Un article de Georges Kaplan.
Michael Moore, celui-là même qui explique volontiers que le capitalisme n’a rien fait pour lui et qui parade ces jours-ci à Wall Street en expliquant à qui veut bien l’entendre qu’il faut poursuivre la lutte contre le fameux 1 %.
Hé bien ce même Michael Moore est, en plus de sa résidence principale de Manhattan, l’heureux propriétaire d’une petite maison de vacances d’un peu plus de 900m² sur le Torch Lake dans le Michigan. La bicoque est estimée à deux millions de dollars.
Notez au passage le voisinage très « 99 % » de notre chasseur de subventions publiques professionnel : Bruce Willis, Madonna, Tim Allen et quelques très opulents industriels. En revanche, comme le note Mark Perry, pas un seul Noir dans les parages.
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Reconnaissons à ce docte imbécile la capacité de s’emparer de tout problème de société bien démagogique pour en faire un film bien dégoulinant. Quand on voit les approximations dans Sicko sur la sécurité sociale (magnifier le système français où on vous envoie une aide à domicile dès que vous tombez malade), on a définitivement compris sur quel ressort jouait cet adipeux démagogue : le même que Stéphane Hessel, l’indignation à bon compte, peu importe les moyens, plus c’est gros, plus ça passe !
Hessel et Moore, les Laurel et Hardy de la démagogie.
« Reconnaissons à ce docte imbécile la capacité de… »
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Il n’y a aucun mérite à attribuer à ce gros lard. Pour faire ce qu’il fait, il suffit d’une absence totale de morale et de scrupule et une tonne de culot, ce qu’on peut trouver sur n’importe quel marché chez n’importe quel camelot , ou à l’Assemblée.
On a en France des équivalents d’escroc médiatique comme Moore, par ex. Niholas Culot, YAB ou Marie-Monique Robin. Mais chez nous au moins, c’est du light, littéralement.
Comme l’a si bien dit Friedman : « I will not ask a doctor to cure the cancer only if he did have cancer before ». Donc halte au sophisme, please, Georges. Vous êtes capable de bien mieux que cela. Ceci étant étant, je ne porte pas dans mon coeur cet éternel étudiant écervelé de Michael Moore, loin de là.
Ca n’a rien à voir. La citation de Friedman fut faite en réponse aux critiques que l’on reçoit généralement lorsqu’on suggère de gérer les problèmes de la pauvreté différemment. A cela, on se voit souvent reprocher de n’avoir jamais été pauvre, ce qui, objectivement, n’empêche nullement de connaître la solution, au contraire, même…
En revanche, dans le cas de Moore, on pourrait espérer que quelqu’un protestant contre l’accaparement par les 1% de toutes les richesses ne fasse pas partie de cette même catégorie. Car là, c’est clairement du foutage de gueule.
On a le droit de montrer l’exemple, quant on ce pose en censeur de l’humanité…
Moore est le proxénète médiatique de la classe ouvrière.