Les vraies questions sur DSK

L’affaire DSK met au jour la forteresse d’impunité que se sont bâtis les hauts hiérarques de la politique française

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Dominique Strauss Kahn DSK (Crédits Guillaume Paumier, licence Creative Commons)

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Les vraies questions sur DSK

Publié le 21 mai 2011
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Je ne pensais pas aborder le fait divers DSK, parce que tout semble être dit sur le sujet et que je ne voyais pas trop quelle valeur je pouvais ajouter. Malheureusement, les révélations que l’on commence à lire çà et là montrent que le problème va bien au-delà de l’incapacité (présumée) d’un homme à contrôler ses pulsions de prédateur sexuel. L’affaire Dominique Strauss Kahn peut et DOIT avoir des répercussions judiciaires bien au-delà du tribunal de New York.

Un scandale peut en cacher un autre… Ou plutôt plusieurs

Laissons de côté le viol (présumé) lui même (voir l’acte d’accusation), dont les détails seront révélés, je pense, au fur et à mesure des communications de la justice américaine sur cette affaire. Si je reviens sur ce scandale, c’est parce que depuis, des révélations collatérales tout à fait terrifiantes ont été faites.

Certes, l’affaire de la tentative d’aggression sur Tristane Banon (vidéo) en 2002 n’est pas nouvelle, même si, comme je pense beaucoup de français, je la découvre seulement maintenant. L’intéressée s’en était ouverte en 2007, de façon plutôt décontractée (faussement décontractée, en fait, cf la vidéo), sur le plateau d’une chaine périphérique plutôt confidentielle : je pense qu’elle avait échappé à l’attention de tous ceux, nombreux, qui ne s’intéressaient pas de près à la carrière de M. Strauss Kahn. L’affaire Piroska Nagy n’était pas très nette non plus, mais rien de comparable avec ce qui s’est (présumablement) passé dans la suite 2806.

Mais d’autres révélations se font jour, qui, au-delà de l’écÅ“urement qu’elles suscitent, posent des questions très graves sur le fonctionnement des institutions en France.

Debré-gate ou Accor-Gate ?

La première émane du député de Paris (et ancien maire d’Amboise) Bernard Debré, qui affirme pour « l’express » que ce n’était pas la première fois que Dominique Strauss Khan se livrait à des aggressions sexuelles dans cet hotel, je cite:

« Il faut sortir de l’hypocrisie. Ce n’est pas la première fois que DSK se livrait à ce genre d’agissements au Sofitel. C’est là qu’il descendait toujours. Ça s’est produit plusieurs fois et depuis plusieurs années. Tout le monde le savait dans l’hôtel »

(…)

« Les employés étaient sur le point de se révolter, ajoute-t-il. La direction était au courant mais jusque-là n’osait rien dire. Elle a étouffé toutes les autres affaires. D’autres femmes de chambre avant Ophelia – une femme charmante de 32 ans qui travaillait très bien – avaient été agressées. »

Ou bien Bernard Debré tient l’information de première main, et dans ce cas, le groupe propriétaire de l’hotel devra s’expliquer sur le pourquoi de l’étouffement de ces affaires après les premières aggressions, au mépris des victimes passées et futures d’un violeur, ou bien le député s’est laissé emporter à colporter de simples ragots et devra en répondre pour diffammation, mais de tels propos ne peuvent de toute façon rester sans suite. J’avoue être perplexe. Je n’imagine pas M. Debré lancer une bombe pareille sans munitions. Mais je n’imagine pas un Hotel New Yorkais étouffer des affaires de viols multiples, avec toutes les conséquences possibles en terme judiciaires. La direction du groupe a d’ailleurs démenti les propos de M. Debré (PDF).

Sarko-Gate ?

Sans sombrer dans l’anti-sarkozisme primaire, pourquoi un ex-ministre de l’intérieur et donc chef des RG, puis président de la république, qui devait donc être assez renseigné sur les « frasques », que le mot est faible, imputées à M. Strauss Kahn, a-t-il soutenu sa candidature pour la présidence du FMI, alors qu’il ne pouvait ignorer que l’Amérique est nettement moins permissive que la France vis-à-vis des comportements sexuellement aggressifs ?

Pourquoi le président de la république en exercice a-t-il, s’il savait que les comportements sexuels de DSK pouvaient poser problème, ce que je ne puis certifier mais me parait tout de même probable, soutenu la candidature de M. Strauss Kahn alors qu’en cas « d’incident », ce soutien ne manquerait pas de salir l’image internationale de la France ? Je serai curieux de voir le président devoir s’expliquer sur cette question dans un cadre juridiquement contraignant.

PS-Gate ?

Mais ce qui glace le sang, c’est cet article de France Soir, qui affirme, sans hélas citer ses sources, que « Tout le monde savait » – (extrait – passages mis en gras par moi – il y est question d’un « interlocuteur proche de DSK », sans le nommer) :

France-soir-DSK-tout-le-monde-savait

« Un journaliste avait eu l’intuition (ou le courage ?) de prévoir ce pire et de briser l’omerta médiatique autour de DSK et, plus généralement, sur la vie privée des politiques dans l’Hexagone. Correspondant de Libération auprès du Parlement européen à Bruxelles, Jean Quatremer écrivait sur son blog Coulisses de Bruxelles le 9 juillet 2007 : « Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). Or le FMI est une institution internationale où les mÅ“urs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c’est la curée médiatique. […] La France ne peut pas se permettre un nouveau scandale. »

Plutôt que de tirer les leçons de cette mise en garde, les « pompiers » de DSK ont fait pression pour que le journaliste de Libération censure son blog de toute allusion à DSK. Ce qu’il n’a pas fait.

Aujourd’hui, comme tous les autres proches du directeur du FMI, notre interlocuteur se voit obligé de tenir un discours consensuel au nom de la présomption d’innocence. C’est-à-dire de déclarer et de répéter que « le prétendu viol d’une femme de ménage, à l’hôtel Sofitel de New York, ne ressemble pas du tout à l’ancien député maire de Sarcelles ». Bien sûr, plusieurs de ses conseillers et proches n’ont cessé de mettre en garde DSK contre ses penchants particuliers. L’intéressé refusait à chaque fois de discuter du fond de « l’affaire », se contentant d’en rire ou d’en sourire, d’encaisser les critiques, sans réagir dans un sens ou dans un autre. Son intelligence, il est vrai, brillantissime, lui permettait de noyer le poisson sans avoir à s’expliquer, rendre des comptes ou même accepter de prendre quelques précautions.

Une succession d’affaires ?

Or les « affaires » se seraient succédé en France et à l’étranger. La quasi-totalité n’aurait jamais débouché sur le plan médiatique ou judiciaire à l’exception de deux d’entre elles. L’une concernait en France une journaliste et l’autre aux Etats-Unis une haut fonctionnaire du FMI. Les autres se seraient déroulées en l’absence totale de la moindre procédure de police ou judiciaire ainsi que de la moindre allusion dans la presse. Elles auraient eu pour victimes plusieurs jeunes femmes, dont des militantes du PS et des Beurettes, selon nos informations émanant de proches, pourtant bienveillants à l’égard de DSK. Toutes ces affaires se seraient réglées à l’amiable entre les parents de ces victimes et des responsables du PS. Ces derniers auraient réussi à calmer, avec beaucoup de difficultés, ces sympathisants socialistes (certains s’étaient armés d’une hache ou d’un couteau, selon notre source) les persuadant de ne pas déposer plainte. »

Donc, si je comprends bien, le Parti Socialiste aurait (conditionnel de rigueur) « négocié » le silence de victimes de viols de Dominique Strauss Kahn. Je n’ai pas bien compris si ce sont les « négociateurs » du PS qui avaient des haches et des couteaux ou des représentants ulcérés des victimes, mais cela en dit long sur le climat qui devait régner lors de ces « arrangements à l’amiable ».

Si c’est vrai, alors c’est un des plus grands scandales jamais révélé sur un parti politique en France, de la même portée que les affaires de fausses factures qui ont émaillé le second septennat de François MItterrand.

Entendons-nous bien. France Soir a sans doute promis à ses sources la confidentialité et respecte ses accords, ce qui affaiblit un peu l’accusation. Mais j’imagine mal une maison de presse soumise aux lois françaises particulièrement strictes en matière de vie privée publier de telles choses sans s’être assurée que cela ne lui vaudrait pas une condamnation de la plus extrême sévérité du tribunal correctionnel de Paris. Au minimum, ces propos ont été tenus et sont « on the record. »

Il serait absolument scandaleux qu’aucune enquête de justice ne soit diligentée après de telles révélations. Ou bien France-Soir a affabulé et transformé des ragots en articles, et alors, même en prison, DSK sera fondé à les attaquer en diffamation, ainsi que le PS, et à exiger des dommages et intérêt d’une ampleur encore jamais vue. Mais si les faits relatés par France Soir sont réels, même partiellement, alors tous les responsables socialistes qui ont couvert les viols et utilisé des méthodes de mafieux pour étouffer les affaires doivent rejoindre la prison de la santé, et leur nom doit être révélé. Un pays civilisé ne peut tolérer que des gens utilisant de telles méthodes puissent parvenir à quelque échelon de pouvoir que ce soit.

Le délabrement moral de la classe politique française

Qu’un haut responsable politique français se révèle être un obsédé sexuel incapable de maîtriser ses pulsions et peut-être un violeur détraqué, c’est regrettable, mais statistiquement, cela devait arriver un jour. Ni les autres partis politiques, ni les autres pays, ne sont à l’abri de ce genre de mésaventures. Par exemple, en Israel, l’ex Président Katsav a été condamné à 7 ans de prison pour viol.

Mais en France, de tels comportements, visiblement connus de la microsphère médiatico-politique parisienne, n’ont pas empêché pendant des années une personne de gravir de nombreux échelons d’une carrière politique bien remplie. Faute d’avoir été mis hors d’état de nuire dès les premiers faits délictueux jugés, il a peut-être fait plusieurs victimes avant la femme de ménage New Yorkaise.

Et, sans cette dernière pulsion fatale, il aurait pu devenir… Président de la République. On imagine ce qu’un homme capable d’envoyer des nervis acheter le silence de ses victimes aurait pu commettre comme exactions avec pour lui la force considérable que lui aurait donné le contrôle de l’exécutif.

En France, un Polanski ou un Strauss Kahn ont été « couverts » par l’establishment médiatico-politique. Au-delà de l’envie de vomir légitime que de telles abominations suscitent, cela pose de graves questions sur l’éthique et les moeurs en cour dans les alcoves de la politique française.

Visiblement, il y a dans ce pays une caste qui considère que les viols et autres formes d’aggressions sexuelles ne sont des affaire graves que quand elles concernent M. tout le monde, mais qui fait preuve de mansuétude envers ses propres membres pour des faits similaires, et qui ne trouve pas anormal qu’un pervers puisse être président du FMI.

Un pays dont les dirigeants veulent transformer en délinquants les automobilistes pressés mais qui pardonne à ces mêmes cercles dirigeants des actes criminels d’une toute autre gravité doit d’urgence changer de classe dirigeante.

Nettoyer les écuries, réformer la république. Vite.

Aujourd’hui, la presse internationale n’a pas de mots assez durs contre la classe politique française et sa presse incroyablement complaisante. Et les réponses entendues sont pour la plupart consternantes : « il ne faut pas tomber dans le puritanisme », « les hommes politiques ont droit à une vie privée », etc, etc.

La vie privée des hommes politiques doit s’arrêter à la commission d’actes répréhensibles. Entretenir une maîtresse par ses propres moyens est un problème privé, le faire avec l’argent des contribuables le rend public. Avoir une vie sexuelle dépravée avec des femmes majeures et consentantes est une affaire qui concerne un homme et son épouse, mais des viols ou autres formes d’agressions sexuelles ne sont pas une affaire privée. Et les manoeuvres des uns et des autres pour étouffer des affaires et obtenir, on ne sait trop comment, le silence des victimes, ne doivent pas rester impunies.

Les développements de l’affaire DSK, si les déclarations de presse sensationnelles se vérifient, mettent au jour la forteresse d’impunité que se sont bâtis les hauts hiérarques de la politique française, à coups de protections et de complaisances coupables. Dans un tel contexte, tout homme politique ayant bénéficié de ces réseaux d’exonération de responsabilité peut devenir réellement dangereux pour l’ensemble de la population s’il arrive à de très hautes fonctions, car il est impossible de savoir jusqu’où il serait prêt à aller pour exercer ses mauvais instincts et couvrir ses exactions.

Il faudra une authentique révolution institutionnelle pour faire tomber ces murailles. La république doit être assainie d’urgence de ses brebis galeuses.

———-

Lire également:

France, pourquoi tant d’opposition aux idées libérales (bien que le titre n’induise pas de rapport avec l’affaire qui nous occupe, le système de protections mises en place par la classe politique française pour échapper à la responsabilité de ses actes y est évoqué)

Un excellent billet sur la présomption d’innocence de H16.

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  • Excellent !
    Mais cela vaut pour pour tous ceux qui couvrent toute affaire délictuelle ou criminelle en quelque matière que ce soit et de quelque bord qu’ils soient.
    Le « secret défense » a lui aussi bon dos et tant que les procureurs ne seront pas indépendants du pouvoir (pourquoi pas une élection par les citoyens eux mêmes ?) je crains fort que rien ne change et que chacun continue de tenir l’autre par la barbichette en cas d’alternance au pouvoir …

  • Il faudrait également interroger Madame Aurélie Filipetti et savoir pourquoi elle ne veut plus jamais rester seule en présence de Monsieur Strauss-Khan ….
    Encore un peu de patience et les langues vont vite se délier.
    Il paraît évident que d’autres affaires ont effectivement été étouffées.
    Quant à la sphère politico-médiatique elle me dégoutte. Tous ces gens savaient et n’ont rien dit. Pas étonnant donc que la majorité de nos concitoyens croient au complot.

  • Bien naïf votre article… Facile de dénigré quelqu’un quand il n’est pas (pour le moment) en capacité de se défendre… Quelque chose me dit que s’il est reconnu innocent, y en a beaucoup qui vont vraiment passer pour des truffes, à commencer par l’auteur de ce blog… 🙂

    • Reconnu innocent de cet acte en particulier, peut etre, et ça change quoi a son passif et au fait qu’il a été caché par tout un tas de ‘responsables’, il n’y a pas de fumée sans feu.

    • Vous avez mal lu. Les personnes visées par l’article ne sont pas dans l’incapacité de se défendre. Par ailleurs, c’est justement le propos de l’auteur : les exhorter à s’expliquer.

    • Et s’il est reconnu coupable, c’est vous qui allez passer pour un truffe!

  • Quel passif ? A-t-il jamais été condamné ? Il faut faire attention aux rumeurs et autres ragots, qui sont généralement mal sourcés et souvent exprimés par des gens pas très « clair » non plus… Ainsi, comme par hasard, l’affaire « Tristane Banon » resort aujourd’hui, comme c’est curieux… Un livre en préparation peut-être ? Aurélie Filipetti, quant à elle, est une proche de Ségolène Royale… No comment.

    • L’affaire Tristane Banon ne date pas d’hier mais de 2002. Et elle en a reparlé à la TV en 2007 devant Th. Ardisson qui a indiqué qu’il connaîssait au moins une vingtaine de femmes qui pourraient en dire la même chose. Depuis, beaucoup d’autres témoignent dans le même sens. On ne dit pas cela de quelqu’un dont on ne connaît pas un peu la vie sexuelle. Au total cela fait beaucoup de fumée s’il n’y a pas de feu!

  • « Je n’ai pas bien compris si ce sont les « négociateurs » du PS qui avaient des haches et des couteaux ou des représentants ulcérés des victimes » : n’est pas journaliste qui veut.
    Vous feriez mieux de travailler plutôt que d’écrire des articles ineptes et approximatifs.

  • Les vraies questions sur l’affaire me semblent de savoir pourquoi cette affaire la est sortie et quels sont les pouvoirs cachés qui ont permis qu’elle sorte.

    Entre l’agression, l’information bien évidente des collègues puis de la Direction du Sofitel cela à dû être rapide Mais, c’est la Direction du Sofitel qui prend la décision de « dénoncer les faits à la police » 1 heure après l’agression. Bien sûr, 1 heure ça passe très vite surtout dans de telles circonstances … mais quelques coups de fils en cascade sont inévitablement passés avant de prendre une décision compte tenu de la qualité de l’agresseur. Coups de fils de qui à qui ? C’est le choix du moment opportun et attendu qui m’intrigue 😉
    Pour DSK c’est évident que c’est une fois de trop, une erreur de jugement de trop, une sensation d’invulnérabilité de trop et il savait qu’on l’attendait calmement sur ce terrain compulsif. Ce qui m’intrigue c’est l’establisment derrière ce « on ». qui s’est amusé de suivre sa dérive.

    Je parie que DSK plaidera encore une fois l’erreur de jugement sur ce qu’il est à l’évidence devenu incapable de juger (à savoir pourquoi …) le consentement des femmes à ses avances.

    Il ignore sans doute l’effet boumerang du pouvoir des intentions !!! il le découvre et j’imagine que ceux qui ont voulu l’utiliser comme ceux qui ont voulu le perdre vont le découvrir rapidement aussi.

  • Bon papier de Vincent Bernard. Il defends un point de vue que je partage depuis le debut, le probleme DSK est le symptome de la classe politique francaise et la collusion entre la justice, les medias et eventuellement la police, dans les cas extrêmes. En d’autres termes, ce n’est ni un probleme de sexe, un probleme de pulsion, un probleme de fonctionnement de la justice US ou encore des medias, mais de l’attitude des responsables politiques de la France. La reforme de la classe politique francaise demande la reforme des institutions qui les générent, des dispositifs qui les promeuvent. (voir la collusion « parti socialiste » et « MNEF » en ce quiconcerne DSK par exemple. Il faut lire DSK avec une connaissance culturelle profondes des moeurs politiques de la France, et non pas avec les éléments superficiels de la presse événementielle. Les défences mal placées de tel ou tel parti politique, d’un mediatico-philosophe ou autre journaliste n’ont plus la fonction de « faire l’opinion » dans un monde ou n’importe quel quidam comme moi peut s’informer trés efficacement et de ses propres moyens. Ils restent que ces « opinions » qui veulent nous mettre un bemol dans nos critiques envers ce pouvoir corrumpu dessinent trés precisement les lignes de chevauchement de leurs propres intérêts avec ce même pourvoir politique, mediatique, etc que nous critiquons dans le même élan. L’arriére garde de nos parties fannés doivent comprendre que nous savons que les opinions dont nous sommes abreuvés sont clairement l’expression des intérêts bien compris de cette même classe politique Francaise éculée. Ces tristes faiseurs d’opinions qui s’imaginent heriter les privileges du journalisme d’opinion du XIX siecle, ont accumulé deux siécles de retards. Maintenant, l’information n’est pas confinée aux salles de redactions, le microcosme parisien est étriquée. S’ils empêchent encore la France entiére de respirer, les centres d’opinions ne sont plus nationaux depuis longtemps. Ils ne nous restent plus que quelques clowns qui s’exposent encore dans nos journaux, programme tv et radio. Le probleme est que certain de ces clowns sont nos proéminents chefs politiques.

  • Si les français ne changent pas la loi interdisant les médias de parler de la vie privée des personnes publiques, toute cette indignation sur cette blog ne sert à rien.

    C’est pas seulement les élites et les médias, le peuple français (dans sa majorité) est tout à fait complice avec tout comportement sans éthique et même criminel en France concernant les personnes publiques. Personne veux investiguer parce que le peuple sait que le sujet est pourri, et ils préfèrent leur chère ignorance.

    Or, ce sont les victimes que paient le prix, et quel prix horrible.

    • D’accord avec ça. Le problème se site aussi au niveau de la loi. Les lois encadrant la liberté d’expression sont beaucoup trop restrictives en France. (Renforcé par Pompidou dont la femme avait été attaquée.)

      On doit prendre exemple sur les USA dans ce domaine. Il y a bien sur des dérapages, mais au final, la situation est beaucoup plus saine.

  • La république doit être assainie d’urgence de ses brebis galeuses

    oui oui, les libéraux pourraient avoir leur rôle à jouer, mais Marine et son gentil papa tiennent ce discours ( médiatiquement audible ) depuis des années …. pour l’instant ça ne semble pas lui profiter, mais si le truc s »emballe …

  • J’ai posté l’article sur le profil Facebook de Christophe Barbier le directeur de l’Express :

    https://www.facebook.com/christophe.barbier.lexpress?sk=wall&filter=1

  • L’article commence bien… puis dérape complètement à charge, insérant de ci de là quelques conditionnels qu’on devine « regrettés »…
    Vous colportez vous aussi de nouvelles rumeurs…!, en essayant faussement de rester au dessus du commérage que vous semblez dénoncer,
    Procédé hélas habituel !
    Je ne vous félicite pas.
    .

  • Le meilleur article sur cet incident sordide!

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