La croissance de l’économie française a été deux fois plus faible qu’attendu fin 2010, limitant à 1,5 % son rebond sur l’ensemble de l’année après une contraction historique de 2,5 % en 2009.
Selon les chiffres de l’Insee, le PIB de la France a augmenté de 0,3 % au quatrième trimestre, comme sur les trois mois précédents. Les spécialistes anticipaient en moyenne une croissance de 0,6 % sur les trois derniers mois de l’année, un chiffre qui correspondait à la dernière prévision de la Banque de France. Les estimations des professionnels s’échelonnaient entre 0,3 % et 0,7 %.
Le détail des statistiques de l’Insee fait ressortir notamment une contribution négative de 0,8 point des stocks à la croissance du quatrième trimestre, les entreprises ayant visiblement repris le mouvement de déstockage interrompu au cours des deux trimestres précédents. La consommation des ménages, elle, s’est accélérée, augmentant de 0,9 % sur octobre-décembre par rapport à juillet-septembre, tout comme l’investissement des entreprises non financières (+0,6 %). En revanche, les dépenses d’investissement publiques ont diminué de 0,7 %. Un repli qui reflète la fin des dépenses de relance mais aussi l’impact des intempéries de la fin de l’année sur le secteur des travaux publics. Les exportations ont augmenté de 0,8 % mais les importations ont sensiblement diminué (-1,2 %), permettant une contribution positive d’un demi-point du commerce extérieur à la croissance.
Malgré la déception du quatrième trimestre, le gouvernement, qui avait espéré une croissance de 1,6 % en 2010, allant un temps jusqu’à évoquer « un gros 1,6 », maintient sa prévision d’une accélération de la croissance à 2 % cette année. Un chiffre nettement supérieur aux estimations des économistes : le consensus ressort à 1,5 %. La Banque de France a annoncé la semaine dernière prévoir une croissance de 0,8 % au premier trimestre, un pronostic qui s’appuie notamment sur un net regain de confiance des chefs d’entreprise.
Malgré la déception de la croissance au quatrième trimestre, Christine Lagarde assure que le déficit public 2010 devrait être inférieur à 7,7 % du PIB après 7,5 % en 2009. Et les objectifs sont encore plus ambitieux pour 2012 : le programme de stabilité financière transmis l’an dernier aux autorités européennes prévoit 2,5 % de croissance et un déficit ramené à 4,6 % du PIB, ce qui implique une rigueur budgétaire au moins égale à celle prévue cette année, en dépit des échéances électorales, généralement propices à des « cadeaux fiscaux ».
Voyons, comment le chromage peut il croite de 1.5 point en 2010 et notre croissance augmenter d’autant, soit un différentiel de 3 points !!
Cette « croissance » est largement due à celle de la masse monétaire. Mieux vaut oublier le mensonge statistique.
La productivité continue à augmenter, sur un rythme de 2 à 3 % par an. Et l’emploi régresse si la croissance du PIB n’atteint pas celle de la productivité.
De toute façon, le chômage ne veut rien dire, ce qu’il faut regarder c’est l’emploi, et même l’emploi « marchand » (hors secteur public)
Le taux d’activité est en baisse comme le chomage est en hausse.
http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=14#graph_partpop_nvIR
Je doute que l’investissement nécessaire aux gain de productivité que vous avancé soit sorti du chapeau.
Le climat depuis deux ans est bien plus aux désendettement , de nombreuses entreprises ont fait faillite ce qui implique la perte de savoir faire et des gains de productivité qui lui sont attachés.