« Une société est plus juste quand elle subventionne les pauvres » : les bonnes intentions rendent cette idée reçue particulièrement tenace. Pourtant, la logique élémentaire permet de comprendre comment, en réalité, en cherchant à « aider » celui qui est en difficulté, l’État ne fait que cultiver la pauvreté. Et ça pousse…
Le principe de la subvention, c’est favoriser quelque chose. Et mécaniquement, plus l’on subventionne cette chose, plus l’on en récolte. Le problème, c’est qu’en « favorisant la pauvreté », l’État la favorise effectivement (cela n’avait probablement pas échappé à notre confrère La Palice). ll l’encourage.
De même qu’on subventionne le secteur éolien pour obtenir plus d’éoliennes, loin de combattre la pauvreté, on l’encourage et on la développe en subventionnant les pauvres. Si cela peut sembler évident, l’idée même de redistribution des richesses est pourtant fondée sur cette erreur. L’erreur qui consiste à penser qu’une action qui multiplie va pour une fois diviser.
L’augmentation constante du nombre de bénéficiaires du RMI/RSA depuis sa création en est sinon une preuve éclatante, du moins le signe de l’échec patent de cette stratégie pourtant bien intentionnée.
Les Chinois, qui s’y connaissent en pauvres et en bilan du socialisme, ont eu une idée astucieuse, à l’essai dans une province humide : l’impôt dégressif. Plus on est riche, plus le pourcentage d’imposition est bas. L’objectif est simple : favoriser la richesse en créant un intérêt à l’enrichissement.
Et c’est finalement la solution la plus morale (sauf si l’on se fixe comme horizon social un appauvrissement général). En encourageant les individus à s’enrichir, la Chine a lancé une dynamique qui cultive effectivement la richesse. Et là aussi, ça pousse.
Les pauvres sont le fond de commerce des gouvernements socialistes, aucun intérêt à ce qu'ils s'enrichissent.
Vous présentez ici un sophisme on ne peut plus niais et anti-libéral. Si aviez lu les libéraux des 18e et 19e siècles, vous n'auriez pas ce préjugé purement entrepreneurial, laissant de côté tout l'apport de la philosophie libérale qui définissait la richesse autrement plus pleinement que "faire de l'argent". Une certaine richesse et une certaine pauvreté peuvent très bien être compatibles, ce que démontre la pauvreté de l'esprit binaire de ce billet.
"Une certaine richesse et une certaine pauvreté peuvent très bien être compatibles, ce que démontre la pauvreté de l'esprit binaire de ce billet. "
Quel rapport avec l'article ?
C'est clair, vous dites des choses aberrantes sous l'apparence d'un raisonnement mathématique…
"L’augmentation constante du nombre de bénéficiaires du RMI/RSA depuis sa création en est sinon une preuve éclatante…"
Y'a de quoi tirer des larmes à un économiste.
Avec des arguments pareils, faut pas s'étonner ensuite si les gauchistes prédominent…
Regardez un peu comme ils se défendent, eux : http://www.monde-diplomatique.fr/1998/03/BOURDIEU…
Nan le mieux c'est de prendre aux pauvres pour filer le pognon aux banques qui perdent tout l'argent à la roulette russe capitaliste des titres pourris. ça c'est moral. Et les enfants pauvres ? Ben ils peuvent crever. En fait ce site c'est un vrai sketch des guignols de l'info … Au moins chaque article me fait bien marrer. C'est déjà ça.
Et où lisez-vous qu'il faut soutenir les banques sur ce site (non parce que c'est trop fort, c'est exactement le contraire qui est défendu dans la plupart des articles sur le sujet) ? Où lisez-vous que les pauvres doivent crever ? Et d'où tenez-vous que les pauvres veulent vivre via des subventions ? Et d'où tenez-vous encore que le capitalisme est une "roulette russe" ?
En fait votre seule source…c'est les guignols de l'info…
Il faut clairement taxer les pauvres et subventionner la richesse. C’est logique. Ces p*t*** de clodos ne payent rien. Pareil pour ces qui meurent de faim en Afrique, il est temps de les taxer pour qu’ils aient envie de devenir riches.
« Y’en a marre, marre, des pauvres! Les pauvres ils font aucun effort pour devenir riches » (Didier Super)
Vraiment, vous les socialauds, n’avez aucune honte.
En tout cas, certaines réponses donnent le ton; « il faut prendre à l’un pour donner à l’autre », et taxes et impôts. Il faut sauver tout le monde mais avec le richesse créé par les autres.
Ça me fait penser à un type dans un cortège du FDG qui disait qu’il était pour le partage de la richesse…on voyait trop qu’il parlait de l’argent des autres !! C’était à mourir de rire..
Si tu veux partager la richesse c’est simple tu prends des risques la France est la 6e économie mondiale, y’a plein d’opportunités qd on se sort les doigts du c.l !
Les lois de la logique ne s’appliquent pas aux socialos quand elles remettent en cause leur idéologie.
Un cas concret ? Une personne de 29 ans, qui gagne 1700€ net/mois (dont 600 au black), et qui te dit « Je vais me remettre au chômage parce que là, je ne m’en sors pas, on me supprime des allocations ».
je ne suis pas certain qu’on arrive à démontrer quoique ce soit par la logique, mais on peut faire le constat que ,quand depuis des années des gouvernements successifs combattent le chômage et la pauvreté de toute leur force avec de plus en plus de moyens et qu’au final on imagine mal comment ça pourrait être pire, c’est que la méthode utilisée est inefficace à traiter les causes,
on doit ensuite se poser la question de savoir si c’est au moins pour partie la cause même car au moins l’intention, donner aux pauvres, est louable .
Il y a aussi la question du rôle de l’état, qui n’a pas a priori à assure la redistribution des richesses qui reste donc un choix politique..que plus personne ne remet en cause, ce qui est rarement bon signe..
Il ne faut pas oublier que les bénéficiaire des politiques sociales sont d’abord les agent de l’état qui « travaillent » à redistribuer, appauvrissement de ce fait tous les autre acteurs!