En contrepoint à l’article d’Alex Korbel, « Futur de l’énergie nucléaire après Fukushima ».
Par Éric Cunat
Pour la seconde fois en 25 ans, une catastrophe touchant une centrale nucléaire nous rappelle que cette technologie n’est pas sans risque. En attendant la mise au point de centrales fonctionnant sur le principe de la fusion nucléaire, les centrales actuelles ont au moins deux défauts : elles produisent des déchets toxiques et en cas de problème, elles sont plus dangereuses que des bombes atomiques. Le risque que des fous tentent un jour de se servir d’une centrale comme arme terroriste n’est potentiellement pas exclu. Les risques naturels existent aussi en France, si un tsunami est peu probable, des inondations, le gel ou éventuellement la sécheresse sur les cours d’eau servant au refroidissement ne sont pas à exclure. Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima nous rappellent que le risque zéro n’existe pas et que dans le domaine du nucléaire les catastrophes sont d’une ampleur considérable. Mais avant d’en arriver à de telles extrémités, le bon sens nous indique que le pluralisme est de rigueur. Au pays des monopoles publics, l’électricité n’échappe pas à la règle. Pourtant comme en Allemagne ou aux États-Unis, la diversification aurait bien des avantages.
Une politique ayant pour objectif qu’un tiers de l’électricité française soit fournie par des centrales au gaz ou au charbon et un autre tiers par des sources d’énergie renouvelables est envisageable. Le CEA a été mis en place pour doter la France de l’arme atomique, il draine d’énormes quantités d’argent, de manière opaque, dans cet objectif aujourd’hui caduc. La diversification et la privatisation, en rendant à la puissance publique son rôle de contrôle, ne peut être que positive. Ce domaine, autant que les autres, doit faire l’objet d’un débat public, démocratique et responsable.
D’une part, plusieurs entreprises privées concurrentes productrices d’électricité apporteraient de meilleurs tarifs et des solutions originales répondant au plus près aux besoins. Ces différentes solutions feraient que le jour où il y a un souci sur l’un ou sur l’autre des systèmes, les autres pourraient prendre le relais. Aujourd’hui 80% de l’électricité en France est nucléaire et un seul type de réacteur est utilisé. Les filières gaz et charbon propre, utilisées avec succès dans les autres pays industrialisés, sont quasiment absentes en France, même si quelques centrales à cycle combiné fonctionnant au gaz sont exploitées par Poweo. Dans l’hypothèse où une loi imposant la diversification des sources de production énergétique serait votée en France, des entreprises privées construiraient des centrales pouvant rapidement fournir au moins un tiers de la consommation française.
Pour ce qui concerne les énergies renouvelables. Actuellement environ 15% de l’énergie consommée en France est issue de sources renouvelables (hydroélectriques, éoliennes, photovoltaïques, géothermiques). D’une part ces sources peuvent être développées, j’en ai l’exemple concret à quelques kilomètres de chez moi avec la station de ski de La Bresse (5.000 habitants), qui est entièrement indépendante grâce à des barrages construits sur les hauteurs. Ici dans les Vosges il est de tradition d’avoir des turbines chez soi produisant tout ou partie de l’électricité du foyer. La commune de La Bresse, en accord avec les habitants, souhaitait installer des éoliennes, le préfet les a interdites pour des raisons écologiques (mais on peut se poser la question du rôle du lobby EDF-nucléaire). Bien sûr les énergies renouvelables ne doivent pas être centralisées, il est peu probable qu’on produise autant d’électricité qu’une centrale nucléaire avec des panneaux solaires groupés au même endroit. Mais la décentralisation, l’individualisation de la production, chacun pouvant adopter les technologies qui lui conviennent, me semble en accord avec la philosophie libérale que nous défendons.
On peut ajouter quelques avantages, la fin du monopole d’EDF signifierait aussi la fin d’une source de financement des structures communistes qui continuent de faire tant de mal en France. Beaucoup des fondateurs de la filière nucléaire française et du CEA étaient d’ailleurs communistes. Si comme Charles Gave nous l’a expliqué, la page de la “troisième voie” est tournée, alors les monopoles doivent disparaître en France et c’est une bonne occasion. Le gain sera aussi de promouvoir l’innovation dans l’industrie électrique en général et l’industrie nucléaire en particulier. Une loi de diversification permettrait de mettre à la retraite les plus vielles centrales et celles qui sont potentiellement dangereuses, comme Fessenheim, construite sur une faille sismique, et la concurrence inciterait une surenchère sécuritaire et des prix serrés pour le plus grand bonheur des citoyens-consommateurs.
Pour conclure, la mise en place d’une politique de diversification encouragerait l’innovation et le progrès technologique, les technologies renouvelables peuvent beaucoup progresser, la Californie nous montre déjà le chemin. La construction de nouvelles centrales, de gazoducs et de toutes les nouvelles structures serait une source d’emplois et de richesses financé par les entreprises privées et permettant une réforme d’un secteur qui est l’illustration des thèses de Charles Gave ou Agnès Verdier-Molinié.
Si le nucléaire d’état est peu rentable et subventionné, pourquoi serait-il nécessaire ou utile d’avoir une ‘politique de diversification’, continuer a ouvrir le marché électrique et couper les subventions a EDF devrait suffire a diversifier naturellement, il n’y a pas eu besoin de politique de diversification pour faire venir l’ADSL de masse et disparaitre le minitel, personne n’a eu besoin d’imposer des quotas d’Atari pour faire disparaitre la monoculture Thomson d’état.
A noter que l’article « Futur de l’énergie nucléaire après Fukushima » était une traduction et adaptation d’un article écrit par Ronald Bailey pour le magazine libertarien Reason.
Article démago-écolo-bobo qui oubli totalement la vrai vie du consommateur (déjà plumé par ailleurs !)
– Il convient de gérer le réseau électrique français (par de vrais électriciens qui ont déjà fait leurs preuves ..) en tenant compte des contraintes physiques pour assurer sa stabilité et sa sureté ! il n’y a pas de place pour les bricoleurs !
– La concurrence effrénée n’a pas sa place dans ce domaine, rien à voir avec le » communisme »
« La concurrence effrénée n’a pas sa place dans ce domaine » : bien oui, puisque vous le dites avec véhémence.
Et puis, l’énergie, c’est important. Mais la nourriture, c’est VITAL. Je trouve que la concurrence effrénée n’a pas non plus sa place dans ce domaine. Nationalisons les boulangeries !
VSE-France
Une symbiose Vent – Soleil – Eau pour la France
30% d’électricité renouvelable en 2020.
60% en 2030 et 100% en 2040.
http://vse-france.over-blog.fr
Et des voitures volantes et un poney pour chaque enfant.
Par contre sur le fond de l’article, euh… Un « yaka » bien optimiste puisque même les allemands n’y arrivent pas et ce n’est pas faute d’essayer. Mention amusante au village de montagne « indépendant grâce au barrages voisins », ben tiens ! et les Islandais prouvent qu’on pourrait couvrir la France d’usine géothermique ?
La cohérence dans vos publications prêtent à sourir (effet girouette!) :
http://www.contrepoints.org/2011/01/25/12118-non-…
Libre à chacun d’avoir un coût d’énergie plus cher, et un approvisionnement douteux, en installant ses propres renouvelables, bien sûr. Mon petit doigt me dit que ça ne serait pas un choix si populaire que ça.
Bizarre la censure :
G2A1IPeNdlYY5N40@GoTo.OnLateDOTcom4.info
http://www.contrepoints.org/2011/01/25/12118-non-…
Le nucléaire est une énergie étatique (ce qui explique son développement en France et au Japon) en effet aucun acteur privé ne peut s’assurer contre les risques ceci pour deux raisons au moins : la faible expérience en matière d’accident nucléaire et l’étendu des risques dans le temps et dans l’espace. Les états ne peuvent pas non plus s’assurer mais du moins peuvent ils échapper aux poursuites.
Le nucléaire est donc très problématique d’un point de vue libéral, mais la raison me semble plaider pour le nucléaire quand on fait un bilan couts-avantages.
De plus l’attitude qui consiste à attendre que le progrès scientifique nous apporte ce que nous souhaitons n’est pour le coup pas très scientifique.
Il existe des acteurs privés du nucléaire qui proposent des réacteurs dont le risque est beaucoup beaucoup plus faible que les réacteurs déjà construits. Hyperion, par exemple (avec des réacteurs bien plus petits et bien plus faciles à maintenir, avec des réactions qui s’auto-arrêtent et ne peuvent s’emballer), et au plan technologique, les Pebble Bed Reactor.
Eric Cunat : « En attendant la mise au point de centrales fonctionnant sur le principe de la fusion nucléaire, les centrales actuelles ont au moins deux défauts : elles produisent des déchets toxiques et en cas de problème, elles sont plus dangereuses que des bombes atomiques. »
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L’auteur part sur des postulats faux qui illustrent sa méconnaissance complète du sujet. Le reste de son analyse ne peut donc qu’être invalide.
D’abord, les centrales à fission actuelles ont le défaut des déchets radioactifs, mais il n’est pas nécessaire de passer à la fusion pour le surmonter, fusion qui soit dit en passant, si elle finit par marcher, produira également énormément de déchets radioactifs par le bombardement neutronique intense des parois. Les déchets radioactifs de la fission font déjà l’objet de retraitement ce qui diminue d’un facteur de 100 au moins leur volume. C’est le choix adopté par la France, pas forcément le meilleur, même si l’industrie du retraitement nous apporte énormément en terme d’emplois, de recherche et de balance commerciale. Les Américains ont choisi de ne pas retraiter les déchets ce qui donne plus de volume à stocker mais par contre ces déchets sont une source directe et nettement plus facile à utiliser de combustible pour les centrales à fission de génération 4. Une centrale de type thorium + sels fondu par exemple, technologie qui date des années 60, peut très bien brûler directement les « déchets » actuels comme combustible et produire zéro déchet à durée de vie longue (> quelques siècles). On peut aussi utiliser des centrales de type Candu qui fonctionnent déjà directement sur de l’uranium naturel (yellow cake » sans concentration par centrifugation) pour brûler ces « déchets » des centrales BWR. Donc on a dès maintenant des solutions pour traiter ces déchets. Si seul le retraitement chimique est utilisé pour l’instant, c’est parce parce le « problème des déchets nucléaires » n’en a jamais été un, hormis dans la propagande des anti-nucléaires (le volume de déchet est si ridiculement faible que les déchets depuis 40 ans sont tous stockés dans les centrales !).
Ensuite, dire que les centrales nucléaire sont « plus dangereuses que des bombes atomiques » est une affirmation ridicule. Les centrales nucléaires utilisent des combustibles à 3% d’éléments fissiles, dans les bombes nucléaires, c’est 98%. Pour qu’il ait explosion nucléaire, il faut en plus que la géométrie soit adaptée pour produire un flux de neutron assez concentré pour la réaction en chaîne. De plus, les centrales occidentales ont une cuve en acier de plus de 20 cm d’épaisseur pour enfermer le combustible, cuve qui elle même est enfermée dans une enceinte en béton armée de plus de 1 m d’épaisseur. Les accidents de TMI et de Fukushima ont démontré que ces dispositifs ont parfaitement fonctionné pour contenir la radioactivité, il n’y a pas eu un seul mort irradié, pas une seule irradiation qui dépasse la dose dangereuse pour la santé. Même avec des réacteurs nucléaires mobiles bien moins protégés et avec des matière fissiles bien plus concentrés (d’au moins 20%), on n’a déploré aucun accident alors qu’il y en a des centaines en fonctionnement dans les sous-marins, porte-avions et brises-glaces depuis 50 ans. Même lorsque le Koursk a explosé et a tué tout l’équipage, le réacteur nucléaire s’est arrêté tout seul et il y a eu zéro dégagement de radioactivité.
Les preuves de la sûreté de la technologie nucléaire civile en terme d’impact humain et matériel sont donc massives et incontestables, Fukushima n’en est qu’une supplémentaire. Dans ces conditions, prétendre que ce serait plus dangereux que les bombes atomiques, c’est le degré zéro absolu du raisonnement.
La télévision montre les pompiers japonais qui vont se sacrifier pour refroidir les cœurs des centrales. Leur sacrifice est certain, les doses auxquelles ils s’exposent vont entraîner des conséquences à court terme. On m’a dit : « et les poilus de Verdun, c’était pas du sacrifice ». Oui on demande parfois à des militaires de se sacrifier. Ma conviction est cependant que toutes les précautions (et je parle de mesures concrètes, pas du “principe de précaution” abstrait) devraient être prises avant. Et pour prendre toutes les précautions, il faut envisager tous les cas de figure.
Un autre point sur lequel je voulais revenir est la quantification des risques dans le domaine du nucléaire. Il y a deux risques principaux : d’une part l’exposition au rayonnement ionisant, et là il est vrai que des doses relativement basses qui peuvent être observées ne sont pas dangereuses ; d’autre part l’ingestion de substances radioactives, que nous inhalons ou que nous mangeons avec les aliments. Or, là, tous les spécialistes sont formels, il suffit de doses infinitésimales pour tomber malade et dans certain cas mourir. Le plutonium est mortel à la dose de l’ordre du microgramme, les centrales nucléaires françaises utilisent du MOX comme combustible, le MOX contient du plutonium. En cas d’accident grave provoquant des rejets de substances radioactives dans l’atmosphère une centrale nucléaire est plus dangereuse qu’une explosion nucléaire car dans le cas de cette dernière c’est l’effet de souffle et de chaleur immédiat qui est recherché, mais la pollution par dépôt de déchets est beaucoup plus limitée que dans le cas de rejet d’une centrale.
Pour une évaluation informée, n’est-il pas souhaitable de voir les blessés et les morts rapportés à l’unité d’énergie produite ? Comment le nucléaire se situe-t-il de ce point de vue, par rapport au charbon, au pétrole, au gaz ?
En fait, bien, si on se donne la peine de regarder les faits. Bien sûr, il ne faut jamais être complaisant. Mais jusqu’ici, c’est une industrie très sûre. Et il y a encore des marges d’améliorations supplémentaires.
Eric Cunat : » Leur sacrifice est certain, les doses auxquelles ils s’exposent vont entraîner des conséquences à court terme. »
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Ce que vous affirmez est totalement infondé ! Il n’y a jusqu’à présent à Fukushima aucune irradiation qui ait dépassé les seuils réglementaires, AUCUNE, ni chez ceux qui travaillent à la centrale, ni chez la population, il suffit de lire les dernières infos de l’AIEA. Votre catastrophisme n’est basé sur rien !
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Eric Cunat : « Or, là, tous les spécialistes sont formels, il suffit de doses infinitésimales pour tomber malade et dans certain cas mourir. Le plutonium est mortel à la dose de l’ordre du microgramme, les centrales nucléaires françaises utilisent du MOX comme combustible, le MOX contient du plutonium. »
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Pratiquement chacune de vos affirmations est soit fausse, soit creuse. Tout ce qu’elles démontrent, c’est que vous ne connaissez rien du sujet et que vous vous contentez d’affirmer sans vous être un minimum renseigné !
D’abord, le plutonium n’existe pas que dans le MOX, il existe dans n’importe quel combustible nucléaire puisque c’est un des produits de la chaîne de fission de l’uranium, même dans un réacteur à neutrons lents, et donc à fortiori dans une bombe nucléaire.
Ensuite, les bombes nucléaires à plutonium, il y en a plein dans les arsenaux, d’ailleurs, celle de Nasagaki (le fameux « Fat man ») en est une. Pour la petite histoire, le réacteur de Tchernobyl est justement conçu à l’origine pour fabriquer du plutonium pour les militaires, d’où sa conception sans cuve en acier, ni enceinte de confinement (aucun design de centrale occidentale n’a été homologué sans !) pour faciliter le retrait des barres de combustibles irradiés d’où l’on extrait du plutonium. C’est pour ça que comparer ce qui se passe au Japon à Tchernobyl relève de la pure escroquerie intellectuelle, c’est comme dire que parce qu’un vélo peut se coucher qu’un tricycle le peut aussi. Donc prétendre qu’une centrale nucléaire, à cause du plutonium, serait plus dangereuse qu’une bombe relève de l’ignorance complète de la question.
Et enfin, le plutonium est certes dangereux (je ne sais pas d’où vous tenez qu’une dose de l’ordre du microgramme est mortelle mais là encore, c’est du sensationnalisme qui repose sur du vent !) mais pas plus que beaucoup d’autres émetteur de rayons alpha, comme l’américium (utilisé couramment dans l’industrie pour la mesure d’épaisseurs de film voire dans les détecteurs de fumée !) ou l’U233. S’il était si dangereux que ça, comment expliquez-vous que Nagasaki ait été repeuplé sans problème et sans aucune précaution radiologique après avoir reçu une bombe au plutonium ? D’ailleurs, le plutonium, même en supposant qu’il arrive à s’échapper d’un réacteur occidental, n’est pas un gaz, c’est même un métal lourd, très très lourd. Il ne peut que se déposer aux environs immédiats de la centrale. De plus, comme tout émetteur de rayons alpha, rayons très destructifs mais peu pénétrant, le plutonium n’est vraiment dangereux que par ingestion ou par respiration, donc on peut s’en protéger facilement et il est facile de le ramasser et le mettre en lieu sûr (une simple feuille de papier arrête >90% des rayons alpha à 10cm). Donc votre fixation sur le plutonium ne repose sur aucun fait scientifique crédible, juste sur des préjugés, des suppositions non quantifiées et des rumeurs.
Quand on prétend faire un choix raisonné, sur une chose aussi importante que l’énergie, la moindre des choses, c’est d’étudier les différents éléments du choix. Pour l’instant, vous ne l’avez pas fait, donc vous vous basez sur des hypothèses de travail forcément faux. Hypothèses fausses, conclusion fausse.
Monsieur,
Je n’apprécie pas votre ton méprisant et vos affirmations.
Vous dites que mes démonstrations sont fausses, mais vous ne m’avez même pas lu, ou de travers…
Le plutonium est seulement dangereux si on le respire ou on l’ingère, dites-vous ? C’est exactement ce que j’ai dit moi-même.
Apprenez à lire et on pourra débattre de vos conclusions à l’emporte-pièce !
Un des problèmes de l’énérgie nucléaire, c ‘est que c est un enjeu militaro-industriel : nous ne sommes pas près d’y renoncer tant que les équilibres géopolitiques reposent sur une doctrine de dissuasion nucléaire : les investissements pour le dévelopement du nucléaire ne peuvent qu augmenter.
Je ne suis pas économiste, j ai juste des notion d histoire. On m a appris les réformes catastrophiques du Petit Timonier en Chine : ou la dispersion des moyens de productions s était révélée couteuse, inefficace et meurtrière.
Un ignorant comme moi, pose donc la question une production d’énérgie éclatée/décentralisée entre particulier mais « renouvelable », est elle préférable ? ne risque t’on un fiasco : une dépense de moyen excédant largement
Autrement dit la question n est sans doute pas le modèle de production d’énergie, mais le modèle de consommation : aujourd’hui la consommation d’énérgie est une ressource économique majeure : les particuliers et les caisses des Etats sont excessivement dépendant d’elles ( ils sont accro aux énérgies , comme des junkies, les événements internationaux n’en sont qu une pitoyable étalage).
Il faut des réseaux de distribution avec des pertes tolérées plus faible, des comportements particuliers et des machines moins énergivores, pour donner une chance à d’autres moyens de production d’énérgie et donc à des productions non centralisés, sinon j aurai tendance à imaginer que l’on court à l’hécatombe.
Il est regrettable que les décideurs comptent uniquement sur des innovations technologiques pour agir : cela traduit l organisation de la recherche sous forme de big sciences ( concentration des moyens d innovation et aussi la concentration de toutes les ressources sur des projets pharaoniques qui se fait au détriment de la rationnalité la plus élémentaire.
La consommation d’énérgie est devenue une telle manne financière que la rationnaité des décisions est complétement pervertie.
Quand a parler de la dangerosité du nucléaire, en discuter est une perte de temps, elle est parfaitement connue et se résume à :
les premières personnes qui ont découvert la radioactivité sans connaitre sa dangerosité en sont mort, s ils n ont pas tué leur entourage c est simplement qu ils manipulaient de faible doses de radioactivité, il n y a aucune autre considération à prendre en compte pour discuter de la dangerosité de la radioactivité, les normes de sécurité ne sont pas des solutions rationnelles.
Les premières personnes qui ont découvert le feu se sont brûlées avec. Il n y a aucune autre considération à prendre en compte pour discuter de la dangerosité du feu, les normes de sécurité ne sont pas des solutions rationnelles.
« Les premières personnes qui ont découvert le feu se sont brûlées avec. »
Les personnes qui suivent aussi et ce n’est pas prêt de s’arrêter.
Je n’ai pas parlé d’abandon du nucléaire, juste de diversification.
Vous semblez avoir une vision très centralisée, beaucoup de foyers, d’exploitations agricoles ou de communes sont autonomes et encore plus pourraient le devenir si ont leur offre les technologies adaptées à leurs besoin.
On ne met pas une centrale nucléaire dans son jardin…
L’éolien et le solaire pourraient se concevoir pour alimenter des installations isolées, représentant un fraction infinitésimale de la demande, par économies sur l’investissement dans le réseau, si et seulement si la question du stockage pouvait être résolue. Mais c’est vraiment beaucoup trop petit pour être une question pertinente dans le débat sur comment satisfaire la demande d’électricité.
Bref, si un site rural isolé veut, et peut, s’alimenter lui-même en énergie sans recevoir d’aide étatique, excellent. Qu’il fonce. L’intervention de la force publique pour l’en empêcher est abusive.
L’idée que la production décentralisée serait une meilleure allocation des ressources relève là encore au mieux de l’affirmation gratuite, au pire de l’ignorance crasse. C’est exactement ce même genre de fausse bonne idée qui fait que les haut-fournaux communaux de Mao avaient abouti à des aciers tout juste bons pour la poubelle et à un échec économique et social retentissant dans tous les livres d’histoire !
Si l’immense majorité des constructions industrielles, que ce soit une centrale thermique, une centrale hydroélectrique, une raffinerie, une cimenterie, un porte-container géant… est de grande taille, c’est justement pour profiter de l’effet d’échelle, d’un meilleur rendement énergétique et d’une utilisation plus rationnelle des ressources humaines. Un moteur diesel de super tanker peut dépasser 50% de rendement, un moteur de voiture atteint péniblement 20% ! Dans les années 50, il était question pour EDF d’utiliser plein de turbines Francis pour générer l’électricité dans des mini-barrages au fil de l’eau au lieu de la construction de gros lacs de retenues (le rapport d’étude doit être trouvable dans google book). Et bien sûr, un simple calcul économique sur les difficultés logistiques et le coût en main d’oeuvre pour entretenir, réparer et sécuriser un tel réseau de mini-centrales (encore prôné de nos jours par les alter-comprenants comme THE solution) a vite convaincu EDF de ranger verticalement l’idée d’une telle merveille décentralisée. Et encore, c’était les calculs à une époque où le prix de la main d’oeuvre était ridiculement bas par rapport au coût de l’argent !
Alors imaginez le coût de la main d’oeuvre spécialisée pour entretenir les productions électriques décentralisées dans les foyers, exploitations agricoles ou de communes de nos jours (sans parler de l’impossibilité technique de stabiliser correctement le réseau sans une redondance prohibitive) alors que la moindre visite du plombier, quand on en trouve de sérieux et compétent, nous coûte les yeux de la tête. C’est ça le nirvana énergétique vanté par les promoteurs des renouvelables, où les échecs constatés sont balayés sous le tapis, où les emplois créés ne tiennent jamais compte des emplois détruits, où les billets verts poussent sur les arbres et où l’évaluation du rapport bénéfice/coût se résume à ressasser des voeux pieux.
Ce qu’il faut craindre, ce n’est pas une pénurie d’énergie qui n’a jamais été un problème, sauf pour les catastrophistes qui l’ont fabriqué de toute pièce pour se donner le beau rôle de sauveur. C’est l’action néfaste de ces catastrophistes qui prétendent avoir la solution à un non-problème.
» L’idée que la production décentralisée serait une meilleure allocation des ressources relève là encore au mieux de l’affirmation gratuite… »
Un grand nombre de discours politiques reposent sur ces fausses évidences comme celles consistant à dire que tout doit être géré à l’échelon international, qu’il faut harmoniser les politiques. C’est comme dire que l’union européenne est bonne pour la France puisque « l’union c’est la force ».
En réalité, ces propositions générales sont vraies dans un contexte donné mais ne peuvent être généralisées abusivement. Il ne faut donc pas se contenter d’affirmer que « small is beautifull » ou au contraire que « l’union fait la force » mais pourquoi cela est vrai dans le contexte à propos duquel ces réflexions sont lancées pour justifier une politique.
Pour les turbines, les rendements augmentent avec la taille.
Heu. Un des piliers de l’action politique européenne, c’est tout de même le principe de subsidiarité, hein. On aime ou pas l’Europe, mais le principe de gestion à l’échelon le plus haut ne vient pas de là, mais sert d’excuse habile pour les politiciens pleutres.
hehe
Tres drôle.
Cependant un objet qui brule vous avez votre sens tactile et votre vision de la flamme qui vous averti, lorsque vous êtes brulé si vous mettez la brulure sous de l eau ordinaire vous serez instantanement soulagé.
La brulure est certes léthale mais sa léthalité est dose ET temps dépéndante.
Un objet radioactif ou contaminé est absolument indecelable d’un objet qui ne l est pas par un être humain, une fois un homme exposé à des radiations le mal est fait car la nocivité des radiation est uniquement dose dépendante, et pas temps dépendante, être exposé a X radiations sur 20 sec ou sur 10 ans c est pareil.
La radioactivité issue des activité humaines est bien plus dangereuse que tout le reste.
Les normes de sécurité ne sont pas des solutions rationnelles, car elle ne font qu’exposer de plus en plus d’individus à des risques de plus en plus grands.
« Les normes de sécurité ne sont pas des solutions rationnelles, car elle ne font qu’exposer de plus en plus d’individus à des risques de plus en plus grands. »
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Bon bah alors on fait quoi, on interdit d’aller en altitude ou les trajets en avion (rayons gamma cosmiques), on interdit d’aller dehors ou sur la plage (rayons ultra-violets), on interdit de rester trop longtemps dans les habitations (radioactivité du radon), on interdit d’habiter la Bretagne (radioactivité du granit) ou en Auvergne (radioactivité des roches volcaniques), on interdit les examens médicaux radiologiques, on interdit les traitements du cancer à base de radionucléides, on interdit de rester sur Terre (le centre de la terre est chaud à cause des réactions nucléaires, qui éjecte un paquet de radioactivité par les failles ou les éruptions).
Ce sont tous des rayons invisibles, on en fait quoi ???
Et au sujet « des risques de plus en plus grand », l’effet hormésis, vous connaissez ?
« La radioactivité issue des activité humaines est bien plus dangereuse que tout le reste. »
Humain, donc mauvais, c’est cela oui.
Il faudra penser à interdire les volcans dont 60 sont en activité chaque année de par le monde. Pensez donc: Le volcan Eyjafjoll à rejeté (entre autre substances hilarantes) 600 tonnes d’uranium et 1600 de thorium faisant passer le nuage de Tchernobyl pour une aimable douche rafraichissante.
Le volcanisme c’est 180 Tchernobyl par an ! « Aah mais attention », vous diront les écolos, c’est de l’uranium n-a-t-u-r-e-l ça madame ! label bio, garanti sans ogm, si tellement gentil comme la nature qu’on devrait en mettre dans les yoghourts des bébés.
http://energie.lexpansion.com/climat/-le-nuage-du-volcan-eyjafjoll-plus-radioactif-que-tchernobyl_a-35-4448.html
HAHA
je ne vous connais pas.
Mais vous êtes rusé je vous l accorde.
Votre jugement ne se base que sur des normes.
C est tout ce que je veux dire.
Bien sur il existe une radioactivité naturelle, bien sur elle est varie de 1 a 20 selon l endroit ou l on se trouve , bien sur les gens qui habite dans des endroit ou la radioactivité naturelle est 20 fois plus grande, ont plus de problèmes de santé , mais ils vivent tres bien et ne demande pas à aller vivre ailleurs .
Un certain seuil de contamination nucléaire est donc tolérable en de nombreux endroit sur terre .
La seule question est donc , maitrisons nous le degré de contamination que va engendrer la multiplication des centrales ?
La réponse est non.
Vous êtes surement des gens bien plus instruit que moi , mais je ne pense que pas que votre soyez rationnel, dans la position que vous défendez.
Ce n est pas une question de bien ou de mal , mais de rationnalité.
@Jéjé,
La rationalité suppose qu’on aborde les ordres de grandeurs et le bénéfice/coût et non en se contentant de vagues généralités et en insistant seulement sur le coût. C’est comme si vous disiez, on roule trop vite en ville, chaque année il y a en France des dizaines de piétons et cyclistes tués (alors le nombre de mort dû au nucléaire est de ZERO) donc interdisons la voiture et/ou les piétons et/ou les cyclistes en ville, sans jamais aborder les valeurs en km/h, ni dire le bénéfice qu’il y a à se déplacer.
Pour l’instant, il y a eu une « apocalypse » nucléaire au Japon, paraît il. Quelle est la « contamination » aux abords de la centrale, les mesures existent et pourtant, vous n’en parlez jamais, ni ne comparez jamais à la radioactivité qu’on se prend en mangeant une banane (15 Bq). Quel est le nombre de victimes d’irradiations dangereuse pour la santé (ie > 100 mSv). Quel est le nombre de civil « contaminés » ? Quels sont les dégâts matériels pour la population (due à la centrale) ?
Vous n’avez visiblement pas pris la peine de vous renseigner alors que les données existent et consultables par le public et vous prétendez que vous êtes rationnel, cherchez l’erreur…
Jéjé : « bien sur les gens qui habite dans des endroit ou la radioactivité naturelle est 20 fois plus grande, ont plus de problèmes de santé »
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Et vous tenez ça d’où ????
@Jéjé,
« La seule question est donc , maitrisons nous le degré de contamination que va engendrer la multiplication des centrales ? »
Il n’y a pas de « multiplication » car c’est trop cher trop compliqué pour bien des pays et oui nous maitrisons le degré de contamination. Il faudrait 180 Tchernobyl par AN pour arriver aux 36’000 tonnes d’uranium du volcanisme et il n’y en a eu… qu’un en 60 ans ! (ou deux si Fukushima passe en niveau 6)
De plus Hiroshima et Nagasaki étaient des villes parfaitement normale 15 ans après les bombes (avant le tsunami en tout cas) Si ce n’était pas le cas toute la terre serait devenue invivable à cause des volcans.
Le nucléaire ce n’est pas un jouet, clair, mais ce n’est absolument pas le diable ou l’apocalypse que certains nous dépeignent. On n’a pas entendu une seule voie écolo sur les usines « seveso » du japon et les millions de tonnes de pétrole, dioxine et autres polluants relâché par la catastrophe. En animaux sacrifié par la technologie dans cette catastrophe la proportion doit avoisiner le milliard pour un entre le conventionnel et le nucléaire. Cherchez l’erreur et la vraie écologie !??
Allez je vais vous donner le meilleur argument, la radioactivité sauve des vies.
La seule utilisation rationnelle de la radioactivité est médicale.
Les principes de base sont ;
_cibler la zone a irradier qui doit être la moins étendue possible
_fractionner la dose ( afin de beneficier des mécanismes de réparation de l ADN pour limiter les dommages dans les les tissus sains )
_mesurer précisement la dose totale
Or combinaison de ces 3 paramètres aucun usage raisonné des radiations n est possible.
En multipliant les centrales ou leur puissance, il devient illusoire de limiter l étendue des zones, et les enquêtes épidémiologiques montrent bien que les mesures de doses totales ne sont que des estimations. l histoire des incidents de contamination montrent qu il ne s agit pas toujours de doses fractionnées mais de relargages
Nous sommes naturellement armés pour combattre les radiations naturelles ( systeme de réparation de l ADN ), certains ont des systèmes de réparations plus efficaces que d autres. C est aussi pourquoi il sera toujours difficile de mettre en évidence les risques d une irradiation faible puisque nous n avons probablement pas les meme risques face à celle ci et que les études en population générale ne sont peut etre que de la poudre aux yeux.
La seule certitude c est que le dévellopement à visée purement économique des centrale nucleaire ne permet pas une utilisation raisonnée de la dangerosité de la radioactivité : les critères d une utilisation rationnelle sont :
_limiter l’ étendue des zones concernées par l irradiation, mais les frontières ne suffisent pas…
_fractionner les irradiations, mais il s agit d accidents …
_mesurer la dose totale , mais on ne mesure que des estimations…
Bien sur les médecin sont aussi coupable .
En effet il n est pas rare que les grand-mère qui ont eu des scintigraphies à l iode radioactif , et a qui on met des couches pour récuperer les urines radioactives, finissent par « erreur » dans les poubelles ordinaires et aillent contaminer inocemment l envirronnement.
Mais c etait pour la médecine …
Aujourd’hui dans C dans l’air, pourtant une émission reconnue pour son sérieux, une brochette d’experts des autorités françaises, dont l’ASN, et les reportages, ont montrés que la situation étaient très sérieuse et la contamination sur le site déjà dangereuse.
Certes, on en est pas à la situation sur le toit de la centrale de Tchernobyl où le taux de radioactivité a causé la mort de maladie de presque tous les soldats envoyés dans les 20 années suivantes. Mais déjà les pompiers et techniciens qui travaillent à proximité des réacteurs auront de séquelles.
La question qui reste posée est celles des mesures prises en France pour affronter une catastrophe majeure comme celle du Japon.