85% des Français privilégient la baisse des dépenses pour réduire le déficit

Face au sentiment des Français, l’inaction gouvernementale semble particulièrement incompréhensible.

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85% des Français privilégient la baisse des dépenses pour réduire le déficit

Publié le 11 août 2011
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Selon un sondage Harris Interactive pour Le Parisien, publié jeudi 11 août, l’inquiétude des français face à la crise de la dette publique est au plus haut. Ils font davantage confiance à Angela Merkel qu’à Nicolas Sarkozy dans cette situation, et plébiscitent les baisses de dépense publique pour sortir de l’ornière.

Selon cette étude, citée par Le Monde, 79 % des personnes interrogées se disent inquiètes pour la France et 67 % pour leur situation personnelle. De façon intéressante d’un point de vue libéral, les sondés à qui l’on demande en qui ils ont confiance pour éviter une nouvelle crise financière et économique répondent en premier eux-même (48%). Vient en deuxième Angela Merkel et le gouvernement fédéral allemand, à 46%. L’Europe n’est qu’à 36%, tandis que Nicolas Sarkozy et son gouvernement plafonnent à 33%. Ils sont néanmoins battus par les traders (6 %), les banques (17 %) et les agences de notation (17 %).

Surtout, les Français appellent clairement de leur vÅ“ux une réduction forte des dépenses publiques: “concernant les moyens dont dispose la France pour réduire ses déficits et sa dette, les personnes interrogées privilégient la réduction des dépenses (85 %) à l’augmentation des impôts (12 %).”

Face au sentiment des Français, l’inaction gouvernementale semble particulièrement incompréhensible. Les seules mesures qui devraient être annoncées prochainement seraient une accélération du calendrier de baisse des déficits, et des hausses d’impôts supplémentaires par un nouveau rabotage des niches fiscales.

 Lire nos articles sur l’économie.

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  • Baisser les dépenses, bien sûr, mais à condition que ça n’affectera pas son confort personnel. Dès que l’on entrera dans le vif du sujet, à savoir des coupes budgétaires ciblées, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Attendons nous à voir ressortir les “non à la casse” de l’enseignement, de la culture, des énergies renouvelables, etc…

  • Oui da, car encore maintenant tout va encore très bien pour le petit français.

    Tout de même là ça commende à puer.

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