Contrepoints profite de l’occasion de la rentrée scolaire pour proposer à ses lecteurs une édition spéciale consacrée à l’école. Sans prétendre à l’exhaustivité, nous tentons avec ce dossier composé de neuf articles de dresser un état des lieux des pratiques et des performances de l’Éducation nationale et exposons quelques propositions libérales pour améliorer l’instruction des jeunes Français.
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1. Une école aux performances médiocres
- Et PISA suffit, à la fin ! par h16, article du 08.12.2010
- L’enseignement public coûte de 30 à 40% plus cher que le privé par Alexis Vintray, article du 04.07.2011
- 13% des professeurs ne voient (presque) jamais un élève par Le Cri du Contribuable, nouvel article
Malgré un effort financier important consacré à l’instruction (l’Éducation nationale engloutit plus de 20% du budget de l’État), le niveau des jeunes Français continue de dégringoler comme nous le rappellent cruellement les enquêtes PISA menées régulièrement par l’OCDE. En comparaison internationale, le niveau atteint par les élèves de 15 ans en France est médiocre, loin derrière Shangaï, la Corée du Sud et la Finlande. L’école française est donc coûteuse et peu efficace. Avec sarcasme, h16 souligne que tout n’est pas qu’une question de moyens, comme le prétendent les syndicats enseignants. D’autant plus que, selon Le Cri du Contribuable, 13% des professeurs ne voient (presque) jamais un élève. Une organisation bureaucratique inadéquate et des choix pédagogiques inadaptés sont en cause. Coûteuse et peu efficace, l’Éducation nationale l’est également en comparaison avec l’enseignement privé. En effet, selon une récente étude de l’iFRAP, analysée pour Contrepoints par Alexis Vintray, l’enseignement public coûte de 30 à 40% plus cher que le privé.
2. Une école d’endoctrinement
- Lycée: les idées libérales ne sont pas les bienvenues par Georges Kaplan, nouvel article
- Lettre d’un prof, anonyme, article du 21.10.2010
- D’un sophisme économique entendu souvent en salle des profs, par Fabrice Descamps, nouvel article
Outre ses piètres performances, on peut également s’inquiéter du fait que la mission du système éducatif ne se limite pas à l’instruction mais vise à «éduquer» les jeunes «citoyens», au risque de dérives d’endoctrinements idéologiques. La salle de cours peut parfois se muer en véritable tribune politique, tandis que certains choix de programmes scolaires, sous l’emprise de syndicats, manquent de neutralité. Par exemple, Georges Kaplan nous rapporte les propos tenus par une enseignante de philosophie qui explique clairement que l’expression des idées libérales n’est pas la bienvenue dans une copie du Bac. De même, sous couvert d’anonymat, un enseignant nous explique comment l’idéologie du développement durable s’est infiltrée dans toutes les disciplines enseignées au collège. Enfin, quand on prend connaissance des nombreux sophismes échangés dans les salles de profs, rapportés par Fabrice Descamps, on ne peut que craindre que de tels propos soient ensuite professés dans les salles de classes.
3. Les propositions libérales pour l’école
- « Les écoles indépendantes font économiser 7 000 euros par enfant à l’État » par Marie Saint-Geoire, nouvel article
- Faut-il supprimer l’Éducation nationale pour sauver l’enseignement ? par Aurélien Véron, article du 18.08.2011
- Le chèque scolaire, par Lucilio, article du 15.11.2010
Face aux insuffisances de l’Éducation nationale, les familles s’organisent. Interviewée par Marie Saint-Geoire, Anne Coffinier, fondatrice de l’association « Créer son école » donne les raisons d’encourager et de soutenir la création d’écoles indépendantes en France. De son côté, Aurélien Véron, président du Parti Libéral Démocrate, expose les vertus de l’enseignement libre. Enfin, Lucilio analyse pour Contrepoints l’une des propositions phares des libéraux pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouve aujourd’hui l’école : le chèque scolaire. Les enquêtes d’opinion indiquent que les parents sont plus satisfaits de l’éducation de leurs enfants avec le système des chèques scolaires qu’avec le système d’éducation publique où ils n’avaient pas le choix. De plus, l’intégration des enfants des communautés étrangères est rendue plus facile. Enfin, dans ce nouveau système, on constate également une amélioration du sens civique des élèves.
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