Au 18e siècle, le mode le plus rapide de transport et de communication était le même qu’à l’époque de l’empire romain il y a 2.000 ans, un homme sur un cheval au galop. Pour un grand nombre de voyageurs, il y avait les diligences, mais elles étaient peu fréquentes, lentes, inconfortables et chères. En 1750, une diligence prenait 16 jours pour couvrir les 650 km qui séparent Londres d’Édimbourg et 2 jours pour les 80 km de Londres à Cambridge.
Ce qui a changé tout cela, c’est la route macadamisée. Elle a permis de voyager à des vitesses jugées impossibles juste une génération auparavant et, arrivé aux années 1830, les surfaces routières améliorées et des diligences mieux conçues avaient réduit le temps de trajet Londres-Édimbourg à juste 2 jours, et Londres-Cambridge à juste 7 heures.
Cependant, les tarifs étaient élevés. À une époque où un travailleur agricole gagnait 50 pence par semaine, un billet Norwich-Londres coûtait £1,50. Les voyages étaient pour les riches. Néanmoins, en 1740, une diligence par semaine partait de Birmingham à Londres, en 1783, 30 par semaine, et en 1829, 34 par jour. Mais l’ère des diligences n’a pas duré. La croissance des chemins de fer dans les années 1840 a vidé les routes, jusqu’à l’arrivée de l’automobile dans les années 1900.
Et là, la voiture électrique est arrivée. Comme le dit la BBC, il y a bon espoir que la voiture électrique capture l’imagination des automobilistes britanniques cette année. Et c’est ainsi que Brian Mulligan, de la BBC, a relevé le défi de conduire en voiture électrique de Londres à Édimbourg. Ça peut paraitre facile, nous dit-on, mais ici les règles dictaient qu’il n’avait le droit de recharger qu’à des points publics de chargement.
Entre les étapes de conduite, il a lu beaucoup de livres, vu que ça prend 10 heures pour recharger la batterie. En tout, de Londres à Édimbourg, ça a pris 4 jours pour faire le trajet, deux fois plus que dans les années 1830, en diligence. Le progrès vu par les verts.
Repris de EU Referendum avec l’aimable autorisation de Richard North.
Londres-Édimbourg en diligence 2 jours en conduite continue .Selon Christopher Booker sur the telegraph
Cela ne nécessite 50 arrêts pour changer de chevaux, mais chacun de ces changement a pris deux minutes, soit une durée totale d'arrêt d'un peu plus d'une heure et demie.
Faut il encore rappeler que le pétrole est une énergie fossile, qui va disparaître ? Il est jamais trop tôt pour chercher d'autres solutions, je trouve qu'on s'y prend déjà très tard et si y a pas de solution viable quand le pétrole sera à 5-10€ le litre les gens vont pas être content quand ils pourront plus aller voir mamie à la campagne.
L'essence synthétique est un mélange d'hydrocarbures non dérivés du pétrole, mais obtenus à partir d'une autre source telle que la houille ou le lignite. L’essence synthétique a été produite à grande échelle pour la première fois pendant la Seconde Guerre mondiale par l'industrie chimique allemande afin d'approvisionner la Wehrmacht qui manquait de pétrole.
Un carburant avec du soleil et du CO2 grâce à un biocatalyseur
La faisabilité technologique a non seulement été démontrée mais elle progresse à grands pas, comme en témoignent la littérature scientifique et les premiers résultats de laboratoire réalisés aux Etats-Unis, en Suède mais également en Suisse, notamment par les équipes du Paul Scherrer Institute (PSI) et de l’EPFZ. http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200001&…
La fin du pétrole, on l'annonce depuis le 19ème siècle. Jusqu'ici, plus on produit, plus les réserves augmentent. C'est à dire qu'on en identifie de nouvelles.