V pour Vendetta est une référence récurrente, en particulier du mouvement Anonymous. Une référence vue comme positive par les intéressés, mais pas par tout le monde.
Par Nicolas Rannou
Rappelez-vous du film. Dans une dictature vaguement futuriste, un homme mène la résistance. Il a subi des expériences scientifiques, perdu son visage, est devenu un surhomme et cherche sa vengeance. Il vit dans un lupanar, entouré d’œuvres somptueuses et se retrouve avec une belle minette sur les bras après l’avoir sauvée. En guise de dystopie on a en fait un fantasme d’ado.
Le méchant est un dictateur qui ressemble à Hitler pour que le spectateur soit bien sur d’être du bon côté. Ce qui n’est pas le cas, car contrairement aux apparences, dans V pour Vendetta ce sont bien les fascistes qui gagnent et il serait bon que le symbole du masque dont se sert le héros ne devienne pas un symbole de contestation démocratique.
Dystopie ou utopie ?
Parler du film V pour Vendetta est fréquemment l’occasion d’employer le mot savant de dystopie, qui serait le pendant sombre d’une utopie. Ainsi V aurait-il lieu dans un monde dystopique, c’est-à-dire un lieu où les choses sont organisées pour rendre les gens malheureux.
Or V n’est pas une dystopie mais l’inverse : une utopie individuelle. Et oui.
Certainement pas parce que le régime et la société décrits par le film, une sorte de fascisme, seraient bons et souhaitables.
Non, V est une utopie en ce qu’elle dépeint les groupes politiques et sociaux ennemis réels comme des fascistes, le rêve ! Les bons connaissent un destin de martyr ou d’accession à des vérités supérieures, joie ! Le combat de résistance va aboutir, autrement dit la dynamique est favorable… C’est donc… l’extase et non le cauchemar.
Quel groupe politique réel est visé par le film et dépeint en fasciste ? Simple, c’est George W. Bush et les conservateurs et néoconservateurs américains.
Il est notable que la BD originale de V opposait les anarchistes aux fascistes mais le scénario a été modifié par les frères Wachowski (obstinés à exploiter les filons de la gnose moderne et du nanar) pour présenter un tout autre combat. Un des auteurs, Alan Moore, qui a pris ses distances, l’a d’ailleurs compris : le film met en présence le « système américain néo-conservateur contre le système américain libéral », libéral signifiant en langue américaine : de gauche. Au combat anarchiste/fasciste présent dans la BD originale, on a donc superposé le combat gauche/droite sous l’ère de Bush fils.
Le scénario ne fait pas dans la dentelle, et recouvre tous les fantasmes d’un camp contre l’autre. Ainsi le pouvoir fasciste en place dans le film, avec son chef hitlérien, ses camps de concentration, ses expériences sur les humains, assoit-il son pouvoir en jouant la sécurité contre la liberté. Or ce thème constitue une critique récurrente contre Bush. Ce thème est juste mais ne justifie pas pour autant un point Godwin.
Dans le film le gouvernement despotique est arrivé au pouvoir en profitant d’attentats dont il est en réalité l’instigateur – petit clin d’œil pas subtil du tout au conspirationnisme onzeseptembrien.
Mais ce n’est pas tout. Le présentateur démagogique de la télévision aux ordres est militariste et… évangéliste, soit l’équivalent d’un célèbre pundit conservateur américain. Notons encore que dans le monde de V on est exécuté pour avoir un Coran, on disparaît parce qu’on est lesbienne. Or Bush et son camp sont réputés par la plupart de leurs adversaires être défavorables aux musulmans et aux homosexuels.
Un tour sur la wikipédia anglaise abonde en notre sens :
Many film critics, political commentators and other members of the media have also noted the numerous references in the film to events surrounding the then-current George W. Bush administration in the United States. These include the « black bags » worn by the prisoners in Larkhill that have been seen as a reference to the black bags worn by prisoners at Abu Ghraib in Iraq and in U.S.-administered Guantánamo Bay in Cuba, though the pre-Matrix draft of the screenplay also contains this reference to black bags. Also London is under a yellow-coded curfew alert, similar to the US Government’s color-coded Homeland Security Advisory System. One of the forbidden items in Gordon’s secret basement is a protest poster with a mixed U.S.–UK flag with a swastika and the title « Coalition of the Willing, To Power » which combines the « Coalition of the Willing » with Friedrich Nietzsche’s concept of Will to Power. As well, there is use of the term « rendition » in the film, in reference to the way the regime removes undesirables from society. There is even a brief scene (during the Valerie flashback) that contains real-life footage of an anti-Iraq war demonstration, with mention of President George W. Bush. Finally, the film contains references to « America’s war » and « the war America started » as well as real footage from the Iraq War.
Qu’est-ce donc que le monde de V pour Vendetta ? Ce sont les USA de Bush tel que rêvé par ses opposants les plus hystériques c’est-à-dire mélangé avec Hitler.
Et c’est pourquoi il est injuste de se borner à dire que V pour Vendetta est un mauvais film quand c’est d’abord une utopie au message extrêmement simple : Bush est méchant, nous sommes des victimes et ceux qui ne sont pas comme nous sont des fascistes.
Où est le fascisme ?
Le fascisme est bien présent dans le film mais pas là où on le croit. Tout est fait pour dépeindre le pouvoir dictatorial contre lequel le héros lutte comme fasciste. Son chef ressemble à Hitler, le pouvoir a ses camps, il torture, il expérimente sur les êtres humains, il dés-humanise etc.
Mais comme dans tout bon film d’action qui se respecte, le mal prêté au méchant est en réalité le désinhibiteur de la violence dont on veut faire jouir le spectateur. Le méchant est violent ? On va le frapper avec bonne conscience. Il tue ? On peut le tuer. Il est sadique ? On va être sadique avec lui. Avec bonne conscience.
Le méchant est fasciste ? Le héros – et le spectateur qui se projette dans ce héros -, pourra être fasciste.
Que le spectateur fasse abstraction du méchant, ce prétexte au mal, et observe bien ce qui se passe dans le film et ce qu’il pourrait approuver à défaut de réfléchir. Concrètement, que fait V ? Il tue, il séquestre, il terrorise et fait sauter le Parlement.
Que se passe-t-il à la fin ? L’armée se refuse à tirer et laisse approcher le Parlement, qui explose, par une foule de personnes anonymisées par un masque : autrement dit les institutions subverties par la masse atomisée, en un mot le fascisme.
Bref, ce film :
- c’est une satire intolérante de la droite américaine, consistant à l’assimiler à un fascisme,
- c’est un nanar,
- c’est un film fasciste sur le fascisme.
Bonne séance !
« fasciste! »
» – toi-même! »
« – c’est celui qui l’a dit qui l’est! »
Etc.
Si on veut tenter de lire entre les lignes, on peut voir des tas de choses, et tous de façon différente, personnellement j’ai aimé le film et l’image véhiculé par les discours, des discours pas fascistes ! Non, des discours de révolte, s’insurger face à une société immorale (touchant la plupart des pays), c’est plutôt anarchique dans un sens comme film.
C’est navrant que certaines personnes s’amusent à politiser un si beau film, à le tourner dans tous les sens, je ne vois pas l’objectif de cette critique le 31 janvier 2012 alors que le film est sortie en 2006, si ce n’est que penser à dévaroliser une image d’un groupe actuel qui porte un masque, qui est le même que porte le personnage V dans le film.
Donc cette critique est ridicule.
Bientôt que va t’on trouver à critiquer de cette façon ? Ah oui Mr.Mondialisation a collé les paroles de Charlie Chaplin, allez donc sauter sur le film « the great dictator » , ça me fera rire.
C’est marrant… Moi j’y ais toujours plutôt vu un message libéral… Et du coup j’aime bien ce film 🙂
Moi aussi. Mais bon, Nicolas Rannou est un spécialiste du contrepied systématique (et un peu mécanique). Je ne suis pas convaincu du tout par cet article.
je crois qu’il lui faut un contrepoint à cette article parce qu’il y a trop de non-libéralisme prôner. V for vendetta porte un message libéral c’est une évidence.
Il est prévu 🙂
Les ennemis d’un régime fasciste ne sont pas nécessairement des gens biens – ils peuvent être fascistes eux-mêmes.
Pas la peine d’aller jusqu’à la dystopie pour cela, l’actualité récente nous en montre de nombreux exemples.
100% des révolution passée on aboutis à remplacer des tyrans par d’autre tyrans
« 100% des révolution passée on aboutis à remplacer des tyrans par d’autre tyrans »
Mhoui, bof, la guerre d’indépendance américaine n’a pas débouchée sur une tyrannie très violente…
Entièrement d’accord. J’y vois plutôt un message libéral.
la dystopie n’est pas un futur organisé pour que les gens soient malheureux.
La dystopie est un futur de fiction, comme l’utopie, mais où l’évolution de l’humanité s’est mal passée, et cela débouche sur un futur apocalyptique au lieu de paradisiaque (l’utopie).
Un peu comme aujourd’hui quoi…
Organisé par l’auteur de la dystopie
« Le fascisme est bien présent dans le film mais pas là où on le croit »
Ah si, il est là où on le croit. Aussi. Mais pas que, certes. Le fait que pour lutter contre le fascisme, certains versent dans le fascisme (ou fascisant, pour les uns, comme pour les autres, si ça vous amuse), ne retire rien à ce contre quoi ils ont commencé à lutter.
Bref, ce film, c’est fascistes VS fascistes, la seule liberté qui soit abordée étant celle de devenir fasciste. Alors, bon, forcément, ça se termine en (mauvais) nanar.
Si tous les fasciste étaient comme V l’humanité ferait un grand pas en avant
En quoi George W. Bush et ces amis sont libéraux (au sens classique du terme)? La majorité des conservateurs à Américains ne sont pas moins fascistes que les gauchistes. Ne nous faites pas passer les vessies pour des lanternes, pas ici ! Vous écrivez que le film est une allégorie à l’opposition entre libéraux et conservateurs américains, mais si c’est le cas et contrairement à ce que vous semblez dire après, ça n’inverse pas les rôles. Ce sont dans ce cas des méchants contre d’autres, méchants !
Simple. Cet article ne dit pas que Bush est libéral et ne soutient nullement qu’il y a renversement des rôles.
Oui on peut faire des parallèles avec l’Amérique de Bush et dont Obama continu sont oeuvre, mais quel libéral peut défendre Bush ? Cette article est une honte pour contrepoints.
Oui Bush a fait des pas visible vers le fascisme, de même qu’Obama.
Définition de fascisme sur Wikipédia :
« Au sens large, le terme fascisme a pris un sens générique. Il s’est étendu à tout mouvement politique s’appuyant sur un pouvoir fort, les métiers organisés en corporations, l’anticapitalisme, le militarisme, l’exaltation du sentiment nationaliste, le rejet des institutions démocratiques et libérales, la répression de l’opposition et un contrôle politique extensif de la société civile. »
>le crony-capitalisme, le patriot Act, les réglementations du marché financier, augmentation hors du commun des budget militaire, la notion de « bon » américain devant soutenir des guerres sans conditions et même pas approuvé par le parlement, tout cela rentre dans la définition du fascisme.
Qu’on n’aime pas le film d’accord, mais en dire qu’il défend les fascistes, cette conclusion me fait peur sur les pensés de l’auteur de cette affirmation, pour lui le héros de « 1984 » ne serai alors qu’un dangereux terroriste.
Dans tout le film V n’a pas fait une seul action en contradiction avec les principe libéraux, ni dans ces paroles. Même « l’enlèvement » de la fille peut après analyse déontologique être accepter.
« Le peuple ne devrait pas avoir peur du gouvernement » Jefferson cité par V.
ce film doit évidement plus plaire aux volontaristes/anarcho-capitalistes.
La thèse de V pour Vendetta n’est pas nouvelle, et n’est pas soutenue que par M. Rannou. Je me souviens de l’analyse du film par Jonah Goldberg dans son livre « liberal facism » ( http://www.amazon.com/Liberal-Fascism-American-Mussolini-Politics/dp/0385511841 ) où il parvenait aux mêmes conclusions.
Rappelons quelques thèmes inhérents à tous les fascismes:
– la transgression des lois et de l’ordre existants, perçus comme corrompus et irréformables
– la déshumanisation de l’adversaire
– la fin justifiant les moyens
– l’opposition forcément héroïque
L’univers de V pour Vendetta est clairement un monde fasciste (peu importe d’ailleurs que celui-ci incarne une vision délirante de la politique de George W. Bush) mais le héros du film est lui-même tout à fait sorti du même moule.
Si dans la première moitié du film le héros peut passer pour quelqu’un de dangereusement sympathique (son analyse de la société dans laquelle il vit tombe d’ailleurs tout à fait juste!) ses actions et exactions le font assez vite paraître comme le reflet de ce qu’il prétend combattre. Il vole (et voler un voleur n’est pas une excuse), torture, terrorise, condamne sans procès, etc.
Il paraît assez clair que l’homme masqué n’est pas libéral 😉
Lorsque Hueb écrit plus haut:
« fasciste! »
« – toi-même! »
« – c’est celui qui l’a dit qui l’est! »
Il n’a pas tort: V pour Vendetta oppose simplement un régime fascisme installé à un mouvement fasciste révolutionnaire.
Rien ne prouve que si la révolution prônée par V finissait par réussir, elle déboucherait sur un monde meilleur. Au contraire, les méthodes employées par son mouvement (le terrorisme, la lutte systématique contre les agents de « l’ennemi » et autres moyens totalitaires) ne sont absolument pas les marques de naissance d’un régime plus respectueux des individus, des lois et des droits naturels.
Ce qui n’empêche pas le film d’être très distrayant!
Lutter violemment contre la violence que l’on vous fait est une attitude parfaitement libérale.
V à subit un préjudice immense et il est évident que dans la société dépeinte jamais justice n’aurait pu lui être rendu. Il est donc parfaitement légitime pour lui de rechercher par lui même la réparation.
Ce faisant il rend également justice à tous ceux (les milliers, voir millions) de victimes qui sont dans le même cas que lui tout en évitant soigneusement d’exercer sa légitime violence sur des personnes « innocentes » mêmes si, par peurs, lâcheté, vil intérêt, elles deviennent complices des vrai criminels (les dirigeants) sauf en cas de légitimes défense ou pour protéger de vrai innocents (Ivy). Toutes ces actions sont parfaitement « libérale friendly », ceux qui imagine que les libéraux ne sont que des dindons que l’on peut farcir à loisirs sans en subir les conséquences n’ont rien comprit au libéralisme.
La doctrine de V se résume en un mot : responsabilité.
Il assume ses actes, ne réclame pas d’absolution pour ses crimes en les camouflant derrière une idéologie alambiqué et est prêt à en payer le prix (la mort au final). Il ne se présente pas comme un modèle à suivre mais fait appel au sens commun et à la responsabilité de chacun. Dans un élan de compassion presque religieux il va jusqu’à justifier la situation actuelle en dédouanant l’apathie populaire (la justifiant par la peur et l’ignorance). A aucun moment il n’appel quiconque à agir de façon violente et se contente de mettre en perceptive l’état de la société.
A aucun moment il ne cherche a obtenir un quelconque pouvoir pour lui même ou pour un groupe d’individus.
L’utopie dans le film consiste à croire que les gens mis en face de leur responsabilité agirait alors de manière responsable. Bien sur je n’y crois pas et personne de sensé ne peut y croire mais c’est le propres des oeuvre de fiction que de dépeindre des situations extra ordinaire, improbable voir impossible.
V est bien un libérale et son entière action s’inscrit parfaitement dans le libéralisme. C’est également un être humain avec ses faiblesses et l’épisode de la séance de torture d’Ivy montre bien les dérive possibles de l’idéalisme. Entre parenthèse c’est aussi un des moment les plus émouvant du film et particulièrement chargé en sens.
Que ce film apparaisse comme une ode au fascisme ne fait que souligné la distance qui sépare notre société de la notion de liberté et le lavage de cerveau que l’état à réussi à pratiquer sur une immense portion de la population.
C’est une manie d’insulter les gens, bien planqué derrière un pseudo?
J’ai vu et apprécié V pour Vendetta comme tout le monde, pour ses prises de position radicales et son examen de la société fictive dans laquelle il vit.
Ca ne m’a pas empêché d’être gêné devant les méthodes employées par V et la « solution » qu’il préconise (faire sauter le Parlement) et sa façon de jeter tous ses adversaires dans le même sac.
Je n’ai eu que beaucoup plus tard l’explication de ce malaise, en lisant le livre de Jonah Goldberg. Limpide.
M’est avis qu’un authentique libéral, quitte à résister, devrait plus employer la voie d’une Aung San Suu Kyi que d’une Ulrike Meinhof.
Selon moi, ce qui rend les libéraux indiscutablement supérieurs sur le plan de l’éthique, c’est que ce sont les seuls à ne pas considérer que la fin justifie les moyens. Enfin, croyais-je.
La fin ne justifie pas les moyens, oui.
Il y a tout de même un message libéral dans le film, c’est la tirade de V lorsqu’il passe à la télé.
Quelle insultes?
Si je donnais mon nom et mon adresse ça changerais quoi?
Je n’ai jamais eu honte de mes opinions et jamais eu peur des conséquences de les exprimer.
Encore une fois, V n’est pas un révolutionnaire, il ne préside à aucun mouvement, ne cherche pas à obtenir un quelconque pouvoir, c’est un « altruiste ». En exerçant son droit de justice il tente de remettre les individus en face de leur responsabilité. Responsabilité qu’ils ont abdiqué à la faveur d’un gouvernement. Et nous le savons tous, les gouvernements profitent systématiquement du désengagement des individus pour accaparer le pouvoir (l’actualité nous le rappel tous les jours). Tôt ou tard notre société deviendra celle décrite dans le film (dans l’esprit si n’est dans la forme) si nous ne reprenons pas (de force si nécessaire) notre liberté.
« Tôt ou tard notre société deviendra celle décrite dans le film (dans l’esprit si n’est dans la forme) si nous ne reprenons pas (de force si nécessaire) notre liberté. »
Je n’aime pas me citer moi-même, mais tant pis:
« Rien ne prouve que si la révolution prônée par V finissait par réussir, elle déboucherait sur un monde meilleur. Au contraire, les méthodes employées par son mouvement (le terrorisme, la lutte systématique contre les agents de « l’ennemi » et autres moyens totalitaires) ne sont absolument pas les marques de naissance d’un régime plus respectueux des individus, des lois et des droits naturels. »
Supposons que le film dure une heure de plus, dites-moi donc comment vous imaginez la suite.
On est plutôt d’accord sauf sur le caractère distrayant.
Je dois avouer que depuis le tout debut je trouvais curieux qu’un film pronant le térrorisme comme solution à l’oprétion puisse être considéré comme libéral.
Mais à part ça, je n’ai pas trouvé grand chose à réprocher à ce film.
Enfin si, juste que le coté poète à deux bal du héro est particulièrement pénible dans la version française
Y’a tjs des abrutis pour salir quelque chose d’honnête, pour le rendre à son image quoi. J’en déduis que vous-même vous avez un tel problème avec la tolérance que vous voyez du fascisme partout. Gros naze.
MDR encore un qu’a rien pigé au film !!! alors, je m’en vais t’expliquer : le tachisme représenté dans le film est montré justement pour ouvrir les yeux du peuple Terrien que cela risque de se reproduire un jour (notamment si Marine passe) et leur montrer qu’avec un peu de bravoure, si on se serre les coudes , il nous sera possible de nous débarrasser de ces tyrans !! Sur ce je vous laisse, mes yeux ayant assez souffert des âneries écrites dans ce qui est prétendu être une « critique », à bon entendeur…
je dirais plutôt : que cela s’est déjà produit, que nous vivons dans un monde tel que celui décrit, que V à travers ce film s’adresse en fait aux spectateurs en lui expliquant que depuis longtemps déjà nous avons abandonné notre liberté et notre libre arbitre à une poignée de politiciens et de d’homme de pouvoir qui décide à notre place ce qui est bon ou mauvais pour nous, décident de ce qui est morale ou non, contrôle l’information, décrète qui sont les ennemie et avec qui faire la guerre sans un référer à personne. Bref que nous ne sommes qu’un ramassis de moutons bêlant.
Bien sur tout ceci n’est que pure fiction…
Pas très étonnant comme toujours la reprise du thème « Anonymous » par des rouges & noirs…
http://webresistant.over-blog.com/m/article-11848498.html
On comprendra très vite l’intérêt pour eux de faire de la propagande a peu de frais, a quand une version libertarienne ?
Pour moi « V for vendetta » est un film qui un message type libertarien, mieux Volontaristes, anarcho-capitalisme.
Il y a bien une référence à Proudhon (la propriété c’est le vol), mais ce n’est pas V, juste un petit voleur à la noix pour présenté de chaos avant de changement de « régime »?? (on ne sais pas comment la chute du fascisme finie volontairement pour symbolisé l’incertitude de que ce les hommes vont faire de leur liberté)
Premièrement V utilise des méthodes violentes, mais soyons réalistes, on ne lutte pas contre une dictature en manifestant pacifiquement, il faut être naïf pour cela. Ou alors on considère les révolutionnaires américains comme des fachistes, les alliés durant la seconde guerre mondiale comme des fachistes…ce qui est certain, c’est que d’une révolution souvent naissent de nouveaux tyrans, mais ce film ne va pas aussi loin dans la réflexion.
Deuxièmement, peut-être que les frères Wachowski rammène le dictateur à Bush, ce qui est excessif, Bush n’a rien d’un fachiste c’est juste délirant, néammoins il a bien été néfaste pour les libertés et il n’a rien d’un libéral, ni même d’un conservateur -j’aimerais le rappeler-.
Troisièmement: placer encore les minorités du côté des gentils comme le fait ce film alors que l’actualité nous démontre que le balancier est parti dans l’autre sens: à savoir que ce sont les minorités qui imposent leur desiderata, et à l’inverse, faire un clin d’oeil aux méchants catholiques qui oppriment quand l’expression de sa religion est de plus en plus menacée et les catholiques toujours pointés du doigt,sont deux points noirs de ce film.
Je ne ferais pas de ce film est libéral, néammoins il est bien anti-autoritaire, et c’est suffisant pour me plaire.
les minorités qui imposent leur desiderata ????
Vous faites probablement allusion aux homosexuels. Je n’ai pas l’impression de subir des pressions de leur part. Vouloir les mêmes droits que les autres (hétéros cathos) me paraît « normal » dans une société incapable de traiter ses minorités (quelles qu’elles soient) avec respect. Mais ne vous inquiétez pas, comme a dit Malraux le 21e siècle sera religieux et votre Dieu raciste, sexiste et homophobe a de beaux jours devant lui.
Il fait peut être allusion aux homosexexuels mais en réfléchissant 5 secondes il y beaucoup d’autre minorité qui viennent à l’esprit : les fonctionnaires, les associations de tout poile, les diverses corporations et leur armée de lobbyistes, la plupart des grandes entreprises, les banques, les juifs, les écolos…
Toutes ces minorités sont particulièrement choyé par le pouvoir politique et obtiennent systématiques des traitement de faveur avec l’argent des autres.
le respect c’est de ne faire aucun favoritisme d’aucune sorte et de considérer les individus comme entièrement responsable de leur actes et de ne pas dépouiller Paul pour habiller Jacques. le problème dans ce putain de pays n’est pas que certain ai obtenu des droit et que donc par conséquent tous les autres les obtiennent aussi (oui c’est bien de vous que je parle les homosexuels) mais plutôt de RETIRER tous les supposer droits qui ne sont que des prébendes accordé par le prince avec l’argent qu’il a volé au peuple.
+1
Avez vous déjà vu une révolution pacifique réussir a renverser un régime fascistes ? Non.
Ce qui fait la grandeur de V c’est que, même si il fait ça par vengeance. Il arrive a mettre fin a un régime fasciste en ne salissant que ses propres mains. Ainsi la population arrive au pouvoir de manière non-révolutionnaire a proprement parler. V endosse toutes les responsabilités.
Par ses actes violents il évite un bain de sang encore plus violent et fait tomber le fascisme. Il est donc libéral selon moi.
Evolution « »tyrannique » ( fascisto- stalinoïde si l’on veut) des USA:
Bush en a peut être révé; Obama l’a fait, avec l’assentiment des républicains:
http://www.dailymotion.com/video/xnyfa1_obama-et-la-loi-sur-la-detention-prolongee-loi-ndaa_news
http://www.dailymotion.com/video/xncdnt_le-gouvernement-americain-promulgue-la-loi-martiale_news#rel-page-15
Il y a une vraie crise de la liberté aux USA ( donc très rapidement dans le monde occidental); si crise du libéralisme il ya , elle n’est pas économique, elle est…spirituelle; tout « big governement » est LE danger absolu, qu’importe qu’il soit « conservative » ou « lib dem »
Je crois que je n’ai jamais lu pire article. En ce sens que c’est unique, merci.
Je précise que le commentaire précédent n’est pas de moi. Qui ose usurper mon pseudo? :p
Ce qui a de génial dans V c’est le masque, le symbole repris par les Anonymous. Tout le monde peut se réclamer d’Anonymous et agir pour la liberté d’expression. L’Etat ne pourra jamais arrêter le mouvement. Rien que pour ça ce film est nécessaire.
Je suis d’accord sur certains aspects de votre critique, comme l’utilisation de la violence par le « héros » un peu trop vite pardonnée et pourtant discutable. De là à dire qu’il s’agit d’un film fasciste, il y a une grande différence.
Même si je ne suis globalement pas d’accord avec cette critique malgré quelques points pertinents, il y a une phrase qui me fait véritablement « tiquer »: « Il vit dans un lupanar, entouré d’œuvres somptueuses et se retrouve avec une belle minette sur les bras après l’avoir sauvée. En guise de dystopie on a en fait un fantasme d’ado. »
Pour dire une chose pareil, il faut, soit ne pas avoir vu le film, soit n’avoir strictement rien compris et être d’une bêtise déconcertante à en faire pâlir Dorothée.
Je peux donc en conclure, monsieur, que vous faites cette critique sans même avoir vu le film, peut-être dans le but de vous faire passer pour un anti-conformiste dans une période où Anonymous -et donc indirectement ce film- sont mis en valeur (c’est vrai après tout, c’est tellement plus « cool » de tout prendre à contrepied sans même savoir de quoi on parle).
Si vous avez écrit cette critique après avoir vu ce film, alors, honnêtement, je vous plains.
Ou l’on s’aperçoit que les libéraux conservateurs peuvent et visiblement doivent être insultés par les adulescents libertarés.
Ca serait bien de ne pas galvauder la sémantique de fascisme également
http://www.cnrtl.fr/definition/academie9/fascisme
Je suis le premier à condamner toute forme de révolution violente et, ainsi, je ne tolère absolument pas l’assassinat ou le terrorisme politique. Soit ! Mais de là à prendre la défense de la droite américaine, les « neocons », je trouve cela inacceptable. Pourquoi, me diriez-vous ? Car, oui, les néoconservateurs sont des fascistes et certains n’ont jamais réellement caché leur adoration pour Mussolini. Mais ce n’est pas seulement les néoconservateurs, les démocrates, eux aussi, ont accepté cette dérive fascisante présente aux USA.
Finalement, il faut simplement blâmer le message quant à la révolution ; il faut rejeter toute révolution violente et meurtrière. Mais, réflexion faite, lorsque l’Etat peut vous tuer, est-ce possible de se défendre avec des armes ? Je crains que oui, malheureusement.
La morale de ce film n’est pas du tout libéral.
On remplace une dictature avec un chef bien marqué par une autre dictature de la masse. Voila la réalité.
Ce film me fait penser au manga d’Ozamu Tezuka « Phénix », ou dans le dernier tome, une rébellion renverse une dictature religieuse. Et la remplace, non pas par une démocratie, mais par une autre dictature religieuse. Et le cycle recommence.
Comme le Che, ce psychopathe, qui a trouvé dans la guerre le moyen d’assouvir sa soif de meurtre. Et quiconque n’était pas d’accord avec lui était fusillé. Une « dictature » capitaliste avait été remplacée par une vraie dictature personnifiée
On ne peut pas qualifier la dictature pré-castro de dictature capitaliste, d’abord parce que le régime économique n’est pas pertinent et d’autre part car l’alignement de Battisti était plus compliqué que ça. Il était d’ailleurs soutenu par le parti communiste.
Vous êtes un critique critiquable !
Je viens de regarder le film, votre point de vue se défend et on peut y voir un angle caché que je n’ai pas réellement remarqué au premier abord. Cependant, votre position se tourne en « il ne faut pas blâmer les méchants ». Il faut garder en tête que, dans le film en tout cas, le « gentil »> V, agit en tant que telle par vengeance ou dans un esprit de justice légitime ! Tandis que les « méchants » n’ont agit que dans le but d’intérêt personnel ou de folie politique avide de pouvoir. Le gentil ne tue pas au hasard et il ne justifie pas ses actes à des fins personnels et égoïste. Si ce n’est sa soif de vengeance.
Non, concrètement, je n’ai pas du tout apprécié votre critique, et beaucoup aimé le film, qu’il y ait des dimensions de message à faire passer concernant l’Amérique ou non. Ce que j’en retiens c’est que le peuple est souverain. Ce qui est la seule chose utopique.
En fait les auteurs de ce film aurait voulu nous berner en décrivant le contraire de qu’est vraiment le contraire de ce qu’est le contraire des USA ?! Un peu tordu comme raisonnement. De plus la démonstration de N.Rannou prouve exactement le contraire de ce qu’il voudrait dénoncer. A moins qu’il ait employé la même technique pour nous prouver le contraire ?! Aïe, j’ai mal à la tête.
N.B : G.W.Bush est arrivé au pouvoir AVANT les évènements du 11 sept. Rien que ça (et beaucoup d’autres tentatives de démonstration) foute toute la démonstration par terre.
Je ne connais pas ce film mais j’approuve votre dernier paragraphe, à portée bien plus générale :
1) comment faire passer le fascisme pour le Mal absolu autorise les comportements les plus injustes et criminels envers ses partisans proches ou lointains, réels ou supposés (les faits historiques l’ont amplement montré)
2) comment faire passer une personne pour fasciste suffit aujourd’hui pour la discréditer complètement et l' »éliminer » sans prendre la peine d’aucune argumentation réelle sur le fond.
Bienvenue en « démocratie ».
Ton commentaire est Nul , tu a une vision totalement personnel , ce film n’a aucun rapport avec ton analyse personnel .
Regarde le avec attention et avec tes (( oreilles… ))
Tes sentiments personnel se superposent à ton analyse…Je sens plutot en toi le désire de trouver ces éléments et véritées dans ce film .
Cela afin de le discriminé et jeter ce film aux oubliettes .
Aurait tu peur de certaine vérité du monde actuel.
V 😉
Je parle du com du site pas des commentaires des visiteurs.
J’avoue avoir lu cet article en diagonale après quelques lignes, d’entrée j’offre l’attaque à ma défense. Pourquoi? Combien je vois d’esprit simplifié par la vie, par auto-protection certainement, tomber dans les clichés? Faschisme, ado en manque d’identité, plonger une fois de plus dans les stéréotypes? Vu que vous êtes tous sur-entrainés aux joutes verbales plutôt qu’au développement, dites moi si les propos tenus par V dans ce film, juste les propos, vous trouverez très facilement ses textes sur le net, sont utopiques? Dans ce film, nous voyons les anglais se soulever vers la fin, simplement car incapables ou forcés de l’être(non pas de part le fascisme, mais plutôt leur abandon de penser, la preuve, je crois me rappeler de V les juger premiers fautifs). Ce gouvernement totalitaire est très bien dépeint, et l’analogie avec Hitler est juste, mais que dire des moyens employés par V(je les partage, mais en aucun cas je me permettrai de dire que cela est « la » solution, mais « une » proposée). Totalitarisme, Anarchisme: l’un comme l’autre, on condamne une manière de pensée. Le totalitarisme a choisi pour vous: vous n’êtes pas fait pour penser, n’avait rien fait pour le combattre. L’anarchisme? Cela me ferait tout antant peur, quand on voit des articles comme celui la, divulgé sur le net, juste parce qu’une personne sait très bien s’exprimer. Ce que je vois à travers ce film, c’est qu’il n’y a pas 10 000 facons de penser le bien et le mal, on a tous eu cette même notion à la naissance, être capable de l’accepter, c’est être capable de subir les conséquences si ca dérange notre petite personne, quitte à mettre en danger notre chateau de carte. V se sert de la violence pour l’inculquer, se posant en moralisateur, il peut être catalogué à votre bon vouloir vu les moyens employés. Mais même si cela dérange aujourd’hui, tout le monde n’est pas fait pour penser, mais quand je vois les textes de ce film(Alan Moore je crois), je serais curieux de savoir les répercutions si une personne tenant des propos tel quel se retrouvait au journal de 20h en période d’électorat….Pourtant, bien plus radical qu’un Sarko si on s’écarte d’un Vox Populi, bien plus anti Hollande qu’il est anti Sarko ce couillon.Mais sans masque, histoire que chacun arrete de se cacher derriere mais qu’un visage soit donné à ce que l’on n’ose pas dire.
bizard quel ressemblace avec le senario du film et se que se passe dans le monde arab ces jrs est ce que cest une coeinsidence!!!!! media-religion-politique…
Quel vision simpliste…
Je suis entièrement d’accord avec cette analyse.
J’ai vu il y a peu de temps ce film ayant entendu qu’il y avait un message libéral, et j’ai eu la même reflexion que NR sur la légitimité d’une violence aveugle pourvu que l’ennemi soit assez caricural pour servir de punching ball, et excuse l’immoralité du héro qui se présente lui-même sous le masque d’un pseudo-intello torturé.
Le collectif Anonymous n’avait de toute façon pas mon approbation. Je les vois comme une configuration naïve de Légion, donc l’utilisation du masque de Vendetta comme symbole colle parfaitement avec ses terroristes du virtuel.
Je suis choquée par cette critique, beaucoup voient le mal ou il n’y est pas. Ce film, nour montre qu’il ne faut pas se laisser gouverner bêtement, qu’il faut savoir réfléchir pas sois même et arrêter d’être de gentils esclaves. Un pays nous a montré ce que çà pouvait donné, et le tout pacifiquement et sans violence, et çà c’est pas un film. http://www.youtube.com/watch?v=KGh0XRRiQec&feature=youtu.be
A bon entendeur.
Il ne faut pas oublier que le héros de V est le Comte de Monte-Cristo. La vengeance, certes, mais la quête de liberté également. A la fin du roman de Dumas, Dantès est bouleversé par les dommages collatéraux liés à sa vengeance et s’interroge sur sa capacité à se libérer du mal qui le ronge. In fine, les deux héros trouvent la paix et son libre : il y a un certain romantisme qui se dégage de ces œuvres, l’auteur est passé à coté.
pourquoi se poser autant de questions ?
Pourquoi débarquer après 3 mois pour un commentaire vide de sens ?
« Le méchant est violent ? On va le frapper avec bonne conscience. Il tue ? On peut le tuer. Il est sadique ? On va être sadique avec lui. Avec bonne conscience. »
Comme dirait l’autre, « Il y a un principe simple dans l’univers qui veut que chaque action entraîne une réaction égal et opposé »
*arrive par hasard en ayant cherché « V pour Vendetta les morts enlèvent leurs masques » sur google*
– Bonjour !
*lit l’article*
*s’arrête à « En guise de dystopie on a en fait un fantasme d’ado. »
*comparaison rabaissante , pas la peine d’en passer par là quand on écrit une critique constructive*
*se dit qu’il s’agissait d’un divertissement, et aussi qu’il y en a vraiment qui n’ont que ça a faire de chercher du poil sur les œufs »
– Conclusion : Joli troll, jamais je ne conseillerai ce site, ni ne reviendrai.
Au revoir !
Je ne comprends pas comment est-ce possible d’écrire un tel article sur un tel chef d’œuvre. Encore une fois même sur ce site nous avons le pour et le contre, les personnes endoctrinées jusqu’au cou qui parlent de fascisme , alors que le film parle de la réalité. Nous sommes bientôt sous dictature , nous avons juste eu de la chance de ne pas avoir d’hommes à la tête de notre pays aussi crades et inhumains. C’est question de temps , ne vous en faites pas , notre heure viendra. Nous finirons endormis , certains le sont déjà , seuls les plus forts résistent. Le message est clair , il est impossible de sortir de ce merdier en allant manifester tout en restant pacifiste. Ici nous avons les gentils et les méchants , et des deux côtés il y aura un responsable qui fera couler du sang , et ce à chaque époque , jusqu’à la fin de ce monde. Moutons vous vous reconnaitrez dans ces magnifiques paroles d’IAM :
Le cul devant la télé, occupé à rêver,
Le doigt poser sur la commande, on se sent exister.
On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer,
Mais dresse tes barricades et tu les verra tous hésiter.
Tout d’abord, le film n’est en aucun cas une référence au mouvement anonymus, ce mouvement étant lui-même inspiré de ce film ( et de la BD), de plus je pense que le film ici n’a pas du tout été compris, en effet c’est une hymne à la résistance, une invitation à s’insurger contre un État despotique et immoral, et fasciste, puisque c’est aujourd’hui le cas, même si ce n’est pas l’avis de tout le monde. Ce n’est pas comme tu dis un « nanar », n’oublions pas que le personnage principal est à moitié fou, et que Evey Hammond, jeune fille qu’il a recueillie et sauvé des griffes de la police politique est une représentante du peuple, c’est clairement dans la BD (et aussi dans le film) une prostituée, elle est donc là pour représenter le la plèbe et ce n’est pas qu’une jolie femme en détresse. De plus, cette oeuvre ne s’attaque pas particulièrement au christianisme et à l’homophobie mais plutôt à un mode de mono-pensée de la part du gouvernement en place. Bref toujours est-il que tu retourne absolument tout ce que le film veut dire, c’est pour moi un vrai chef d’oeuvre tant au niveau du message véhiculé que par l’écriture du scénario qui va bien plus loin (si on y est vraiment attentif) que la tram principale, dommage que tu te soit arrêté à la première impression que donne le film, puisqu’il est vraiment intéressant d’un point de vue symbolique!
Autant pour moi, mon commentaire n’est en aucun cas une réponse à celui là, petite erreur de manipulation de ma part! Mon commentaire est donc bel et bien dédié à l’auteur de ce post.
Je ne vois pas bien où veut en venir l’auteur de cet article. Je suis moi-même de droite ET conservateur (il faut le dire car c’est important pour la suite de mon commentaire). Mais il me parait clair qu’une société où on tue des personnes en fonction de leurs idéaux politico-religieux ou en fonction de leur orientation sexuelle et où l’eugénisme et les meurtres de masse sont tolérés, c’est du totalitarisme et du fascisme.
Alors tu peux bien critiquer le fait que V soit un extrémiste de gauche, car c’est ni plus ni moins ce qu’il est, étant donné qu’il défend la liberté avec les armes à l’instar du gouvernement en place dans cette histoire qui est clairement totalitaire. Mais ça, c’était déjà comme ça dans le roman graphique hein… V n’est pas un héros et le film n’est pas manichéen, on ne te demande pas d’adhérer à sa vision des choses. On nous fait plutôt comprendre que toutes les formes d’extrémisme sont dangereuses, que ce soit de droite, ou de gauche. C’est pas pour rien que V meurt en même temps que Sutler, ils n’existent pas l’un sans l’autre, et pour que la société retrouve une certaine cohésion, ils devaient tous les deux mourir. Après, c’est à chacun de juger selon ses propres convictions politiques, est-ce que V est un héros martyr, ou un salaud qui utilise les mêmes armes que ses adversaires ? Chacun voit midi à sa porte.
Parenthèse fermée, je ne comprends pas ton lien avec la droite conservatrice Américaine, ça n’a strictement RIEN A VOIR avec la société qui est dépeinte dans le film. Par exemple, on peut être contre le mariage homo (c’est le cas de nombreux conservateurs) sans forcément vouloir tuer les homosexuels (c’est ce qui se passe dans le film). C’est là, la grande différence entre conservatisme et fascisme et il me semble que le film ne franchit à aucun moment la ligne qui sépare ces deux mouvements bien distincts.
« dystopie » ? Dans quel dictionnaire avez-vous trouvé ce mot ?
Cet article, c’est n’importe quoi ! Je ne vois pas le rapport entre la pseudo-guerre entre les libéraux et les conservateurs américains et ce film. D’abord, aux Etats-Unis, arriver à ce qu’un partie si extrême prenne le pouvoir est presque impossible, ce qui n’est pas le cas pour les pays européens, c’est pourquoi le film se passe à Londres, et pas à Washington par exemple. Ensuite, le film est beaucoup inspiré par l’Histoire de l’europe plutôt que par celle des Etats-Unis. Inspiré par l’Allemagne des années trente, c’est certain, mais aussi par l’actualité terroriste, les attentats du 11 septembre notamment puisque les terroristes dans le film sont musulmans. Le film montre que la prise de pouvoir par Hitler en Allemagne grâce à la peur, aux attentats du Reischtag et à la crise économique, peut très bien se renouveler une nouvelle fois au XXIe siècle, toujours possible grâce aux mêmes ingrédients (et un autre méchant) qui sont déjà présents dans la société actuelle. En plus, ce que veut montrer le film, c’est que le mensonge sur les attentats du Reischtag que le parti d’Hitler et les médias de l’époque ont répandu peut être le même que celui que LES gouvernements occidentaux et les médias actuels propagent sur les attentats du 11 septembre 2001; En effet dans le film l’attaque biologique ayant tué 200 000 personnes est officiellement organisé par les musulmans alors qu’en réalité il l’a été par le parti à A.Sutler. (crise économie+insécurité+diabolisation d’une communauté = on prend le pouvoir). Enfin, même si V tue, il ne le fait que pour rendre justice, il ne tue jamais d’innocents. Le parlement ce n’est pas lui qui le fait exploser mais Evey, membre du peuple car pour lui, ce n’était pas à lui de décider de l’avenir du peuple, il leur a juste proposé un idéal. Dire que c’est un tyran c’est n’importe quoi puisque de toute façon il meurt avant de savoir si la foule rejoint son idéal ou non.
Le truc rigolo est que l’incendie du Reichstag n’est pas l’œuvre des Nazis mais l’acte isolé d’un anarchiste hollandais (Marinus van der Lubbe) que les nazis désignèrent comme complotant pour les Communistes. A l’inverse les Communistes expliquèrent que c’était un complot des Nazis et il se trouve qu’aujourd’hui c’est cette « théorie du complot » qui est la plus couramment admise… alors que c’était un complot ni des uns, ni des autres. Mais ça c’était juste impensable…
Je vois pas ce qui a de fasciste de redonner à un peuple ses droits
Il faudrait tout de même pas oublier que V a pas pris le pouvoir, il a fait éclater le parlement non pour tuer ses ennemis, mais parce que je cite « le parlement est un symbole » , qui détruit par le peuple, n’est plus du terrorisme, mais de la révolution pour faire court.
Son utopie c’était d’emmener ses bêtes noires outre tombe avec lui et d’éteindre la haine qui régnait pendant leur heure.
Laissant aux peuples la responsabilité de faire leurs propres choix…
[…]Nicolas Rannou est juriste et diplômé du barreau de Paris.[…] euh ce type a un diplôme ? si c’est vrai, il est la preuve vivante que les études ne rendent pas plus malines les personnes stupides
L’auteur de l’article ne semble pas comprendre ce qu’est un anti héros.
C’est justement ce qui fait la subtilité du film, voire même du personnage lui-même, indépendamment du film (je pense à la BD).
Bien sûr V commets des actes douteux, il tue, et pas qu’une fois : il a même sa signature comme les tueurs en série. Faut-il penser que le film cautionne le meurtre en série ? Bien sûr que non. Mais c’est là que le risque est pris : on laisse le spectateur juger du comportement de V, de juger si ses actes sont réellement légitimes. C’est le personnage et son comportement qui sont sujets à libre interprétation, et non la légitimité de ses actes au vu du contexte politique. C’est là que l’erreur est commise, on peut ne pas adhérer aux pratiques de V, mais dire que le message véhiculé par le film, c’est ne pas être capable de capter la subtilité que nous propose cet anti-héros, et juger le film entier au lieu du personnage du film.
Le but de l’anti-héros tel qu’on le conçoit maintenant, c’est qu’on le remette en question, qu’on doute de lui, et pas qu’on prône sa parole comme si c’était forcément la science infuse. Le Punisher est un héros dont on peut très justement discuter les pratiques, il ne faut pas pour autant comprendre qu’il faut que tout le monde fasse sa propre justice : il s’agirait là aussi un malentendu, car s’il n’y a pas de mauvaise interprétation du personnage, il peut clairement y avoir une erreur au niveau de l’oeuvre entière. Pour V c’est la même chose.
Et pour que le message de V pour Vendetta passe, malgré l’ambiguité du personnage presque jusqu’à la fin, c’est à Ivy qu’est laissé le choix, et V meurt avant de voir son choix, il a donné l’opportunité de changer les choses, il n’impose rien au peuple, contrairement au régime.
Et puis on ne peut pas dire qu’un personnage EST le fascisme, autant il peut avoir les idées fascistes (ce qui ne semble pas être le cas vu le discours télévisé, son combat…), mais ses manières d’opérer ne sont pas fascistes, elles sont juste violentes, et on ne peut le nier, même lui l’avoue en tentant de se justifier. Au spectateur/lecteur de décider ce qu’il pense de cette façon de voir les choses.
Article en mousse..
Ton raisonnement ce tient, cependant a quel moment peut-on dire qui est le méchant et le fasciste?
Ce que l’on est sur !! c’est qu’il veut ce venger …. et il cache sa vengeance par un idéale!! Cependant le film refléte bien justement Etat d’esprit. parce qu’il se venge, en laissant le soin d’une autre personne la responsabilité de detruire le parlement.
Le gouvernement a priori, il est plus dans une dictature fasciste. Et ce qu’il veut montrer la capacité du peuple a être des moutons. Et il explique relativement bien que le peuple reste la plupart du temps passive et reste en sécurité que plutot affronter les horreurs d’une vie… ce que l’on voit en ce moment, et ce que l’on a fait nous aussi, il y a pas longtemps, je dirai une soixantaine année.
Violence, fascisme et totalitarisme sont 3 notions bien distinctes qu’il ne faut pas associer systématiquement. Rannou nous fait dans le vendeur de gare avec des généralisations à 3 sous et des complots de complots à faire sourire un flic communal.
Je viens de voir V pour Vendetta et sa principale richesse est qu’il fait réfléchir, peu importe ses opinions. Même Rannou a voulu en parler, c’est pour dire…
Pour moi, je suis contente d’avoir eu une distraction – puisque ce n’est quand même qu’un divertissement , n’est-il point ? – qui ne m’a pas laissée totalement vide au mot fin, comme trop de productions récentes. Je déteste les films « prises de tête » genre » enceinte, métro boulot dodo et pas d’amour », mais les trucs trop roses sans véritable contenu genre « Ocean 11,12,13 » ça n’est pas vraiment la gloire. V pour Vendetta allie action et réflexion et ça me suffit.
Pour le reste, j’estime suffisamment l’être humain pour le laisser choisir ses interprétations selon ses humeurs. En ce sens, V pour Vendetta est encore d’une richesse peu commune puisqu’il peut être vu de différentes façons tout en restant toujours cohérent quel que soit le point de vue.
Alors pour conclure… le nanard ne me parait pas être celui qu’on croit et je vais maintenant lire la BD.
mesdames messieurs,sachez que je travail actuellement sur ce chef d’oeuvre en histoire des arts et que je trouve que tout ceci est ridicule!
certes l’auteur de cet article ne défends pas le coté libérateur du film mais il n’a pas faux sur toute la ligne!
avant de trouver une oeuvre intolérable ou nian nian,tentez au moins de l’apprécier.
ce film est tout simplement magnifique!(sans parler de la relation avec Evey et V) alors savourez ou zappez!
J’aimais lus un truc aussi con…
N’essaye pas de défendre tes points de vue par des théories politiques, en usant de mots savants pour essayer de donner du poids a tes propos. « V pour vendetta » est un film révolutionnaire a la limite de l’anarchisme, anticapitaliste, et contre la mondialisation. ta critique et sans interêt, et le fait que tu ne sois pas neutre dans ton analyse politique ne fait qu’accentuer le coté ridicule de cette « critique » . Et laisse le 7ème art tranquille, car tu n’a ni la plume pour critiquer des films ni le fond. retourne regarder TF1.
Je trouve que cette critique comporte beaucoup d’inexactitudes qui la rendent caricaturale et vide.
Déjà, pour commencer, une dystopie ne concerne pas la fin de l’histoire: c’est le postulat de départ qui place le lecteur dans la dystopie. Toute la première partie est donc vaine. Commence par lire Fahrenheit 451 de Ray Bradbury qui est une dystopie également: l’histoire commence aussi dans une société future plutôt sombre dans laquelle on brûle les livres et leurs lecteurs indifféremment et où règnent les écrans abrutissants et dans laquelle le personnage principal n’est pas heureux. Il va donc entreprendre de trouver ce qui ne va pas autour de lui, comprend que la société le compresse et interdit trop, et décide de la combattre. Et l’histoire se termine bien: bien que persécuté par les autorités, il parvient à s’enfuir et est recueilli par des anarchistes qui ont appris les livres par cœur, ce qui lui laisse espérer que tout n’est pas fichu et que la société peut résister.
Ensuite, certes V utilise la violence pour parvenir à ses fins. Mais c’est tout à fait logique, puisque la société est entièrement sous maîtrise, aucun débat démocratique pacifique n’est possible. Il ne peut donc pas combattre cette société par le débat ou autre. Il est bien obligé de retourner les armes de la dictature contre elle. Par ailleurs, cela a aussi été le cas de la résistance pendant la guerre (je m’y connais je suis historienne à la base). Si les résistants n’avaient pas saboté, zigouillé/utilisé la violence, de pair avec l’action armée (et j’insiste donc sur « armée ») des alliés, jamais le nazisme n’aurait pu être délogé en France. Donc il est, permettez-moi, un peu stupide de dire, je cite:
« Le méchant est violent ? On va le frapper avec bonne conscience. Il tue ? On peut le tuer. Il est sadique ? On va être sadique avec lui. Avec bonne conscience. »
Je sais, pour avoir lu et adoré la BD, que cela ne diffère pas entre la BD et le film. Oui, le plan de V est d’abattre le Parlement (plus par symbolique d’ailleurs que par véritable violence), mais, quand bien même, on peut aisément imaginer qu’on ne met pas à mal un système violent et dictatorial sans révolution « dans le sang ». Et c’est un peu tourner à vide que de vouloir démolir quelque chose et de prendre le contrepied systématique à tout prix. Ici, au vu de la piètre qualité de l’article, on lit très bien que ça ne sert pas à grand-chose.
Enfin, dans la BD comme dans le film, les gens que V appelle à marcher sur les forces de l’ordre ne sont pas fascistes eux-mêmes, et V le leur dit quand il prend le contrôle de la télévision: il leur dit qu’il est conscient qu’eux y sont pour pas grand chose dans l’avènement du gouvernement dictatorial, il reconnait que, pris par la peur qui fige, les gens ont suivi. Il dit précisément:
« Comment est-ce arrivé ? Qui est à blâmer ? Bien sûr, il y a ceux qui sont plus responsables que les autres et qui devront en rendre compte mais… Encore dans un souci de vérité, si vous cherchez un coupable, regardez simplement dans un miroir.Je sais pourquoi vous l’avez fait. Je sais que vous aviez peur. Qui pourrait se vanter du contraire ! Guerre, terreur, maladie. Une myriade de problèmes a contribué à perturber votre jugement et à vous priver de votre bon sens. La peur a pris ce qu’il y a de meilleur en vous. Et dans votre panique vous vous êtes tourné vers Adam Sutler, aujourd’hui Chancelier.Il vous a promis de l’ordre, il vous a promis de la paix. Tout ce qu’il a demandé en échange, c’est votre consentement silencieux et docile. »
Dans un pays où le gouvernement est fasciste, cela ne veut pas dire que toute la société le soit. C’est une grave erreur que de sous-entendre cela. C’est surtout révélateur d’une analyse creuse et d’un amalgame effarant.