Lettre de Bayrou: Cher Père Noel, faites-nous rêver après la Saint-Nicolas

Je me permets de vous écrire après le désastre de la Saint-Nicolas, dans la nuit du 5 au 6 décembre

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Lettre de Bayrou: Cher Père Noel, faites-nous rêver après la Saint-Nicolas

Publié le 26 décembre 2011
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Par Aurélien Véron

Cher Père Noël,

Je me permets de vous écrire après le désastre de la Saint-Nicolas, dans la nuit du 5 au 6 décembre. Il faut dire qu’avec un nom pareil, il n’est pas surprenant que l’Europe ait reçu la visite du père fouettard, S&P pour les intimes, pour mettre la France sous surveillance négative avec peut-être deux crans de baisse à la clef. Bien joué Nicolas. Et encore merci. Voilà pourquoi je compte sur vous pour faire retrouver le sourire à tous. Mais comme vous le savez bien, pour offrir, il faut d’abord produire.

Ce n’est pas un hasard si vous vous êtes transformé en multinationale au cours des siècles. Votre entreprise globalisée gère tout, de la production en atelier à la distribution dans chaque cheminée, et même au service après livraison. Pour procurer toujours autant de bonheur à ceux qui reçoivent vos cadeaux, je suppose que vous vous renouvelez constamment pour vous adapter à la diversité des usages des nouvelles générations et des nouvelles contrées qui vous ont adopté. Vos lutins doivent donc innover pour satisfaire cette multitude de nouvelles préférences. Ceci signifie que l’exigence de compétences ne cesse d’augmenter.

Si je suis élu en avril prochain (le Père Noël sonne toujours deux fois, non ?), mon engagement à mettre la priorité sur l’enseignement dans notre pays devrait vous intéresser au plus haut point. Instruire n’est pas tant une question de moyens que de valorisation des talents par une organisation flexible et décentralisée. Je risque d’avoir bien besoin de votre aide dans ce domaine. Car il faut vraiment croire au Père Noël comme moi pour imaginer reformer l’Éducation Nationale sans avoir un million d’éternels grincheux dans la rue. D’ailleurs, je n’en ai pas encore trop parlé autour de moi.

Je souhaite aussi tout faire pour vous inciter à venir produire en France. Car j’espère bien que vous pensez à la France pour installer vos ateliers. Vous n’êtes pas sans savoir que la France dispose de talents sans équivalent dans le monde. Sans être aucunement hostile aux merveilles produites ailleurs, notre main d’œuvre hautement qualifiée aussi bien dans la conception, l’ingénierie, la production ou le commerce, mérite toute votre attention. Les réformes que je propose devraient hautement faciliter votre développement et vos embauches sur notre sol.

Enfin, vous devez savoir que votre nom est très régulièrement usurpé. À chaque élection, qui se tient généralement entre avril et juin, nous avons droit à un ersatz de Noël. Les promesses de pères Noël de pacotille affluent, suscitant des espoirs forcément déçus. Voulez-vous vous engager avec moi à lutter contre cette pratique déloyale de vos concurrents qui n’ont hélas pas votre compétence ? Cette surenchère autour du culte de la gratuité n’est plus tenable.

Il vous faut agir, votre image est en jeu. Il n’y a qu’un Père Noël, c’est vous. Moi par exemple, je ne promets aucun cadeau illusoire mais seulement un discours de vérité (« du sang et des larmes » aurait dit Churchill; je sais que ça agace l’UMP qui ne cesse de critiquer les Rosbeefs) pour remettre notre beau pays sur les rails (« retrouvez notre compétitivité » aurait dit Merkel; je sais que ça agace le PS qui ne cesse de critiquer les Boches) dans une Europe ouverte (ça me fait penser qu’il faudrait un peu plus de femmes à la tête des gouvernements pour abaisser le taux de testostérone dans les sommets européens; mais d’ailleurs, que fait la Mère Noël ? C’est un job pour elle, ça !).

Le 22 avril, aidez-moi à parvenir au second tour, je me charge du reste.

François Bayrou

—-
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  • EXCELLENT ! C’est du Bayrou.

  • Un détail qui n’en est pas un pour toi, Père Noël : les jouets. D’excellents marchands vous en vendent d’excellents, en bois, avec ce mot : « c’est de l’allemand ».
    En effet, et du fort bon. Mais sait-on assez qu’il y a dans le Jura et sans doute ailleurs, depuis longtemps, de remarquables fabricants de jouets en bois ? Cher Père Noël, aide-nous à mieux les faire connaître par un label, des garanties, des filières de vente… 2012 et la suite, état d’urgence !

  • François Bayrou est un homme propre. Lui chercher des poux dans la tête est réellement difficile, croire en avoir trouvé est assez décevant. Lui seul peut nous faire échapper à la fois à la peste et au choléra.

    • Vous me permettrez de redouter tout autant le tétanos MouDem que la peste socialiste ou le choléra sarkozyste.

      • Bravo, Benjamin Guyot. Vous mourrez guéri, à moins que vous ne préfériez le suicide FN, qui est bien plus rapide ?

        • Il existe un remède libéral, il suffit de voir l’Australie, la Nouvelle Zélande, voir même la Suède dans une moindre mesure. Or il n’est pas présent en France (vous avez vu Bayrou dire stop aux subventions ? A un retour à un état régalien ? Privatisation de la sécurité sociale ? Non ? Alors il n’est pas libéral). Le remède consiste donc à se barrer très vite et très loin …

  • à choisir entre le nabot et bayrou , je prend le 2em qui lui a les mains propres ;pour ce qui est de mon avenir , je m’en charge , on est jamais mieux servi que par soi même ;

  • Bonsoir, certains libéraux ou partis se disant libéraux sont en train de gâcher une chance unique dans le contexte de crise actuel en se rapprochant du centre et de ses positions fédéralistes et pro-euro.

    Ils sont en train de répéter le même type d’erreur qui les avait amenés à encenser la politique américaine des années 90, qui n’avait rien de libérale, mais qui était du keynésianisme indirect consistant à utiliser le système bancaire et financier pour créer de la croissance artificielle en gonflant une bulle de crédit géante. Ils y ont laissé évidemment une grande partie de leur crédibilité maintenant que cette bulle est en train d’imploser.

    Aujourd’hui, ces « libéraux » (qui n’en sont à mon avis pas) se mettent à soutenir un système de monnaie unique en train d’imploser sous le poids de ses contradictions (comment peut-on croire que la Grèce et l’Allemagne puissent partager les mêmes standards associés à cette monnaie unique ?), et dont le maintien à flot entraîne des coûts exorbitants pour les états dont les finances sont encore à peu près viables.

    Il faut être réaliste : la zone euro est déjà en faillite aujourd’hui. L’euro et plus généralement le « rêve européen » était une création de phase euphorique de fin de bull market : L’optimisme extrême aidant, on voulait croire qu’il était possible d’amener la Grèce, le Portugal ou l’Italie du Sud au niveau de l’Allemagne et du Danemark à l’aide de quelques traités, normes bureaucratiques et subventions diverses. C’est évidemment l’inverse qui est en train de se produire, à savoir qu’en voulant mutualiser, on supprime toute concurrence stimulante entre pays européens, et les plus irresponsables contaminent les autres et les tirent vers le bas.

    Le grand marché baissier en train de s’installer depuis la fin 2007 détruira cette utopie, quelles que soient les gesticulations des dirigeants actuels.

    Les libéraux français disposent aujourd’hui d’une opportunité historique, il leur suffit de s’opposer de façon claire au courant fédéraliste, à toute initiative visant à poursuivre la fuite en avant dans la dette, en particulier par l’extension à l’échelle européenne de la monétisation (eurobonds , rachats de dettes publiques par la BCE, FESF), à toute initiative visant à ajouter une couche de bureaucratie et de « super-étatisme » fédéral aux couches étatistes déjà en place.

    Et de proposer à la place :

    – Une restructuration générale (faillite ordonnée proposée par exemple par Vincent Bénard), portant à la fois sur le système bancaire, et sur les dettes publiques des états les plus fragiles.

    – Un démantèlement de la zone euro, avec retour aux monnaies nationales, indispensable pour stopper l’hémorragie de la balance des paiements courants des pays européens les moins performants, et leur donner la possibilité d’entamer ensuite un nouveau cycle de croissance comparable à celui observé en Argentine après la restructuration de 2001-2002.

    La crise en cours se chargera de toutes façons de ce démantèlement. Aux libéraux d’anticiper, de se montrer intelligents en proposant d’organiser ce démantèlement de façon ordonnée au lieu de se ridiculiser dans les années à venir auprès de l’opinion publique en s’associant à un « troupeau » de dirigeants fédéralistes qui fonce vers le précipice, dont les centristes sont les représentants « en pointe ».

    Ron Paul aux Etats-Unis récolte aujourd’hui les fruits d’un positionnement clair et sans compromissions, et de son opposition au « système FED ». Il sera certainement au moins en mesure d’avoir une influence importante sur les élections à venir en 2012, et plus la crise se développera, plus cette influence grandira.

    Nos libéraux feraient bien de s’inspirer de cet exemple au lieu de soutenir des centristes qui sont aujourd’hui les plus ardents défenseurs de l’eurocratie, des banques centrales et des politiques « coordonnées » de monétisation et de fuite en avant dans la dette, donc de la mutualisation de l’irresponsabilité.
    Les Bayrou, Morin et consorts sont pour moi les pires adversaires du libéralisme, il est à mon avis essentiel que les libéraux le disent et s’opposent à leurs projets de façon claire !

  • Pourquoi tant de haine ?
    Le PS, démagogue et sans grande lucidité, n’est pas vraiment l’allier du libéralisme
    L’UMP, moraliste et guidée par les intérêts privés et individualistes d’une oligarchie, ne peut pas représenter ce courant… Ca serait de la concurrence déloyale !
    Pour moi, ce libéralisme défendu à tout va, revient à cet exemple :
    prenez un poulailler, mettez un renard à l’intérieur, et décréter le « libéralisme » => c’est la jungle du chacun pour soi.
    Je défends donc l’intérêt collectif, en garantissant la liberté individuelle, et en organisant au mieux l’équilibre entre droits, et devoirs.
    Est-ce vil ?

  • Le dernier mot qui me serait venu à l’esprit à propos de Bernanos, auteur de la formule, c’est bien celui de naphtaline…

  • Sur le pur plan des idées, il y a une distance entre Bayrou et les idéaux libéraux. Plusieurs points nous rapprochent toutefois. Il y a le monde des idées, et le monde politique. Sur le plan purement politique, je pense qu’il est le moins incompatible avec nos idées, et le plus ouvert à une recomposition de l’échiquier politique.

    Je suis pour ma part plutôt favorable à la candidature de Bayrou, ce qui ne m’empêchera pas de de maintenir ma ligne sur le fond. Je pense réellement qu’il est celui qui nous ouvre les meileures perspectives en termes d’action politique.

    • Qu’est-ce que cela veut dire concrètement? En tant que démocrate, je suis favorable à toute les candidatures. Pour autant je ne soutiendrai personne, car le libéralisme sera parfaitement absent de la campagne présidentielle. Le pragmatisme étatiste n’est pas un libéralisme. Quand bien même certaines des positions du candidat de MoDem seraient vaguement « libérales » (?), je vois mal en quoi l’intérêt du PLD réside en ce que son président vienne faire la promotion, dès le mois de décembre, d’une candidature extérieure au lieu de tenter de défendre le programme du parti qu’il dirige. Qu’on m’explique s’il-vous-plait, moi qui hésitais à m’engager dans au Parti Libéral, voilà qui me refroidit quelque peu.

  • 1) Et vous ?

    2) Bayrou est le candidat à la présidentielle dont je me sens le plus proche. Je partage un certain nombre de ses propositions, il est le moins hostile à mes idées, et le mieux placé pour briser la domination verrouillée de l’UMPS. J’ai aussi de vraies divergences qui expliquent que je ne sois pas au Modem mais au parti libéral démocrate. Et que je défends avant tout mes propres convictions.

    Les membres du PLD sont les seuls à pouvoir valider ou non une stratégie pour la présidentielle. Il ne tient aux sympathisants qu’à adhérer s’ils veulent peser sur un tel débat.

    Je rappelle qu’un parti politique n’est pas un think tank ni un groupe activiste. L’objectif d’un parti est de parvenir au pouvoir pour mettre en oeuvre un certain nombre de ses mesures, et bloquer, ou tout au moins limiter celles qui nous paraissent les plus nocives. Pour y parvenir, il doit suivre une stratégie qui prenne en compte les règles du jeu qu’il n’a pas choisies et dont il ne peut s’affranchir.

    • Ces questions s’adressaient à Arrnaud, dont la défense bec et ongles du MoDem me paraissait suspecte. Mais vous y avez répondu et je vous en remercie.

      Je ne peux qu’être d’accord avec ce que vous dites dans votre dernier commentaire, mais cela ne répond pas à ma réelle interrogation, à savoir : quand bien même certaines des positions du candidat de MoDem seraient vaguement « libérales », je vois mal en quoi l’intérêt du PLD réside en ce que son président vienne faire la promotion, dès le mois de décembre, d’une candidature extérieure au lieu de tenter de défendre le programme du parti qu’il dirige.

      Pour le reste, puisque vous me posez la question, oui je me considère comme libéral.

    • Vous m’intéressez. J’aimerais bien avoir quelques infos sur Bayrou, et notamment être rassuré rapport à son « plan de production ». J’ai fouillé son site web, mais que dalle. Est-ce qu’il y aurait des infos ailleurs ?
      Et est-ce que le PLD essaiera de présenter un candidat, tiens ?

    • Regardons le FDP arrivé en force dans la coalition Merkel avec 18% des suffrages. Influence sur la politique de l’Allemagne : zéro. Si la politique est la conquête du pouvoir (et ça l’est) jouer le caniche d’un puissant bien établi (par exemple Bayrou, ex-ministre), pour un parti sans poids, comme le PLD, serait aussi minable que perdant. En plus de re-ficher une, pardonne moi l’expression, merde noire pas possible dans les gens qui sont prêt à se battre et à bosser.

      Pour être bien clair.

      • Le FDP a foiré parce que Guido Westerwelle a foiré. Il s’est penché sur l’Afghanistan, le nucléaire plutôt que sur l’économie, la fiscalité, les libertés individuelles. Un parti, ce sont d’abord des individus qui parviennent à agir avec intelligence… ou non.

        Mais dorénavant, le FDP a une vraie stature. Ils reviendront si le nouveau dirigeant fait du bon travail.

        • Moui, alors. Ils ont eu 18% et ils ont fait coalition avec la gagnante. L’idée qu’il y a la moindre comparaison à établir avec un particule qui se situe (aujourd’hui) à deux ordres de grandeur, et qui ressent la tentation de coucher avec un (au bout du compte) perdant, considérant qu’avec toute cet écart de poids, le FDP s’est (tactique ou pas tactique, ce qui compte c’est que tu es à deux ordres de grandeur d’eux) si lamentablement plantés, est, comment dire …

          Non, franchement, j’imagine que tu aimerais trouver un moyen d’accélérer un peu les choses, mais, pour 2012, don’t even think about it. Mauvaise idée. Promis.

  • Bayrou s’est, à son tour, lors de sa pré-campagne, officiellement rangé sur la ligne du « produire français » car le chomage est monté à un tel niveau qu’il n’est plus credible de préconiser d’autres solutions.
    Tout mouvement qui ira contre cela sera banni aux yeux de l’opinion publique.

    • « Bayrou s’est, à son tour, lors de sa pré-campagne, officiellement rangé sur la ligne du « produire français » car le chomage est monté à un tel niveau qu’il n’est plus credible de préconiser d’autres solutions.
      Tout mouvement qui ira contre cela sera banni aux yeux de l’opinion publique. »

      Je ne sais pas si tu te ranges derrière cette position mais si c’est le cas, je te conseillerais violemment de lire « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas » de Frédéric Bastiat.

  • La question du centrisme et du libéralisme se voit aussi d’une manière pragmatique.
    Bayrou défenseur avec raison de l’équilibre budgétaire en 2007, rate la marche en 2012 en allant pas plus loin (désendettement, et « dégonflement » de l’état) dommage!
    Mais si les libéraux attendent le candidat idéal, ils vont attendre longtemps.
    On n’acquière pas de visibilité sans mandat électoral et on a pas de mandat sans appuis. c’est la règle du jeu.
    Aller au bout du chemin sans perdre ses valeurs, c’est le but du jeu.
    La question du centre est: puisqu’il est le moins dogmatique est il la bonne porte d’entrée?

  • Cet article est bien long pour si peu d’arguments pertinents…
    le renard, ce n’est pas l’Etat… l’Etat, en démocratie, c’est nous ! c’est les représentants du peuple. C’est l’organisateur du vivre ensemble !

    Je suis pour un responsabilisation accrue, la liberté d’entreprendre, moins de règles complexes qui étouffent le dynamisme de création d’activité ; Mais l’Etat doit être là pour gérer l’ensemble, favoriser l’évolution du système pour s’assurer de l’égalité des chances, une certaine redistribution, s’adapter.
    « Liberté, Egalité, Fraternité », les 3 mots ont du sens, à quoi bon galvauder les 2 derniers ?

    La politique ne se résume pas à un paradigme, ça me fait penser aux Verts, myope ne voyant le débat publique que par le prisme de leur conviction principale.

  • Pour répondre à la question, je me considère libéral surtout sur le plan économique, aux ère élections présidentielles ou j’ai pu voter, en 2002, j’avais choisi Madelin.

    Après je pense qu’il faut, depuis longtemps, dépassé ce bipartisme primaire qui ne mène qu’a l’immobilisme et dégoûte les gens de la politique.

    J’ai apprécier la percée d’une 3ème voix au Royaume-Uni, signe que la lassitude du camp contre camp est générale

    Sur le plan du niveau d’intervention de l’Etat, il doit être là pour garantir une structure assurant les besoins primaires : sécurité, énergie, justice, etc… Pour ce qui est de l’économique, il doit être l’arbitre et s’assurer que les règles du jeu sont toujours en phase avec l’intérêt collectif et l’éthique.

    La multiplication des petits candidats ne permet pas, pour moi, une visibilité claire, et à quoi bon se battre pour faire 2-3% ? Autant s’intégrer à un courant pour faire penche la bascule et s’assurer de la réelle influence de ses idées !

  • Les Français ont une occasion unique d’avoir pour Président un homme propre, qui a vu clair avant bien d’autres Se présentant pour la troisième fois, il a eu le temps de s’instruire et de méditer. Son regard et son verbe sont exceptionnellement clairs, il n’a rien d’un agité ni d’un client d’agences de communication. Il présente bien. D’un coup d’un seul, il nous évitera la peste et le choléra.

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