C’est certainement un grand jour que celui où l’on commémore le Débarquement du 6 juin 44, émouvant et chargé de souvenirs souvent familiaux. Si j’ai un total respect pour cette manifestation internationale, j’en suis d’autant plus atterré par les magouillages politiques qui le parasitent. Après valse-hésitation, le Président Russe Poutine a été invité au nom des 20.000.000 de morts russo-soviétiques dans la lutte du fascisme qui sert, 70 ans plus tard, à disqualifier tout penseur de droite contestateur de la doxa. Et pour ne défriser personne, Pépère 1er l’invite à l’Élysée pour lui confier son chagrin pour les djihadistes ukrainiens (Pépére confond souvent, cf. les japonais-chinois de Fukushima). Puis il prendra son scooter pour foncer re-dîner avec Obama pour lui confier, entre deux bouchées de dessert, son chagrin pour la Banque BNP, immonde tricheuse, et si c’était une bonté de consentir un geste.
Tout cela dans l’indifférence générale envers un type dont le hobby est de défoncer les marches descendantes des sondages de confiance. Et d’accumuler des réformes dont la seule qualité est de confirmer les sondages parce que personne, même chez lui, n’en veut. Le tout dans le style impro cher à son ami Debbouze avec cette brillante vivisection des régions de France.
Martin Luther King disait qu’il avait fait un rêve : nous, on vit un cauchemar tout éveillé qui nous fera regretter, à l’heure des comptes, d’avoir voté (pas moi) pour un fantasme récurrent, celui d’un socialisme capable. Et on va devoir souffrir l’occupation socialiste jusqu’au D-Day en 2017, tout en se demandant qui sera notre De Gaulle, invisible pour l’instant.
Imbroglio diplomatique
Ca tique !
C’est fatidique
Le jour le plus long risque d’être long..
http://bribestrib.blogspot.fr/2014/06/la-debandade.html
Hollande égal à lui même, donc, proche de zéro.
Le remarquable c’est que Obama, représentant d’une grande démocratie ou prétendue telle, ayant foutu le pataquès que l’on sait en Ukraine, cherche à éviter Poutine. Nos journalistes en sont à commenter ce non évènement façon télé réalité, aucun n’ayant prit le soins de relever que lorsqu’on prétend apporter la bonne parole partout dans le monde, que l’on appose des stickers “démocraties” sur tout ce qui bouge, le minimum serait d’être cohérent et d’accepter d’ouvrir les débats. Las, pour les US, ne sont tolérés que ceux qui leurs font la claque.
dans ce cloaque qu’est devenu le monde politique, remercions chacun nos dieux et divinités respectives d’avoir créé Poutine.