Dans un article sanglant sur Autolib, l’expérience de la mairie de Paris de mise à disposition de voitures électriques, Delanopolis revient sur le coût financier et les défauts nombreux du système.
Extraits :
D’abord, à raison de 700 stations et de 50 000 euros de subventions par station, la contribution de la ville s’élèvera à 35 millions d’euros et non 25 ou 30 comme annoncé initialement.
À ce sujet, outre les 35 millions de la ville et les 50 millions promis par la région Île-de-France, il a souvent été dit, en la présentant comme une bonne affaire pour les Parisiens, qu’un financement de 130 millions d’euros a été également consenti par la Banque européenne d’investissement.
Mais deux détails ont été un peu rapidement évacués. D’abord, cette somme est un prêt et non une subvention. Ensuite, cette avance tarifée est faite à Bolloré pour la fabrication de ses batteries et non au syndicat mixte Autolib’. Ainsi, la part réelle de l’aide de la ville de Paris dans les subventions d’Autolib’ stricto sensu est beaucoup plus importante qu’il n’a été présenté. Et, surtout, si l’expérience Autolib’ échoue, Bolloré pourra toujours continuer à financer au meilleur compte ce qui l’intéresse réellement : le développement de la batterie solide lithium-métal-polymères à installer sur ses véhicules ou même à vendre à d’autres constructeurs. Autolib’ aura été en quelque sorte un moyen d’emballer son dossier.
En outre, le business plan est massivement biaisé, pour vendre le système. Les analyses indépendantes tablent sur des pertes même en scénario médian. Alors que Bolloré, le fabricant, s’est engagé à ne couvrir les pertes que jusqu’à 60 millions € , ce montant de pertes pourrait être atteint en un an seulement dans le scénario pessimiste du Centre d’Analyse Stratégique.. Derrière, ce sont les contribuables parisiens qui paieront.
Hélas, c’est plutôt du côté du scénario pessimiste qu’il faudra aller regarder car, malgré tout le bourrage de crâne municipal, le médian présuppose qu’il y ait autant d’abonnés Autolib’ que Vélib’ dans ses meilleurs mois et que les véhicules soient fortement sollicités : quatre heures par jour c’est déjà beaucoup au vu des temps de recharge de la batterie et des déplacements pour réassortir les stations vides.
Or, Bolloré ne s’est engagé à couvrir les pertes du système qu’à hauteur de 60 millions d’euros au maximum ce qui serait atteint en une seule année dans le scénario pessimiste. Après, ce sera pour la pomme municipale.
Bref, encore une traite sur l’avenir signée par Delanoë qui va laisser autant de bombes budgétaires à retardement aux Parisiens qu’il prononce le mot « citoyen » dans un discours.
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Contrepoints parlait également de Bertrand Delanoë dans d’autres articles.
L’article intégral
Le petit journal a testé l’autolib, mdr!
http://goo.gl/Gf5bZ
Le crash test à la fin de la vidéo !!!
Avant-hier, sur TF1 Canteloup se demandait si Delanoë n’allait pas mettre en place les ambulanceslib, l’hostolib et le corbillardlib.
Avec l’argent des bobos-bio. Après on retrouve tout ça en Roumanie, volé et revendu par le Rom.
Comme on dit : ça fait marcher le commerce.
Avec une petite fraude à l’identité de rien du tout, on va pouvoir monter dans un véhicule, le faire rouler jusqu’à un semi-remorque, et roule ma poule jusqu’en Roumanie/ Maghreb / Russie.
Ils vont s’en faire voler des dizaines…
Franchement, je ne crois pas que ce genre de véhicule intéresse qui que ce soit en Roumanie ou au Maghreb !
Le véhicule non, mais ses pièces détachées, roues, batteries, moteurs… dopés à l’argent du contribuable parisien… trouveront preneur sans problème.
[…] l’employé d’Autolib, membre d’une « minorité visible » semblant venir tout droit de sa banlieue et qui se […]