La citation du dimanche :
La chose la plus importante que j’ai apprise est que les cultures n’ont pas besoin d’être protégées par les bureaucrates et les forces de police, ou placées derrière des barreaux, ou isolées du reste du monde par des barrières douanières pour survivre et rester vigoureuses. Elles doivent vivre à l’air libre, être exposées aux comparaisons constantes avec d’autres cultures qui les renouvellent et les enrichissent, leur permettant de se développer et de s’adapter au flot constant de la vie. La menace qui pèse sur Flaubert et Debussy ne vient pas des dinosaures de Jurassic Park mais de la bande de petits démagogues et chauvinistes qui parlent de la culture française comme s’il s’agissait d’une momie qui ne peut être retirée de sa chambre parce que l’exposition à l’air frais la ferait se désintégrer.
Mario Vargas Llosa, Konstnärliga verk är ocksa varor, entretien au journal danois Dagens Nyheter en 1993, relaté par Johan Norberg dans Plaidoyer pour la mondialisation capitaliste.
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Mario Vargas Llosa est un écrivain libéral péruvien né à Arequipa le 28 mars 1936. Il est une des figures de proue de la littérature sud-américaine, et a obtenu le Prix Nobel de littérature en 2010.
Pendant ses études, il travaille comme journaliste et s’engage au parti communiste. Mais à la suite de la révolution cubaine, il s’éloigne de la gauche et s’affirme comme libéral. Son œuvre romanesque est traversée par le combat de l’individu pour recouvrer sa liberté et se débarasser de l’oppression. Sa vie privée aussi. À la fin des années 80, il s’intéresse à la politique à un tel point qu’il se lance dans l’arène suite à la nationalisation de plusieurs banques privées péruviennes en 1987. Il fonde le mouvement de droite démocratique et en est le candidat aux élections présidentielles de 1990.
Lire l’article consacré à Mario Vargas Llosa sur wikibéral.
La culture française (tout comme l’ensemble des cultures occidentales) ont commencé à se faire la malle dans les années 80 ,ou elle était au plus bas, avec la société de consommation.
Pour qu’une culture vive,il faut qu’elle soit vivante,c’est-à-dire que les personnes la ressente à l’intérieur d’eux.
à lire aussi, le livre de Lessing:
http://www.wikilivres.info/wiki/Culture_libre
ou Wikipédia pour les plus feignants:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_libre
heu…les années 80,c’est plutôt l’arrivée de la gôche au pouvoir,nan?
Enfin,officiellement,parce qu’elle avait déjà pris le pouvoir officieusement dès les années 70,dans l’université et les médias(et le monde artissique).
Dénoncer la société de consommation était déjà une immonde stupidité en 68,alors en 2011…