Par Olivier Laurent.
Le discours d’investiture d’Ursula von der Leyen est une déception pour toute personne se réclamant du libéralisme. Ci-joint les principaux points :
– Banque d’investissement verte. Cette nouvelle institution financée par le contribuable devra donner encore plus d’argent à des entreprises proches du pouvoir sous couvert d’écologisme. Cette banque fera partie d’un plan plus vaste intitulé green deal.
– Une taxe au niveau européen sur les transports aériens. Il sera désormais plus coûteux de se déplacer en avion. Le prétexte choisi pour dévaliser le voyageur est évidemment le climat.
– Le fonds de cohésion sera complété par un fond de transition. La différence est difficile à percevoir mais il s’agira de milliards additionnels. Établir des taxes dans un pays pour les transférer à des administrations d’un autre pays va certainement amener à davantage de tensions.
– L’Europe n’est plus une économie de marché mais une économie sociale de marché. L’attrait du socialisme gagne du terrain auprès des élites européennes. Toujours plus de taxes, le prétexte choisi cette fois-ci sont les entreprises digitales qui devront donner plus d’argent aux diverses administrations contrôlant le territoire européen.
– Fonds européen de chômage qui servira de ré-assurance pour les dispositifs nationaux en difficulté, ce qui va ajouter encore plus de tensions au sein des populations taxées.
– Un blabla incompréhensible sur l’immigration, cherchant désespérément un point d’équilibre entre le respect des décisions de la Cour européenne des droits de l’Homme et le désir
Suite à ce discours, il parait malheureusement évident que les mouvements populistes vont continuer leur progression. Rien n’est fait pour améliorer la situation économique européenne, aucun des sujets prioritaires de la population européenne n’est abordé.
Dramatique.
En toile de fond le discours de Macron, qui a manifestement réussi a pousser ses pions face à une Merkel diminuée.
Ou comment exporter à l’Europe entière ce qui a failli chez nous. Le fossé va se creuser avec le groupe de Visegrad et l’Italie, et cette partition sera de notre fait. Bien joué les branleurs !
Le Frexit a de beaux jours devant lui !
Franchement, qui est surpris?
L’UE est le laboratoire d’un gouvernement supranational non élu à l’échelle du continent. Dans cette affaire, les « petits pas » en matière d’économie n’ont qu’un but politique: les Etats-Unis d’Europe que les peuples soient d’accord ou pas.
Autant dire que la liberté et la démocratie ne sont que des mots que l’on vide peu à peu de tout contenu.
La démocratie européenne? L’allemande Ursula von der Leyen, ministre de la Défense, n’a jamais jamais élue au parlement européen. Son bilan au ministère de la Défense, qu’elle occupe depuis près de six ans, est controversé. Mais elle est européiste et ultra-atlantiste…
Christine Lagarde, ancienne ministre de Sarkozy, condamnée en 2016 par la Haute Cour pour l’affaire Tapie (mais sans sentence), passe du FMI à la présidence de la BCE. Elle ne s’est jamais présentée aux élections et a fait une bonne partie de sa carrière aux Etats-Unis.
Charles Michel, nommé à la présidence du Conseil est l’actuel premier ministre belge, battu aux dernières élections.
David Sassoli, socialiste, sera président du Parlement européen. C’est un fervent opposant à Salvini qui lui, a remporté les élections dans son pays.
Les verts, eux, ont 74 sièges et ont eu deux vice-présidences. En revanche le groupe ID où se trouve le Rassemblement national a 73 sièges et zéro vice présidence.
Ces décisions fondées sur « le climat » commencent à me taper sur les nerfs.
Bien évidemment, ces branquignols ne feront rien ni pour ni contre le climat vu que c’est la nature qui décide, pas les minables d’humains
Je ne comprend pas cette déception, c’est pas comme si un libéral avait été appointé, cette personne est une apparatchik socialiste comme des milliers d’autre, pour elle la liberté c’est un à consommer avec modération…aucune surprise dans son discourt convenu.
et ça vous étonne? Macron content ça veut dire les » pas Macron « pas contents donc en fonction des interêts nationaux en jeux , il y aura des alliances bizarres et des accords encore plus bizarres .Curieusement l’écologie qui se veut le moteur de l’Europe sera le détonateur de l’UE le jour ou les effets réels de cette monstruosité écologique se répandront .la France a 2 problèmes ;un problème migratoire au de la de ses finances et qui devient insupportable en termes de non assimilation et un problème écologique ou la manipulation des masses est en plein essor mais qui aboutira à une catastrophe. économique /Qui aura lePouvoir ? les miltaires ? ou les nationalistes dits populistes.. en tous cas pas la liberté ..
« Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise. »
Oui, mais avant, elle nous les aura brisées 🙁
l »Europe va droit vers l’abîme avec cette politique insensée escrologique basée sur des stupidités démenties par la science la vraie
et tout cela avec notre argent et sans notre consentement.
La France s’exporte…
Ce discours « énergique » prononcé par Ursula von der Leyden m’interpelle : aurait-elle été infectée par le virus macroniste ? Contaminée par la maladie « rage-taxation » à la Bruno La Lumière ? Intoxiquée par les hystériques du changement climatique ? Un cumule intolérable pour un seul poste !!!
Ces politiciens à la nouvelle mode se prennent-ils tous pour des génies universels affrontant et résolvant tous les sujets, faisant abstraction des spécialistes – à quoi servent-ils ?- scientifiques et économistes ? Se prennent-ils tous pour des sauveurs de la planète, oubliant que cette dernière a vécu et évolué avant eux et qu’elle poursuivra (sans leurs approbations et leurs agitations) ses variations climatiques soumises aux cycles solaires qui sont, sans conteste, déterminant pour la Terre. S’ils le pouvaient, ils gouverneraient et administreraient l’Univers… pour son bien !!!
Ce qui est clair, c’est l’instauration du « socialo-marxisme » (pour notre bien-être) et le début de la fin certaine de l’UE tant politique qu’économique ; la montée de l’intolérance et des nationalistes ; « l’exportation » des Gilets Jaune en Europe et des « taxes-écolo » ; le rejet de l’immigration ; la paupérisation généralisée… le chaos propagé dans tous les domaines. Bravo pour le « renouveau » tant exprimé !!… Cela me fait penser au « voter printemps » !
Quant au libéralisme (le vrai) il est bannit des pratiques politiques. Seul le terme est usurpé dans les discours, c’est une routine de bon aloi !
Que de beaux jours en perspective…
Déception ? Pourquoi ?
« Any turkey for president… »