Les morts sur nos routes augmentent, et l’augmentation vient des tués en deux roues. Ce que ne relève pas Caradisiac, par contre, c’est que la cause de cette augmentation vient surtout du fait que les gens se retrouvent de plus en plus coincés à adopter le deux roues comme moyen de transport.
Mais pourquoi donc ?
Depuis des décennies, les constructeurs automobiles ont rivalisé d’innovation et d’ingéniosité pour augmenter la sécurité de nos voitures. Volvo a été le pionnier sur la résistance de l’habitacle à la déformation en cas de crash, et, la concurrence jouant, les autres contructeurs ont bien été forcés, un jour ou l’autre, de suivre. Il y a 20 ans encore, on achetait une voiture avec fatalisme, sans se soucier de sa résistance aux chocs les plus violents.
Depuis, il devenu indispensable pour les constructeurs d’afficher leurs scores aux crash tests NCAP. Ces scores sont devenus des arguments de vente, le client a pris l’habitude de se renseigner. La ceinture à prétensionneur et l’airbag ont encore plus ajouté à cette sécurité, dite passive.
Le domaine de la sécurité active a lui aussi fait des progrès fulgurants. La tenue de route a progressé grâce à la généralisation des suspensions indépendantes, à l’initiative de journalistes qui ont soumis certains modèles au test de l’élan, et également à la quasi généralisation des freins à disque.
Mais ce n’est pas tout. Sous l’impulsion, en particulier, des constructeurs allemands, les aides électroniques se sont multipliées, souvent introduites sur des modèles de luxe, puis démocratisées. Des entreprises telles Bosch et Daimler-Benz ont apporté au public l’ABS, puis des anti-patinages et anti-dérapages qui ont la faculté de freiner une seule roue, sans même que le conducteur ne s’en rende compte, pour éviter des sorties de routes et des blessures, voire pire. Désormais, nous en sommes à l’assistance au freinage d’urgence, puisque les conducteurs ont tendance à trop peu freiner dans les cas les plus extrêmes, et même au déclenchement du freinage d’urgence par radar.
La concurrence a fait son oeuvre et a rendu invendables les voitures insuffisamment sûres. Et on sait que les bienveillants ingénieurs de l’industrie automobile travaillent déjà aux prochaines inventions qui sauveront encore plus de vies.
Seulement voilà, grand nombre de ces améliorations sont très difficiles, voire impossibles, à appliquer aux deux roues. Par définition, le deux roues est moins sûr, et de plus, cet écart se creuse.
Les représentants du peuple, ayant comme première priorité le bien-être des gens, ont donc, dans leur grande sagesse, décidé qu’il serait préférable de favoriser les véhicules les plus sûrs, pour éviter que des gens ne meurent inutilement, ou ne souffrent d’atroces blessures.
Non ?
Eh non.
Car les politiciens, pour des raisons qu’il serait bon de comprendre, perdent de plus en plus de vue leur mission de bien-être pour les hommes et femmes dont ils se prétendent les représentants. À la place, ils ont adopté des obsessions prétendûment vertes et ont décidé de tout faire pour brimer les automobilites et décourager l’usage de la voiture.
Certaines raisons sont explicitées sous un aspect rationnel, même si la dépense nécessaire est tout sauf, comme nous l’avons dit ici et là, mais elles contiennent aussi une part de contamination du lugubre culte de Gaïa, culte d’antiprospérité et même, on en arriverait presque à le craindre, anti-humain.
Dans le premier cas, on pourrait aussi essayer de deviner d’autres attraits des transports en commun pour nos maîtres, tels les grands marchés publics qui vont avec, à attribuer à un petit groupe select d’entreprises qui savent murmurer à l’oreille des élus, ou encore le fait qu’ils enlèvent de l’autonomie de mouvement aux personnes, qui peuvent ainsi de moins en moins aller où elles veulent par des moyens non contrôlés par le pouvoir. Mieux encore, avec les transpondeurs de type Navigo à Paris, Mobib à Bruxelles, et autres, on peut connaitre tous les mouvements d’un individu, si un jour on le souhaite. Réjouissante perspective.
L’autre catégorie principale de motivation est cette idéologie soi-disant écolo, mais qui n’a plus que les liens les plus ténus avec la protection des espèces ou de l’environnement, protection en fait mieux servie par le marché libre.
Et c’est ainsi que nos représentants, qui – serait-on tenté de dire – en ce domaine comme dans bien d’autres ne nous représentent plus, nous imposent des choix qui mettent des vies en danger. Car le transport collectivisé ne convient pas à tous, et de plus, on sait combien il a tendance à servir d’arme à de nocifs syndicats à la philosophie révolutionnaire, et accrochés à des privilèges devenus aussi honteux qu’intolérables dans la période de crise actuelle.
Pour ceux dont le métier ne supporte pas les innombrables retards, pour ceux qui cherchent à échapper à l’inconfort, voire à l’insécurité, ou à la prise d’otage par les syndicats du secteur public, et pour ceux dont le trajet n’est pas desservi, ou pas de façon pratique, par les transports collectifs, la voiture se voyant de plus en plus ralentie et bloquée par les innombrables brimades à laquelle on la soumet, la seule option est alors de se rabattre sur le deux roues.
Et c’est ainsi que 30 ans d’innovations en sécurité automobile, qui nous ont tant apporté, comme l’a prouvé la baisse spectaculaire du nombre de tués de ces dernières années, se voient progressivement inversés par une politique aussi obsessive que nocive. En poussant et, dans certains cas, presque en forçant, nombre de gens à adopter un moyen de transport énormément moins sûr, les politiciens sont, au moins en partie, responsables d’un grand nombre de morts et de blessés inutiles.
C’est alors le règne de la boboïtude écolo qui porte ses fruits. Fruits étranges comme aurait dit Billie Holiday, dans sa chanson Strange Fruit, au sujet des lynchages dont étaient victimes des noirs dans le monde où elle avait grandi.
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J’ai pas compris le rapport avec la chanson de Billie Holiday, mais bon article sinon
Une politique qui porte ses fruits … strange fruit. Comment ça, tiré par les cheveux ?
Merci BL.
Si votre article est bien, comme j’en ai l’impression, axé sur les transports urbains, il y a une solution toute simple que d’aucuns type l’Automobile Club contestent avec la plus grande mauvaise foi : la ville 30, soit une limitation à 30km/h en agglomération comme règle et 50km/h comme exception.
L’Etat a pour mission d’assurer notre sécurité dans le respect des libertés, mais sur le sujet il n’y a pas photo : lors d’un choc avec un piéton ou un cycliste, le risque de décès est divisé par 9 à 30km/h ! Source : Bureau Suisse de Prévention des Accidents. Sans compter qu’en ville la vitesse de pointe a un impact très faible sur le temps de parcours.
J’ajoute enfin que l’automobile est indirectement subventionnée pour absence de taxe sur le foncier occupé abusivement sur la voie publique… voilà pour moi l’argument (libéral !) massue qui condamne l’utilisation massive de la voiture personnelle en ville.
Mais peut-être rêvez vous d’une ville autoroutière où les piétons et cyclistes ne seraient plus que des éléments indésirables, l’espèce humaine n’étant pas encore équipée de l’ABS de série…
Toujours cette obsession de réduire la liberté de mouvement autonome. Que la population n’ait pas le choix d’aller où elle veut quand elle veut. Ou alors, très lentement.
Sinon, oui, dans un monde libéral, on paierait pour l’usage de la route, absolument. En échange, on ne souhaiterait pas voir sa vitesse aussi limitée que dans vos rêves de restriction des mouvements de chacun.
Pourquoi limiter à 30 ? Pourquoi être si timide ? Allez, plus aucune hésitation, il faut limiter la vitesse des véhicules privés à 0 km/h ! Ainsi, le risque de collision pour les piétons sera réduit à l’infiniment petit ! L’étape suivante est bien sûr d’enfermer les populations dans des réserves, pour sauver Gaïa conformément à la logique de décroissance, les déplacements étant réservés aux seuls membres influents du parti. Ahh, qu’il était heureux le temps des camps de travail…
L’argument du foncier est folklorique : l’impôt foncier ne se justifie que dans la mesure où des terrains individuels nécessitent des raccordements et l’entretien des réseaux collectifs, non parce que l’Etat serait propriétaire « naturel » des terrains. Rien de tel pour les routes. Sans compter qu’encore une fois, on procède à une perversion de la logique en considérant l’absence de taxe comme une subvention, tout comme d’autres affirment qu’une baisse d’impôt est un « coût ».
Enfin, on atteint l’acmé de la mauvaise foi en oubliant l’orgie de subventions qui alimente les transports en commun.
tout à fait d’accord avec Nick de Cusa. C’est comme si on interdisais à un fumeur plus de 2 clopes par jour pour des questions de sécurité sanitaire (bien entendu). Je ne pense pas que réduire la vitesse à 30 km/h soit une mesure libérale. Au contraire ça veut dire: puisqu’on peut rouler à 30, pas besoin de faire attention. Je pense que si un cycliste ou un piéton est responsable de sa personne et donc informé sur les consignes de sécurité (qu’il respecte), tout comme l’automobiliste ou la moto,alors il y aura bien une réduction des morts sur la route. Cependant, s’il doit se faire une réduction de la vitesse en ville, pourquoi pas mais il faudra alors respecter une ultime règle: qu’elle soit appliquée via la démocratie participative (référendum). c’est la meilleure chance d’acceptation par la population d’une limitation de la liberté de circuler.
Non pas de règles pour un oui ou pour un non! La seule règle doit être déduite du droit naturel. En l’occurrence le droit de responsabilité. Vous provoqué un accident : vous êtes responsable et assumé les conséquences de celui ci et ce quelques soit votre vitesse, si vous aviez bu ou non, que vous ayez votre permit ou non…Il est anormal d’être verbalisé, condamné, privé de sa liberté, de ses biens alors que personne n’a subit aucun dommages. c’est de l’injustice au plus haut degré!
Bubulle : je n’ai jamais parlé de protection de l’environnement, je n’ai pas fait allusion aux pollutions générées par le véhicule individuel. C’est vraiment triste de ne pas pouvoir convenir que la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres (j’ai appris cette maxime à l’Ecole Socialiste, ceci explique cela ?). La liberté ça commence par le respect de la vie humaine. Et le code de la route n’a pas vocation à brimer les libertés mais à protéger les citoyens des gens les moins responsables. Car tout le monde n’a pas conscience des risques ! La limitation permet d’arrêter les gens pour conduite dangereuse, sur des faits mesurables, avant qu’il n’y ait des morts…
De grâce pensez vitesse moyenne plutôt que vitesse de pointe : http://ville30.org/le-concept-de-ville-30/30-kmh-et-temps-de-parcours/ C’est vraiment risible de dire que c’est restreindre les mouvements de chacun.
Quant à l’occupation foncière, je ne parlais pas de taxes foncière comme on paie une taxe pour chez soi, mais d’une taxe qui compenserai le fait que l’on ne possède pas le terrain où l’on gare sa voiture (100€/mois le stationnement privé à Paris, 0€ pour le stationnement « social »).
On pourra sans doute se rejoindre sur les subventions trop importantes accordées aux transports en commun, car il y a de la marge de manœuvre du côté de solutions économes en espace et moins coûteuses telles que la promotion du vélo : ville 30, pistes cyclables quitte à empiéter sur les voies automobiles. On pourrait ainsi atteindre 36% de part modale au vélo ou vélo à assistance électrique (Nick de Cusa en parle dans un bien meilleur autre article) comme à Copenhague. Cela profitera aux contribuables et aux automobilistes car il y a aura moins d’embouteillages. Mais toute les grandes villes du monde subventionnent largement les transports en commun, ce n’est pas pour rien.
Merci à Koris pour son ouverture d’esprit.
Par définition, un terrain non privé n’appartient à personne : il n’y a donc personne pour légitimer une taxe. Et de quel droit l’Etat s’approprierait-il un terrain qui ne lui appartient pas ? Mais si on pousse la logique à son terme, il n’y a pas de raison de tolérer le moindre stationnement dans les rues, quel qu’en soit le prix demandé, puisqu’un bien « public » n’a pas de prix. Pas de parking (privé) ? Pas de voiture (privée) stationnée !
Vous prétendez que le code de la route n’aurait pas vocation à brimer les libertés. C’est malheureusement très exactement ce qui se passe, le code de la route étant d’ores et déjà détourné de sa finalité originelle d’organisation (et de protection par conséquent) : il suffit pour s’en convaincre de longer en voiture le tram des maréchaux au sud de Paris. Les feux y sont maintenant systématiquement désynchronisés, de telle sorte qu’une voiture ne puisse avancer plus rapidement que le tram. La largeur des voies de circulation a été réduite sans aucune raison sinon de pénaliser la circulation, ce qui empêche notamment les 2 roues de progresser en sécurité entre les voitures.
« La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres » est un principe fondamentalement libéral, jusqu’à ce que les socialistes de droite ou de gauche le détournent de son sens profond pour légitimer leurs interventions néfastes. Comme d’habitude, la rhétorique idéologique rend difficile la compréhension de la vérité : c’est même son objet, en réalité. C’est du même niveau que les fameuses républiques « démocratiques » de triste mémoire. A côté de la rhétorique, l’affaiblissement constant du niveau moyen d’éducation (en français, en histoire et en culture générale notamment) est l’autre moyen mis en oeuvre par les socialistes « pédagogues » pour faciliter la manipulation de la population.
Voilà vraiment du grand n’importe quoi.. je m’avance peut être mais je crois que l’auteur de cet article n’a jamais fait de moto, sinon il saurait que les pouvoirs publics font tout justement pour décourager les gens de faire de la moto.. Il saurait aussi que la plus part des accidents de moto ont lieue sur des gros cubes qui ne sont généralement pas des motos d’écologistes. Il saurait aussi que ce n’est pas les brimades que subissent les automobilistes qui les poussent à devenir des motards mais tous simplement les embouteillages dues aux voitures, ou le plus souvent le plaisir de faire de la moto. Le choix de faire de la moto, est en premier lieu un choix passionnel. Ce n’est pas une question d’écologie et encore moins une question de politique.. Alors il faut arrêter avec ce délire de théorie du complot d’ écolo-motards étatistes qui n’existe que dans l’imagination d’un seul Français sur 65 millions..
Et en enlevant des voies de circulations aux voitures on
1. Augmente les embouteillages ?
2. Diminue les embouteillage ?
Tic toc tic toc tic toc …
Quant au fait que les petits cubes n’ont pas d’accidents en ville …
Je ne crois en rien en un complot écolo motards, j’aime les motards … enfin, un qui est capable de trouver cette interprétation là dans cet article là, je suis moins sûr. J’espère au moins que vous n’avez pas lu l’article avant de le commenter, ça vous excuserait.
Ah la la. Nidhalg. Mon brave Nick, laisse tomber. Sa couche a été terminée à l’époxy, on ne pourra rien en faire.
C’est vous qui faites un lien entre morts à deux roues et écologie, ce qui est profondément stupide et vous ne voulez pas l’admettre donc vous m’accusez ce qui est pratique puisque ça vous évites de réfléchir et de vous remettre en question comme moi..
Maintenant il y a un vrai problème de trop de voitures en ville. Si vous ne voulez pas le reconnaître tant mieux pour vous, mais ça n’empêche que ce serait irresponsable de ne rien faire pour limiter le nombre de voiture en ville. Vous parlez des morts à deux roues, mais que faites vous des personnes qui souffrent de plus en plus de maladies respiratoires à cause des voitures? Que faites vous des accidents de voiture (il n’y a quand même pas que les 2 roues qui ont des accidents)? Que faites vous de la pollution visuelle, du smog, du bruit, de l’encombrement, de la gène que toutes ces bagnoles occasionnes? Que faut-il faire? Privatiser les rues? Changer de propriétaire ne changera pas le problème: Il y a trop de voiture ! Il y a trop de voitures en ville et il faut que leur nombre diminue. Comment? Je ne suis pas qualifié pour trouver la meilleures solution, d’autres personnes s’en chargent, ce qui est certain, c’est que cet article ne donne aucune solution pour résoudre ce problème
Toutes les pollutions automobiles ne font que baisser. SOx, NOx, CO, hydrocarbures imbrûlés, particules, composés organiques volatiles, toutes. On élimine même les fluides aromatiques comme plastifiant des pneus, pour vous dire jusqu’où on va.
Justement l’irresponsabilité des élus, est d’avoir favorisé la voiture au détriment des autres modes de transports pendants des années. Notament en aménageant les villes pour que la voiture ai priorité sur les piétons et les cyclistes. L’irresponsabilité des élus est de ne pas avoir dès le départ prévu les problèmes qui allaient arriver en misant sur le « tout voiture », comme ils n’ont pas prévus les problèmes du « tout nucléaire ». Ils se sont lancés tête baissé dans la construction de routes aménagées POUR LES VOITURES, sans penser aux domâges causées par la voiture sur l’environnement et la santé, et maintenant ils s’en mordent les doigts et se demandent quoi faire alors que ça devrait déjà être résolu depuis des dixaines d’années si ils avaient réfléchis avant de construire des routes n’importe comment
Vous faites la même connerie que les hommes politiques au début. Vous supposez que les centres villes sont extensibles à l’infinit et qu’il suffit de privatiser les rues pour augmenter le nombre de voies de circulation, comme si les propriétaires privés pouvaient d’un coup de baguette magique élargir les rues pour ouvrir de nouvelles voies pour les automobilistes suplémentaires. Mais c’est pas comme ça que ça marche. On ne peut pas agrandir les rues à l’infinit pour augmenter le débit comme un tuyau. Et même si on le pouvait, ça ne résoudrait pas LES problèmes causés par la voiture (la pollution, le bruit, l’encombrement..). Si on pouvait comme par magie augmenter la taille des rues en les privatisant , ça ne ferait toujours qu’aggraver les problèmes en créant plus de circulation donc plus de bruit, donc plus de fumée, donc plus de maladie respiratoire et plus de maladies cardiovasculaires, et plus de cancers, et plus de difficultés pour se garer, et plus d’insécurité (car même si les voitures sont plus sûres pour les conducteurs, il n’y a pas d’air-bag piétons..).
Nick de Cusa : « Toutes les pollutions automobiles ne font que baisser. SOx, NOx, CO, hydrocarbures imbrûlés, particules, composés organiques volatiles, toutes. »
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En même temps que l’espérance de vie ne cesse d’augmenter, surtout dans les agglomérations urbaines, où on vit plus vieux qu’à la campagne où l’air est pourtant sensée être pur (sans compter les bouses de vaches), va comprendre Charles ! Et je ne compare même pas à l’espérance de vie à la ramasse des pays où il n’y a quasiment PAS de voiture. Eh oui, l’espérance de vie, encore un autre indicateur qui fiche en l’air la propagande écolo.
Mais visiblement, les faits, surtout quand ça ne colle pas à sa mythologie, ça ne compte pas pour le pauvre Nidhalg, . L’Edulcoration Nationale lui a tellement bourré le mou avec les sempiternels âneries écolo-catastrophistes qu’il ne veut admettre rien d’autre. De toute façon, vu son QI de méduse et son esprit critique de lemming, il sera incapable de faire aussi chose que de répéter les bobards qu’on lui a appris.
Mais peut-on espérer autre chose des escrologistes que des mensonges ? Pas vraiment. Après tout, ça leur a plutôt bien profité, alors ils continuent de mentir.
En tout cas le silence de Nidhalg, en réponse aux faits constatés sur la baisse de tous les polluants, est assourdissant.
Quel Silence?
La pollution ce qui compte c’est son impact global. Tu peut diminuer la pollution véhicule par véhicule, mais si le nombre de véhicule augmente, ça revient au même. Ce qui compte n’est pas ce qu’émet un véhicule en particulier dans la foule mais ce qu’émettent tous les véhicules ensemble COLLECTIVEMENT.
Biensûr je ne suis pas contre la baisse de la pollution véhicule par véhicule, mais ça ne résoud pas le problème global.
http://www.e-sante.fr/moins-pollution-5-mois-vie-en-plus/actualite/366
Je ne sais pas à quel point ce site est fiable mais il y est écrit clairement que les politiques pour réduire la pollution ont permises aux états unis d’augmenter l’espérance de vie..
Je n’ai jamais entendu parler d’écologie à l’école. Par contre j’ai bien remarqué le ton que vous employez qui est caractéristiques des personnes qui se sentent prises au piège par manque d’arguments.. D’ailleurs vous ne proposez aucune solution dans votre article, ni dans vos réponses. Vous dites seulement que la pollution véhicule par véhicule à diminuée ce qui je vous le rappelle est en partie due aux normes anti-pollution imposées par les institutions. Vous dites également que l’espérance de vie augmente, sans mentionner le fait qu’elle augmente justement parce qu’il y a des mesures politiques pour prévenir la pollution est augmenter la qualité de l’air. Donc l’argument que vous citez, est plutôt en ma faveur.. Alors soit vous ignoriez la raison pour laquelle l’espérance de vie augmente, soit vous avez fait exprès de tricher en oubliant le fait principal c’est que justement si l’espérance de vie augmente, c’est grâce aux intentions politiques de faire diminuer la pollution.
De plus vous oubliez tous les autres problèmes dont j’ai parlé..
Par exemple le problème du bruit. Vous pouvez également diminuer le bruit de chaque véhicule, mais si vous augmentez le nombre de véhicule la gène causée par le bruit de l’ensemble des véhicules continuera d’augmenter.
Et puis il y a le problème de l’encombrement. Comme je l’ai dit, on ne peut pas agrandir indéfiniment les rues et les places de parking. Les centres villes arrivent à la limite du nombre de véhicule, on ne peut plus circuler, on ne peut plus se garer. Les centres villes ne peuvent pas acceuillir plus de voitures, ils sont saturés point barre! C’est tout! Il ne s’agit pas de brimer les automobilistes, il y a une limite physique qui a été atteinte. ON NE PEUT PAS, mettre plus voitures en ville, mais les gens ont le droit de circuler, en voiture, en moto, en vélo, à pied.. C’est normal.. Il n’y a pas de BRIMADES, ni de volonté politique de faire chier l’automobiliste, en tout cas pas plus que d’habitudes et pas plus que si les routes étaient privées. Les embouteillage ne sont pas une volonté publique d’emmerder les gens. C’est qu’il y a trop de gens qui prennent leur voiture.
M’enfin, on n’est pas en train « d’agrandir indéfiniment les rues », mais bien en train de les réduire. Il faut partir de l’observation du réel, mon vieux.
En fin de compte je penses que vos principes vous aveugles.. Votre manière de faire c’est que vous pensez PAR PRINCIPE que les écologistes ont tord sur tous les points quoi qu’ils pensent et quoi qu’ils disent.. Ensuite pour étayer cette théorie ridicule, vous inventez des complots dignes du 11 septembre pour dire que les méchants écolos sont vraiment des gens pas biens qui veulent nous faire du mal parce que c’est des idiots méchant et en plus ils sont bêtes.. Votre vision du monde est simpliste: le bien contre le mal! Les gens qui ont raison, qui sont intelligents et supperieurs parcequ’ils adhèrent aux bonnes idées, contre ceux qui sont débiles, ignorants et inférieurs parcequ’ils doutent des bonnes idées et ne croient pas tous ce qu’on veux qu’ils croient..
Voilà un exemple d’article intéressant. Il est court, clair, sans préjugé, tout le monde peut le comprendre, et il prend en compte plusieurs phénomènes sans prendre parti contre ce que l’on suppose être la possibilité d’une éventuelle volonté des gens de faire le mal malgrès ce que l’on suppose être la raison..
http://provemploi.blog.regionsjob.com/index.php/post/2011/06/10/La-vie-%C3%A0-la-campagne-augmente-l%E2%80%99esp%C3%A9rance-de-vie-!
Voilà votre problème c’est que vous isolez des données (parfois fausses) et que vous en faites des règles générales sans tenir compte de l’ensemble, du contexte ou de la réalité. Vous faites des suppositions, et tirez des conclusions qui sont forcément loin de la vérité puisque vous ne prenez en compte qu’une toute petite partie de la réalité simplifiée à l’extrême et réduite à un modèle qui n’a plus rien de comparable avec la complexité du monde..
En gros c’est comme si vous disiez, l’esperance de vie augmente, les gens fûment, donc il faut fûmer pour augmenter son espérance de vie..
Nidhalg,
Vous racontez n’importe quoi, ça commence à bien faire maintenant ! Votre amalgame avec la fumée de cigarette frise carrément la débilité profonde.
Si on vous a mis dans la tronche les FAIT que la pollution est en constante baisse et que l’espérance de vie augmente, c’est pour répondre ***précisément*** à vos élucubrations grotesques sur le soit-disant « plus de fumée, donc plus de maladie respiratoire et plus de maladies cardiovasculaires, et plus de cancers », etc.
Si la pollution est en baisse, comment peut-il y avoir « plus de fumée » ? Si l’espérance de vie, y compris l’espérance de vie-en-bonne-santé (c’est une statistique qui existe, c’est pas fait pour les chiens), comment peut-il y avoir « plus de maladies » ???
N’importe quel mongolien avec une trace de raisonnement logique aurait compris que la baisse de pollution atmosphérique indiquée par les mesures (qu’on peut trouver dans n’importe quelle de base de données publique de TOUS les pays développés) est incompatible la mythologie du « plus de fumée ». Cas aggravant pour vous, en France, la consommation nationale de pétrole est restée LA MEME depuis plus de 30 ans, la consommation de charbon, essentiellement de chauffage donc extrêmement polluante, est devenue quasi nulle et en même temps, moteurs et chaudières sont devenus bien moins polluants pendant que le carburant est bien plus raffiné. De plus, les centres urbains sont bien plus étalés (un autre grief des autophobes) avec l’effet de dilution des polluants correspondant. Ce qui veut dire que l’histoire du « plus de fumée » n’est pas seulement une impossibilité logique, c’est aussi une impossibilité mathématique !
En clair, tous les FAITS démontrent que vous avez menti comme un goret et vos tentatives pathétiques de rattrapage aux branches n’y changeront rien. Vous confondez « plus de fumée » avec « plus d’enfumage », ça marche peut-être avec les pigeons, tant mieux pour vous. Mais répéter constamment un gros mensonge n’en fait pas une vérité, sauf dans les esprits dérangés.
C’est bon j’ai bien assimilé le discours libéral:
Les armes à feux ça protège, les éoliennes ça tue, les motos sont un complot du gouvernement écolo. Les voitures c’est bon pour la santé, la pollution ça n’existe pas c’est une invention des mongoliens..
Pas de panique, à 2h papa arrive avec le lait chaud et d’ici quelques années quand vous saurez lire vous comprendrez éventuellement deux trois trucs.
C’est très agréable de discuter avec des libéraux.. On comprend pourquoi leur score électoral est si bas..
Vous parlez d’amélioration de qualité de l’air, admettons.. Au 19 ième siècle, l’air était de très mauvaise qualité à cause du charbon. On exploite plus le charbon, donc c’est logique que la pollution due au charbon s’estompe un peu d’année en année, c’est une bonne nouvelle.. C’est aussi une bonne nouvelle que la médecine fasse des progrès, qu’on soigne mieux les gens maintenant qu’a l’époque de Germinal, c’est aussi une bonne nouvelle si la sous nutrition disparaît grâce à la mécanisation agricole.. Mais est-ce une raison, pour justifier la pollution automobile sous prétexte que d’autres pollutions diminuent? Puisque la pollution diminue, polluons de nouveau! . Puisque la qualité de l’air en ville s’améliore, polluons là!
C’est très bien que la qualité de l’air en ville s’améliore, donc il faut s’arrêter, et la polluer un peu parce qu’elle est trop propre..
Mais chaques fois que je vais en ville EN VOITURE, je me retrouve coincé dans la circulation, je passe 10 minutes à attendre à chaque carrefour, en me disant « Mais c’est pas possible!! mais c’est pas possible!! MAIS C’EST PAS POSSIBLE!!! ».. Après je passe une demi heure à chercher une place pour me garer en pensant « Mais c’est pas Vrai!! mais c’est pas vrai!!! mais c’est pas vrai!!! ».
Enfin quand je trouve une place pour me garer et finir mon trajet à pied je passe 10 minutes à attendre au passage piéton en marmomant « Putain ça fait chier la ville, putain ça fait chier la ville, putain ça fait chier la ville ».. Quand j’arrive chez mes amis j’entend rien à l’interphone à cause du bruit des voitures dans la rue.. Quand je suis chez mes amis, je m’apperçois qu’ils vivent fenêtres fermées, en plein été à cause du bruit et de la pollution. Et finalement quand je rentre chez moi, je me demande comment les gens font pour vivre en ville.. Peutêtre que vivre en ville à ses avantages, mais la voiture n’en est pas un.. je ne suis pas contre les voitures mais je suis forcé de constater que ça pose un gros problème dans le cadre de vie urbain. Je suis aussi forcé d’admettre qu’il y a quelques chose de paradoxal à voir autant de voitures avec une seule personne dedans, alors qu’elles sont censé être un mode de transport collectif pour 4 ou 5 personnes..
Je suis aussi forcé d’admêttre que cela me fait mal au coeur de voir les villes défigurées par la voiture, avec autant de chaussées et de parkings consacrés et toute cette surface utile, gaspillée parce qu’on ne peut pas s’en servir pour autre chose.. La voiture pour de longs trajets ça se comprend, mais comme moyen de déplacement en ville, si on peu l’éviter, autant le faire. En tout cas, il n’y a pas lieu de qualifier de « vertue mortelle » des choix individuels de déplacement alternatif pour ceux qui en ont marre d’être piégés dans la circulation…
Une tendance politique de facto interdite (autorisation de se présenter refusée par tous les autres partis) recueille peu de suffrages. Ca, c’est une preuve qu’elle est nulle, c’est sûr.
A part ça, beaucoup des problèmes que vous décrivez sont des problèmes de pré commun, et ils seraient mieux résolus si on payait le vrai prix de l’usage de la chaussée (vrai prix des transports en commun y compris, ça va de soi). On pourrait aller jusqu’à une ville privée avec des rues privées, mais sans aller jusque là, que les gens qui prennent le tram en paient le vrai prix et ceux qui prennent la voiture paient le vrai prix de celle là aussi.
Sinon, votre accusation que je veux plus de pollution est nulle. Tout ce que je dis c’est que ça baisse. Comment vous arrivez, en partant de cette constatation, à votre accusation nulle, alors là, mystère.