Par Guillaume Nicoulaud
L’infâme Joseph Goebbels, que seul son antisémitisme maladif empêchait d’être marxiste, avait en son temps établi un principe essentiel de toute campagne de propagande qui consiste à sélectionner quelques points – peu importe qu’ils soient vrais ou pas – et à les répéter continuellement jusqu’à ce qu’ils deviennent la vérité admise par tous.
C’est en application de ce principe qu’un certain nombre de malfaisants – ceux-là mêmes qui défendaient Staline, Hitler, Mao, Pol Pot, Castro, Kim Jong Il, etc. cherchent par tous les moyens à faire croire que les idées libérales portent en elles le germe du totalitarisme et avancent comme preuve l’idée selon laquelle Milton Friedman aurait participé à la junte d’Augusto Pinochet. Outre l’évident non sequitur 1 et la malhonnêteté intellectuelle effarante dont il faut être capable pour tenir ce genre de discours, il y a surtout que cette « preuve » est une pure fumisterie.
En 1975, deux années après le coup d’État de Pinochet, le Chili connut une sévère récession.
Une fondation privée invita Milton Friedman, fondateur du courant monétariste à l’université de Chicago, et alors un des économistes les plus réputés au monde, à prononcer quelques discours sur le thème de la liberté économique, notamment à l’Université catholique du Chili.
Friedman accepta et, accompagné de son épouse, resta sept jours au Chili. C’est durant cette visite que Pinochet souhaita le rencontrer pour un entretien, le 21 mars 1975, qui dura en tout et pour tout 45 minutes. Le dictateur demanda à l’économiste de lui faire part de son analyse de la situation économique du Chili, et des solutions qui lui semblaient appropriées.
Friedman s’exécuta dans une unique lettre datée du 21 avril 19752 à laquelle Pinochet répondra brièvement le 16 mai de la même année observant que les propositions de Friedman coïncidaient « pour l’essentiel avec le Plan de Redressement National proposé par le Secrétaire au Trésor, le docteur Jorge Cauas ».
Fin de l’histoire : c’est à ça que se limitent les relations entre Friedman et Pinochet.
Les « Chicago Boys », quant à eux, sont un groupe d’étudiants chiliens, pour la plupart issus de l’Université catholique du Chili, qui aidèrent à réformer l’économie chilienne dans la ligne intellectuelle de l’Université de Chicago avec laquelle leur établissement avait noué des accords d’échange depuis 1956. Ils avaient donc eu l’occasion de suivre l’enseignement de Friedman et d’Arnold Harberger. Lorsque Pinochet prit le pouvoir, ils étaient les seuls économistes chiliens à ne pas être d’une manière où d’une autre liés à Allende, et constituèrent par la force des choses l’ossature de l’équipe économique du gouvernement sous la dictature.
On sait que Friedman fut personnellement meurtri par les insinuations de ses adversaires sur ses relations avec Pinochet, et leurs accusations de soutien à la junte militaire.
Comme tous les libéraux, Friedman était un démocrate convaincu, et le fait que son nom puisse être associé au régime sanguinaire de Pinochet fut pour lui une blessure qui ne se referma jamais.
Le 10 janvier 2000, 25 ans après les faits et 6 ans avant sa mort, il confiait lors d’une interview :
« C’est curieux. J’ai donné exactement la même conférence en Chine que celle que j’avais donnée au Chili. J’ai eu beaucoup de manifestations contre moi pour ce que j’avais dit au Chili. Personne n’a fait aucune objection à ce que j’ai dit en Chine. Comment cela ce fait-il ? »
Parmi les « Chicago Boys » certains firent le choix de fermer les yeux sur les exactions de la junte et se contentèrent de participer à la libéralisation progressive du régime comme Hernán Büchi. D’autres préférèrent rester fidèles à leurs convictions libérales comme José Piñera, l’architecte du système chilen des pensions, qui démissionna le 2 décembre 1981 pour se consacrer à son magazine d’opinion Economia y Sociedad dans lequel il fut un des plus fervents défenseurs d’une transition démocratique et des droits de l’Homme.
Deux décennies de démocratie ont suivi la chute du régime de Pinochet.
Les gouvernements de gauche ont succédé aux gouvernements d’union nationale et viennent récemment d’être remplacés par un gouvernement de centre-droit avec l’élection de Sebastián Piñera3. Ce qui est frappant, quand on détaille les politiques mises en place au Chili au cours de ces 20 années, c’est qu’aucun gouvernement n’est revenu sur les réformes libérales mises en place par les « Chicago Boys ». Toutes tendances confondues, les gouvernements chiliens successifs les ont même renforcées ; c’est l’unique héritage de la dictature qui permet au Chili moderne d’être un des pays les plus libéraux au monde 4 et, ce n’est évidemment pas une coïncidence, le pays le plus riche d’Amérique latine.
—-
NB : J’avais déjà publié l’essentiel de cet article sur Causeur.fr mais entre l’inconvénient de se répéter et celui de n’être pas entendu, il n’y a pas à balancer…
- « Friedman soutenait Pinochet, Friedman était libéral, donc les libéraux soutenaient Pinochet » ; sophisme. ↩
- Notez la source… ↩
- Le frère de José. ↩
- 11e selon la fondation Heritage. ↩
Y a des libéraux qui ont émis des réserves sur Pinochet et sur d’autres dictatures (des humanistes, appelons les), j’en conviens, mais sans aller jusqu’à dénoncer la violence économique de ces régimes, ce qui est a ce que je sache le propos de Naomi klein par exemple (dont je n’ai vu que le documentaire, je précise)…
De la a parler de « mythe des chicago Boys » alors que vous en reconnaissez l’existence et le rôle…
Ceci dit, on peut quand même se poser la question de l’existence d’une tendance « totalitaire » parmi des libéraux qui défendent Pinochet, les régimes marocains successifs, et tunisiens, par exemple, y compris les tortionnaires (si si, j’en ai entendu personnellement), qui sont hostiles au syndicalisme et a la démocratie, et insensibles quand ils ne sont pas hostiles au « peuple » et aux travailleurs et favorables a des politiques économiques qui rendent la vie impossible a ces derniers, et leurs corollaires en terme de politiques sécuritaires liberticides. Ces libéraux existent aussi…
Moui, si on veut. Maintenant, si je vous disais, je connais des commmunistes qui sont prêts à se battre jusqu’au bout pour défendre la propriété privée et pour empêcher toute nationalisation, vous seriez en droit de me demander, sont-ce bien des communistes ?
Si des courants du communisme (comme les chicago boys pour les libéraux) défendait la propriété privé, ce ne serait que comme mesure transitoire, sinon ce ne serait pas des communistes, tout comme les libéraux ne pourrait pas tenir la position inverse sauf temporairement. Dans ces conditions et sachant que l’abolition de la propriété privée était l’objectif final, et que tout cela a été fait au nom de la défense des prolétaires, je me poserais la question de savoir si c’est ça le problème, et si cela ne va pas empirer par la suite y compris pour ces prolétaires. Je me demande la même chose en ce qui concerne le libéralisme et ses promesses.
Certains vont quand même nier la nature communiste de la russie bolchevique et appeler ça un capitalisme d’État. D’autres l’appelleront communisme et en seront nostalgique. On peut faire le parallèle avec les libéraux qui défendront le modèle chilien (ou marocain ou…), et ceux qui s’en désavoueront.
Je vous accorde que le libéralisme a fait moins de dégâts que le communisme. Mais tout comme je ne trouve pas de solution aux problèmes des classes sociales défavorisées dans le communisme , je n’en trouve pas dans le libéralisme (j’y suis sensible contrairement a certains libéraux que j’ai évoque dans mon précédent commentaire).
A ce que je sache le syndicalisme, qui est vital pour ces classes sociales dans un pays ou les politiques économiques se voulant libérales conduisent a l’étouffement et a la précarisation du peuple au profit d’une minorité de prédateurs et de quelques familles, ce syndicalisme est combattu théoriquement par le Libéralisme. Dans la pratique, au Maroc, on en a réduit grandement l’influence. J’imagine que mal la situation de la majorité des marocains, si abolition du syndicalisme et d’autres mesures de natures libérales étaient conduites a leur terme comme par exemple la levée du soutien de l’État a quelques produits alimentaires de première nécessité, de telles mesures ne conduirait qu’a des rebellions dans les rangs du peuple, qui serait étouffer dans le sang et avec des politiques liberticides, ou comment le libéralisme ne peut s’imposer qu’en violant les principes qu’il se targue de défendre (tout comme le communisme). C’est le propos des gens qui sont dénoncés dans l’article en haut, et je ne vois pas en quoi ils se trompent.
N’importe quoi! Le Maroc modèle libéral… Mais bien sûr.
Concernant le syndicalisme, il va vraiment falloir vous renseigner! Ce sont le libéraux qui ont légalisé le syndicalisme (puisque l’interdire est une violation claire du droit de s’associer librement), contre les socialistes et les conservateurs. Le droit de grève est aussi le fait des libéraux, au passage.
Manifestement vous ne connaissez pas la signification du mot
… du mot « libéralisme », pardon.
Et en quoi le Libéralisme combat-il « théoriquement » le syndicalisme, sinon le faux libéralisme méchant et pas gentil que décrivent à longueur de temps nos politiciens nationaux ? Que dans les faits, les politiques libérales conduisent le plus souvent à un déclin du libéralisme, c’est exact, même si la relation de cause à effet est tout sauf avérée.
Mais « théoriquement » ? Rappelons que la base du syndicalisme reste la liberté d’association, mesure majeure s’il en est, car comment équilibrer autrement les intérêts des employeurs et des employés ? Bastiat notait déjà que trois patrons autour d’une table formaient une coalition, et donc qu’il était injuste qu’on interdisait ceci aux ouvriers. La loi Le Chapelier était-elle libérale ?
Faites donc attention avant de sortir de telles inepties.
Ne pas confondre le libéralisme avec les prétendus libéraux! Exemple : les médias ont décrété que Sarkozy était libéral. L’est-il pour autant? Franchement, non!
Oui ! Sarkommunisme qualifie bien son action, à l’opposé de ses déclarations.
je pense qu’il faut aussi se remettre dans le contexte de la guerre froide. l’anticommunisme était assez fort,les le bloc de l’ouest n’hésitait pas à soutenir des régimes peu recommandables du temps qu’ils étaient anticommunistes. sans le coup d’état de pinochet, il y aurait eu une guerre civile au chili. Quelques mois avant la chute d’Allende, le sénateur communiste Volodia Teitelboim pronostiquait entre 500.000 et un million de morts en cas de guerre civile. l’armée a fait le coup d’état à cause de l’infiltration de mouvements d’extreme gauche dans l’armée. dans la vie, il faut assumer les conséquences de ces actes. le 4 mai 1973, l’opposition au gouvernement d’Allende a raté de peu la majorité des deux tiers à la chambre (qui lui aurait permis de passer outre les vetos présidentiels) et au sénat (qui lui aurait permis de destituer le président) car il y a eu des fraudes massives organisé par allende. si allende avait respecté le processus démocratique, il n’y aurait pas eu de coup d’état.
lisez « Pinochet, l’autre vérité » de Philippe Chesnay. la majorité des vctimes du régime de pinochet furent les chefs de la gauche, des gens qui avaient pour but de créer une dictature du prolétariat.
friedman n’a pas soutenu pinochet : http://reason.com/archives/2008/09/26/defaming-milton-friedman friedman avait prévu que la liberté économique au chili allait apporté la liberté politique
Un peu orienté votre post…
Trois réactions :
– dire que tous les libéraux sont des démocrates convaincus est abusif
– le Chili est l’un des pays les plus prospères d’Amerique Latine, mais c’est aussi le plus inégalitaire. C’est une des conséquences du tout libéral.
– Vous placez les relations Friedman/Pinochet au centre du système des Chicago Boys, et démontez ainsi le mythe. Vous interprétez et réécrivez l’histoire.
Tout cela est nauséabond
« mais c’est aussi le plus inégalitaire. C’est une des conséquences du tout libéral. »
C’est quoi l’inégalité pour vous? Perso, je considère qu’il est égal d’avoir plus d’argent en apportant plus ou d’avoir moins d’argent en apportant moins. Le concept d’inégalité est biaisé. On regarde les résulats financiers sans les rapporter au mérite de chacun. C’est absurde! Celui qui mérite plus doit avoir plus. Je ne vois pas d’inégalité là dedans.
En plus d’être plus riche et plus développé le Chili est aussi plus égalitaire que ces voisins. En effet il est le premier pays d’Amérique latine pour ce qui est de l’Indice de Développement Humain ajusté aux inégalités ( http://hdrstats.undp.org/fr/indicateurs/73206.html ) et il est dans la moyenne pour ce qui est de l’indice Gini (bien plus égalitaire que le Brésil par exemple : http://www.lyd.com/wp-content/files_mf/pi110690.pdf ) Pour l’IDH ajusté aux inégalités le Chili est 40e mondial, devant certains pays d’Europe (Croatie, Portugal, pays baltes, Roumanie, Bulgarie).
À peu près la même chose pour Gini.
Pour les taux de pauvretés, seuls l’Argentine et l’Uruguay font mieux : http://www.eclac.org/publicaciones/xml/5/48455/PanoramaSocial2012DocICap1.pdf
friedman n’a pas soutenu pinochet : http://reason.com/archives/2008/09/26/defaming-milton-friedman friedman avait prévu que la liberté économique au chili allait apporté la liberté politique Friedman a également voyagé en Chine, autre pays avec un gouvernement dictatorial, et a donné à ses dirigeants les mêmes conseils qu’aux politiciens chiliens, sans que, curieusement, personne ne le lui reproche. « tous les libéraux sont des démocrates convaincus est abusif » aucun libéral n’est pour la dictature. http://www.wikiberal.org/wiki/D%C3%A9mocratie certains se méfient de la démocratie mais aucun n’est favorable à une dictature.
Vous devez disposer de sources pertinentes pour pouvoir affirmer que le Chili est le pays le plus inégalitaire d’AmSud. Vous devez donc les citer pour être crédible. Inégalitaire en quoi, au fait : en droit, en culture ou au plan financier ? Quand bien même ce serait vrai au plan financier, en quoi est-ce un problème ?
Comme le capitalisme, la démocratie est un moyen indispensable, non une fin en soi. Les libéraux sincères ne peuvent conclure autrement, à la lumière de l’expérience des anciennes Républiques « Démocratiques » des pays du bloc soviétique et de la Chine actuelle.
La véritable pensée nauséabonde consiste à confondre libéralisme et fascisme, alors que l’analyse réellement objective des théories et de l’histoire conduit immanquablement à remarquer la gémellité du socialisme et du fascisme, nés du même utérus constructiviste.
Pour revenir aux chiliens, on ne peut que se réjouir de leur liberté et de leur prospérité retrouvées, entre autres grâce aux idées libérales qu’ils appliquent avec bonheur. Le cas chilien mérite ainsi d’être cité en exemple comme piste possible à suivre pour l’Europe et la France, je jour où on tournera le dos aux décennies de marasme de l’Etat-providence (douce violence socialiste).
Je cite des sources concernant mon affirmation « le Chili est l’un des pays les plus prospères d’Amerique Latine, mais c’est aussi le plus inégalitaire »:
Je parle d’inégalité de revenus, qui se mesure par le calcul du coefficient de Gini.
http://afaenac.over-blog.org/article-le-chili-est-le-pays-de-l-ocde-le-plus-inegalitaire-en-ce-qui-concerne-les-revenus-72196113.html
Et la liste des pays classés par coefficient de Gini où le Chili fait pâle figure à la 113è place.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_%C3%A9galit%C3%A9_de_revenus
Il est normal que les revenus soient inégalitaires quand le travail est inégalitaire. A chacun le revenu qu’il mérite!
« Et la liste des pays classés par coefficient de Gini où le Chili fait pâle figure à la 113è place. »
Vous noterez qu’il est premier du continent sud-américain pour l’IDH (Indice développement humain) l’Ouzbékistan fait une superbe 9eme place pour votre gini et est classé très médiocrement à la 119eme place pour l’IDH, on trouve de superbes auto-goal de ce genre dans les classements et dans votre raisonnement.
Conclusion: l’important pour vous ce n’est pas que les gens aient à manger ou soient heureux mais que le voisin n’aie surtout pas plus. Le porte monnaie, la femme, la maison du voisin, voilà qui est foutrement plus important que le reste.
Quand on cherche l’égalité -en premier lieu- on fini immanquablement par la trouver en nivelant par le bas. Coïncidence tout les pays communistes sont très loin dans le classement pour ceux à qui il reste des gens. (je plaisante 😉 )
Il est normal que les revenus soient inégalitaires quand le travail est inégalitaire. A chacun le revenu qu’il mérite!
Le revenu dépend de la rareté de vos compétences et de leur adéquation avec les besoins du secteur d’activité, ainsi que du niveau de connivence avec celui qui vous paie. Rien à voir avec le mérite.
Ah bon! parce que selon vous des compétences rares s’acquiert facilement? Si c’était le cas, elles ne seraient pas rares, ne croyez-vous pas?
« ainsi que du niveau de connivence avec celui qui le paie ». A qui Bill Gates doit-il sa fortune?Vision trop restrictive du revenu. Vous pensez au revenu salarié sans doute car je ne crois pas que l’on puisse parler de connivence entre le consommateur et le producteur. Quant au revenu salarié, in fine il dépend surtout des résultats de l’entreprise. On ne distribue que ce que l’on gagne. Certes, la connivence joue un peu, surtout dans les grandes entreprises et en particulier publiques, mais ce n’est pas la règle!
Eh bien, si on laisse de côté la référence à l’OCDE (partielle), votre propre source démontre que votre affirmation est inexacte pour l’AmSud. J’ajoute que l’économie libérale et la démocratie chiliennes sont jeunes : laissez-leur donc le temps de se développer et de régresser vers la moyenne. Encore une fois, les inégalités de revenus ne sont pas le problème, mis à part dans les pays pauvres où l’oligarchie financière se nourrit de la dictature.
@Pat352 : cet indice de Gini démontre que les revenus sont très inégaux au Chili : rien de plus, rien de moins. Je vous laisse seul arbitre de vos conclusions me concernant. Au Chili les inégalités sont flagrantes : il ne suffit pas de regarder les indicateurs économiques pour en déduire un bien être du peuple…
Allez visiter le Chili un peu et sortez des sentiers battus, vous constaterez que le libéralisme en a laissé pas mal de côté. Il y a un Chili a deux vitesses : le Chili post-Pinochet, avec ses beaux buildings, ses mines, waouuh !!
Et le Chili du peuple, des classes moyennes et pauvres.
Ces deux Chili s’ignorent depuis que cette « démocratie » suivant la dictature de Pinochet a été instaurée de fait.
Allez au Chili, vraiment, allez y.
On trouve aussi de la misère à Paris ce qui ne prouve rien sur la France. l’IDH en l’occurrence est basé sur l’espérance de vie, le niveau d’éducation et le niveau de vie. Va falloir sacrément forcer pour le fausser celui-là .
En parlant de voyage vous devriez visiter l’Ouzbékistan ou le Rwanda qui sont deux paradis de l’égalité en tête de votre classement GINI. Parlant du bonheur global des gens le mien me semble largement plus pertinent.
Refuser que les « locomotives » partent en avant et tirent toute l’économie vers le haut dans un contexte de liberté c’est n’avoir rien compris au concept d’enrichissement global d’une société. Toutes les idéologies égalitaires partant d’intentions aussi bonne que les vôtres ont fini dans des charniers, il convient de s’en méfier.
On s’en fout de l’écart des revenus entre les plus riches et les plus pauvres. Ce qui compte, c’est que ceux qui sont en bas de l’échelle voient leur niveau de vie s’accroître.
A la base le coup d’état de Pinochet est une réaction de lobbys industriels Chiliens et Américains contre les nationalisations engagées par Allende. Une pure réaction de défense d’intérêts économiques. La dedans, les Chicagos Boys ne sont au départ qu’une caution intellectuelle à ce coup de force. Par la suite, ils se comportent comme des profiteurs de guerre, ne faisant aucun cas de la démocratie, pour imposer leurs idées. Que celles-ci aient été pertinentes ne change pas grand chose au mépris qu’ils ont manifesté pour la démocratie et la vie humaine. Leur soutien au régime va beaucoup plus loin que la complicité passive que suggère l’article: Sergio de Castro qu’on voit sur la photo fut ministre dès 1974
Friedman dans tout ça n’a qu’une responsabilité limitée, après tout il pouvait se sentir légitimé dans son soutien à ce groupe d’intellectuels par la politique de son propre gouvernement à l’égard du Chili. Donc certes il ne fut pas plus que les autres un idéologue totalitaire, juste un bon petit soldat.
Simple construction intellectuelle à l’appui de laquelle vous ne trouverez pas grand chose. Plutôt que la théorie du complot des riches, préférez une polarisation politique aggravée, accompagnée d’une grave crise économique, le tout saupoudré du goût qu’ont les sud-américains pour les hommes à poigne et vous avez les véritables causes de 73.
sans le coup d’état de pinochet, il y aurait eu une guerre civile au chili. Quelques mois avant la chute d’Allende, le sénateur communiste Volodia Teitelboim pronostiquait entre 500.000 et un million de morts en cas de guerre civile. l’armée a fait le coup d’état à cause de l’infiltration de mouvements d’extreme gauche dans l’armée. dans la vie, il faut assumer les conséquences de ces actes. le 4 mai 1973, l’opposition au gouvernement d’Allende a raté de peu la majorité des deux tiers à la chambre (qui lui aurait permis de passer outre les vetos présidentiels) et au sénat (qui lui aurait permis de destituer le président) car il y a eu des fraudes massives organisé par allende. si allende avait respecté le processus démocratique, il n’y aurait pas eu de coup d’état.
lisez « Pinochet, l’autre vérité » de Philippe Chesnay. la majorité des vctimes du régime de pinochet furent les chefs de la gauche, des gens qui avaient pour but de créer une dictature du prolétariat.
allende était loin d’etre un parfait démocrate ( il a gracié les militants du Mouvement de la Gauche Révolutionnaire (MIR) ainsi que d’autres membres de groupes d’extrême-gauche qui avaient été emprisonnés pour faits de terrorisme qui ont repris leur activité terroriste en toute impunité, rachet des actions de la Compagnie manufacturière de Papiers et de Cartons, entreprise clé car seule productrice de papier pour les journaux, fermeture de stations de radios de l’opposition, tentative de fermeture du journal El Mercurio, la nationalisation de la maison d’édition Zig-Zag, attaques contre les journaux d’opposition El Mercurio, La Segunda, Tribuna, Mañana, etc, interdiction faite aux chaînes de télévision de l’Université catholique, Canal 13 et Canal 4, et celle de l’Université du Chili, Canal 9, assassinats politiques (Edmundo Pérez Zujovic,….). le 26 mai 1973, la Cour suprême s’adressa à Allende pour dénoncer l’intromission de l’exécutif dans le judiciaire et pointer une rupture de l’ordre judiciaire ; Allende répondra le 12 juin en déclarant que le gouvernement ne pouvait faire appliquer les décisions de justice « de manière indiscriminée » et qu’il revenait à l’exécutif de juger de l’opportunité ou non de leur application ; le 25 juin, la Cour suprême répliquera en dénonçant l’arbitraire politique du gouvernement d’Unité populaire qui réduisait à néant les droits des justiciables. un rapport réalisé par des professeurs de la faculté de droit de l’Université catholique et présenté le 18 juillet fera état de fraudes électorales de la part du gouvernement. Ceux-ci attiraient l’attention sur le fait que 750.000 nouveaux électeurs avaient été inscrits depuis les élections municipales de 1971 alors qu’ils n’auraient dû être normalement que 500.000. Le rapport décrivait également les énormes disparités dans les augmentations de nouveaux électeurs selon les circonscriptions. Il signalait par ailleurs des cas de fraudes avérés à Santiago ou Coquimbo (carnets d’électeurs ne correspondant pas aux personnes ayant voté, centaines d’électeurs inscrits le dernier jour au même domicile, etc.) Le rapport concluait : « lors des élections parlementaires de mars a eu lieu une fraude électorale de grandes proportions, qui concerne entre 200.000 et 300.000 votes illégaux ». le 23 aout 1973, la Chambre des députés approuva, par 81 voix contre 47, un projet d’accord présenté la veille accusant le gouvernement d’Allende d’avoir violé la légalité, de viser à s’emparer de la totalité du pouvoir afin d’instaurer un système totalitaire, en opposition absolue avec la constitution chilienne ; dans cet accord, les parlementaires chiliens demandaient au président de la République, mais aussi aux forces armées et aux carabiniers de mettre fin aux agissements illégaux du gouvernement d’Unité populaire qui mettent en péril l’ordre constitutionnel et légal du pays.
allende n’était un rien un modéré son but était une dictature du prolétariat, c’était un fervent marxiste. « Notre stratégie écarte de fait la voie électorale comme méthode pour atteindre notre objectif de prise du pouvoir. » « Nous affirmons que c’est un faux dilemme que de se poser la question si nous devons prendre la ‘voie électorale’ ou la ‘voie insurrectionnelle’. » (21e congrès général du Parti socialiste, Linares, 1965) « Le Parti socialiste, comme organisation marxiste-léniniste, pose la prise du pouvoir comme objectif stratégique à atteindre […] pour instaurer un État révolutionnaire […] » ; « La violence révolutionnaire est inévitable et légitime. […] Elle constitue l’unique chemin qui mène à la prise du pouvoir politique et économique, et à sa défense et renforcement » ; « « Seule la destruction de l’appareil bureaucratique et militaire de l’État bourgeois peut consolider la révolution socialiste » ; « Les formes pacifiques ou légales de lutte (revendicatrices, idéologiques, électorales, etc.) ne conduisent pas par elles-mêmes au pouvoir. Le Parti socialiste les considère comme des instruments limités d’action, intégrés au processus politique qui nous emmène à la lutte armée. » (22e congrès général du Parti socialiste, Chillán, 1967). en 1972, le sous-secrétaire général du parti socialiste, Adonis Sepúlveda Acuña rappelait que l’insurrection révolutionnaire restait bien l’objectif final des socialistes chiliens : « Notre stratégie met, de fait, de côté la voie électorale comme méthode pour atteindre notre objectif de prise du pouvoir. » « […] s’il s’agit de répondre à la question de savoir s’il est possible de conquérir le pouvoir par la voie électoral, c’est-à -dire l’instauration d’un gouvernement ouvrier qui exproprie les moyens de production de la bourgeoisie, pour organiser une société socialiste, sans aucun doute possible, aussi bien l’histoire du mouvement ouvrier que les principes marxistes indiquent clairement que cela n’est pas possible et qu’une politique de cet ordre ne sert seulement qu’à semer de fausses illusions auprès des travailleurs. » « Le parti a un objectif, et pour l’atteindre il devra employer les méthodes et les moyens que la lutte révolutionnaire rendra nécessaires. L’insurrection devra être déclenchée quand la direction du mouvement populaire sentira que le processus social qu’elle a elle-même lancé aura atteint sa maturité et qu’elle se prépare à être l’accoucheuse de la révolution. »
Il est assez amusant de constater que les critiques adressées à cet article (celles de jaja, Xavier et Hueb) sont de beaux non sequitur, renforçant par là même l’argumentation de l’auteur. Belle illustration de la malhonnêteté intellectuelle effarante qu’il évoquait dans son premier paragraphe.
Ca prouve qu’il en faut surtout très peu pour exciter les trolls. Bien sûr, Pinochet est un guignol à côté de ceux du camp d’en face. Il a quand même commis le crime le plus abominable qui soit pour un socialiste : rendre le pouvoir et rétablir la démocratie.
Quand Sartre piquait la place d’un professeur juif envoyé à la mort ou faisait jouer ses pièces devant un parterre de SS, on aimerait qu’ils aient la même réaction. 2P2M.
Il est normal que les revenus soient inégalitaires quand le travail est inégalitaire. A chacun le revenu qu’il mérite!
« Et la liste des pays classés par coefficient de Gini où le Chili fait pâle figure à la 113è place. »
Vous noterez qu’il est premier du continent sud-américain pour l’IDH (Indice développement humain) l’Ouzbékistan fait une superbe 9eme place pour votre gini et est classé très médiocrement à la 119eme place pour l’IDH, on trouve de superbes auto-goal de ce genre dans les classements et dans votre raisonnement.
Conclusion: l’important pour vous ce n’est pas que les gens aient à manger ou soient heureux mais que le voisin n’aie surtout pas plus. Le porte monnaie, la femme, la maison du voisin, voilà qui est foutrement plus important que le reste.
Quand on cherche l’égalité -en premier lieu- on fini immanquablement par la trouver en nivelant par le bas. Coïncidence tout les pays communistes sont très loin dans le classement pour ceux à qui il reste des gens. (je plaisante 😉 )
Point Godwin atteint dès le premier mot de l’article.
Eh oui Philippe,
Malheureusement, les princes de la propagande sont soit marxistes soit nationaux-socialistes. Quand il est question de dénoncer ce genre de manipulations, on a pas beaucoup de choix dans les références.
Quand on connaît les vidéos de Friedman passées à la télévision américaine, on se dit qu’il n’a rien à envier aux plus grands professionnels de la propagande.
Ca me ferait hurler de rire si ce n’était pas triste à pleurer. Notez le témoignage de Schwarzenegger à comparer avec l’état dans lequel il laisse la Californie.
http://www.dailymotion.com/video/x2n2w1_free-to-choose-partie-1-vost-le-pou_news
Schwarzenegger a trouvé l’Etat de Californie à un niveau pire que celui auquel il l’a quitté. Il faut faire un peu d’Histoire!
« il n’a rien à envier aux plus grands professionnels de la propagande.  »
Comparer Friedman à Goebbels Staline ou Mao il fallait le faire. Quand à Schwarzenegger qui a d’ailleurs reçu la légion d’honneur de Frédéric Mitterand que vient il f… ici ?
C’est le désordre dans votre tête, vous vous droguez ?
Je parle de ce que je vois. Un film construit comme le pire des films de propagande digne de l’ère communiste. A la gloire du libéralisme. présenté par Friedmann lui-même avec le témoignage de Schwarzenegger (Autrichien) qui nous explique qu’il vient d’un pays communiste et qu’il a découvert la lumière en écoutant Friedmann.
Schwarzenegger a trouvé la Californie dans un état pire que la faillite ?
Est-ce que ça pourrait signifier que la théorie libérale en application par un Friedmannien pur jus ne résout pas les problèmes ? Mais alors à quoi elle sert ?
la californie n’est pas du tut libérale. économiquement, les démocrates texans sont plus libéraux que les républicains californiens
L’échec du libéralisme mis en lumière par l’état américain dont le surnom est « The Golden State » ? Celui qui indépendant pourrait être la huitième puissance mondiale avec un PIB presque comparable à celui de la France entière, celui qui a quadruplé sa population entre 1950 et 2011 ?
Lol !
Assez d’accord pour critiquer le point de départ de l’article, à part cela bon. Un point sur la Californie : l’état était déjà catastrophique quand AS est arrivé.
D’autant plus que l’on peut très bien être marxiste ( Staline ) et antisémite !!!
Pourquoi non sequitur?
Je suis partiellement d’accord avec la thèse de l’auteur: je refuse le procès en totalitarisme, et je reconnait certains effets positifs des politiques libérales (en l’occurence la réduction de la pauvreté au Chili date des années postérieure à la dictature). Mais je peux bien pointer du doigt la trahison de leurs propres principes par les Chicago Boys: de défenseur de la liberté en général ils se sont mués en défenseurs de la liberté économique des puissants et de la répression arbitraire des autres. En gros, ils se sont vendus pour faire passer celles de leurs idées qui arrangeaient bien leurs maîtres. Et Fridman a explicitement cautionné cette attitude. Alors comme dit Jack Lang, « y’a pas mort d’homme ».
Vous avez lu l’article ?
Dans le pays A, tous gagnent 100 euros.
Dans le pays B, les plus riches gagnent 1 000 euros et les plus pauvres 200 euros.
Dans quel pays préférez-vous vivre ? Que souhaitez-vous à vos semblables ?
Bien dit! Mais les jaloux préfèreront toujours vivre dans le pays A, malheureusement!
Ne pas oublier une donnée essentielle: A comporte
des goulags et une police politique.
Je rappelle que B dans l’exemple, c’est le Chili de Pinochet 🙂
Puisque le sujet est abordé, il faut rappeler que l’indice de Gini présente de nombreux défauts conceptuels. C’est pourquoi il est souvent accompagné d’autres indicateurs, par exemple les écarts interquantiles ou tout simplement le PIB (PIB/hab en PPA).
En effet, pour être pertinent, un indice de comparaison de la dispersion des revenus entre pays doit répondre à plusieurs caractéristiques essentielles. Il doit être a minima :
– insensible aux variations de définition des quantiles de revenu entre pays
– insensible aux évolutions démographiques des pays
– établi par rapport à une référence claire et admise
Les deux premiers critères suffisent à démontrer que les indices de Gini diffusés ne sont pas pertinents car ils ne tiennent jamais compte des aléas de définition entre pays, ni des variations démographiques.
Mais c’est le dernier critère qui disqualifie définitivement l’usage de l’indice de Gini, en tout cas à propos des revenus (ce qui était pourtant l’idée initiale de son inventeur).
En effet, la situation idéale implicite de l’indice de Gini est l’égalité absolue des revenus (droite diagonale de la courbe de Lorenz = dispersion absolument égalitaire). C’est bien évidemment contraire à tous les principes de liberté de considérer cette égalité comme la référence, à moins de prétendre que le communisme est l’idéal auquel on doit contraindre toute l’humanité.
On pourrait par exemple trouver plus opportun d’effectuer la comparaison avec un indice de Gini moyen pondéré ou médian de l’ensemble des pays. Il serait dès lors possible de conclure que la Suède, par exemple, présente un indice de Gini beaucoup trop faible et qu’il convient de mener une politique visant à une plus grande dispersion des revenus dans ce pays.
Enfin, pour ceux qui aiment citer Gini à tout instant, il convient de rappeler que Gini était un idéologue (cf « Les bases scientifiques du fascisme », publié en 1927). Bien qu’il se soit racheté par la suite, cela prouve vers quelles dérives naturelles on peut aller quand on soutient les idéologies collectivistes et qu’on refuse d’admettre la consanguinité qui unit socialisme et fascisme.
« concentration » à propos de la Suède…
L’article a présente dans quelles conditions Milton Friedman est allé au Chili et y a rencontré Pinochet. De même, il rappelle que Milton Friedman a aussi été en Chine communiste. C’est le sujet, le mérite et l’intérêt de l’article. Le sujet est tellement manipulé!
Concernant le Chili, oui, il y a des inégalités. On remarquera que le pays n’a pas développé une classe moyenne majoritaire, qu’il dépend de ses ressources naturelles, agricoles et minières. Ces ressources sont bien gérées, certes, mais, contrairement à certains pays d’Asie du Sud-Est, il n’y a pas eu une vague entrepreneuriale. Le Chili s’est d’ailleurs intéressé au modèle économique de ces pays d’Asie du Sud-Est.
Tout cela laisse à penser que ce pays n’est pas si libéral. En effet, la caractéristique de tous les pays libéraux est le développement de la classe moyenne, et l’entrepreneuriat. Il y a donc quelque chose qui ne va pas, d’un point de vue libéral, au Chili.
Cependant, le fait que les ressources naturelles soient bien gérées, et que le pays soit si stable démocratiquement, montre qu’il y a une bonne base de développement. A contrario, si le Venezuela a élu Chavez, c’est aussi parce qu’une majorité y voyait un espoir.
L’Amérique du Sud est marquée par les inégalités. Le Brésil, qui est le pays à la mode, de par son potentiel, n’y fait pas exception. Le Chili est bien géré, mais a certainement des progrès à accomplir.
Ne pas confondre « égalité » et « égalitarisme »
« Il y a toutes les différences du monde entre traiter les gens de manière égale et tenter de les rendre égaux. La première est une condition pour une société libre alors que la seconde n’est qu’une nouvelle forme de servitude. » F. Hayek
Secondo, non, les libéraux ne sont pas forcément des démocrates car la démocratie dérive toujours vers un totalitarisme. La redéfinition des mots, tel « égalité » mais aussi « solidarité », etc. est une démarche totalitaire.
Puisque vous utilisez une ressource de Naomi Klein, (la lettre de Friedman à Pinochet est sur son site : http://wwww.naomiklein.org/files/resources/pdfs/friedman-pinochet-letters.pdf), faisons donc un lien direct vers le site de Naomi Klein : http://wwww.naomiklein.org.
Sa vision des Chicago boys, de Friedmann et du libéralisme vaut son pesant de cacahuètes. « La stratégie du choc » se trouve très facilement en librairie.
Je vous recommande cet excellent article, qui démolit ce lamentable torchon de Klein:
http://www.cato.org/pubs/bp/bp102.pdf
friedman n’a pas soutenu pinochet : http://reason.com/archives/2008/09/26/defaming-milton-friedman friedman avait prévu que la liberté économique au chili allait apporté la liberté politique Friedman a également voyagé en Chine, autre pays avec un gouvernement dictatorial, et a donné à ses dirigeants les mêmes conseils qu’aux politiciens chiliens, sans que, curieusement, personne ne le lui reproche.
Rocou,
« Ce n’est pas la source mais la limitation du pouvoir qui l’empêche d’être arbitraire »
— F.A. Hayek
Une démocratie aux pouvoirs limités – par une constitution par exemple – sera toujours supérieure à un régime autoritaire 😉
@Philippe
« Schwarzenegger a trouvé la Californie dans un état pire que la faillite ? »
Peut-être pas pire, mais pas mieux, mon bon monsieur! Et la situation dans laquelle se trouve cet Etat n’est pas dû à un excés de libéralisme bien au contraire! Il faut vous documenter davantage.
@Pat352
« Quand à Schwarzenegger qui a d’ailleurs reçu la légion d’honneur de Frédéric Mitterand que vient il f… ici ? »
Je répondais simplement au commentaire précédent de Philippe, c’est tout. Il faut prendre le temps de tout lire avant de répondre n’importe quoi, cher @Pat352.
Je -citais- et répondais à l’ineffable Philippe,
faudrait voir à suivre un peu mon brave @Lio.
Les démocratie se sont toujours torchées avec leur constitution. Même l’URSS disposait d’ une constitution. Quand elle ne convient plus, on la change! La même URSS en a eu ainsi 4.
La France a modifiée plusieurs fois la sienne, vers toujours plus d’interdits pour les citoyens et toujours plus de pouvoir pour l’Etat. Soit exactement l’inverse de l’objectif d’une constitution!
Quant aux USA, pays soit disant « ultra libéral », seul le 1er amendement résiste tant bien que mal aux assauts des politocards toujours bien intentionnés, bien entendu…
C’est toujours utile de venir rappeler la réalité de ce qu’étaient les « chicago boys ». Pour pinailler : 1/ c’est dommage de commencer l’article en parlant de Goebbels qui n’a pas de rapport avec le sujet, 2/ la souffrance attribuée à Friedman d’être rattaché à Pinochet aurait méritée d’être mieux fondée.
Une statistique récente à propos du Chili : « When asked, 66% of people in Chile said they were satisfied with their life, just above the OECD average of 59%. »
Comparaison avec la France : « When asked, 51% of people in France said they were satisfied with their life, below the OECD average of 59%. »
A lire ici : http://www.oecd.org/dataoecd/28/25/47930053.pdf.
« …Il gagne honnêtement sa vie sur les marchés financiers… »
Honnête et marchés financiers dans une même phrase sont une antinomie.
Il suffit pour s’en rendre compte de voir qui est responsable de la crise économique mondiale actuelle…
« Il suffit pour s’en rendre compte de voir qui est responsable de la crise économique mondiale actuelle… »
Depuis 1975 les guignols de l’état n’ont pas été foutu de boucler un budget positif même en période de vache grasse. 38 ans de déficits et de dettes, effectivement c’est clair.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Public_Deficit_of_France.png
Faut pas compter sur les médias, valets subventionnés de l’état pour insister sur la vérité mais de la à ce que vous avaliez aussi facilement les enfumages conventionné…
Clown spotted !
Bien dit
la crise de 2008 est clairement une crise de la regelementation financiere: Community Reinvestment Act, Freddie Mac et Fannie Mae qui garantissait les pret aux pauvres, Clinton qui voulait se faire reelire, puis Greenspan qui maintient les taux tres bas sur recommendation entre autre de Krugman, tout cela cree une bulle immobiliere qui debouche sur la crise des subprime. Ensuite, les Etats refusent de laisser les banques faire faillite, ce qui engendre une crise de la dette des Etats (deja bien trop grosses avant 2008).
On voit que celui ou celle qui a écrit cet article a tout appris de Goebbels
n’importe quoi……Goebbels est un fervent national socialiste anticapitalise haissant le libéralisme