Le gouvernement grec va nommer des conseillers chargés de recenser le patrimoine immobilier de l’État susceptible d’être mis en concession, pour éponger la dette du pays.
La Grèce veut réaliser un état des lieux de son patrimoine immobilier «qui pourrait être exploité» ou mis en concession afin de contribuer à la réduction de la dette. Pour ce faire, le gouvernement va nommer avant fin mars des conseillers en charge de réaliser ce recensement.
Selon le Ministre des Finances, Georges Papaconstantinou, « le premier volet de l’immobilier public, qui pourrait être exploité, sera prêt en juin, avant un second volet qui suivra en décembre». Le ministre a en outre réaffirmé que l’État grec désirait procéder à des privatisations de l’ordre de €15 milliards d’ici 2013, ce qui est prévu dans le plan de redressement de l’économie du pays.
La Grèce est contrainte de procéder à l’exploitation d’une partie de son patrimoine, estimé à près de €270 milliards, en vue de réduire sa dette qui se situe à plus de €300 milliards, ce qui représente 150% du PIB.
Je présume que par privatisation, on parle d’ouverture de moins de la moitié du capital des entreprises publiques aux investissements privés.
Bref le système monopolistique qui permet aux socialistes de dénoncer l’échec des privatisations.