La jolie bouffonnerie Occupy Wall Street

Occupy Wall Street est un mouvement d’indignés type. Brouillon, anticapitaliste, socialiste.

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La jolie bouffonnerie Occupy Wall Street

Publié le 7 octobre 2011
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La jolie bouffonnerie Occupy Wall Street

Vous en avez peut-être entendu parler, notamment si vous avez ripé sur les médias franchouilles : un mouvement de contestataires bigarrés s’est installé devant Wall Street pour protester vigoureusement. Et rapidement, la presse s’est emparée du sujet…

Et pour s’en être emparée, elle s’en est emparée.

Oh, bon, certes, il n’y a pas encore eu de larmoyants reportages télés au format de vingt minutes dans des documentaires, mais cela ne saurait tarder. Pour le moment, la presse publie de plus en plus d’articles pointus et précis sur ce mouvement qui compte… qui compte 5000 personnes selon la police et 12.000 selon les syndicats.

Comme d’habitude lorsqu’on cite des chiffres comme ceux-là, je sors mon petit Badge « Approved By Alain » : au moins, on peut être sûr qu’il y avait 2500 personnes. Toute estimation au-delà relève de la pure spéculation.

Ce mouvement est donc présenté comme assez massif, plutôt spontané, et de message humaniste sur le mode « Les riches sont des méchants qui nous ont ruiné, reprenons le pouvoir ».

Des chiffres vagues, des syndicats, des gens qui protestent, des gentils pauvres contre des méchants riches, il y a là tous les ingrédients pour que la mayonnaise habituelle prenne ; et cette impression ne s’évanouit pas lorsqu’on voit les titres des principaux organes de presse subventionnée intégrer rapidement le terme « indignés » clairement roulé sous l’Hessel. Une enquête rapide s’impose donc pour comprendre un peu ce qui se passe, et mesurer l’habituel décalage entre ce qu’on peut réellement comprendre, notamment en lisant les journaux locaux, et les faits rapportés par la presse franchouille qu’on sent déjà frétillante et toute acquise à La Cause de ces manifestants.

Tout d’abord, regardons rapidement la nature parfaitement spontanée du mouvement : elle est, disons, discutable. Oui, certes, la mise en place du mouvement, utilisant les réseaux sociaux, dispose bel et bien de cette fraîcheur, cette nouveauté, cette génération spontanée qu’on pouvait trouver dans certaines des manifestations du Printemps Arabe. Et ce n’est pas étonnant, du reste, que nos manifestants et la presse n’hésitent pas à y faire référence. Mais cette spontanéité a été rapidement canalisée par les habituelles stars de la récupération politique (Moore, Klein, Barr, West, Chomsky). Même si le mouvement se réclame apolitique dès qu’il le peut, ses vagues slogans, la population concernée, les « élites » qui ratifient et soutiennent ces slogans… tout cela classe l’ensemble plutôt à gauche.

À la limite, ici, peu importe : si ce qu’ils disent, si ce qu’ils réclament est juste, logique, tient la route, gauche ou droite, cela mérite d’être supporté. Et c’est là que les ennuis commencent.

Exactement à l’instar des purées lyriques de Papy Hessel et des meilleures bouillies tiédasses de Papy Morin, si les slogans sont, sur le plan marketing, intéressants, les revendications sont en revanche pour le moins confuses. Et celles qui se dégagent un peu des brumes sont sans équivoques : ils aiment tendrement la politique d’Obama (qu’on ne pourra pas qualifier de libérale), ils adorent l’idée d’augmenter les taxes.

Eh oui : avec ces taxes, ils visent les « saloderiches », se veulent anti-système… et réclament exactement ce que les pontes du système (Buffett, Sorros, Obama par exemple) préconisent, précisément parce que ces derniers savent pertinemment qu’ils y échapperont. Au passage, on se rappellera que Obama, justement, fut un bénéficiaire goulu des largesses de l’industrie financière pour payer sa campagne. Dans son top 10, on trouve Goldman Sachs, JP Morgan et Citigroup. Coïncidence ?

Peu importe : pour ces manifestants, l’État est détourné de ses justes fins par les grandes entreprises capitalistes de connivence. Et force est de constater qu’ils ont parfaitement raison jusque là. L’oligarchie tient les rênes.

Le souci, c’est que nos gentils occupants de Wall Street pensent réellement que la cause de leurs problèmes est l’avidité sans borne des banquiers, et que le (bien sûr) gentil État est corrompu par les (bien sûr) méchantes corporations fachiss’ qui ne veulent rien que diminuer la retraite des enseignants, tuer des bébés phoques, faire des tremblements de terre à coup de fracturation hydraulique et je m’égare mais je crois que vous saisissez le tableau.

Mais aucun ne semble voir, aucun ne veut voir celui qui préempte immédiatement 30 à 50% de leur salaire, qui fait couler, lentement mais sûrement, l’assurance maladie, qui contrôle la création monétaire, qui incite les banques à acheter des obligations d’États en échange de refinancement moyennant des impressions dans l’arrière boutique de Ben B, qui définit les codes du logement, qui contrôle l’agriculture, l’instruction, un bon paquet de professions pour limiter la concurrence, qui contrôle le pétrole, le nucléaire, qui enferme les gens pour des motifs arbitraires, qui contrôle l’armée, qui envahit l’Afghanistan et la Libye et y tue des civils.

Il est trop gros, sans doute…

Le plus symptomatique est la parfaite incohérence de leur comportement.

Si, d’un côté, on peut les féliciter d’avoir entrepris quelque chose pour essayer de changer une situation qui ne leur plaît pas (et c’est déjà beaucoup plus que beaucoup de citoyens dans le monde), on ne doit pas s’épargner non plus de noter qu’ils réclament clairement qu’on impose de force leurs idées (on voit des panneaux « A government is an entity which holds the monopolistic right to initiate force »)… à ce gouvernement alors que celui-ci a été totalement acheté par ces corporations qu’ils essaient de réguler. Et lorsque justement, ce gouvernement utilise précisément son monopole du droit d’utiliser la force en les jetant de Wall Street, ils pleurnichent.

Autrement dit, ces aimables excités veulent qu’on impose leurs idées en utilisant la force sur les autres.

Ces gens, finalement, ne valent tristement pas mieux que ceux des corporations : on peut les préférer parce qu’ils sont en bas de la hiérarchie, mais leur comportement montre de façon assez limpide que s’ils avaient toute latitude, ils agiraient avec la même brutalité que ceux qu’ils dénoncent.
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  • Je déteste cet article. Beurk!

  • On vous a connu plus inspiré, H16.

  • Si vous contestez leur méthode. Comment faire alors pour faire face à des politiques qui dépensent plus d’argent qu’ils ont à dépenser pour être élu et reélu.
    Comment un président peut il réguler le monde de la finance si les financiers l’ont mise en place.
    En votant le peuple est incapable de changer une situation injuste.
    Quand une situation est injuste il y aura tôt ou tard toujours révolte.
    La vraie discussion est donc: Est ce que les citoyens acceptent cela, oui ou non.
    Est ce que c’est normal est juste que il y a peu de personnes très riches et beaucoup de pauvres.
    Je trouve leur méthode plutôt pacifique pas mal.
    Dans le temps avec la dégradation et l’ndettement en Argentine ils étaient beaucoup plus violent.
    Souvent le sentiment d’injustice se manifeste avec des pillages de magasins.
    Otto

    • « Comment un président peut il réguler le monde de la finance si les financiers l’ont mise en place. »

      À mauvais diagnostic, mauvais remède.

      « Est ce que c’est normal est juste que il y a peu de personnes très riches et beaucoup de pauvres. »

      Si le « riche » a acquis sa fortune sans violer le droit naturel d’autrui, ni grace à des privilèges (ce qui est équivalent), oui c’est normal.
      Sinon, non ça ne l’est pas.

      Les inégalités ne sont pas un problème, le problème c’est la pauvreté. D’ailleurs des pays comme l’Ouzbekistan, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine ou l’Albanie sont plus « égalitaires » que la France (selon le coefficient de Gini). Leur situation est-elle préférable pour autant?

      Le problème avec la « lutte contre les inégalités », c’est qu’elle provoque directement une baisse de la richesse globale, dont les pauvres sont la première victime.

      Ou alors il faut être cohérent comme Mélancon et ses amis, qui affichent clairement que le but n’est pas d’enrichir les pauvres mais d’apauvrir les riches. Pour eux la jalousie envers celui qui a mieux réussi qu’eux est quelque chose qui doit être institutionnalisé, et ils appellent ça la « justice sociale »…

  • Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort
    Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port …

    Il faut bien un depart a toute chose. Et j’espere que ces 2500 bouffons (selon votre propre denombrement methodique et rigoureux) sauront faire reagir une societe a la pensee bien plus saine que la votre.

    Beurk

  • Chouette! De bons vieux trolls remplis de fausses idées, parfaits illettrés économiques, n’ayant absolument aucune idée de la signification du mot « libéral », pas plus que sur les mécanismes de la crise, viennent poser leurs petites crottes ici! 🙂

    En bons illettrés économiques alter-comprenants, ils sont persuadés que la crise est le résultat de l’utra-néo-méga-hyper-giga-libéralisme…
    Bien sûr le fait que la crise soit le résultat de l’interventionnisme exacerbé de l’État, de par la politique monétaire de la FED (monopole accordé par l’État, mais pour eux ce doit sûrement être un truc utra-néo-méga-hyper-giga-libéral), de par les politiques de « favorisation de l’accès à la propriété » pour des ménages qui ne seraient pas solvables dans un marché libre (CRA), de par les entités para-publiques Freddy Mac et Fannie Mae que le ministère du logement forçait à racheter toujours plus de prêts subprimes année après année, de part l’hyper régulation bancaire (un des secteurs les plus réglementé au monde, notamment aux USA qui a connu pendant les années qui ont précédé la crise une forte inflation réglementaire), de par les lois de zonage, couplées à la politique de crédit facile, directement à l’origine de la bulle immobilière, etc. etc., ne leur effleure pas l’esprit…

    Enfin bref, on va bien rigoler… jaune devant leur ignorance et leur totalitarisme en puissance.
    Bon courage aux modos pour nettoyer les crottes…

  • Et les Tea Party ???

    Ne sont-ils pas un mouvement populaire américain qui s’est insurgé contre le plan d’aide massif d’Obama aux banques ??

    N’ont-ils pas droit aux titres d’Indignés ?

    Ah oui ! Suis-je bête !!

    Ils ont eu le tort de manifester pour moins d’Etat, moins de politique social et plus de libéralisme.

    Pour les médias Français c’est tout simplement incompréhensible, on ne peut manifester que pour exiger plus d’Etat, plus de politique social, plus de redistribution des richesses, et plus de droit à plein de choses gratuites. On ne peut être engagé intellectuellement que si, et uniquement si on exige plus d’Etat providence. L’inverse relèverait de la folie pour nos médias rebellocrates.

    Si c’est le cas, ce n’est que, selon nos médias si indépendant, qu’une bande de conservateurs ultra fascistes, réactionnaires et psychorigides qui ne sont animés que par un égoïsme sans borne.

    Et oui, le mouvement des Indignés Américains existent déjà depuis 3 ans et il s’est fait entendre dans les urnes en renversant la majorité aux congrès.

    Ils ont porté leurs attaques à la fois contre le système bancaire et l’Etat providence, contre tous les assistés sociaux, dont les plus éminents sont Goldman Sachs et compagnie.

  • Je crois que tu as trops regarder la télé et lu les média qui parle du mouvement des indignés.

    Le but du mouvement de ce réapproprier la démocratie qui n’existe plus de nos jour. Les slogans sur les pencartes, sont juste le rabolle des gens qui n’en peuvent plus.

    Nous sommes tous d’accord sur le fait qu’il y à tous à changer politique, banque, education … A l’heure ou je t’écrie il existe des tas de rassemblement dans le monde et même en france. Tu peux aller partager et débattre des tes idées directement sur la place.

    Arrétons d’êtres des simple spéctateur et devenons des acteurs de ce monde.

    • T’as raison, ton orthographe et ta grammaire sont la preuve même des dégâts de l’Edulcoration Nationale (petite consolation, partout dans la galaxie, y compris chez les ricains, les élèves subissent le même sort avec l’école publique).

    • @ Pafpaf: ton style littéraire, tes idées, tout ça, ça me rappelle quelqu’un.. je cherche.. je cherche…


      mmm..’ttends..

      ça y est ! Tu es un pur produit estampillé Hessel !

  • Sans faute d’orthographe, ton message serait un peu plus compréhensible.

  • « …s’ils avaient toute latitude, ils agiraient avec la même brutalité que ceux qu’ils dénoncent. »
    Parce-que vous pensez que ceux qu’ils dénoncent, s’ils avaient toute latitude n’agiraient pas avec encore plus de brutalité?!!

    • Oui, bon, le point de H16 c’est que les uns ne valent pas mieux que les autres. La réplique de la mort, oui mais les les autres ne valent pas non plus mieux que les uns est d’un intérêt.

      • Vous n’avez pas compris ce que je voulais dire, mais ça n’a pas d’importance, pas plus que cet article d’ailleurs… Ce qui compte, c’est que les gens changent et se réveillent.
        Bonne nuit!

        • Si ils se « réveillent » pour éteindre une inondation avec de l’eau ce n’est pas la peine.

          La crise actuelle est celle des états providence qui ont trop donné de l’argent-gratuit-des-autres et des banques qui ont trop prêté à ces états réputé solide. Les états risquent de ne pas rembourser, les banques vont ce casser la figure, ou fragile ne plus pouvoir prêter aux entrepreneurs lesquels vont ce retrouver en difficulté, l’économie va ce gripper et les employés vont ce retrouver à poil au chômage dans la rue.

          Sauf à protester que les banques n’auraient jamais du investir dans ces états (qui ce seraient retrouvé à poil en panne de social avec des manifs tout azimut) on ne voit pas très bien en l’occurrence ce que wall-street vient faire la dedans !?

          …A part jouer le bouc émissaire idéal pour que d’autres ce défilent et qu’on ne remette surtout pas en cause leurs fautes qui est pourtant évidente: trop de dépenses pour plaire au peuple et ce faire ré-élire.

          • Donc, il ne faut rien faire …

            • S’il faut faire, il faut avoir un but précis et des idées claires. Là, il n’y a pas de but précis, des idées pas claires, et quand ça s’exprime, c’est pour vomir les poncifs socialistes habituels.

              Comme je l’ai dit dans l’article : oui, très bien, ils ont bougé leurs fesses. Et après ? Après, rien. Ils rouspètent. Comme les indignés des autres pays, ils rouspètent. Ca, désolé, mais c’est à la portée d’à peu près n’importe qui. Articuler un message clair, et expliquer comment on doit procéder, c’est déjà beaucoup plus difficile. C’est ce qui différencie d’ailleurs fondamentalement les End The Fed et Tea Partiers de ces aimables indignés.

          • Ce qu’il faut faire c’est demander des comptes aux responsables politiques à propos de ces problèmes précis et leur « taper » dessus jusqu’à qu’ils prennent de vraie mesures et ce débrouillent pour qu’on ne ce retrouve plus dans cette situation à l’avenir.

            Signer des budgets en déficits jusqu’à accumuler une dette insoutenable est une irresponsabilité folle de tous les acteurs: Les citoyens qui n’ont jamais demandé des comptes voir exigé des choses impossible, les politiques qui nous ont endetté nous et nos enfants (60’000 euro par actif) et surtout en premier lieu à un des véritable pouvoir de nos sociale-démocratie: la presse qui au lieu d’informer et expliquer fait bien trop souvent dans la démagogie et l’idéologie simpliste.

            De fait dans ce pays la plupart des gens vous sortent des slogans sur les riches et les méchants actionnaires mais sont incapables de comprendre, chiffrer et expliquer même les fondamentaux de l’économie, c’est à dire comment il ce fait que le moindre smicard aie 100 fois plus de richesse qu’un roi antique grâce entre autre aux banques et aux actionnaires. Pour eux il faut « mettre à bas ce système », le -seul- qui depuis -toujours- donne autant aux citoyens.

            Comme la presse et les politiques sont en partie responsable de 30 ans de dérive ne comptez pas trop sur eux pour faire le bon diagnostic, il est bien plus commode soit par bêtise, silence coupable ou volonté délibérée de donner en pâture au peuple des boucs émissaires bien gras.

            Et le peuple il part bille en tête pendre wall-street… à cause des dépenses inconsidérées des états !?

  • Ok. Pourtant nous avons un président qui a eu un message clair, « nous allons moraliser le marché.. », des politiques, de gauche comme de droite, de grands économistes, ont dénoncé les abus. Et quoi, 3 ans plus tard, le monde connait une crise, dont personne ne saura dire où elle nous mènera, le pire étant envisageable…
    Alors pour moi, le peuple à la pensée franchouillarde est la seule et légitime à mettre le poing sur la table.
    Les marchés n’ont pas confiance, nous n’avons plus confiance non plus.

    • Vous avez raison de ne plus avoir confiance dans l’Etat providentiel qui nous mène au fond du gouffre.

    • M’enfin, s’il y en a qui ne peuvent prétendre moraliser quoi que ce soit, c’est bien les politiciens. Le marché c’est 6 milliards d’acteurs (plus toutes sortes d’alliances parmi ces 6 milliards), qui chacun peut avoir une action moralisatrice. Les politiciens en font partie mais leur influence, croyez moi bien, ne peut aller dans ce sens là. Bref, moraliser certes, mais par tout sauf les politiciens.

  • C’est pas le marché qu’il faut moraliser, ce sont les hommes en général et les politiques en particulier.

  • Mon ptit gars, faut vite aller apprendre l’anglais, histoire de pouvoir suivre ce qui se passe à Wall Street ou ailleurs aux USA (Boston, Chicago, Portland, Seattle, Houston, Austin, Philly, SF, LA et j’en passe) sans devoir passer par le moule des médias français, qui mettent manifestement un point d’honneur à ne rien entraver à la situation politique américaine.

    Que Klein, Moore ou d’autres se rendent sur place ne suffit pas à faire de ce mouvement une marionnette. Il y a aussi eu des républicains pour soutenir leur démarche.

    Les demandes sont très claires: abrogation du statut de « personne » pour les corpo, taxation des riches (seul point où ils appuient Obama, qui lui-même reprends quasi mots pour mots Reagan à ce sujet), arrêt de la guerre en Afghanistan, bouter les lobbies hors du Congrès et création d’emplois.

    Ils veulent donc se réapproprier leur démocratie, qu’ils estiment – à juste titre – corrompue par le pouvoir qu’a pris la finance ces trois dernières décennies.

    Pas de bouffons donc, mais des citoyens qui réclament leur droit à être entendus.

    Et lorsque la police invoque des « éléments perturbateurs » pour foncer dans le tas, ce n’est pas incohérent de rappeler l’Etat à ses devoirs: « A government is an entity which holds the monopolistic right to initiate force. » Ceci car la police a juré de « servir et protéger » les citoyens et non Wall Street.

  • Les décideurs ne sont-ils pas responsables des effets de leurs choix? Ceux qui gouvernent ne sont-ils pas responsables des effets de leurs décisions? Et ceux qui les défendent, ne risquent-ils pas de payer à leur place? C’est un retour à la vraie démocratie qui est réclamé, on oublie trop souvent chez les privilégiés que c’est dans le sang versé que la démocratie s’est imposée. C’est aussi un véritable état de droit qu’on réclame parce qu’une justice accessible économiquement à moins de 1% de la population n’a pas à être soutenue, au bénéfice de quelques individus, par une force policière que tout le monde paie. En gros, c’est l’abolition des privilèges d’une minorité de parasites qui est souhaitable, et non l’abolition effective du droit social collectif et des libertés fondamentales individuelles auquel on assiste présentement!

  • Incroyable cette article! C’est tellement fin et intellectuellement aigu, qu’à un moment j’ai cru qu’il était de Mickaël Vandetta….

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