« Entrepreneurz », la BD humoristique sur l’entrepreneuriat

Véritable plaidoyer pour l’entrepreneuriat, la BD « Entrepreneurz » présente avec un humour décalé le quotidien des créateurs d’entreprise

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« Entrepreneurz », la BD humoristique sur l’entrepreneuriat

Publié le 25 janvier 2012
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Véritable plaidoyer pour l’entrepreneuriat, la bande dessinée « Entrepreneurz » présente avec un humour très décalé mais en restant réaliste, le quotidien des créateurs d’entreprise avec ses joies, ses challenges, ses galères. Revue de la BD et interview. (Lien Amazon)

De nos jours, beaucoup d’ouvrages (livres, BD, documentaires…) traitant du monde de l’entreprise se placent du côté négatif et rejettent clairement le monde du Business et ses acteurs. À l’opposé, la bande dessinée « Entrepreneurz » est un véritable plaidoyer pour l’entrepreneuriat.

Dans cette BD, on y découvre deux jeunes créateurs d’entreprises multi-récidivistes, pour qui rien ne semble impossible. Ils représentent cette jeune génération d’individus qui « aiment prendre des risques », « cherchent la liberté plutôt que la sécurité » et, surtout, qui « veulent créer du sens ».

Dans notre société, cette génération de porteurs de projets se retrouve souvent coincée entre son envie d’agir et les pressions extérieures d’individus ou d’organismes cherchant à la faire revenir sur les rails. Et c’est pour elle, pour la faire rire, l’amener à se poser de bonnes questions  et surtout lui montrer qu’elle n’est pas isolée, qu’a été créé « Entrepreneurz« .

La bande dessinée « Entrepreneurz » au format franco-belge, de type un gag par page, présente avec un humour très décalé mais en restant réaliste, le quotidien des créateurs avec ses joies, ses challenges, ses galères. Elle touche également aux relations intimes, familiales, amicales et bien sûr la relation avec soi-même et son envie de créer.

L’auteur, Clément Grandjean, jeune diplômé d’école de commerce, a également plusieurs créations d’entreprise à son actif. Étant convaincu qu’une BD sur l’Entrepreneuriat devait, en elle-même, constituer un projet entrepreneuriale, il n’a même pas cherché à signer un contrat avec une maison d’édition et a préféré créer sa propre SARL afin de produire et distribuer sa BD. Cela lui a permis d’être totalement libre dans sa rédaction et d’être parfois très critique notamment envers certains organismes, comme le RSI (cf. la planche en fin d’article) ou d’autre… et ainsi donner à la BD « Entrepreneurz » un ton totalement inédit.

Le dessinateur, quant à lui, est un artiste australien qui a tout de suite adhéré au message. Les deux compères ont  travaillé à distance, pendant un an, sans s’être jamais rencontrés.

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Interview de l’auteur, Clément Grandjean

— Pourriez-vous vous présenter, ainsi que votre BD, aux lecteurs de Contrepoints ?

J’appartiens à cette génération d’individus en quête de sens,  ballotés entre notre envie de construire quelque chose et les pressions extérieures cherchant à nous faire revenir dans les rangs.

Pour ces individus, pour les faire rire, les amener à se poser de bonnes questions, mais aussi aider leur entourage à les comprendre, j’ai créé « Entrepreneurz », la première bande dessinée humoristique sur l’entrepreneuriat.

La BD met en scène deux jeunes créateurs multirécidivistes pour qui un emploi de salarié est tout simplement inconcevable. On découvre, dans cette BD, leur quotidien de créateur d’entreprises avec ses joies, ses challenges, ses galères… La BD a un humour très décalé, avec un ton général vraiment inédit pour traiter de ce sujet.

— Quelle est votre vision de l’entrepreneuriat ?

Pour moi, « entreprendre » reste (avec « voyager »), l’une des dernières grandes aventures du 21e siècle.  C’est une façon de voir la vie et le rôle que l’on y joue, une volonté intérieure de se construire une voie différente.

Au-delà de ça, les entrepreneurs partagent souvent des caractéristiques communes : ils préfèrent la liberté à la sécurité, veulent laisser une trace de leur passage sur terre,  ne supportent pas d’être obligé de demander la permission… Tous ces traits de caractère, et d’autres, sont d’ailleurs poussés à l’extrême par les deux personnages principaux d’Entrepreneurz.

— Pourquoi avoir choisi le format d’une BD pour vous exprimer ?

Je voulais utiliser l’humour pour transmettre mes messages plus facilement et de manière indirecte. Le format BD m’a dès le départ attiré car il offre une grande liberté de rédaction et permet au lecteur de s’identifier facilement aux personnages et de se reconnaitre tout au long des pages.

J’ai choisi le format un gag par page pour « Entrepreneurz » – même s’il y a une continuité dans les pages – qui permet d’illustrer pour chacune d’entre elles une scène de vie de l’entrepreneur et de transmettre à chaque fois un ou plusieurs messages.

Les « chutes » permettent également de pousser un raisonnement ou une réaction d’un personnage à l’extrême pour rendre la page plus drôle et le message moins « scolaire ».

— Quelles sont vos sources d’inspiration ?

La BD relatant des péripéties de deux jeunes entrepreneurs à leurs débuts,  je m’inspire principalement de ce que j’ai dû vivre ou dois encore vivre au quotidien (la relation avec la famille, les amis, les administrations…) ainsi que des nombreuses interrogations et remises en question personnelles.

Avant de me lancer dans ce projet, j’avais déjà créé deux SARL pendant mes études que j’avais dû liquider. Beaucoup de pages proviennent de situations vécues.

Au-delà de ça, j’aime beaucoup les livres/audio books de développement personnel américains et je crois que cela se ressent à travers les pages.  D’autres auteurs plus ciblés « entrepreneuriat » comme Guy Kawasaki m’ont beaucoup inspiré dans la manière d’aborder le sujet. Lorsque j’ai entendu Guy dans une vidéo surnommer les individus « toxiques » des « Bozos », comparer les « Venture Capital » à des « Stéroïdes »… je me suis tout de suite reconnu dans cette approche.

— Quelle est votre manière de travailler ?

J’ai tendance à noter tout le temps : les citations que j’entends, les blagues, les anecdotes, mes ressentis, mes remarques et parfois tout et n’importe quoi… À partir de là, je passe régulièrement de longues heures à trier mes données et les idées viennent alors rapidement.

Pour qu’une page me plaise, il faut qu’elle ait du « sens ». Pour « Entrepreneurz », j’ai fait en sorte que chaque page ait un intérêt et soit d’une qualité identique. Après le message général, les chutes sont un des points sur lequel je prends le plus grand soin ainsi que les titres qui prennent parfois un nouveau sens après la première lecture.

D’un point de vue plus technique, une fois que l’idée de base me plait, je fais un croquis de page en gribouillant sous Photoshop et en copiant/collant des images trouvées sur internet. Ensuite, j’envoie au dessinateur le story board recouvert d’annotations et d’instructions sur chacun des aspects (émotions, body langage, type de plan). Le dessinateur me propose un premier jet sur lequel je demande ou non des rectifications. Viennent ensuite la colorisation, puis la mise au propre du texte et des bulles.

— Est-ce difficile de trouver un éditeur ?

Au moment de me lancer dans ce projet, je ne savais pas trop comment m’y prendre ni par où commencer, mais j’étais convaincu d’une chose, je ne voulais pas dépendre d’une maison d’édition. Ceci pour deux raisons principales. « Entrepreneurz » étant la première bande dessinée humoristique sur l’entrepreneuriat, elle ne pouvait être faite que par un entrepreneur. Ensuite, je voulais être libre dans ma rédaction. Si j’avais eu un éditeur, j’aurais probablement eu un petit gendarme qui m’aurait dit quoi faire et comment le dire.

Être gérant de ma propre maison d’édition m’a permis d’être totalement libre dans ma rédaction et de critiquer parfois ouvertement certains types d’individus ou certains organismes.

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ENTREPRENEURZ – Tome 1 : Parcours atypique

Format : Cartonné 40 pages
Editeur: Pointerolle Editions
ISBN-10 : ISBN  2953936926
PRIX : 12,50 € TTC

Amazon

Clément Grandjean
Diplômé de l’école supérieure de commerce de Nancy (ICN), Clément Grandjean est l’auteur de la bande dessinée ainsi que le gérant de la société Pointerolle Editions qui la publie. Il a également créé au cours de ses études plusieurs sociétés aujourd’hui liquidées.

David Piper
David Piper est un illustrateur australien résidant à Melbourne. Il a été embauché par Pointerolle Editions pour dessiner la BD « Entrepreneurz » publiée en Septembre 2011. Son travail s’est fait à distance depuis l’Australie.

Itsumi Yamamoto
Itsumi Yamamoto est venue directement du Japon pendant quelques mois pour mettre en couleur la Bande dessinée « Entrepreneurz ».

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 http://www.entrepreneurz.net et lien Amazon.

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