Par Philippe Robert
La belle ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, dite NKM, flanquée du réchauffiste Jean Jouzel, lui-même vice-président du GIEC, vient de présenter, mercredi 20 juillet 2011, un vaste plan national d’adaptation au changement climatique constitué de 80 actions déclinées en quelque 230 mesures et recommandations à mettre en œuvre d’ici à 2015.
Mais, me direz-vous, pourquoi tant de gesticulation de la part de cette dame comme si le ciel « écolo » allait nous (lui) tomber sur la tête ? Parce que, braves gens de France, la vague actuelle de réchauffement climatique qui s’empare de la planète ne va sûrement pas, foi de NKM, s’arrêter à nos frontières !
Sachez, en effet, qu’en haut lieu où le GIEC fait la pluie et le beau temps, l’on se fait fort de prévoir, pour la fin du siècle en cours, une augmentation de l’ordre de 2 à 3,5 degrés de la température par rapport à celle qui, par exemple, prévaut aujourd’hui dans nos accueillantes contrées tempérées.
Une situation d’urgence (100 ans sont donc une urgence) qui a incité NKM à considérer qu’il fallait agir sans retard sur la foi des projections informatiques du GIEC censées prédire, à l’échelle du siècle, une aggravation quasi-exponentielle du réchauffement climatique actuellement détecté.
Se fier par ignorance ou pis encore par paresse au seul GIEC pour prendre des décisions aussi lourdes de conséquences, comme d’ailleurs ne s’en sont jamais privés nos gouvernants, peut aujourd’hui se révéler la pire impasse morale, politique et juridique jamais advenue à l’échelle du monde !
En effet, en ce qui la concerne, Madame la ministre de l’Écologie a-t-elle jamais entendu parler de l’expérience CLOUD (« nuage » en français) menée depuis près de deux ans au CERN [1], situé près de Genève, par l’équipe du professeur Jasper Kirkby ? À sa place, je m’informerais d’urgence.
Car les résultats imminents de cette expérience, s’ils s’avèrent concluants, risquent fort de remettre totalement en cause les certitudes affichées d’un réchauffement climatique dû au CO2 dont l’homme, ce monstrueux prédateur doué d’un redoutable esprit de destruction, serait au premier chef le grand responsable.
Et si, in fine, c’était le Soleil ?
Si CLOUD aboutit à valider la théorie solariste, alors le rôle des gaz à effet de serre doit être considéré comme mineur, voire infinitésimal ou inexistant (…) Or les résultats de CLOUD sont désormais connus de ces chercheurs, et doivent être publiés dans les jours ou les semaines qui viennent.
(Jean-Michel Bélouve [2])
Si ces résultats sont à la hauteur des intuitions scientifiques sans cesse renouvelées par les climato-sceptiques, il faut alors s’attendre à un formidable coup de tonnerre planétaire capable, enfin, de remettre, sur cette question précise, les esprits scientifiques et politiques à l’endroit. En effet :
L’humanité, par ses maîtres que sont les décideurs politiques, économiques, ses intellectuels et ses communiquants, a édifié un gigantesque système socio-économique et politique qui repose entièrement sur un dogme, celui de la responsabilité humaine dans la production de gaz à effet de serre, avec pour conséquence une évolution catastrophique du climat tout au long du siècle à venir.
(Jean-Michel Bélouve [2])
Le bien-fondé des doutes récurrents émis par les climato-sceptiques, récusé bec et ongles par les tenants du GIEC, apparaît donc de plus en plus crédible grâce à l’abnégation de scientifiques de réputation mondiale n’ayant pas craint, à leurs risques et périls, de braver la dictature pseudo-scientifique du GIEC.
Sur le web.
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Notes
[note][1] CERN : Organisation européenne pour la recherche nucléaire dotée pour ce type de recherche fondamentale d’accélérateurs et de détecteurs de particules.
[2] Le texte intégral de Jean-Michel Bélouve est à consulter sur le site de l’Institut Turgot.[/note]
Jim Hansen a lancé le réchauffement anthropique en 1988. Ca fait 33 ans. Depuis, des centaines de milliards ont été dépensés pour en apporter la preuve. Qu’est-ce que tout ce temps et cette dépense nous ont-ils amené ? A part la crosse de hockey de Mann en 1998, éliminée de l’AR 4 du GIEC car prouvée fausse comme reconnu par l’académie des sciences US (les tentative de la ressuciter avec les 12 arbres de Yamal -Sibérie- et les sédiments Tiljander se sont avérés lamentables), et à part les modèles informatiques dont, chaque fois que vient l’heure de la vérification de leurs scénarios (les années qui passent), on se rend compte qu’ils sont faux (et pas qu’un peu)?
Quoi d’autre?
A ne pas manquer pour une fois sur ARTE un point de vue sceptique présentant les débuts des travaux qui ont mené à l’expérience CLOUD :
« Le secret des nuages » vendredi 5 août à 22h10
Quoi d’autre? Tout simplement, le fait que le rôle pivot du CO2 sur T n’est qu’une hypothèse, jamais validée à ce jour (on le saurait). Pire : si nous analysons le passé climatique de la Terre, nous constatons que jamais le CO2 n’a engendré une augmentatiion significative de T.
En fait, cette hypothèse du rôle pivot du CO2 a été prise par défaut, et surtout, pour satisfaire à l’oukase de l’UNEP qui consiste à faire travailler le GIEC (WG1) sur le RCA – Réchauffement Climatique Anthropique- (cf l’introduction aux statuts du GIEC), sans se soucier de la validité de l’action du CO2 (anthropique.et naturel).
Ce dogme du RCA est le plus grand scandale planétaire de notre époque.
Indignons-nous!
La théorie du RCA va voler en éclat dans peu de temps. Et, vous le verrez, le discours ambiant va, sans douleur, se déplacer sur un autre créneau. « Oh oui, bah, le RCA c’était du pipo total… Mais en même temps cramer du pétrole ça produit des microparticules/des gaz toxiques… donc il vaut mieu des panneaux solaires ». Je prends les paris qu’en moins d’un an on ne trouvera plus une seule personne qui assumera ses convictions réchauffistes. « Oui, bah, on croyait qu’il y a avait un pb, on ne peut pas nous en vouloir d’avoir tenter de le résoudre.. » ou encore « si le RCA s’était avéré vrai et qu’on avait rien fait… qu’est ce que les gens auraient dis » : principe de précaution… hop l’affaire est dans le sac. Débranchez les cerveaux…
Oui ce dogme du RCA est le plus grand scandale planétaire de notre époque. Et nous n’avons jamais cessé de le dire. Malheureusement j’ai bien peur qu’on ne récolte jamais les lauriers mérités quand à notre clairvoyance.
Le dogme du RCA est devenu une machine infernale, qui continue aveuglément sur sa lancée. Pourquoi? Parce que les travaux du GIEC servent d’alibi aux institutions qui l’ont lancé (ONU et UNEP), et qui veulent mettre en place une sorte de « dictature verte » mondiale, coercitive pour toutes les nations. Par ailleurs, le dogme du RCA est supporté par une convergence d’intérêts divers :
1) les politiques : « sauver la Planète, c’est grand, c’est beau, et c’est réélectif – et, compte tenu des constantes de temps, aucun risque politique.
2) Les pays en développement qui espèrent en tirer des financements confortables (dont leurs citoyens, en général, ne profiteront pas…) – Voir Tuvalu et le syndrome de l’engloutissement (qui aurait dû se produire depuis plusieurs années…)
3) Les écolos intégristes, qui soutiennent le projet de dictature verte, veulent nous culpabiliser pour nos méfaits, et engager un processus de décroissance. Ils supportent bien sûr les projets de Renouvelable et se contrefichent du projet ITER. Ils veulent casser tout le nucléaire. Mais, jusqu’à ces derniers mois, ils étaient squeezés car le nucléaire ne dégage pas de ce terrifiant CO2, source de tous nos maux passés, présents et à venir….Fukushima leur a donné l’occasion de se déchaîner, enfin, sur le nucléaire. Que n’avons-nous pas entendu à ce sujet? Un vrai déferlement de délires…
4) Les industriels du Renouvelable : nouveaux marchés fort intéressants
4 bis) Les banques et les marchés financiers, pour financer les investissements en Renouvelable.
5) Les gestionnaires de bourses carbone et les industriels qui utilisent frauduleusement ces bourses.
6) Les gouvernements et l’UE, pour mettre en place de nouvelles taxes, normes et règlements contraignants (qui imposeront d’importantes dépenses supplémentaires aux propriétaires de biens immobiliers)
7) Les médias : leur quotidien, c’est le catastrophisme. Les projections cataclysmiques des modèles numériques, c’est pain béni pour eux. Alors, ils en rajoutent et publient, à grands renforts de trompettes, les pires âneries des carbocentristes et/ou d’ONG intégristes vertes (ex : un article prévoyant +2,4°C en 2020, issu d’une étude d’une obscure ONG argentine, repris en cœur par Le Monde, le Figaro, Libé et quelques autres – les internautes les ont cloués au pilori, mais peu leur importe…). Les documentaires et les films sur les catastrophes qui nous attendent fleurissent comme pâquerettes au printemps. C’est de la propagande éhontée.
Et nos journalistes ont perdu toute éthique professionnelle (Foucart au Monde, Huet chez Libé, M. Court au Figaro), en soutenant mordicus le dogme du RCA et en clouant au piloti tout misérable qui oserait soulever quelque critique, quelque interrogation …
Bref, dans tout ce bazar, la science « GIECquement correcte » n’est qu’un alibi, et j’ignore si nous sortirons, et comment, de ce marasme dogmatique. Peut-être en 2030, quand T n’aura toujours pas augmenté, comme depuis 1999, ou aura diminué ?….
erratum « clouer au pilori » (et pas au piloti)
L’expérience CLOUD n’est pas nécessaire pour prouver que le gaz carbonique n’a aucune influence sur la température, il suffit de regarder les données reconstituées du passé.
Les rayons cosmiques ne sont pas non plus une explication suffisante. C’est bien le soleil qui commande à la température, mais par le vent solaire, modulé par le magnétisme et la position de la lune.
Juste un détail: c’est par la modulation des rayons cosmiques que le soleil agit sur la température terrestre, c’est ce que vient de démontrer en laboratoire l’expérience CLOUD; ce que des physiciens avaient déjà démontré par la physique, c’est à dire que le mécanisme de rétroaction positive attribué par le GIEC au CO2 ressemblait à « un mouvement perpétuel du second type ». Qui croit au mouvement perpétuel ici ?
Maisn ne nous faisons pas d’illusions: « le XXI ° siècle sera religieux ou ne sera pas » (attribué à Malraux). La science et la raison s’effacent peu à peu devant les gris gris.
Et voici une petite synthèse sur la problématique climatique et les errances du GIEC: http://dropcanvas.com/#wJc9FpE34332em
Vous avez le droit de refuser les conclusions de …… 95% des climatologues, vous avez encore des esprits du 19ème siècle vous pensez que la Terre pourra absorber toutes nos pollutions et nos activités ….. Désolé la fête est finie ,c’est un congrès de …… géologues en Australie fin 2013 qui a donné le nom à notre époque : l’anthropocène . Désolé les gars il va falloir gérer la finitude de notre petite planète, et revoir votre mythe du « progrès infini » et faire le tri : produire de l’électricité nucléaire durant 50 ans pour ensuite gérer des déchets durant 200 000 ans ça n’a pas de sens tout court ce n’est pas de la science c’est du délire total ……le néolibéralisme à la Hayek ou Mises est mort en 2008 ,personne n’a vue la catallaxie ,jamais , désolé
Sidérant
Un sujet sur NKM
Un lien sur RCA
Et voilà un petit réchauffiste qui pose son Gloubi-boulga
…
Ce monde est merveilleux.