Gaz de schiste : le gouvernement abroge trois permis

L’exploitation du gaz de schiste en France s’éloigne de plus en plus.

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Gaz de schiste : le gouvernement abroge trois permis

Publié le 4 octobre 2011
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Puits à gaz de schisteAprès l’interdiction en juin d’utiliser la fracturation hydraulique — une technique qui permet d’extraire du gaz des schistes et assurer ainsi l’indépendance énergétique de la France — l’État a abrogé unilatéralement trois permis d’exploitation, à Nant (Aveyron), à Villeneuve-de-Berg (Ardèche) et à Montélimar (Drôme).

Le gouvernement a courageusement saboté trois opportunités supplémentaires pour les Français de disposer d’une énergie peu coûteuse et indépendante de pays instables politiquement en remettant en cause les permis qu’il avait lui-même accordé à l’Américain Schuepbach et le Français Total.

Comme on pouvait s’y attendre, les deux petits mois imposés aux deux industriels pour trouver une nouvelle technique d’exploitation n’ont pas suffi pour fournir un projet à même de convaincre la ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, dont le pouvoir d’achat personnel ne souffrira pas trop cet hiver lorsqu’il s’agira de chauffer son appartement républicain, ni lorsqu’il faudra remplir le réservoir à taxe de sa voiture de fonction. Elle a d’ailleurs déclaré :

« Dans les deux rapports Schuepbach était explicitement mentionné le projet d’utiliser la fracturation hydraulique. Total, lui, annonçait vouloir continuer à rechercher du gaz de schiste avec des techniques qui ne sont pas la fracturation hydraulique, or on sait aujourd’hui que ces techniques ne sont pas opérationnelles. Le rapport n’était pas crédible. »

Il reste cependant encore 61 autres permis, dont 49 d’hydrocarbures conventionnels, 4 pour les huiles de schiste et 8 pour les gaz de houille. Officiellement, pour le moment, ces permis ne devraient pas être inquiétés puisque, comme l’explique le ministère :

« Tous ont pris l’engagement formel de ne pas recourir à la fracturation hydraulique. »

On imagine sans mal que les associations écologistes et la ministre de l’Écologie sauront cependant trouver les raisons de mettre fin à tout espoir de voir un jour se développer une nouvelle source d’énergie ou même les recherches et développements qui permettraient son exploitation dans des conditions environnementales optimales. Et si ce n’est pas la ministre, on pourra compter sur le président de la République Nicolas Sarkozy, qui se déplace ce mardi dans le Gard et pourra se permettre, à peu de frais, de redorer son blason vert à moins de sept mois de la présidentielle.

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  • Avouons qu’il y a déjà trop de croissance et trop d’emploi.

  • Enfer et damnation. Certains à force de vouloir être absolument contre se gouvernement (que j’exècre soit dit en passant, comme à peu près toute la classe politique) ne doivent même pas se rendre compte de ce qu’ils écrivent.
    Je ne comprends pas comment on peut être pour l’exploitation du gaz de schiste dans l’état actuel de sa mise en oeuvre!!! Voyons Mr ou Mme (l’article est courageusement anonyme) accepteriez vous que l’on tue vos enfants à petit feu pour faire le plein de votre bagnole moins cher?

  • C’est une bonne chose cette interdiction mais malheureusement il faut voir si ce n’est pas seulement lié aux prochaines élections…

    • Oui. On n’a pas besoin d’énergie pas chère. Et dépendre de l’Arabie, de la Libye ou du Vénézuéla, c’est indispensable. Ça nous permet de placer des Rafales.

      • Disposer d’énergie pas chère je suis pour mais faire n’importe quoi avec l’environnement je suis contre.

        • Tout le monde est contre. Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer qu’il s’agissait, ici, de « faire n’importe quoi avec l’environnement » ?

          • Déjà à la base il ne faut pas inverser les rôles : c’est pas aux associations de prouver que l’exploitation de gaz schistes est néfaste mais bien aux industriels de prouver que leur technique est sans danger.

            Ensuite pour répondre à la question, eh bien c’est pas dur :

            Des articles :
            http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/nature-environnement/20110510.OBS2770/gaz-de-schiste-risques-de-pollution-de-l-eau-potable-par-le-methane.html

            http://regards-sur-le-monde.blog4ever.com/blog/lire-article-490598-2338452-la_pollution_de_l_eau_au_methane_explose_pres_des_.html

            Un documentaire :
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Gasland

            Après si pour vous tout ça n’est pas crédible et tient d’un « complot » anti-gaz de schiste…

            Guillaume

          • Guillaume Pereira : « Déjà à la base il ne faut pas inverser les rôles : c’est pas aux associations de prouver que l’exploitation de gaz schistes est néfaste mais bien aux industriels de prouver que leur technique est sans danger. »
            ———————————-
            Il y a déjà des dizaines de milliers de puits de gaz de schistes aux USA depuis 10 ans et ce gaz alimente maintenant 1/4 de la conso américaine, sans qu’on ait déploré une seule pollution grave (s’il y en a une, il vous suffit d’en citer histoire qu’on compare les vrais dégâts par rapport aux fables que nous racontent les écolos, pour l’instant, tout ce que vous avez, c’est du vent).
            Il vous faudrait quoi plus comme preuve ? Même les agences de l’environnement US, qui sont dirigés par les pires écolos, n’ont rien trouvé à redire au niveau scientifique contre le gaz de schistes.

            D’ailleurs, votre argument de la preuve est quand même archi pourri. Il faudrait nous expliquer comment vous faites pour prouver quoi que ce soit si on interdit l’exploration même. En faisant des prières à Lady Gaia ?
            Surtout que vos preuves à vous, c’est des sources de journaleux activistes et un film de propagande fait par un militant anti-gaz de schistes, film qui a été débunké des milliers de fois (notamment de manière officielle par une agence de l’état du Colorado : http://cogcc.state.co.us/library/GASLAND%20DOC.pdf).
            Bref, demander des preuves alors que vous même n’avez que des insinuations de risques hypothétiques et des gros bobards en guise d’argument, c’est le camembert qui reproche au roquefort de puer.

  • Pendant que nos illuminés gorgés d’auto-satisfaction interdisent le gaz de schiste, l’exploitation de ce gaz se poursuit aux USA et au Canada, ce qui permet à ces pays d’accroitre leur indépendance énergétique.

    En Europe, la Pologne investit fortement dans l’extraction de ce gaz et la population polonaise est majoritairement favorable à son exploitation.Les polonais, qui ont vécu des dizaines d’années sous le joug communiste, donnent une belle leçon de réalisme et de volonté de développement à nos illuminés gauchistes.

    http://www.challenges.fr/actualite/monde/20110928.CHA4817/l-exploitation-du-gaz-de-schiste-ne-pose-aucun-probleme-aux-polonais.html

    • Oui enfin, l’argument « la population est d’accord » c’est pas tip-top, après tout ils peuvent avoir été manipulés aussi bien que dans un autre pays où « la population n’est pas d’accord » même si c’est dans l’autre sens.

      Nous ne sommes pas en train de parler de ce que les gens pensent, nous sommes en train de parler de ce que, à notre avis, et avec tous les éclairages théoriques et l’expérience pratique, les gens bien informés et capable de bien raisonner devraient penser. C’est un peu différent…

  • Je représente le lecteur moyen, qui estime qu’il y a lieu de s’interroger. 1. Oui, un film Gasland, réalisé par un amateur, qui présente cependant des faits apparemment troublants qui donnent envie de lancer le débat et une investigation impartiale. 2. L’ingénieur qui a eu la bonne idée de nommer sa technique « fracturation hydrolique » aurait du se douter dans l’instant que fracturer l’eau… ne peut pas être un thème très porteur, quand ensuite on apprend que cette eau sera enrichie de produits chimiques injectés.

    Je veux bien, cher monsieur, h16 que vous soyez favorable à notre indépendance énergétique, je le suis aussi dans l’absolu. Mais avez-vous une telle confiance aveugle dans nos ingénieurs et industriels sur l’impact des technologies employées. Leur accorder vous donc un blanc seing ? Et connaissez-vous d’ailleurs le fond du dossier réellement ? J’ai plutôt la sensation que vous prenez malin plaisir à bouffer de l’écolo, comme on aurait bouffé du curé…
    Maintenant, pour ma part, je reconnais mon insuffisance connaissance du dossier. Je ne me ferai pas juge définitif et implacable contre quelque partie que ce soit. Je crois tout simplement qu’il me faut en bon citoyen retourner au dossier et me faire, objectivement, une opinion plus fiable. Je vous souhaite de dépassionner et d’engager un mouvement comparable qui vous rendra, à mes yeux, en tout cas, plus crédible.
    Dans le lien ‘archieve/décryptage de >Gasland » l’auteur, chef d’entreprise, énonce après une critique peut être mérité d’une Brigitte, écolo sans réelle connaissance du dossier;… « et ça a vraiment le droit de vote » Le « ça » est dépersonnalisant au possible et évoque les « untermensch, subhumaiins » .. Hé oui, al démocratie invite tout un chacun à prendre parti, quel que soit son niveau d’éducation et de culture. J’aimerais inviter notre interlocuteur h26 à faire confiance au réalité de l’intelligence collective et crowd sourcing qui indiquent que le vote d’une foule rejoint toujours de près ou de loin la vérité et le juste milieu. Nous sommes , guidés par notre intuition, parfois plus intelligents qu’il n’y parait. l’auteur de cet article, j’ose espérer pour vous que vous ne l’êtes, me parait extrême et limite fascisant. Je vous souhaite une bonne journée.

    • « présente cependant des faits apparemment troublants  »
      Non. Justement.

      « connaissez-vous d’ailleurs le fond du dossier réellement ? »
      Tout porte à croire que j’en sais bien plus long que vous, en tout cas.

      J’attends pour le moment autre chose qu’une n-ième resucée de ce faucumentaire.
      Comme Minitax un peu plus haut, je veux des preuves qu’il y a eu pollution, directement imputable à la technique, que ces pollutions sont inévitables et systématiques, et que la technique n’est pas maîtrisée.

      Faute de quoi, tout le reste, c’est du blabla inopérant.

      • Exagère pas quand même : y’a pas besoin qu’une pollution soit « inévitable et systématique » pour qu’on s’oppose à un procédés, il suffit que les ennuis soit « assez probable » et « assez difficile à éviter et maitriser si il se produise ». Après, on peut discuter sur le niveau de probabilité acceptable et sur celui qui est observé (au vu de l’expérience accumulée : pratiquement zéro)

        • Assez probable, ça m’irait aussi. Mais évidemment, tout est dans le « assez ».

        • Effectivement, « assez probable » n’est pas une raison valable en terme de prise de décision.
          Il est « assez probable » qu’en se mariant, on risque le divorce, si on devait suivre cette logique du principe de précaution, il ne faudrait jamais se marier.

          En évaluation de risques industriels, on définit la relation :
          ——— Risque = danger x probabilité ——–
          Le danger d’un divorce n’est pas si grand (sauf si ça se finit à la carabine, ce qui est rare) alors que la probabilité de divorce est significatif => le risque est faible
          Le danger d’un crash d’avion est énorme (le plus souvent, c’est la mort) mais la probabilité que ça se produit est insignifiante => le risque est acceptable
          Le danger de noyade est modéré mais la probabilité que ça se produise est énorme vu le nombre de gens qui se baignent => le risque est important.
          Le danger d’un accident de gaz de schiste est infime (pour l’instant, les détracteurs n’ont pu trouver aucun exemple), la probabilité que ça se produise est infime => le risque est infinitésimal.

          Une fois que le risque est évalué, on met en face les bénéfices et on fait un rapport coût/bénéfice, comme on fait partout, quand on n’a pas une cervelle de moineau. Pour l’instant, les anti-touts n’en sont même pas à la première ligne vu qu’ils sont obligés de mentir comme des gorets pour défendre leurs arguments bidons, tu parles d’une approche rationnelle du problème.

    • « L’ingénieur » (tout seul dans son coin…;-) n’a pas nommé « sa » technique « fracturation hydrolique » mais fracturation hydraulique.
      J’espère que vous avez compris qu’il ne s’agit pas de « fracturer l’eau » ni de l’enrichir en quoi que ce soit?
      Cette technique vieille de plus d’un siècle a été appliquée dans des milliers de puits de pétrole et de gaz à travers le monde et, à l’instar des ondes de nos téléphones portables, sa dangerosité reste à prouver.

      Mais bien entendu, dire cela est sans doute « extrême et limite fascisant »

  • Pour fêter ça et s’instruire en s’amusant, un petit livre signé Gilles de Janzé, « Le gaz de chistr ».
    « Un pur délice » pour Libération.
    « Un livre petit par la taille, mais grand par l’humour, et très instructif » pour France-Culture.

    • Malheureux, un truc apprécié par France-Cul et Libération est forcément suspect, et quand l’auteur semble surtout un spécialiste de la généalogie bretonne et des cocktail et liqueurs ( http://recherche.fnac.com/ia3098/Gilles-de-Janze ) j’aurais a priori du mal à lui faire confiance sur une question technique…

      • « Malheureux, un truc apprécié par France-Cul et Libération est forcément suspect, et quand l’auteur semble surtout un spécialiste de la généalogie bretonne et des cocktail et liqueurs ( http://recherche.fnac.com/ia3098/Gilles-de-Janze ) j’aurais a priori du mal à lui faire confiance sur une question technique… »
        Ce contradicteur a raison, je n’y connais pas grand-chose. C’est pourquoi j’ai confié la préface à un spécialiste:

        Préface de Monsieur Jules Verne

        (…) A cet âge du monde qui précéda l’époque secondaire, la terre se recouvrit d’immenses végéta-tions dues à la double action d’une chaleur tropicale et d’une humidité persistante. C’est à cette exubérante végétation que le gaz doit son origine. L’écorce enco-re élastique du globe obéissait aux mouvements de la masse liquide qu’elle recouvrait. De là des fissures, des affaissements nombreux. Les plantes, entraînées sous les eaux, formèrent peu à peu des amas considérables. Alors intervint l’action de la chimie naturelle ; au fond des mers, les masses végétales se firent tourbe d’abord ; puis, grâce à l’influence des gaz, et sous le feu de la fermentation, elles subirent une minéralisation complète. Ainsi se formèrent ces immenses couches de charbon, de pétrole, de gaz.
        Oui, le charbon, le pétrole, le gaz abondent dans les couches profondes de la terre. Oui, il y a là de quoi éclairer et chauffer l’humanité pendant des millénaires. Oui, mais les entrailles du globe, formées de couches de schistes, de micaschistes et de gneiss en-tassées sur un socle inébranlable, croit-on, de granit, sont fissurées, fragmentées déjà, instables parfois. Qui peut dire ce qui arrive quand on les contrarie ?
        Dans les profondeurs du globe, il y a des mers, il y a du vent. Il y a des champignons et des arbres. Il y a des habitants. La surface du globe est nôtre, libre à nous de nous empoisonner avec cette myriade de petits volcans ridicules crachant du benzène ! Mais de quel droit irions-nous contaminer le centre de la terre? Pourquoi secouer ces entrailles fragiles, alors que nous disposons de l’eau, du vent, des arbres, tous éléments inépuisables et à portée de nos yeux et de nos mains (…)?

        • J’ignorais que M. Jules Verne était expert en développement économique et extraction de gaz …

        • @ Gilles du Pontavice: vous avez de nombreuses cordes à votre arc ! Un livre sur les prénoms bretons, puis des liqueurs et de divins cocktails… que des bonnes choses. Vous ne seriez pas également spécialiste en gâteaux bretons par hasard ? C’est pour déguster avec des liqueurs..

  • Les grands pays développent l’extraction de gaz de schiste :

    – Une étude menée par le MIT estime que le gaz naturel fournira 40 % des besoins énergétiques des États-Unis dans l’avenir, contre 20 % aujourd’hui, grâce en partie aux abondantes réserves de gaz de schiste.

    – Des travaux récents indiquent que la Pologne renferme d’importantes ressources de gaz de schiste. Si les estimations récentes sont exactes, le pays jouirait de réserves de plus de 3 billions de mètres cubes, soit plus de 200 fois la consommation annuelle. Ces ressources de gaz de schiste pourraient accroître considérablement les réserves prouvées de l’Union européenne, et réduire les importations de gaz en provenance de Russie.

    – Eurenergy Resource Corporation a annoncé son intention de forer pour du gaz de schiste dans le bassin Weald, situé dans le sud de l’Angleterre

    – La Chine s’est fixé un objectif de production de 30 milliards de mètres cubes par an à partir des schistes, ce qui équivaut à presque la moitié de sa consommation de gaz en 2008.

    – Reliance Industries Limited, RNRL et Genpact ont exprimé leur intérêt dans le développement des gaz de schiste en Inde.

    (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_de_schiste)

    Une fois de plus, pendant que les autres pays travaillent et se développent, en France on passe le temps à bavarder et à se poser des questions existentielles.

    • Pas seulement bavarder, hein, on se préoccupe aussi de faire chier un max les pourris (forcément pourris) qui comptent bien s’en mettre plein les poches (et c’est pas bien , faut-il le rappeler ? ) à exploiter la nature (et c’est pas bien, bis)

  • Loin de moi l’idée de vouloir troller (mes modestes connaissances sur le sujet ne me donnent pas un avis tranché) mais les risques liés au « fracking » font poser le lien entre l’injection de millons/milliards de metres cube d’eau sablée sous terre et des tremblements de terre, comme celui en Virginie cet été, a plusieurs milliers de kilometres de toute faille tectonique…

    http://rt.com/usa/news/fracking-earthquake-virginia-dc-817-061/

    D’ou la question, est-ce qu’on a une quelconque idee du risque que l’on court reellement avec le fracking? Je repete que j’en sais rien, et que le lien entre fracking et seisme n’est pas prouvé, et que ca fait assez troll sur les bords. Mais bon…

    • Face à l’incertitude, il est urgent de fracturer massivement pour savoir.

    • « D’ou la question, est-ce qu’on a une quelconque idee du risque que l’on court reellement avec le fracking? »
      ———————————
      Après des dizaines de milliers de puits forés et des milliers de milliards de Tcf de gaz produits/an aux USA, la réponse est … OUI.
      En comptant le nombre de victimes, on peut même dire que le risque de mourir à cause du bio est infiniment plus grand qu’à cause du fracking.

    • Non mais bon vous avez vu les différences d’énergie impliquées entre l’injection d’eau et un tremblement de terre ? Là, il doit y avoir, au bas mot, 5 ordres de magnitude.

      • Argument non recevable. C’est comme si tu disais qu’une allumette ne peut pas faire sauter un baril de poudre parce que les différences d’énergie sont trop énormes

        • Avec une réaction chimique connue. Mais du liquide dans la roche, par quelle réaction va-t-il provoquer un séisme ? Je suis toute ouie.

          • « Mais du liquide dans la roche, par quelle réaction va-t-il provoquer un séisme ? »

            Avec l’énergie cosmique transcendantale, ça devrait le faire.
            Mais ce qui est le plus inquiétant dans le fracking, c’est l’épidémie d’asthme et d’obésité que ça cause. Et aussi la crise d’allergie du chien de ma voisine.

          • Ne mélange pas tout. Les séismes sont la libération brutale d’énergie élastique stockée dans l’écorce terrestre. Et de l’énergie élastique stockée dans l’écorce terrestre, il n’y en a pas que dans les grandes failles médiatiques (Japon, Californie…), il y en a aussi ailleurs ; par exemple dans les zones où ça plisse, comme les Appalaches en Virginie.

            Un séisme n’est donc pas surprenant dans ces conditions. Et de même qu’il suffit d’une petite allumette pour faire sauter le poudre, il peut suffire d’un coup relativement minime pour faire péter un séisme, SANS apporter l’énergie correspondante.

            • Et dans ce cas, c’est une fois. Autrement dit, on pourrait imaginer qu’une fracturation entraîne, un jour, une fois, un séisme (encore que ce soit purement sur le papier). Et c’est tout.

          • Certes. Mais enfin ça va pas consoler ceux qui seront concernés. Or, tu connais la logique du système : si fumer provoque le cancer du poumon, alors tout cancer du poumon d’un fumeur est présumé du à la cigarette ; donc si il existe une possibilité qu’une fracuration provoque un séisme, alors tout séisme qui s’est produit pas loin d’une zone fracturée est présumé due à cette fracturation. C’est logiquement faux, c’est pas juste et blabla, mais c’est comme ça que ça marche.

        • P : « Mais enfin ça va pas consoler ceux qui seront concernés. »
          —————
          Un séisme dans une région non-sismique, ce n’est pas la fin du monde non plus. Ca se produit régulièrement en Alsace, dans les Pyrénées, dans le PACA, au pire, il y aura de la vaisselle cassée mais ça n’a jamais empêché personne de dormir.
          Comme ça a été montré, même la pluie **pourrait** en déclencher, donc à la rigueur, si on accepte l’hypothèse que le fracking cause les séismes, ce qui pour l’instant relève de la numérologie, comme c’était très bien dit, il vaut mieux « fracker » régulièrement pour détendre les tensions la croûte terrestre plutôt qu’attendre que ça pète d’un coup déclenché par on ne sait qui on ne sait quand (après une grosse averse par exemple !).

          Et pour ce qu’il en est de la consolation, tu crois que ceux qui auraient pu avoir un boulot intéressant, local et durable en produisant le gaz de schiste ou qui pourraient toucher des compensations pour l’exploitation sur leur sol, ça leur plaît de savoir que ce ne sera pas possible, même d’essayer ? Qu’on a sacrifié une prospérité certaine pour des risques hypothétiques basés sur l’obscurantisme et la démagogie ?

          Bref, ton argument est doublement pourri. Mais si tu l’avances quand même, c’est bien parce que tu n’en a aucun de valable.

          • Mon argument n’est pas pourri, c’est toi qui le comprend de travers.

            C’est pas parce que l’opposition à l’exploitation des gaz de schistes utilise des arguments pourris qu’on a le droit de les réfuter avec des arguments tout aussi pourris. Sur les séismes par exemple, si on te dis (à tort ou à raison) que le fracking peut en provoquer, réfuter ça avec
            * « c’est pas vrai ça apporte pas assez d’énergie » : c’est faux, il n’est pas nécessaire d’apporter toute l’énergie du séisme pour en provoquer.
            * « bah la pluie aussi ça avoir cet effet » : ça marche pas non plus , ce serait aussi con que de dire : »le vent aussi peut arracher des tuiles alors je vois pas pourquoi tu m’en veut si je prend le risque d’en faire tomber »

            Un argument recevable serait plutôt du type « oui, c’est vrai, c’est pas exclus, mais l’exploitation fera faire assez de bénéfices pour qu’une partie suffise à couvrir ce risque et les autres ; une provision obligatoire sera exigée des exploitants »

            capice ?

          • P: « c’est pas vrai ça apporte pas assez d’énergie » : c’est faux, il n’est pas nécessaire d’apporter toute l’énergie du séisme pour en provoquer. »
            —————————–
            Ce n’est pas parce qu’il n’est pas nécessaire d’apporter toute l’énergie du séisme pour en provoquer que ça prouverait que l’énergie du fracking serait suffisante pour en provoquer. Ton sophisme revient à dire, on n’a pas l’explication, donc MON explication est la bonne, c’est un argument qui ne vaut pas un clou.
            Si tu veux montrer un début de trace de preuve de la culpabilité du fracking, commence d’abord par comparer les ordres de grandeur en énergie et en puissance, entre le maximum qu’on puisse obtenir d’un fracking et une seule réplique sismique de faible amplitude tel qu’on en voit des milliers chaque jour partout sur le globe. Pour l’instant, tu n’as rien fait de tel, tu te contentes d’affirmer et de brasser du vent.

            P : « ce serait aussi con que de dire : »le vent aussi peut arracher des tuiles alors je vois pas pourquoi tu m’en veut si je prend le risque d’en faire tomber » »
            ————–
            Parallèle parfaitement débile, tout aussi débile que ta comparaison à l’amorçage d’une explosion par une allumette. Dans le cas des tuiles, on les installe, on sait comment les sécuriser, on connaît la loi physique derrière le phénomène (la gravité) et on sait comment éviter que ça tombe. Alors que dans le cas des tremblements de terre, ça peut se produire n’importe quand, on ne sait pas l’expliquer vu qu’on spécule (oui, c’est bien de la spéculation) sur des causes aussi aléatoires que les fortes pluies ou le fracking. Et contrairement aux chutes de tuiles, on n’a aucun moyen de le prévoir, ni de s’en prémunir, ni de faire un lien de cause à effet et encore moins de chiffrer les conséquences. De plus, quel que soit le coût qu’on mettra en prévention, on sait que ça arrivera quand même.
            Dans ces conditions, prétendre qu’il faut faire quand même de la prévention relève de l’obscurantisme. C’est le degré zéro de l’argumentation, typique du stupide principe de précaution.

          • P: C’est pas parce que ..blabla..réfuter ça avec
            * « c’est pas vrai ça apporte pas assez d’énergie » : c’est faux, il n’est pas nécessaire d’apporter toute l’énergie du séisme pour en provoquer.
            ———————-

            Ok, admettons pour te faire plaisir l’hypothèse où fracking et séisme seraient liés:

            Ce n’est pas le fracking qui crée le séisme, mais il le catalyserait, comme l’allumette mettrait le feu au baril de poudre pour reprendre une image plus haut. Sans baril de poudre, allumette ne provoque pas de dégats. Les tensions géologiques sont là (la poudre), donc ça craquera de toute façon plus tard sans fracking, aussi on aura même !intérêt! à faire du fracking dans toutes les zones sismiques pour pouvoir décharger de façon contrôlée ces zones sismiques plutôt qu’attendre un séisme violent et imprévisible, un peu comme si on brulait la poudre au fur et à mesure qu’elle s’accumule plutôt qu’attendre que le baril soit plein.

            Conclusion: en partant de ton hypothèse, on en déduit que le fracking pourrait même être un bon outil de prévention contre les séismes destructeurs..

            Mais bon le fracking ne déclenchant hélas pas de séisme, de tout ça il n’en est rien..

          • Putain tu es pénible, à la fin.

            Où as tu vu que je pensais que le fracking déclenchait des séisme ? où as-tu vu que je cherchais à le prouver, et plus encore, où as-tu vu que le prétendais avoir réussi à atteindre ce but supposé ?

            Débouche ton organe de l’entendement, bordel, et sort de ton bocal qui te fais lire autre chose que ce qui est écris.

            Tout ce que je dis, c’est qu’un argument débile ne se réfute pas avec des arguments débiles, et qu’on ne soutient pas une conclusion juste par des arguments faux. Quand on exige de la rigueur intellectuelle de la part des opposants au procédé il convient de s’appliquer soi-même cette exigence. compris ?

            H16 disait que le fracking n’apporte pas assez d’énergie pour causer un séisme. Je lui ai dis que son argument ne valait pas un clou, parce qu’il n’est pas nécessaire d’apporter toute l’énergie. Il l’a compris d’ailleurs.

            Par ailleurs on parle de séisme causés par la pluie. Je réponds que ça non plus ne vaut pas un clou comme argument : le fait qu’il y ait des catastrophes naturelles n’est pas une excuse pour en provoquer une soi-même. Et non, ça ne VEUT PAS DIRE que le procédé est coupable de provoquer des séismes ; ça veut juste dire que la tentative de l’innocenter de cette façon est inopérante. Tu peux comprendre, à la fin ou pas ?

          • P: « Putain tu es pénible, à la fin.  »

            C’est dommage que tes parents n’aient pas eu l’intelligence de t’apprendre la politesse.
            Discuter avec des gens qui se comportent ainsi ne l’a jamais passionner aussi je te laisse t’amuser tout seul dans tes délires.

          • « Par ailleurs on parle de séisme causés par la pluie. Je réponds que ça non plus ne vaut pas un clou comme argument : le fait qu’il y ait des catastrophes naturelles n’est pas une excuse pour en provoquer une soi-même »

            L’argument basé sur l’étude scientifique consistait à dire que tout est une « gâchette » à un certain stade de tension, Les esprits scientifique vont bien replacer cette information dans le bon contexte les autres peuvent effectivement voir une preuve que le fracking « fabrique » des séismes. Comme en économie ce n’est effectivement un argument que pour ceux qui y comprennent quelque chose.

            Mais à ce stade c’est difficile, lutter contre les amalgames riche=vol, forage=tremblement de terre ce font à coup d’argumentations qui passent largement au dessus des bobopposants.

            Le seul qui est imparable c’est que si ça en déclenchait effectivement ce serait un formidable outil de prévention de ces catastrophes.

          • Que veux-tu ? Il y a un moment où il faut secouer le gars qui délire grave, qui m’attribue des propos que je n’ai tenu nulle part, et qui se pique d’avoir réfuter des propositions que personne n’a soutenu (en tout cas pas moi). S’il ne comprend pas de façon posée, au bout de deux ou trois tentative, et bien je l’engueule.

            Impoli ? peut-être. Mais certainement moins que venir donner des leçon de politesse en insultant au passage des gens qui n’ont rien à voir avec cette affaire (mes parents en l’occurrence), parce que ÇA c’est sacrément grossier.

          • Les chats ne font pas des chiens..^^

          • Pas la peine non plus de te retrancher derrière tes parents, tu es seul responsable :*P

          • P : « Où as tu vu que je pensais que le fracking déclenchait des séisme ? »
            ——————-
            Bah par ex. quand tu balances des multiples insinuations dans le genre « le fait qu’il y ait des catastrophes naturelles n’est pas une excuse pour en provoquer une soi-même. »

            Dire ça suppose d’emblée que, selon toi, le fracking provoque non seulement des séismes mais en plus des séismes catastrophiques, ce qui est parfaitement débile !
            D’abord parce que le lien entre fracking et séisme relève pour l’instant du fantasme. Ensuite ce n’est pas parce qu’il y a un séisme qu’il y a une catastrophe. Et enfin, comme ça a été dit et répété, s’il est possible de déclencher des séismes par le fracking, ce serait justement une excellent excuse pour en provoquer préventivement, c’est ce qu’on fait déjà couramment avec des lâchers d’eau contrôlés de lac de retenue pour éviter des inondations ou des dégazages de CO2 des lacs volcaniques pour éviter l’asphyxie des riverains.

            Sois tu n’as aucune idée de ce que tu racontes, soit tu ne réalises pas ce que tu écris, mais ce qui est écrit reste, tes dénégations ridicules et tes tentatives d’attribuer la faute aux autres n’y changent rien.

    • « Je repete que j’en sais rien, et que le lien entre fracking et seisme n’est pas prouvé »

      Un séisme tectonique c’est avant tout une tension, une énergie accumulée par des plaques qui glissent entre elles, crochent et parfois se bloquent accumulant des pressions incroyable qui se relâchent d’un coup.

      En général, plus le temps de blocage est long (en dizaines ou centaines d’année), plus la pression accumulée est forte, c’est ainsi que certaines régions du monde attendent leur « big one ». (Turquie, cote ouest des USA etc. etc.)

      Les séismes tectoniques sont tous entre 4 et 25km de profondeur au dessus la pression n’est pas assez forte (~600 bar, les roches sont trop « molles »).

      Les gisements de gaz ne sont d’ailleurs jamais aux endroits de ces tensions pour des raisons géologique et physiques évidentes (pour faire simple: essayez de garder les poumons gonflé avec un camion sur le ventre).

      Donc non : le fracking ne peut absolument pas créer un séisme de toute pièce ni même en déclencher.

      • De plus comme le rappelle Pat352, les séismes étant dus à des accumulations d’énergie sous forme de tension entre des plaques, il serait intéressant de trouver un moyen de libérer de façon fréquente et régulière ces tensions plutôt que ce phénomène se produise de façon imprévisible, très brutale et violente. Je ne crois pas du tout pour plein de raisons physiques et géologiques que le fracking puisse générer quelque séisme que ce soit, mais à ceux qui le disent, je répondrais que je préfère de nombreux petits séisme qui font trembler les marguerites plutôt qu’un énorme qui cassent la baraque.
        Je préfère recevoir sur le crâne 1 caillou de 1 gramme chaque jour pendant 1000 jours plutôt qu’un caillou de 1 kg d’un seul coup. Les 1000 petits cailloux m’agaceront peut-être, mais celui d’un kg me tuera.

      • Très juste et j’ajoute après recherches:

        -La région de virginie en question est une région sismique.
        -le dernier remonte à un bon moment ce qui explique les tensions accumulées et la stupeur voir l’incrédulité des gens. (Et donc la recherche d’un « coupable », l’humain déteste les aléas)
        -Il n’y a pas d’exploitation de fracking à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde.
        -L’article sort une citation USGS de son contexte pour lui faire dire autre chose.

        Ce que disait effectivement l’USGS dans un article sans rapport c’est que le moindre événement peut déclencher un séisme quand il est « mur », certains chercheurs ont d’ailleurs montré l’influence de la pluie. Il arrive effectivement un stade de tension ou le moindre grain de sable qui bouge peut appuyer sur la détente d’un séisme… qui ce serait produit inéluctablement quelques heures ou jours plus tard.

        Moralité: en zone sismique il vaut mieux éviter les fruits et les légumes bio qui font péter.

        ————-

        « Les fortes pluies peuvent déclencher des séismes » – (NewScientist)
        http://www.newscientist.com/article/dn13371-heavy-rain-can-trigger-earthquakes.html

        « La France toujours en pointe du bonheur humain interdit l’exploitation du gaz de schiste et les fortes pluies »
        http://www.lebiendetous.gov.fr/les-fortes-pluies-serons-taxées-puis-interdites-en-2015-votez-pour-nous.html

  • mon corps n’est pas une marchandise!

  • Bon, je vois qu’à part quelques personnes qui ont pris le temps de s’informer, il y a une majorité de manipulés, recevant tous les matins leur ration de trouille, et qui, naturellement, possèdent la vérité, puisqu’ils sont les plus nombreux (on mettra bientôt les lois de la physique au vote). Vu la perméabilité du « peuple de France » au catastrophisme, on sera obligé d’acheter notre gaz aux Polonais, s’ils veulent bien nous en vendre… et à quel prix !
    Il nous restera la fusion froide… ah non ils sont contre ça aussi ??
    Il ne faut surtout pas que la France puisse être énergétiquement indépendante, et c’est comme ça depuis qu’on a découvert du pétrole au Sahara… qu’il ne fallait surtout pas garder!!
    Je suis trop vieux pour émigrer, mais décidément mes compatriotes me fatiguent (à part Nick, H16, Marot, Minitax et quelques autres auxquels je serre la main avant de rejoindre « le camp des saints »). C’était ma minute de délectation morose.

    • Meuh non, allons, au contraire, c’est ça qui est amusant. Nous sommes tous sur le même grand toboggan vers l’inconnu (ou vers l’inquiétant), mais ceux qui mettent un peu d’ambiance dans le panurgisme général, au moins, ils s’amusent le temps de descendre.

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