forages et des premiers moteurs thermiques les gens criaient aussi à la catastrophe, qu’y a t’il de différent cette fois?

      Nous avons le choix et nous faisons le choix du progrès, nous recherchons donc l’énergie la moins chère possible.

      • « En fait vous prenez le problème à l’envers, c’est le bond en productivité qui a entrainé une explosion démographique et pas l’inverse. »

        Exact. Due au charbon et au pétrole. Pour tout autre source d’énergie ce sera plus rare et plus cher. Et donc moins disponible. D’où baisse de productivité avec toutes les conséquences. Quant au gaz de schiste, après le pétrole et le charbon, c’est gentil de vouloir noyer encore plus toutes les basses terres qui sont aussi parmi les plus productives.

        • « Noyer … toutes les basses terres »

          Hé, les gars, on a trouvé le type qui croit encore à ces sornettes !

        • Il n’y a pas eu qu’un bond en démographie, mais plusieurs.
          L’apparition de l’agriculture
          La poterie
          L’irrigation
          ….
          La machine à vapeur
          Le charbon
          Le pétrole

          Maintenant qu’est ce qui vous permet d’affirmer que toute énergie alternative au pétrole ou au charbon sera plus chère? Ça ce sont des informations qui m’intéressent. Dans un pays qui a développé le nucléaire, qui s’avère bien moins cher dans beaucoup d’usage c’est assez osé.

          Ensuite la productivité est certes liée au cout de l’énergie mais aussi aux méthodes de production. Le boom dans l’édition dû à Gutenberg s’est fait à un coût énergétique constant.

          Et pour finir je pige que dalle à votre histoire de terres productives noyées.

          Donc Malthus poubelle.

    • selon l’ONU rien qu’avec l’agro-écologie, on pourrait doubler la production mondiale en moins de 10 ans ! Ceci dit, cela nécessiterait des investissements conséquents…
      Mais il y a aussi d’autres voies à explorer ! Comme l’augmentation des capacités naturelles des plantes par la science. Par exemple : améliorer la photosynthèse ou augmenter la fertilité des sols. bientot, il y aura des fermes verticales….

    • l’augmentation de la population n’est pas un probleme grace à la science et aux innovations technologiques. le monde n’est pas figé

  • Je vous invite a relire les propos tenus par le WWF qui n’a jamais parle de surpopulation. Comme on peut le lire dans la citation de votre titre, le WWF parle d' »empreinte ecologique » ce n’est pas meme chose que « surpopulation ». La precision est importante dans ce genre d’analyse. Le WWF prone un re-equilabrage de l’utilisation des ressources et une distribution plus egalitaire. Vous pouvez trouver une analyse de ce point detaille dans « Collapse » le livre de Jared Diamond Prof a l’UCLA et ancien directeur de WWF USA.

  • Faudra qu’on m’explique en quoi des mouvement de droite extrême (donc nataliste et eugéniste) voient une utilité aux discours démographique alarmiste d’écologiste de gauche ; à l’exception de catho comme Duflot ou des marxistes, valets du capitalisme.

  • « – le problème des espèces menacées et d’une réduction de la biodiversité a été grandement exagéré, tout comme celui de la disparition des forêts ; si certaines forêts tropicales continuent d’être décimées, la reforestation augmente ailleurs et la surface consacrée aux forêts dans le monde s’est accrue depuis un demi-siècle ; »

    Il suffit de lire pareil mensonge pour voir qu’on a affaire ici à de la propagande pour une fuite en avant. Par ceux qui veulent plus de misère, car il n’est déjà plus possible du point de vue des ressources d’étendre à toute l’humanité le niveau de vie d’un yankee ou d’un européen. Et lorsque le pétrole viendra à manquer… s’en sera fini de l’agriculture intensive. La crise actuelle est aussi une crise de surpopulation. Déjà. Et finalement il sera facile de régler tout problème de surpopulation par une bonne guerre d’extermination (les moyens sont disponibles) ou par une bonne épidémie (les labos y travaillent). Alors croissez et multipliez en bons petits pratiquants des idéologie religieuses!

    • Vous avez peut être accès à des chiffres sur les surfaces de forêts?
      Vous voulez peut être comparer la vitesse actuelle d’extinction des espèces aux rythmes des siècles précédents?
      Si vous avez des sources cela donnerait une crédibilité à vos accusations.

      L’agriculture intensive date d’avant l’utilisation du pétrole, mais de toute manière RIEN ne montre qu’il est impossible d’utiliser une énergie alternative, donc RIEN ne justifie la fin de l’agriculture intensive.

      La crise actuelle (crise des états interventionnistes) est liée à la politique désastreuse des états socialistes qui ont voulu manipuler l’économie. Malheureusement celle ci tend à se reéquilibrer…. Rien avoir avec la surpopulation.

      Vous affirmez n’importe quoi, en méconnaissance de cause. Avec un peu de chance le fait que vous soyez incapable de citer des sources devrait vous mettre la puce à l’oreille

  • Si je résume bien :

    1) Un théologien chrétien ainsi que d’autres éminents penseurs de l’Antiquité (Platon, Aristote) ont déjà émis des craintes (fondées sur on ne sait quoi, à une époque où la science expérimentale n’existait pas encore) concernant une surpopulation potentiellement destructrice. Or, il s’est avéré que cette destruction n’a jamais eu lieu et ce, même si la population est beaucoup plus nombreuse aujourd’hui. Il faudrait donc en conclure que quiconque affirme aujourd’hui que notre mode de vie actuel n’est pas durable est dans l’erreur, et ce, même si le contexte est complètement différent, si les preuves scientifiques sont nombreuses, et, il faut le souligner, si on ne parle même pas de surpopulation (il est plutôt question de l’empreinte écologique dans la citation du rapport du WWF).

    2) Un professeur de sciences politiques a détruit le «mythe de la surpopulation» en rappelant que des gens prédisent la fin du monde depuis des siècles, mais qu’elle n’est jamais survenue.
    Cela ressemble à l’argument précédent.

    3) Il n’y a pas de surpopulation puisque nos moyens techniques sont plus efficaces et que nous pouvons nourrir de plus en plus de gens.
    Ici je ne vois pas trop en quoi la conclusion découle des prémisses ; peut-être qu’on peut nourrir plus de gens mais si l’environnement s’en trouve dégradé et que c’est insoutenable à long terme, il y a un problème.

    4) Julian Simon, un professeur d’économie a gagné un pari contre l’auteur d’un ouvrage «catastrophiste». Il a réussi à prédire que le prix de cinq métaux présumés rares baisserait au lieu d’augmenter, alors que l’auteur du livre prévoyait le contraire.
    Je ne vois pas en quoi on peut en tirer une conclusion générale. L’échantillon est très mince et on peut facilement imaginer des contre-exemples (le prix du pétrole qui augmente).

    5) Un statisticien danois, ancien militant gauchiste de Greenpeace, a changé son fusil d’épaule après avoir étudié les thèses de Simon. Il publie un ouvrage dans lequel il affirme que plusieurs prédictions d’écologistes sont exagérées. Les conclusions du livre devraient nous convaincre qu’il n’y a nullement de catastrophe en vue, même si ce qui est avancé n’est pas démontré.
    Ici il est important de souligner que l’ouvrage en question est controversé. La méthodologie et les conclusions ont été critiquées par plusieurs organisations scientifiques dont la revue Scientific American, ainsi que la revue Nature, dans laquelle l’auteur est accusé de malhonnêteté.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Écologiste_sceptique

    En conclusion :

    1) Non seulement nous n’allons vers aucune catastrophe, mais l’environnement continue globalement de s’améliorer (?!).

    2) Le discours alarmiste environnementaliste est finalement plus un prétexte servant à justifier le socialisme. (Il fallait bien insérer quelque part la bonne vieille rengaine anti-communiste!)

    ***

    Notons que l’auteur de l’article commence par parler de surpopulation pour finalement discréditer tout entière la thèse de la pression des activités humaines sur l’environnement, et de la non-durabilité des modes de production actuels. Or, la surpopulation (si elle est problématique) n’est pas l’unique cause de la destruction de l’environnement : si la population était 2 fois moins nombreuse mais que tout le monde consommait 3 fois plus, le problème demeurerait entier.

    Aussi, il est navrant de constater que l’article ne mentionne même pas le réchauffement climatique anthropique, un des problèmes environnementaux majeurs de notre époque.

    • Vous auriez dû prendre le temps de visiter très rapidement contrepoints. Vous sauriez que vous ne trouverez pas de défenseurs du réchauffement climatique anthropique. C’est même plutôt un moyen très rapide de vous discréditer.
      La surpopulation est uniquement justifiée par la pression des activités humaines sur l’environnement, du coup, réfuter cette pression et la « non-durabilité » est suffisante pour réfuter la surpopulation, logique élémentaire.

      Il n’y a pas de destruction de l’environnement, même s’il existe des endroits où les ressources sont mal gérées, mais c’est simplement la tragédie des biens communs.

      Si la population consommait 3 fois plus et était 2 fois moins nombreuse le même raisonnement s’appliquerait toujours, il n’est pas question ici de nombres dans l’absolu.

      Vous ne comprenez pas de quoi vous parlez, tout simplement. Vous ne savez pas que dans le passé les variations de températures ont étés suivies de variations de CO2 dans l’atmosphère, dans ce sens et pas l’inverse.
      Vous ne savez pas que l’effet de serre est bidon et que c’est reconnu même par le GIEC.
      Vous ne savez pas qu’il n’y a pas eu de réchauffement pendant les 17 dernières années.
      Vous ne savez pas que les catastrophes naturelles ne sont ni plus extrêmes, ni plus fréquentes.

    • Le XXI° siècle ne sera pas celui d’un prétendu surpeuplement, mais celui d’un phénomène inédit par son ampleur : le vieillissement de la population. La transition démographique, passage d’un régime de forte natalité et de mortalité élevée à un régime de basse mortalité puis de faible natalité, est portée par les progrès techniques, économiques, sanitaires et par de meilleurs comportements sanitaires. La croissance démographique des deux derniers siècles n’est nullement due à une augmentation de la natalité ou de la fécondité, mais à la diminution de la mortalité. Les populations adaptent leur comportement de fécondité aux changement structurels de la mortalité et entrent dans la seconde étape de la transition démographique, celle de la décélération, baisse du taux de natalité dans le monde de 45% en 25 ans, baisse de la fécondité mondiale de 44% sur la même période, baisse du taux d’accroissement et du solde naturel

    • l’augmentation de la population n’est pas un probleme grace à la science et aux innovations technologiques. c’est une chose que des gens comme vous semblent incapable de comprendre. le monde n’est pas figé, il évolue. selon l’ONU rien qu’avec l’agro-écologie, on pourrait doubler la production mondiale en moins de 10 ans ! Ceci dit, cela nécessiterait des investissements conséquents…
      Mais il y a aussi d’autres voies à explorer ! Comme l’augmentation des capacités naturelles des plantes par la science. Par exemple : améliorer la photosynthèse ou augmenter la fertilité des sols. bientot, il y aura des fermes verticales….

    • Les prévisions d’épuisement des ressources sont tout le temps exagérées car elles minimisent la capacité de l’esprit humain à toujours inventer de nouvelles solutions avec le progrès scientifique, à trouver de nouvelles énergies, à toujours découvrir. On en voit un exemple avec l’intensité énergétique des pays développés.
      Comme Karl Popper l’a montré, il faut laisser la place au débat, à un cheminement par tâtonnement, avec des erreurs nécessaires.
      Prenons l’exemple de Nicolas Hulot. Ce dernier entend imposer son idéologie comme une vérité supérieure, refuser toute possibilité de discussion, d’échange, de débat et il ouvrait ainsi son « pacte écologique » par ces mots inquiétants : « le temps de l’information, du débat, des controverses est révolu ». Non seulement il fait l’erreur d’embrigader la science et de faire de ses « vérités » des actes de foi, mais en outre il rend impossible tout progrès de la science, justement. Loin d’être la solution, un contrôle supérieur de l’écologiquement correct ne ferait qu’empirer les choses. Plutôt que ces mesures liberticides, c’est une plus grande liberté qu’il faut pour laisser émerger les idées les plus innovantes et efficaces.
      On peut également souligner que grâce au progrès, l’intensité énergétique des économies développées a fortement décru depuis plusieurs dizaines d’années. La courbe de Kuznets offre également un fondement scientifique à cette perspective.

    • quel crédit apporter à ces prévisions au vu de l’absence totale de fiabilité des prévisions passées ?
      Cécile Philippe de l’Institut économique Molinari en donne de nombreux exemples dans son livre C’est trop tard pour la Terre : elle rappelle que, par exemple, dès 1914, le Bureau des mines aux États-Unis estimait que la production future de pétrole était limitée à 5,7 millions de barils, soit peut-être dix ans de consommation. Elle ajoute également, entre autres exemples, que le Rapport Meadows prévoyait en 1972 pour avant la fin du XXe siècle un épuisement de certaines ressources dont la substitution paraissait impossible. À chaque fois les erreurs n’ont pas été minimes mais énormes, toujours dans un excès d’alarmisme.
      De même, Daniel Yergin, spécialiste américain de l’énergie a montré que, grâce aux réserves et aux progrès de la technologie, « le monde n’est pas près de manquer de pétrole ». Les techniques nouvelles permettent d’extraire davantage de pétrole des nappes et de mettre en valeur de nouveaux gisements, de sables bitumineux par exemple.
      En outre, le recyclage des matières premières est une solution mise en place depuis longtemps avec succès : 50 % du fer utilisé est recyclé, 90 % du platine et 80 % de l’or[5]. Le géochimiste Claude Allègre appelle de ses vœux un développement de ces filières pour toutes les ressources terrestres : « À une économie unidirectionnelle à ressources infinies (on produit – on utilise – on jette) doit se substituer une économie cyclique à ressources finies. ».
      Dans les deux cas, c’est… le marché qui permet le développement de ces solutions, par le mécanisme des prix.

    • d’après un graphique de The Economist, si la population mondiale vivait regroupée dans une seule ville de la densité de New York, cette ville ferait la taille du Texas: On a encore le temps pour la surpopulation.

  • Affligeant
    En France un département est coulé sous le béton ts les 8ans
    la population s accroît au rythme naturel de 300 000 habitants tous les ans soit une ville de la taille de Nantes sans compter les nouveaux venus…
    certains pourtant peu versés dans les thèses de la surpopulation déplorent le manque de réserves foncières
    Nous vivons dans des métropoles atrophiées transport, protection des espèces naturelles crises du logement
    Qui a dit que pour vivre heureux il fallait vivre entassés
    Le plus drôle c est que meme les écolos pleurnichent avec le couplet ce n’est pas le nombre mais plutôt notre style de vie et de consommation
    Une chose demeurent pour prêter une oreille sensible au phénomènes de surpopulation, il faut compter avec beaucoup de contradicteurs…

    • Le XXI° siècle ne sera pas celui d’un prétendu surpeuplement, mais celui d’un phénomène inédit par son ampleur : le vieillissement de la population. La transition démographique, passage d’un régime de forte natalité et de mortalité élevée à un régime de basse mortalité puis de faible natalité, est portée par les progrès techniques, économiques, sanitaires et par de meilleurs comportements sanitaires. La croissance démographique des deux derniers siècles n’est nullement due à une augmentation de la natalité ou de la fécondité, mais à la diminution de la mortalité. Les populations adaptent leur comportement de fécondité aux changement structurels de la mortalité et entrent dans la seconde étape de la transition démographique, celle de la décélération, baisse du taux de natalité dans le monde de 45% en 25 ans, baisse de la fécondité mondiale de 44% sur la même période, baisse du taux d’accroissement et du solde naturel

    • la france comme le reste de l’europe va surtout être confronté au vieillisemment de la population. alors vouloir faire moins d’enfants est absurde car il y en a déja pas assez

    • même les théoriciens du mythe de la surpopulation reconnaisse que ce problème ne concerne pas l’europe mais est causé surtout par l’afrique. les pays occidentaux n’ont pas de démographie galopante au contraire elle est trop basse.

    • d’après un graphique de The Economist, si la population mondiale vivait regroupée dans une seule ville de la densité de New York, cette ville ferait la taille du Texas: On a encore le temps pour la surpopulation.

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Par Michel Gay.

(Tiré d’un article de Michael Shellenberger paru sur Forbes le 29 juillet 2019.)

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