M. Charest, appelez Chris Christie

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M. Charest, appelez Chris Christie

Publié le 29 janvier 2011
- A +

609-292-6000. Demandez le gouverneur du New Jersey.

Il reste deux ans à votre mandat, M. Charest. Avant de les entreprendre, j’aimerais que vous donniez ce coup de fil.

M. Christie peut vous aider à corriger l’état de nos finances publiques. À tenir tête aux syndicats et groupes d’intérêt qui nous entrainent tranquillement vers la faillite. Et à vous transformer en quelqu’un de plus franc, plus transparent.

Au bord de la faillite

Au New Jersey, les gens perdent leurs maisons et leurs emplois. L’État est dans le trou. Le gouvernement coupe partout, incluant écoles, matériel scolaire et professeurs. Chris Christie :

« Nous sommes le troisième État le plus endetté des États-Unis. Ce serait irresponsable de nous endetter davantage. Nous devons, et allons, réduire la taille du gouvernement. Nous allons vivre selon nos moyens. »

(Je paraphrase ses propos, tirés d’entrevues et de discours.)

Chris Christie s’est récemment brouillé avec les syndicats d’enseignants du New Jersey:

« J’ai demandé aux enseignants du New Jersey et à leurs syndicats — qui ont profité d’augmentations de 4,9 % par année — d’accepter un gel de salaire pendant un an. Et de prendre 1,5 % de leur salaire pour aider à payer leurs généreux avantages sociaux (payés par les contribuables du New Jersey). Le syndicat a répondu : oubliez ça !

Ils n’ont que faire des enseignants qui se font licencier, ou des enfants qui reçoivent moins de services. Ils me disent : haussez les taxes, gouverneur, pour payer nos augmentations. Non ! Je ne vais pas hausser les taxes des gens du New Jersey, qui sont en train de perdre leurs maisons. »

Ce n’est pas une bataille avec les enseignants, précise Christie, mais avec les syndicats. Ici, quel politicien ose remettre en question le pouvoir des centrales syndicales ? Aucun. Christie, encore :

« Les syndicats d’enseignants perçoivent $130 millions en cotisations syndicales chaque année. Vous refusez qu’on utilise 1,5% du salaire pour payer les avantages sociaux des enseignants. Pourquoi alors ne réduisez-vous pas vos cotisations syndicales du même montant ? Afin que les enseignants ne voient aucune différence sur leur chèque de paye. Non. Les gens du syndicat préfèrent dire : laissons les autres faire des sacrifices, moi je veux garder mes privilèges. »

À un journaliste qui critique son « ton belliqueux » :

« Que vous aimiez cela ou non, je vais dire les choses directement. Quand vous allez me poser une question, je vais y répondre de façon directe et franche. Personne au New Jersey n’aura à se poser la question : où se situe Chris Christie dans ce dossier ? »

Les Pères Noël, c’est fini

Chris Christie n’est pas parfait. On peut diverger d’opinion avec lui. Mais sa candeur est rafraîchissante. Ça change du double langage des politiciens.

Depuis des années, les politiciens jouent au Père Noël en donnant des bonbons. Et refilent la facture à la génération suivante. Ce temps est révolu. Les États doivent se serrer la ceinture. Le politicien du futur, c’est celui qui va oser dire non. Qui va écouter le peuple au lieu de satisfaire les caprices de groupes bien connectés politiquement — des banquiers millionnaires aux syndicats.

Surveillez bien Chris Christie. Si les républicains veulent reprendre le pouvoir en 2012, c’est d’un type comme lui qu’ils ont besoin.

Nous aussi, d’ailleurs. Et le plus tôt sera le mieux. M. Charest : 609-292-6000.

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