Les insectes sont nos amis, il faut les aimer aussi
C’est grâce à l’un de mes lecteurs — que je remercie — que je suis tombé sur un de ces petits articles que la presse nationale fourgue discrètement le week-end. On y parle de coin-coins, de cot-cots, de meuh-meuhs, de petites bestioles plus ou moins charmantes, et, surtout, on y pose une question palpitante : quels droits pour ces créatures ?
Et il est vrai qu’en ces périodes de crise, où on sent nettement que le temps s’accélère, on ne prend pas assez le temps de se poser les vraies questions essentielles de la vie.
Heureusement, ce pays est merveilleux : il est rempli d’une foule d’individus qui, pas un instant, ne cèdent à la facilité de se poser, cinq minutes, et de se demander si ce qui a été fait jusqu’à présent est bon ou pas, et qui donc peuvent continuer à trottiner sans faiblir vers un horizon qu’eux seuls décident. Ce pays est génial puisqu’il a même enfanté, choyé et entretenu cette foule d’individus vibrants à l’idée d’étendre le domaine du droit vers des espaces jusqu’alors insoupçonnés.
C’est donc une enfilade de sémillants aventuriers du Droit Des Animaux que nous offre cet article qui a eu les grâces d’un grand quotidien national (et même un dossier de magazine !) nourri au bon grain des subventions étatiques. Les premiers paragraphes nous alertent ainsi sur les conditions lamentables dans lesquelles les poules pondeuses mènent à bien leur raison d’être : pendant leur courte existence, les pauvres volatiles vont pondre sans jamais pouvoir sortir de leur toute petite cage, format A4.
Mais ce n’est pas une fatalité ! Tous ensemble, nous pouvons sauver les cot-cots !
« 75 % des Français sont prêts à mettre le prix pour manger des œufs de bonne qualité, mais ils ne savent pas les reconnaître ! »
Si les Français n’étaient pas si bêtes et si près de leurs sous, ces poules pourraient gambader joyeusement et pondre en chantant. Rassurez-vous : il ne s’agit pas ici d’une campagne destinée exclusivement à améliorer le sort des gallinacées. Les associations qui luttent pour la reconnaissance des droits des animaux ont d’autres cibles, comme la fourrure, le gavage des oies, l’enfermement des cochons, des lapins et poulets, leurs conditions de transport en cage, ou l’abattage sans étourdissement.
Notez que, pour des raisons de politiquement correct et d’arrondissement des angles à la ponceuse de chantier, on ne parlera pas des égorgements rituels. Le gavage, oui. L’égorgement, non.
En attendant, les droits des animaux, c’est pas de la rigolade. C’est du sérieux, du précis, du documenté :
« Nous nous battons pour le droit des animaux : [Ainsi, les poules pondeuses] ont le droit de déployer leurs ailes, de marcher ou de se gratter. Or ces droits ne sont pas respectés. »
Voilà. Une poule, ça a ces droits-là :
1. déployer ses ailes,
2. marcher,
3. se gratter.
Caqueter, non. Mais se gratter, oui. C’est millimétré, quelque peu arbitraire et pour tout dire, pas très poétique, mais que voulez-vous, c’est ça, le droit : c’est un peu aride et il faut bien tout baliser sinon c’est la fête du slip, hein.
Et si le droit des animaux, c’est important, ce qui compte vraiment, c’est ce qui est dit dans cette courte phrase :
parmi les défenseurs des animaux, [il y a] ceux qui veulent proscrire la viande, et ceux qui souhaitent simplement bannir ce que l’exploitation animale a de scandaleux. Mais tous veulent éliminer la productivité, la rentabilité.
Méchante productivité ! Vilaine rentabilité !
Au passage, on se demande pourquoi manger des plantes, des fruits et des légumes est plus sympathique que des animaux : après tout, les fruits aussi ont des droits, non ? Il est terrible, le petit bruit de la carotte mâchée de bon matin...
Et comme par hasard, derrière nos activistes du droit des animaux à se gratter et à déployer leurs ailes, on retrouve une jolie brochette de personnes qui refusent la productivité et la rentabilité… Comme d’autres individus de certaines mouvances, bizarrement toujours dans la même tendance générale.
Sauf que cette rentabilité et cette productivité, ce sont elles qui ont permis de nourrir toujours plus de personnes dans le monde, en valeur absolue et en valeur relative.
Attention ici, ne me faites pas dire ce que je ne dis ni ne souhaite pas : non, la productivité et la rentabilité ne justifient pas des traitements dégradants sur les animaux, domestiques ou non.
D’une part, on ne joue pas avec la nourriture. C’est comme ça. Notamment parce que ça la stresse et que les toxines produites sont mauvaises pour la santé.
Mais d’autre part et plus sérieusement, le respect minimum qu’on apporte aux animaux n’est pas dû à eux-mêmes pour eux-mêmes, mais d’abord à nous, pour nous-mêmes. Si l’homme doit respecter les animaux, c’est parce qu’il a acquis cette capacité de modéliser ce que l’autre pense et ressent, et qu’il est donc capable de modéliser les sensations (désagréables notamment) des animaux qu’il utilise. Ce n’est donc pas en vertu de droits qui sont conférés aux animaux (et qui leur impliquerait automatiquement des devoirs, chose ô combien ridicule), mais pour des raisons morales ou éthiques : on ne peut aspirer à faire des hommes meilleurs, plus sujets à l’empathie envers leurs semblables s’ils ne sont pas même capables de ressentir des émotions basiques pour des êtres basiques.
Dès lors, il est logique que les habitudes sociales, la morale du groupe, façonnent des interdits enseignés dès tout petit, et qui fonctionnent plutôt bien: l’écrasante majorité des humains ne passe pas son temps à massacrer du chaton pour le plaisir. Eh oui : joie de l’anthropomorphisme, les humains supportent assez bien les autres mammifères et s’accommodent bien de la plupart des volatiles. Notez cependant qu’il n’y a que très rarement des pétitions pour réclamer des droits pour les blattes, les mygales ou les moustiques.
C’est à ce propos qu’on voit tout le ridicule de demander des droits pour les animaux (ou les plantes). On se demande aussi comment des gens a priori sensés trouvent les moyens (temps, argent) et l’énergie pour s’occuper des petites bestioles que nous mangeons, et pas, par exemple, de leurs frères humains qui, eux, ont déjà des droits, et souffrent déjà de les voir violés.
Cette critique est d’ailleurs applicable à tant d’humanistes qui passent un temps considérable à combattre des excès plus ou moins gênants sur telle ou telle espèce animale, végétale ou minérale, telle ou telle catastrophe écologique avérée ou à venir moyennant un acte de foi, tout en oubliant dans la plus naïve indifférence les atrocités que leurs congénères subissent au jour le jour et qui méritent largement leur attention.
Et avec la crise qui déboule, on se demande vraiment si l’ordre des priorités de ces personnes n’est pas inadéquat. Mais bah, je suppose que la marche rigolote vers un progrès alternatif doit bien s’adapter à ces petites anicroches, non ?
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Sur le web
Ah ouais, génial !!!
Si on essaie un rouge à lèvre sur le cul d’un lapin pour voir s’il est allergène, le lapin pourra ensuite aller en maison de repos se remettre du traumatisme subi.
Ce sera dans son contrat comme le stipule la suite de l’article.
Et on va consacrer un pourcentage du financement de la Recherche à l’édification de ces maisons de repos post-traumatiques.
« …Etablir un principe de réciprocité. Qu’est-ce que je peux donner à l’animal que je m’apprête à torturer en échange de l’expérience traumatisante qu’il va vivre ? Une vie agréable d’abord. Puis valoriser ce sacrifice en consacrant, par exemple, un pourcentage du financement des recherches à la création d’un parc national… »
Trop génial.
« Si on essaie un rouge à lèvre sur le cul d’un lapin »
On ne pense pas assez au traumatisme des charmantes laborantine qui doivent embrasser des centaines de c… de lapin par jour.
« Un seul oiseau est en cage et la liberté est en deuil. » [Jacques Prévert] https://www.youtube.com/watch?v=qsQhQTyOKMI
Excellent article et bravo aussi à Hugues pour son commentaire.
Je n’ai pas résisté à lire le petit article cité par h16. Comme par hasard c’était Le Monde (financé en partie par nos impôts …)
On y trouve des perles comme :
« Jocelyne Porcher, auteure de Vivre avec les animaux, une utopie pour le XXIe siècle (La Découverte, 2011), la bonne approche pourrait s’inspirer du contrat de travail. Chargée de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), elle a aussi été éleveuse : « Cela m’a beaucoup apporté. On n’est pas éleveur pour gagner sa vie sur le dos des animaux mais pour travailler avec eux. » »
Jocelyne Porcher, la bien nommée …
Le parc national post-traumatique pour lapins outragés sera un « lopin de garenne ». Ce sera dans leur contrat d’embauche.
Hannan nous avait expliqué il y a un an la chose suivante : la gauche rêve toujours de donner la parole aux sans voix, mais quand elle y arrive, les sans voix, ouvriers, peuples « primitifs », disent en générales des choses bien plus conservatrices que ce qu’elle aime entendre. Ennuyeux. Solution: être la voix de sans voix qui ne pourront jamais prendre la parole. Les animaux, par exemple :
http://archives.contrepoints.org/Inuits-contre-Greenpeace.html?var_recherche=Les%20inou%C3%AFts%20contre%20greenpeace
Bon, maintenant, il ne reste plus à notre pamphlétaire h16 qu’à traiter « la question de la dignité et du respect des plantes au nom de leur valeur morale » telle que prévue dans la constitution suisse.
Non, non, ce n’est pas le 1er avril :
http://www.ekah.admin.ch/fr/documentation/communiques-aux-medias/la-dignite-de-la-creature-dans-le-regne-vegetal/index.html
Il faudra aussi parler des droits des bactéries trop souvent maltraitées par d’injustes antibiothérapies.
Ce petit chef d’œuvre agressif de poncifs sordides mériterait discussion…et non des éloges de « personnes » se mettant au niveau, c’est à dire plus bas que le niveau de la mer.
Vous voulez penser comme la majorité des gens,ça veut dire ne pas penser du tout . par manque de temps, je ne peux m’attarder de suite . Mais en avant- gout, je vous conseille mon blog pour en finir avec la barbarie volontaire des hommes.
Justice pour les animaux:La zone de non-droit du rapport aux bêtes est ouverte sur la perversion des hommes et nuit évidemment à leur santé mentale.Sot et cruel, l’homme?Ben oui si on voit comment il s’imagine: le meilleur. Et comment il agit:le pire.
Les 2 posts de Jo Benchetrit me font vraiment réfléchir : »Sot et cruel, l’homme? Ben oui »
Désormais :
– je ne tuerai plus les poux qui envahissent de temps en temps la tête de mes enfants
– je ne tuerai plus les acariens qui se logent dans la moquette de mon salon
– je ne tuerai plus les moustiques qui me piquent dans les soirées d’été
… et ainsi de suite.
Les bêtes ont des droits, quoi !
« Les animaux, dont nous avons fait nos esclaves, nous n’aimons pas les considérer comme nos égaux. » [Charles Darwin] https://www.youtube.com/watch?v=qsQhQTyOKMI
Ha! Ok! vous nous la faites cynique. Pour que vous connaissiez vos devoirs envers les plus faibles, ils faut que les faibles vous envoie une lettre recommandée?
« Pour que vous connaissiez vos devoirs envers les plus faibles, ils faut que les faibles vous envoie une lettre recommandée? »
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Non non, les faibles nous envoient le percepteur qui nous rappelle tous les jours nos devoirs.
Alors, les animaux n’ont qu’à faire pareil, s’ils ont des droits.
A Jo Benchetrit :
« Ha! Ok! vous nous la faites cynique. Pour que vous connaissiez vos devoirs envers les plus faibles, ils faut que les faibles vous envoie une lettre recommandée? »
Je ne la fais pas cynique : pourquoi un scorpion, un poux ou un acarien auraient moins de droits qu’un lapin ou une poule ? D’ailleurs, à propos des droits des animaux que vous invoquez, regardez ce qui se passe entre eux : ils se tuent, se mangent, etc.
Cela ne veut pas dire qu’il faut torturer les animaux (je suis aussi pour la mort sans souffrance dans les abattoirs, donc contre les morts rituelles) mais il ne faut pas tomber dans l’excès de la protection des animaux à tout prix.
Les « défenseurs officiels » des baleines, des phoques et d’autres gentils animaux ne se soucient pas des fourmis ni des poux ni même des légumes et tubercules (il y a donc un parti pris pour certaines espèces) et ne font ça que pour entretenir un fonds de commerce très juteux grâce à des subventions publiques, des dons partiellement exonérés d’impôt, etc.
Les animaux ne sont pas forcément plus faibles : si vous vous faites attaquer par un animal sauvage en pleine forêt, qui est le plus faible ?
c’est un peu court non 🙂 ?
Dans l’absolu, je vous l’accorde les animaux n’ont aucun droit, de même que les humains n’en ont aucun dans la nature, puisque le droit est une notion humaine et uniquement humaine.
Mais alors qui accorde ces droits ? Parfois, très rarement ces droits sont arrachés par les opprimés eux mêmes par une révolte, une révolution (les guerres contre les colonisateurs), une lutte d’influences (les suffragettes).
Mais souvent ces droits sont accordés, pour des raisons morales, par ceux qui possèdent le pouvoir, les homosexuels ne sont plus considérés comme atteints de maladie mentale, la femme a obtenu le droit à s’émanciper seule sans l’homme, les handicapés mentaux ont gagné le droit à appartenir à la société des humains, etc.
Et là pour les animaux que vous le vouliez ou non, il y a des conflits moraux tout à fait clairs qui se posent aujourd’hui à nous : les sciences le découvrent chaque année davantage, les animaux humains et les animaux non humains se ressemblent bien plus que nous l’imaginions, la frontière est bien ténue, la souffrance existe de part et d’autre, la notion de conscience, de culture, d’empathie, même celle du langage, tous ces concepts qui nous ont toujours séparés de l’animal ne sont plus du tout hermétiques plus on avance dans la compréhension de ces autres êtres sensibles avec qui nous partageons la planète.
Rejeter cela d’un revers de la main c’est nier la souffrance et l’exploitation de tous ces individus que nous avons réduit en esclavage et qui attendent dans l’effroi une mise à mort prématurée.
Personne ici ne vous demande de changer votre mode de vie, je suis le premier à savoir comme les conditionnements sociaux sont forts quand il s’agit de notre rapport à l’animal, pour autant je vous demande juste de garder votre conscience ouverte à l’autre, qu’il soit homme ou animal, nous avons encore tant à apprendre et à réaliser.
que vous le vouliez ou non, biologiquement nous sommes tous des animaux, hommes, femmes, homosexuels, handicapés et même les moustachus, de par le fait nous partageons beaucoup de nos besoins, de nos attentes, de notre constitution avec les autres animaux.
Jo Benchetrit, vous mangez des cailloux ou vous violez les droits des zanimaux, des plantes et des champignons ?
« J’ai renoncé depuis des années à l’utilisation de la viande, et le jour viendra où le fait de tuer un animal sera condamné au même titre que celui de tuer un humain. » [Léonard de Vinci °1452 †1519] https://www.youtube.com/watch?v=qsQhQTyOKMI
Dsl, il ne s’agit pas de compétition, mais il n’y a pas de pensée sans mise en doute de ce que tout le monde croit « normal ».
Or ce papier, n’importe qui pourrait l’ecrire, mis à part l’effort de style, bien sûr, qui est propre à chacun, il veut faire rire des victimes et de leurs défenseurs. c’est ce que mes amis de Charlie hebdo appelle « bête et méchant. »
c’est aussi débile, si l’on raisonne froidement que de donner des droits à un nouveau né ou à un handicapé profond, je suis désolé, et vraiment il me semble que le centre du droit c’est d’épargner tant que possible les souffrances à ceux qui peuvent les ressentir et les animaux dans leur grande majorité possèdent un système nerveux central comme nous (les végétaux jusqu’à preuve du contraire n’en possèdent pas et donc ne souffrent pas, donc merci d’éviter de répéter pour la 10e fois la litanie du cri de la carotte, ca ne fait pas sérieux voyez vous 😉 )
il y a pourtant dans la législation actuelle des articles réglementant le droit des animaux domestiques (le droit à ne pas être maltraité, etc) et certains animaux sauvages (la protection d’une espèce en voie d’extinction par ex)
si si je vous assure, le droit des animaux existe déjà
et désolé mais je ne vois pas ce que ca change, le droit des animaux ce n’est évidemment pas de donner le droit de vote aux animaux mais bien de leur donner le droit de disposer de leur vie à leur convenance et c’est donc bien l’humain qui est ciblé en lui imposant de ne pas maltraiter un animal quand il peut faire autrement (donc la plupart des cas)
TroON, décrivez-nous en détail votre doudou perdu, nous ferons un avis de recherche sur Contrepoints. Vous avez quel âge ? 3 ans ? 5 ans ? Ne soyez pas inconsolable. Là là, tout va bien, les méchants seront être punis. Mouchez-vous et arrêtez de chuiner.
Et la morale, ça n’a aucun sens pour vous ? Narcisse non plus ne s’occupait pas des autres. Vous avez vu où ça l’a mené. A se noyer dans son image. Mais si on étudie les animaux, on réalise que ça n’est pas autant désordre et arbitraire qu’on le croit. Chacun respecte la vie des autres espèces. Par exemple le lion ne tuera pas toutes les gazelles, mais juste celles qu’il mange. On les voit tous boire ensemble dans les points d’eau commun.
S’il était aussi dingue et sadique que nous, il ne respecterait rien et, un jour comme nous se retrouvera dans un désert de vie. ça ne vous épatera pas si vous vous referez aux nombreuses actions dévastatrices des humains.
Mais le pb n’est pas là.
Le pb est du côté des devoirs des hommes envers tout ceux qui sont plus faibles que lui.
L’homme ne se sent des devoirs que sil est assez mûr pour ça ; Les petits enfants ne le ressentent pas ; les adultes encore Narcisse infantile, donc amoureux de leur image, non plus.
Oui, un tigre est plus fort qu’un homme. Pourtant, les tigres sont en voie de disparition. On voit par là qu’il ne s’agit pas de faiblesse physique mais de faiblesse dans son rapport aux hommes; En effet, nous avons dévasté la planète et faisons disparaître des milliers d’espèces. donc nous sommes très forts. Forts dans le mal, en tous cas.
Jo Benchetrit, vous aussi, vous regrettez le temps du doudou ? Mouchez-vous et arrêtez de chuiner. Il y a une dizaine d’année, on pouvait voir cette sensiblerie dans les affichages des campus américains, à côté du gender et autres droits des minorités. Je me disais que le con-con français allait fatalement suivre le mouvement, le con-con français ne pouvait louper pareille occasion.
Ben c’est fait.
A Hugues
Vous parlez du « gender ». Maintenant en France on a aussi droit à cette doxa mais imposée par l’Etat à nos enfants dans les programmes de l’Education Nationale !
On sait très bien – une fois de plus – ce qui va se passer : les parents qui refusent d’avaler toutes les âneries pondues par Big Brother développeront l’esprit critique de leurs enfants à l’égard du formatage des cerveaux imposé par le politiquement correct, tandis que les autres auront des enfants qui réciteront le catéchisme socialo-bien pensant et feront partie du troupeau.
Exactement, Troon,les gens sont trompés par le mot droit. on ne parle pas du droit écrit dans les codes. Encore que le code pénal interdise toute cruauté sur animaux. L’animal, de ce fait est sujet de droit.
A troOn
Vous écrivez que :
« il y a pourtant dans la législation actuelle des articles réglementant le droit des animaux domestiques (le droit à ne pas être maltraité, etc) et certains animaux sauvages (la protection d’une espèce en voie d’extinction par ex)
si si je vous assure, le droit des animaux existe déjà »
Je crois que personne sur Contrepoints est un sadique bourreau d’animaux, mais les prétendus défenseurs des droits des animaux ne défendent en fait que les droits de CERTAINS animaux et pas de tous : je pose à nouveau la question : quid des droits des scorpions, des poux, des mouches à m**de ? personne ne s’inquiète du sort de ces bêtes !
Cela ressemble beaucoup au mode de raisonnement socialiste : ils choisissent soigneusement un segment de la population pour se autoproclamer défenseurs de leurs droits (révolution du prolétariat, etc) et créer ainsi un fonds de commerce qui leur permet de vivre au crochet de la société.
En ce qui concerne nes espèces en voie d’extinction, personne a encore prouvé qu’elles sont réellement en voie d’extinction, mais les comptes bancaires des dirigeants des organisations de défense de ces espèces sont loin d’être vides …
vous vous rendez compte j’espère que vous faites les questions et les réponses et que vous me faites dire ce que vous voulez entendre sans même m’écouter 🙂 ?
Je dis bien que pour moi le droit des animaux c’est ne pas mettre en souffrance un animal quand il n’y a pas d’obligation de le faire, je ne parle pas de légitime défense (un scorpion serial killer qui veut me faire la peau je me démerderai pour la lui faire en premier lieu) !
Comme vous l’aurez peut être compris, je suis moi même végétalien depuis de nombreuses années car il me semble que la plus grande partie de la maltraitance animale se situe dans l’élevage et la production des viandes (on fait naître des animaux, on les parque, on les exploite dans des conditions insoutenables et bien plus qu’anxiogènes, pour enfin les mettre à mort à l’âge où ils commencent à peine à découvrir l’âge adulte, quand ce n’est pas l’enfance). Pour moi, par une raisonnement simple (et certainement simpliste à vos yeux, mais tout va bien autant j’ai une bouche pour parler, des doigts pour taper au clavier, autant j’ai aussi des yeux pour regarder par moi même) il me semble que tuer des animaux pour les manger est une erreur morale, puisque le végétarisme est viable, je ne cherche pas à pousser davantage le raisonnement, je m’arrête à des idées simples, qui sont pour moi suffisamment fortes pour être défendues.
« En ce qui concerne nes espèces en voie d’extinction, personne a encore prouvé qu’elles sont réellement en voie d’extinction, mais les comptes bancaires des dirigeants des organisations de défense de ces espèces sont loin d’être vides … »
euh, la meilleure preuve sera quand ces espèces auront réellement disparues j’imagine ? étrange pensée non ? Personnellement qu’une espèce ou une autre disparaisse ne m’empêche pas de dormir la nuit, je ne souffre pas moi même, ca m’est égal, mais il faut bien voir qu’il y a tout de même un agencement qui n’a pas attendu l’arrivée de l’homme pour établir la nature et que tout s’imbrique comme il peut, la disparition d’une espèce entrainera des réajustements c’est logique, puisque cet animal permettait à un autre animal ou à un autre végétal de s’épanouir. Le jour où les abeilles disparaitront (et justement il y a de fortes pertes depuis quelques années à cause des insecticides et des croisements réalisés par l’homme) l’homme aura bien des difficultés à garder sa main mise sur sa planète, je vous assure. Et si un jour l’homme disparait, de nombreux animaux devront trouver d’autres moyens de subsistance également, les pigeons et les rats principalement qui recyclent une partie de nos déchets.
A troOn
D’abord, personne ici est pour la souffrance des animaux et il est tout à fait légitime de ne pas vouloir manger de viande ; c’est votre droit.
Mais tuer un animal pour le manger ne signifie pas le maltraiter et n’est pas une erreur morale ou alors toutes les espèces carnivores sont des bourreaux. Lorsque un mouton est abattu dans un abattoir il souffre certainement moins que lorsqu’il est attaqué, déchiré et dépecé par une meute de loups.
Pour les espèces en voie d’extinction, je pose à nouveau la question : quelles sont les espèces qui sont en voie d’extinction grâce à l’activité humaine ? la prétendue disparition des abeilles due aux pesticides est une pure invention des écologistes professionnels. Dire que « si un jour l’homme disparaît … » c’est de la science fiction et n’a aucun fondement réel.
Il subsiste un problème de base dans le discours des auto-proclamés défenseurs des animaux : leur pitié est sélective et est dictée par des critères d’appréciation humains (beauté de l’animal, utilité ou absence de nocivité pour l’homme), mais pas par le « droit des animaux » :
je pose donc à nouveau la question : pourquoi les mouches, les acariens ou les fourmis auraient moins de droits que les abeilles ou les poulets ?
« Rien ne peut être plus bénéfique à la santé humaine et augmenter autant les chances de survie des espèces sur la Terre que l’évolution vers un régime végétarien. » [Albert Einstein] https://www.youtube.com/watch?v=qsQhQTyOKMI
Pagifer, le formatage vaincra, je le crains.
Jo Benchetrit
« Par exemple le lion ne tuera pas toutes les gazelles, mais juste celles qu’il mange. On les voit tous boire ensemble dans les points d’eau commun. »
Excusez-moi, mais vous êtes quand même grave avec votre anthropomorphisme. Le lion n’est pas un animal social, il peut se créer un harem le temps du rut. Ensuite, il est tout à fait capable de tuer ses propres petits, c’est la lionne qui doit les protéger contre leur propre père.
Il faut vous renseigner. Il n’y a aucune cruauté dans la nature, juste de la prédation. Comme chez nous. Il existe des mammifères grégaires, d’autres sont solitaires. Et dans d’autres espèces, il y a une infinité de rapports à l’autre, sans que jamais les mots de la morale gnangnan dégoulinante ne soient adéquats.
A l’heure où les lions vont boire, je ne saurais trop vous conseiller de lire comment vit crepidula fornicata qui change de sexe tout en vivant en colonie (au fait, fornicata signifie courbe) ou le siphonophore, une méduse dont chaque segment est un être vivant différencié. Ces êtres ne vivent pas ensemble parce que ce sont de gentils socialistes. Mais pour la survie de l’espèce.
La mante religieuse n’est pas une vilaine mégère, mais a ses astuces pour transmettre ses gènes. Comme tout être vivant.
D’accord avec vous en ce qui concerne notre propre prédation, pas de surpêche, pas d’animaux stressés à l’abattage (parce qu’ils sont moins bons à manger).
Tous les animaux, y compris humain, ont des droits immanents qui ne sont pas nécessairement dejà dans le code;Les protecteurs et libérateurs des animaux essaient de faire que le législateurs impose aux hommes le respect des animaux.Le 1° respect est qu’un animal ne doit pas naitre pour nous servir d’une manière ou d’une autre.on ne doit pas utiliser un animal. pourquoi? Parce que c’est immoral.
Est sujet de droit celui qui, reconnu comme être sensible, et à ce titre, exige des égards.
l’action des hommes sur lui est donc limitée par l’linterdiction de le faire souffrir.
A Jo Benchetrit
Je vous pose la même question que à troOn :
Il subsiste un problème de base dans le discours des auto-proclamés défenseurs des animaux : leur pitié est sélective et est dictée par des critères d’appréciation humains (beauté de l’animal, utilité ou absence de nocivité pour l’homme), mais pas par le « droit des animaux » :
Pourquoi les mouches, les acariens ou les fourmis auraient moins de droits que les abeilles ou les poulets ?
Et pourquoi donc ces défenseurs ne cherchent-ils à protéger les animaux que contre les humains ? Que proposent-il pour les défendre des bactéries, champignons, parasites et autres prédateurs, et bien sûr contre leurs congénères ? qui va s’assurer qu’aucune vache n’est violée par un taureau, et qu’inversement le taureau s’acquitte bien de son devoir conjugal à l’égard de toutes les vaches de son troupeau ? Pourquoi ne pas leur donner un droit à un logement digne, à une alimentation décente ? etc.
La morale et le droit sont deux choses à bien distinguer.
Jo Benchetrit: « Le 1° respect est qu’un animal ne doit pas naitre pour nous servir d’une manière ou d’une autre.on ne doit pas utiliser un animal. pourquoi? Parce que c’est immoral »
Oui, c’est cela. Et pareil pour les végétaux qui eux-aussi ont des droits bien entendu. On ne doit pas faire pousser une salade ou une carotte pour nous servir.
« On ne doit pas utiliser un animal ». Bien sûr que si. Les animaux sont au service de l’homme. En arriver à penser que les animaux (ou la nature) ont des « droits » relève du béni-oui-ouisme, voire de la psychiatrie dans les cas sévères.
« L’animal est sujet de droit. » Tout à fait : l’animal est un bien meuble sur lequel l’homme a un droit de propriété.
On pinaille ?
Je sais pas si c’est la pejne de se casser le cul à répondre à l’articulation d’un préjugé. Vous n’avez rien lu, non? Montaigne, ça ne vous dit rien? Vous êtes inculte, mon pauvre. C’est bien qu’il y ait des lieux où les incultes puissent s’exprimer, ça les défoule et pendant ce temps ça leur évite d’écouter Rire et chansons…
je suis entièrement d’accord avec vous. je respecte les animaux, dont les inverterbrés comme insectes. je fais en sorte de ne pas enfermer de moucherons dans mon sac poubelle, et c’est parfois fastidieux car ils sont très attirés. je pense comme vous(enfin, plus que vous, je crois, hem!) que les invertébrés sont les grands oubliés. j’ai d’ailleurs sauvé deux homards devant la camera de FR3.
Cet été, je me suis laissé piquer par des moustiques parce que je n’avais pas le cran de les tuer. mais j’avoue que si j’etais menacée de malaria, je le ferais par auto-defense. et comme le dit TROON, si je rencontre un scorpion, je pourrais sans doute oublier mes réticences car j’aurais peur. cependant, j’ai un ami qui est spécialisé en animaux du genre, et il manipule gentiment et ne tue pas les scorpions; Michel Aymerich. http://geres-asso.org/
il dit que si on n’attaque pas un scorpion, il n’a aucune raison de vous piquer donc, je ne le tuerais pas mais serais bien embêtée! Evidemment aussi je pense que je ferai en sorte de me mettre à l’abri et lui laisser vivre sa vie, si possible dehors si on es t dnas une maison.
Mais le risque est de marcher dessus par inadvertance.
Il faut savoir vaincre sa peur, mais aussi regarder où on met les pieds, et surtout changer de point de vue sur soi et les animaux;
depuis, j’ai moins peur des araignées. je les aime bien, je leur cause, lol. comme je cause à tous les insectes et autres animaux. Parler à l’autre, c’est le reconnaître. en avoir moins irrationnellement peur et surtout laisser entrer en soi l’autre par l’ouverture affective nécessaire à l’amour, la compassion, l’intérêt pour ce qu’il vit, ressent, lui qui a peur en face du géant que nous sommes pour eux.
C’est acquérir une intelligence de l’Autre. ça vient peu à peu mais je suis très contente d’y arriver; et sauver une mouche procure plus de joie que la tuer, croyez moi.
Merci.
« C’est acquérir une intelligence de l’Autre. ça vient peu à peu mais je suis très contente d’y arriver; et sauver une mouche procure plus de joie que la tuer, croyez moi. »
Pour ce qui est d’acquérir l’intelligence de la mouche c’est une réussite.
je viens de voir votre abominable photo. Que le ciel vous tombe sur la tête car vous êtes gravement sadique! que c eux qui ont pris cette photo le regrette un jour en fabriquant un sale psychopathe!
Savez vous quel est l’animal le plus dangereux? Celui qui, ne sachant que des inepties croit savoir et est refractaire à toute ouverture vers linconnu qu’est le savoir que vous pouvez lui apporter. Car il possède l’arme absolue. MAis helas, ils sont majoritaires. d’où mon pessimisme: la terre est entre leurs mains.
je n’insisterai pas car je crois que la plupart des participants sont mieux armés que moi sur ce plan.
La justice immanente, c’est que les défenseurs des drouâtdezanimaux végétariens et militants seront punis par où ils ont péché : des carences et le colon irrité. C’est parce qu’ils ont le colon irrité qu’ils sont si agressifs.
Nous sommes des omnivores, nos dents le prouvent, donc nous devons manger de la viande pour notre équilibre alimentaire. Et pour manger de la viande, faut bien les tuer, les zanimaux.
Et qu’ils ne viennent pas nous seriner les protéines végétales du tofu avec les graines germées dessus.
Vive le steak bien saignant ! Suivez le bœuf !
..farci à la corne de rhinocéros. ^^
Si c’est du ragout de chihuahua, oui, mais si c’est du dobermann, c’est déjà plus coriace.
Eh ben, encore un de ces très mauvais articles « écrit » par un ignare qui aurait mieux fait de se torcher le c u l avec le torchon qu’il a pondu. Quand on sait pas de quoi on parle, on ferme son clape merde, et puis c’est tout.
C’est toujours amusant la propension qu’on les végétariens fanatiques à vraiment croire que leur philosophie est à ce point complexe et avant-gardiste.
En gros pour résumer :
animaux = vivant, homme = vivant, homme ont des droits => animaux ont des droits, ouin ouin cruauté bisous. Le summum de la pensée… (d’un gosse de 2 ans)
C’est marrant cette propension qu’ont les cons à discréditer tout ce qu’ils ne comprennent pas.
« L’enfant qui sait se pencher sur l’animal souffrant saura un jour tendre la main à son frère. » [Albert Schweitzer] https://www.youtube.com/watch?v=qsQhQTyOKMI
Bon et imaginons que l’univers ne soit pas un lieux propice à la vie indéfiniment et que l’homme ne puisse y échapper.
Imaginons que l’homme le sache.
Quelles en seraient les conséquences ?
Sinon, je pense comme l’auteur qu’il est mauvais de maltraiter les animaux. Non pas parce que c’est de la nourriture sur patte mais parce que c’est mal de faire souffrir.
Quand je lis les commentaires des personnes qui approuvent ce genre de billets, je ris en douce…et désespère un peu. Comprenez-vous le sens du mot empathie? Pouvez-vous concevoir que nous avons un peu évolué au cours des siècles, qu’on condamne maintenant l’esclavage, la torture des êtres humains, les genocides? Qu’en évoluant anisi, on a gagné quelques crans de civilisation, franchis quelques marches vres le progrès de l’esprit? Comprenez- vous que ce que prône le végétarien moyen, c’est seulement un « ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on ta fasse »? Non, ce n’est pas que gnangnanteries et mièvreries idéalistes. Rien à voir avec ça: c’est le constat horrifié devant les usines d’animaux, où les poussins mâles son broyés vivants, dégringolant comme des petites balles de tennis sur des tapis roulants avant d’être happés par la broyeuse, c’est les porcs castrés vivants (mettez-vous une seconde à leur place et mangez du bacon sans arrière pensée), c’est l’existence servile des poules pondeuses, machines à faires oeufs, c’est …tout le reste.
L’asservissement moderne des animaux d’élevage est indéfendable, point.
Quand vous applaudissez les gens qui tournent en dérision les defenseurs de la cause animale, vous faites parler votre estomac au détriment de votre coeur. Ne seriez-vous pas plus proche de la poule pondeuse que vous n’oseriez vous l’avouez?
Y-a t’il un homo sapiens en vous ou seulement une brute épaisse à peine dégrosssie? Sapiens, ça veut dire sage….Or, on a fait de grands pas vers la « sagesse » depuis l’époque où brûlait les sorcières en place publique, il faut le reconnaître. Reste plus qu’à étendre cette sagesse aux autres êtres qu’homo sapiens. Mais là où ça coince c’est l’appel de l’estomac. Des bêtes je vous dis.
l’empathie étant un sentiment,il ne regarde que l’individu.
Cher ami,
Renseignez-vous un peu. Accorder des droits aux animaux est l’une des théories parmi les animalistes. Et elle n’est pas forcément acceptée par tous.
Mais je pense que vous n’en avez rien à foutre.
C’était juste comme ça en passant.
Ne vous écorchez pas trop avec vos certitudes, en tout cas.
« Dans l’élevage, par exemple, les animaux sont traités avec une cruauté inouïe, qui dépasse de loin les pires crimes que les humains ont pu commettre dans leur histoire. Et ce sur une échelle massive : rien qu’aux états-unis, plus de 9 milliards d’animaux sont tués chaque année. » [Piero San Giorgio] https://www.youtube.com/watch?v=qsQhQTyOKMI