En 2019, le Parlement européen a déclaré l’état d’urgence climatique. Il faut dire que les sujets liés à l’environnement ont pris soudainement une ampleur considérable en 2019 : réchauffement climatique, extinction des espèces, effondrement de la société humaine… plus personne ne peut les éviter.
En tant qu’acteurs du débat politique, les libéraux ont évidemment leur rôle à jouer. Pourtant, face à l’ampleur des enjeux, force est de constater que nombre d’entre eux ne sont pas à la hauteur, loin de là.
L’ensemble de notre économie et de notre mode de vie repose sur l’utilisation d’énergies fossiles qui produisent du CO2 (charbon, pétrole, gaz), et une exploitation des matières premières considérées comme illimitées et donc gratuites.
Ce modèle pose deux problèmes :
L’augmentation de la concentration en CO2 dans l’atmosphère
Celle-ci modifie le climat, et augmente la température moyenne de la planète. Si rien n’est fait, cette température augmentera de plus de deux degrés d’ici 2050. Les pires scénarios du GIEC évoquent alors la possibilité de seuils qui, sur la base de boucles de rétroaction positive peuvent provoquer un emballement de cette augmentation, rendant la Terre inhabitable et comparable à une étuve.
L’approvisionnement de nos pays en énergie
Sans énergie peu chère qui alimente notre économie, notre niveau de vie s’effondrera.
En fait, ce sont les premiers libéraux qui avaient compris le problème. Les physiocrates pensaient en effet que seule l’agriculture produisait de la richesse, puisque la terre donnait un surplus entre la graine semée et la plante récoltée.
En fait, c’est davantage l’énergie apportée par le Soleil qui était la valeur ajoutée. C’est toujours le cas aujourd’hui : la croissance, phénomène apparu au début du XIXe siècle provient directement de notre capacité à utiliser l’énergie du Soleil sous une forme ou une autre : charbon, pétrole, biomasse, vent, chaleur…
Le silence des libéraux
Face à ces problèmes à la fois complexes et effrayants, les libéraux sont souvent absents. Certains se contentent de ne pas considérer le problème. Que ce soit par déni idéologique ou par ignorance, cette position n’est plus tenable. Réfléchir sur l’action humaine et politique sans intégrer le problème écologique revient à penser un monde qui n’existe pas, à avoir une pensée hors sol.
Il faut dire que la position est confortable : depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la plupart des citoyens des pays de l’OCDE a échappé à l’Histoire. Ce temps est bel et bien révolu, et les libéraux qui se targuent de ne pas avoir une pensée qui fonctionne en système devraient être ceux qui adaptent leur idéologie à la réalité du monde.
Une réaction assez courante est le climatoscepticisme. Honnêtement, la question de la réalité du problème environnemental n’est pas un sujet d’opinion, mais de fait. Nous lui accordons notre confiance pour la médecine, la biologie moléculaire, la physique quantique… alors pourquoi pas pour le climat ? Parier notre avenir sur une erreur monumentale de cette communauté semble pour le moins risqué.
De plus, la réaction de certains climatosceptiques dans le débat ne fait pas honneur aux illustres penseurs qui ont fait la tradition libérale. Se moquer de Greta Thunberg est peut-être drôle (et il ne s’agit en aucun cas ici de vouloir le prohiber) mais ne fait pas avancer le débat d’un iota.
Alors, quelle place pour les libéraux ? D’abord, ceux-ci peuvent apporter des réponses théoriques et concrètes : taxe carbone, privatisation des terres… cependant, il ne faut pas non plus rester dans notre zone de confort.
Intérêt de la taxe carbone
La question de la taxe carbone est intéressante, mais la véritable question est de savoir pour faire quoi ?
S’il s’agit d’un moyen de financement de mesures pro-environnementales de l’État, alors il y a tromperie sur la marchandise : une taxe ayant pour but de modifier les comportements ne ramène, si elle est efficace, absolument rien à l’État. Certains suggèrent que le prix du carbone devrait refléter le prix que nous sommes prêts à payer en échange de la pollution émise.
Ce genre de solution est raisonnable pour les problèmes environnementaux softs et réversibles : pollution, diminution de la qualité de l’air et de l’alimentation… Mais dans le cas de problèmes plus graves (CO2, raréfaction des matières premières) ce raisonnement confortable rencontre deux difficultés.
- celui qui paye les conséquences de l’acte dommageable n’est pas forcément celui qui le commet : c’est un problème à externalités négatives.
- quel serait le prix d’une planète habitable ? La réponse est évidemment l’infini.
La taxe carbone doit donc être conçue de telle manière que le coût de l’émission de CO2 soit supérieur à ce qu’elle rapporte.
Nous l’avons vu, le problème environnemental est un problème d’externalité négative. Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt : l’intervention de l’État paraît inévitable, et sûrement de manière massive. Cela n’est certes pas plaisant, mais nous n’avons pas le choix.
D’abord parce que en termes d’énergie, les infrastructures sont de facto très souvent contrôlées et subventionnées par la puissance publique. Ensuite parce que le problème environnemental est global et pose des questions géopolitiques qui nécessitent une coordination importante entre pays.
Écologie libérale contre écologie collectiviste
Le rôle des libéraux est de s’assurer que cette intervention soit minimale, et ne cache pas une idéologie collectiviste. En effet, l’intervention de l’État doit à tout prix rester utilitariste.
Contre Aurélien Barrau, je pense que nous devons rappeler qu’il est hors de question de changer le rapport des individus au monde et de réaliser une révolution poétique. C’est aux individus de choisir ce qu’est pour eux la vie bonne, dans le cadre où ça ne pose pas de problème aux autres.
De plus, il serait peut-être utile de rappeler que l’État n’est pas forcément le mieux placé pour trouver des solutions. Le rôle de l’État pourrait se limiter à déclarer « dans cinq ans, le plastique est complètement interdit », et laisser les acteurs privés trouver des solutions pour le remplacer. L’État de droit fixe un cadre, les individus s’adaptent.
De même, il faut absolument s’opposer aux bêtises de l’extrême gauche qui tente de récupérer la question idéologique. Je suis très agacé d’entendre des accusations de la part des communistes contre les libéraux qui essaieraient de se greenwasher. Comme si le communisme n’avait jamais été une idéologie productiviste…
Et n’évoquons pas l’alliance « rouge-verte » prônée par certains qui voudraient que les ouvriers s’emparent des moyens de production pour obliger les entreprises à avoir un comportement écologiquement vertueux. En quoi les ouvriers seraient incités à ne pas polluer, si cela leur permet de conserver leur emploi ?
Enfin, il faut s’opposer à la vision manichéenne qui voudrait que ceux qui rejettent du CO2 sont les méchants capitalistes et que ceux qui en subissent les conséquences soient le peuple oppressé. Soyons sérieux, l’usage du plastique facilite la vie de tout le monde : facilitation du transport et donc du choix individuel, matériel médical et de recherche… Et là réside bien le problème.
Si la décroissance est nécessaire, ça fera mal et pour tout le monde, contrairement aux idées fausses véhiculées par beaucoup d’opposants aux libéraux.
La question environnementale est un défi immense pour l’humanité, qui transcende tous les aspects de la vie politique. Cela n’est pas facile et demande un vrai travail de remise en cause individuel, mais il est temps que les libéraux sortent la tête du sable, et s’emparent avec honnêteté du sujet et fassent entendre leur voix.
Article publié initialement le 20 décembre 2019.
cite” l’augmentation de la concentration en CO2 dans l’atmosphère modifie le climat, et augmente la température moyenne de la planète. Si rien n’est fait, cette augmentation de température augmentera de plus de deux degrés d’ici 2050.Les pires scénarios du GIEC évoquent alors la possibilité de seuils qui, sur la base de boucles de rétroaction positive peuvent provoquer un emballement de cette augmentation, rendant la Terre inhabitable et comparable à une étuve.”
non l’augmentation de CO2 n’augmente pas la temperature moyenne, il tend à l’augmenter de façon globale..il suffit de regarder une courbe de la dite temperature globale pour constater qu’elle n’augmente pas comme le CO2..
si rien n’est fait cette augmentation de temperature sera de plus de deux degrés..passons sur le flou en temps..
non…les modèles du giec, dont la validité n’est pas établie à prédire le futur!!, montre une distribution de temperature importante d’augmentation , dont la majorité est de plus de deux degrés.. ce que vous dites est vrai est vrai si les modèles sont une représentation valide…d’on ne sait pas trop quoi…
les pires scénarios du giec en effet..mais la question est de savoir si ils sont valides…
ce paragraphe est selon moi le résumé de la misconception des propos finaux du giec par les gens de bonnes intentions.
tout ce propos es t un pari sur la validité des modèles du giec..qui n’a rien de scientifique sinon que c’est fait par des scientifique et publié..
mais un modèle du giec reste..si j’admets cela et que je fais ces hypothèses ci.en représentant l’atmosphère et l’océan d’une façon irréaliste ..je trouve ça…
un type qui fait un modèle n’a aucune idée individuellement de savoir si son modèle est proche de la réalité ou non.. et oui le seul moyen de se convaincre est d’en faire d’autres en variant les hypothèses.. mais ce n’est pas rigoureux..et ne peut constituer une certitude scientifique.
vous pouvez dire que c’est du négationnisme scientifique je m’en fous… j’attends toujours qu’un scientifique m’explique ce que je dois penser d’un ensemble de modèles..
donc ce n’est pas un enjeu environnemental indiscutable d’autant plus que on a le droit de souhaiter individuellement un changement climatique!!! on a le droit de s’en foutre que les éléphants ou tigres disparaissent..
les nuisances dont vous parlez ne sont pas prouvées!!! il faut pouvoir quantifier..on en est pas là..
les modèles du giec vous dites que c’est bénin ou catastrophique.. vos ne pourrez définir une indemnisation si vous ne pouvez pas quantifier.
L’environnement avec un article défini..c’est le moyen d’introduire un interet commun.. or ça n’existe pas…
vous avez peur pour l’avenir de la planète à cause du CO2 fort bien..
ne dites pas que c’est une certitude scientifique. faites vos choix de vie en conséquence..
Comparable a une étuve..il a vraiment écrit ça ! il va falloir un sacré couvercle de CO2 pour notre cocotte minute et vachement costaud …..mais , ouf , il y a une soupape , le trou d’ozone ,moi aussi j’écoute la Science pas Jo mais Greta …en parlant de Greta on a élucidé le mystere de son apparition dans un train allemand en venant d’Espagne ?
Certain physiciens spécialistes du co² ne sont d’ailleurs pas convaincu du bien fondé de l’effet du co² sur un quelconque réchauffement.
Voir William Happer, c’est technique, mais très intéressante.
Normalement il n’ont pas a être convaincu ,un physicien connait les lois de la physique ,il ne se pose même pas la question du co2
William Happer, physicien américain spécialisé dans la physique atomique, l’optique et la spectroscopie ? Hum. Je n’ose imaginer le bagage scientifique d’un “non-spécialiste” du CO2.
tout a fait d’accord avec vous. cet article ressemble a une propagande sous couvert de liberalisme.
Il ne ressemble pas, C’en est !
La Biére et le vin, La respiration humaine sont sources de CO2, Vous voyez ce qui reste a faire !
Lisez les statuts du GIEC, qui n’a pas pour objet d’analyser et comprendre les divers climats de la planete, mais de PROUVER QUE les VARITIONS OBSERVEES sont DUES A L’Activté HUMAINE” !
encore le pipeau écolo d’un converti mal renseigné à qui je recommande le site des climtoréalistes. pourquoi polluer ce beau site libéral de cette bêtise confondante ? D’ailleurs, à l’échelon mondial, fera-t-on le calcul de la pollution liée à la secte écolo, une fois officiellement admise l’erreur quant au CO2 et à la biodiversité, alors que des plastiques issus d’Asie et d’Afrique concentrés dans les océans par les courants continuent de salir notre jolie planète. la science mérite mieux que les écolos. Non à leurs mensonges, leurs manipulations et leurs prétentions de diriger le monde quand ils ne sont pas même foutus de comprendre des évidences scientifiques…
Je me rends compte presque chaque semaine que parmi les jeunes, même conservateurs, même libéraux (j’hésite à mettre des guillemets), la proportion de cerveaux lavés par la propagande climato-alarmiste est impressionnante. On dirait que sur ce sujet (sur quelques autres aussi), ils sont incapables de réfléchir par eux-mêmes, de prendre un minimum de recul, et que souvent ils se comportent juste comme des chiens de Pavlov.
Les ravages de l’Éducation Nationale…
Comment peut on être libéral et kmer vert……ça va me foutre en l’air ma journée ,déjà que le temps n’est pas terrible, et avec ces grèves, et la préparation de Noël qui va boussiler le climat….manquerait plus qu’on décide d’une journée sans énergie pour sauver la planète ,même un mois ,une sorte de ramadan du XXI ème siècle
quant à vos leçons de vertu (“force est de constater que nombre d’entre eux ne sont pas à la hauteur, loin de là.”), comme le dit si bien le poète, vous pouvez vous en badigeonner le pourtour an. votre “hauteur”, gardez là pour les innocents assez faibles pour se laisser embrigader
“Nous lui accordons notre confiance pour la médecine, la biologie moléculaire, la physique quantique… alors pourquoi pas pour le climat ? Parier notre avenir sur une erreur monumentale de cette communauté semble pour le moins risqué.” Je suppose que vous voulez parler de la communauté scientifique, mais le GIEC n’est pas la communauté scientifique, c’est un organisme politique créé dans le seul but de “démontrer” le changement climatique dû à l’homme au moyen de modèles informatiques totalement incapables de reproduire la complexité du climat!!!!
“l’intervention de l’État paraît inévitable, et sûrement de manière massive”. Comment peux t’on affirmer cela ?
Encore plus d’état en France ? Mais cet état n’arrive meme pas à assurer ces missions régaliennes correctement !
Ce qui serait massif, ca on peut en etre certains, c’est l’embauche de fonctionnaires et l’arrivée de taxes nouvelles.
La solution pour que l’humanité puisse vivre dans un environnement qui soit vivable c’est de faire confiance aux individus et surtout à leur liberté. Leur liberté d’entreprendre et d’inventer les technologies qui leur permettront de sortir “par le haut” de ces défis. La liberté individuelle (et la responsabilité qui en est le corollaire) est la meilleure garantie de notre avenir. Et sur ce point aucun libéral ne devrait transiger.
Bonjour
Que dit le rapport du GIEC ?
Que la température moyenne a augmenté de 0.8° depuis le milieu du XX° et que cette augmentation est probablement due pour partie à l’augmentation du CO2 qui a augmenté de 90ppm depuis 1970.
Suivant les différents modèles, on aura 1.8° à 4.4° en 2100, 4.4° est une hypothèse non réaliste (RCP 8.5), avec un CO2 à 1200 ppm.
Pour ce qui est les conséquences de ce réchauffement, seule l’augmentation du niveau de la mer fait consensus, 35cm/sciecles, le reste est hypothétique.
On note que le rapport du GIEC est toujours à charge, rien ne sera positif dans l’augmentation des températures, ce qui est ridicule.
Que faut-il faire?
En France, considérant que l’état gaspillé 57% du PIB en rond point et autres homards géants, que l’état maigrisse, baisse ses dépenses de moitié, entraînant mécaniquement une baisse du CO2 émis.
Quant à Greta, qu’elle retourne à ses études, au lieu de faire du tourisme.
C’est même pas 0.8 degré … c’est plutôt 0.5 0.6 depuis l après guerre .. augmentation de 0.6 entre 1910 et 1940 .. petite baisse de 0.1 0.2degres entre 1940 et 1970 puis augmentation de 0.6 0.7 de 1970 à nos jours ( en sachant qu’on prend en compte le pic el Nino phenomene naturel en 2015 2016 car avant c’était quasiment plus de réchauffement pendant 15ans!!)
@gillib on ne saurait mieux dire
Encore un jeune gauchiste qui n’a pas conscience des énormes progrès obtenus en matière d’environnement depuis des décennies grâce à la construction de stations d’épuration d’eaux usées (la qualité des eaux de nos rivières s’est améliorée), à la mise en place de déchetteries qui ont permis de faire quasiment disparaître les décharges sauvages, à l’amélioration des moteurs de nos véhicules essence et diesel et à la disparition du chauffage au charbon (la qualité de l’air à Paris reste bonne en ce moment malgré le surplus de trafic et de bouchons), à la création de parcs et réserves naturelles qui protègent la faune et la flore (mêmes des constructions artificielles comme les lacs de retenue en amont de la Marne et de la Seine sont favorables à la faune). Et j’en passe.
Faut s’instruire avant de bêler bêtement avec le troupeau intoxiqué à la propagande verte.
Et pour le climat, il n’y a plus que les européens qui croient à cette farce, et les représentants des pays pauvres car ils espèrent en tirer des subventions.
C’est vrai l’environnement s’améliore aussi, on ne peut pas voir que le négatif. Ceci dit, la plupart des améliorations dont celles que vous citez, sont d’origines collectives et civiles (lois, normes, réglementations, air du temps..). Si le marché prend souvent le relais, ce n’est pas lui qui impulse les changements. Où alors il faut étendre le marché à l’ensemble des interactions humaines. Quoiqu’il en soi, l’Etat devient un acteur important sur la question de l’environnement, même dans des fiefs libéraux comme Singapour. En poussant plus loin et par la nature des questions environnementales (externalités négatives) n’est-on pas amené à ce que l’environnement devienne une fonction régalienne sous respect des droits individuels ?
C’est plutôt une observation qu’un avis.
En France l’état s’occupe de tout et la préoccupation sanitaire devenant importante dans l’opinion, l’état réglemente dans ce sens, mais rien ne dit que d’eux-mêmes la population aurait géré leur déchet et autres stations d’épuration. Je pense même que cela aurait été fait plus vite, mieux et moins chère.
C’est comme la secu, les français sont persuadés que sans elle, il n’y aurait plus de médecin.
PS Les demandes des écolos est sans fin; leur idéal est un monde sans humains. Les libéraux, aux lieu de reprendre les délires du RCA cataclysmique devaient plutôt mettre en perspective le RCA et mettre en balance les bénéfices du RCA et les effets toxiques de la transition énergétique.
Rappelez moi qui a construit les stations d’épuration (ou pour répondre à quelles lois), qui a développé les déchetteries, qui pousse continuellement les normes d’émissions des voitures, qui a créé des parcs et réserves naturelles, qui a décidé les lacs de retenue ?
Vous venez de faire une très belle promotion des actions du gouvernement dans le domaine de l’écologie. Bravo. Vous devez être de gauche, nan ?
Ouais , bon , les romains y avaient pensé bien avant nous donc ce qui ce fait n’est qu’une continuité. Pire , le lapin , le savait lui aussi bien avant l’arrivée de l’homme. Tout ça n’a rien a voir avec l’écologie mais l’hygiene…..pour les réserves naturelles….ça fait tâche ,elles sont totalement inutiles, que la marmotte ne disparaisse pas n’intéresse que les Suisses pour des raisons mercantiles
Le libéralisme, ce n’est pas que être pro business, c’est aussi le respect de la liberté d’expression. On le voit bien dans les ex pays communistes, toute manifestation était interdite et la pollution était massive. De même dans les pays pauvres qui manquent de tout et l’environnement n’est pas la priorité.
En France l’état s’occupe de tout alors en effet il s’occupe d’écologie, c’est à la mode.
Mais des solutions libérales sont viables, mais elles ne sont pas dans l’espace mental des français.
je suis persuadé que l’Histoire traitera avec beaucoup de mépris (et de moqueries) les zélotes du réchauffement anthropique. ne mettons pas en péril l’honneur du libéralisme fondée sur la science et la raison et non sur le dogme et la magie. éloignons gentiment les sectaires (verts, rouges, bruns, peu importe)
fondé pardon
Un libéral aborde les questions avec pragmatisme.
Il faut trouver des solutions à court et moyen terme en matière d’énergie disponible ou produite.
Il faut d’abord résoudre cette difficulté pour la population actuelle et non pour une hypothétique population dans 100.000 ans ou plus.
On doit gérer les besoins énergétiques, en fonction des ressources disponibles et des contraintes.
Nous pouvons donc :
Arrêter rapidement la production d’énergie à bas de charbon.
Réduire ensuite celle provenant du pétrole.
Réduire plus modestement dans un premier temps le gaz.
Augmenter de façon importante la production d’origine nucléaire, même si cela heurte l’idéologie écologiste.
Utiliser au maximum les énergies hydrauliques et géothermiques.
Et effectivement aussi mais pas seulement, implanter de l’éolien et du solaire dans les zones appropriées.
Vouloir imposer aujourd’hui une restriction énergétique trop importante ne sera pas acceptée (On voit déjà ce qui se passe pour les retraites) et retardera une bonne gestion de la situation.
Le volet à plus long terme consiste à développer la recherche en particulier au niveau de la fusion nucléaire. Le scandale est d’avoir fermé Phénix et Superphénix qui représente un gâchis financier, scientifique et humain pour uniquement des raisons électorales.
Implanter du solaire, même dans un desert c’est du gachis de ressources, le ROI est très loin de celui du nucléaire, idem pour l’éolien.
il n’y a probablement que le solaire thermique qui vaille le coup en zone très ensoleillée.
En moins d’un an, les poussières du désert auront opacifié les panneaux solaires. Production nulle garantie !
on a inventé la balayette à poussières ya quelques siècles déjà.
Les autres moyens de production d’énergie n’ont jamais besoin d’entretien?
Production nulle..ce n’est pas grave ,dans le désert personne n’a besoin d’électricité mais d ‘ombre..très efficaces ces panneaux !
Même pas un an. Une tempête de sable suffit. Les grains incrustés par le vent sont difficiles à enlever, et ce n’est avec une misérable balayette à poussière que vous nettoyez 1 km² de panneaux.
On a inventé des balayettes très performantes vous savez. L’homme va même sur la Lune.
Je l’ai déjà souligné mais dans les commentaires sur CP, le progrès technologique semble ne pas pouvoir s’appliquer aux énergies renouvelables.
La fusion : ok. Les voitures qui consomment 0,5 litre aux 100 : ok. Les OGM, les plantes qui poussent sans eau, des choses capables de violer allègrement toutes les lois de la thermodynamique : ok. Des ressources miracles qui apparaissent spontanément, aucun souci. Allez chercher du pétrole à 10km sous le plancher des océans pour un coût raisonnable, ouiiii.
Construire des panneaux solaires dans le désert : ah non, désolé.
Construire des cités comme Dubaï sur du sable, ça oui, mais pas de panneaux solaires, non non non.
Ya pas un petit biais ? Tout petit ?
Référence pour vos balayettes magiques si vous voulez rester un zeste crédible.
Il ne faut pas des gens pour tenir a balayette?
Par plus 50 les candidats ne vont pas être nombreux et ils vont avoir besoin d’eau..dans le désert ..ha ha ha
Surtout qu’il fait souvent très sec avec le vent.
MichelC et Réactitude, tapez simplement “robot nettoyage panneaux solaires” et entrez un peu au XXIème siècle svp.
Merci d’encore prouver mon propos :-). Le progrès technologique ne s’applique pas aux énergies renouvelables parce que cela ne vous arrange pas.
Virgile : pouvez-vous me dire si il faut changer fréquemment les pare-brises de toutes les voitures des pays désertiques pour cause d’opacification suite à l’action abrasive du sable ?
Pouvez-vous me dire si les facades vitrées des grattes-ciels de Abu Dhabi, Tel-Aviv, Dubaï, etc, doivent être remplacées tous les 5 ans à cause du sable ?
POuvez-vous me dire pourquoi Ab Dhabi a construit l’une des plus plus grandes centrales solaires du monde sur son territoire (Shams-1) ? Ils connaissent un rayon dans le sable non ?
Savez-vous que des des chercheurs de l’université de Ben Gourion du Néguev (la région au sud d’Israël) travaillent sur un matériau capable de lutter contre les amas de poussière ou de sable sur les panneaux solaires ? Et Israël installe des centrales à panneaux également.
Aucun mépris Virgile, des faits, des faits et encore des faits…
Avec les écolos, c’est dans le cul, la balayette !
… et l’homme, qui se précipite dans le midi pour ses vacances et sa retraite, ne peut-il pas s’adapter à 2° de plus ?
Je préfère être un climato-négationniste qu’un climato- soviétique …
Vieil adage: Quand on a des amis comme monsieur on a pas besoin d’ennemis . En politique il faut éviter de jouer sur le terrain de l’adversaire .
Et c’est ce que nous faisons sans cesse, acculés à cela par la stratégie du gauchisme fut-il “pastèque”. Et recevoir des leçons me lasse . Je ne cherche pas à être reçu dans les diners “Bobos” .
Bravo ! Il était urgent qu’il y ait ce genre d’article, et j’ajoute « même si on est climato-sceptique » car le dérèglement planétaire dépasse largement la question du CO2.
Et parce que être libéral, c’est s’opposé aux tabous mêmes s’ils sont « de notre camp »
Ma crainte a toujours été que le libéralisme ne s’enlise dans des débats techniques, au lieu de se borner à rappeler que c’est par la liberté il faut trouver des solutions.
Voir notamment :https://www.yvesmontenay.fr/2019/09/26/ecologie-et-liberalisme-sortir-du-piege-climato-sceptique/
Je vous signale que nous même les “Libéraux” faisons partie d’une espèce rare et en voie de disparition.
Une boucle de contre-réaction positive…..c’est beau ça fait penser au nucléaire et la fission fusion…dans la vraie vie ,si l’énergie émise est maximum , le soleil, l’emballement est impossible ,les contre réactions amplificatrices d’un phénomène physique n’existent donc pas il ne peut exister que des contre actions négatives ,comme mettre un pull quand il fait froid ,le CO2 ne peut que retarder un refroidissement
Il semble que les rétroactions négatives annulant ces hypothétiques amplifications « Ces calculs donnent un retour positif de pas plus de 14 %, alors que le GIEC prévoit une amplification de 100 %, ce qui, après tout, est 7 fois supérieur à notre résultat.
Puisque nos calculs indiquent qu’avec l’augmentation de la concentration de CO2, la température de l’air augmente moins rapidement que celle de la surface, le flux de chaleur sensible à la limite des deux couches augmente avec la concentration, ce qui entraîne un transfert d’énergie thermique de la surface vers l’atmosphère.
En conséquence, de l’énergie thermique est transférée de la surface à l’atmosphère.
De même, lorsque la température de la surface augmente, l’évaporation et la précipitation augmentent également avec la température du sol. Ces deux effets contribuent à une rétroaction négative et sont en outre inclus dans les simulations.
Alors que la contribution spécifique de la chaleur sensible diminue rapidement avec l’augmentation de la nébulosité, la rétroaction de l’évaporation, avec une atténuation de 44 %, est le principal facteur de stabilisation de l’ensemble du système climatique.
Il est d’autant plus surprenant que le GIEC n’ait manifestement pas tenu compte de cet effet important dans le rapport AR5. ». https://climatetverite.net/2022/06/30/calculs-du-transfert-de-rayonnement-et-evaluation-du-rechauffement-de-la-planete-par-le-co2/
Annulent pas annulant pardon
“La taxe carbone doit donc être conçue de telle manière que le coût de l’émission de CO2 soit supérieur à ce qu’elle rapporte”
OU comment tuer toute activité liée à l’utilisation d’énergies fossiles.
Ils ne sont pas tous enfermés….
Pour mémoire l’absorption de l’IR décroit de façon exponentielle avec la concentration en CO2 et et n’augmente plus au delà de 100 ppm.
Depuis que la concentration en CO2 de l’atmosphère est passée de 300 à 400 ppm, la surface végétalisée de la Terre à augmentée de 33 fois la surface de la France et les rendements agricoles ont crû d’un quart.
L’analogie avec Greta est frappante : on fait grève au lieu d’étudier, et on se pose en donneur de leçons du haut de ses préjugés.
Le site de “Students for Liberty” est en fait explicite. Le parcours mis en avant est :
1. Faites vous instruire.
2. Devenez un leader.
3. Construisez une communauté.
4. Obtenez avancement et croissance.
5. Changez le monde.
La différence avec l’ENA reste marginale…
100% constructiviste.
A noter, cependant, que “Students for Liberty” semble être une sorte de label ou de franchise accordée à toutes sortes d’associations, si bien qu’on peut y trouver le meilleur comme le pire.
Quand j’ai lu “exploitation des matières premières considérées comme illimitées et donc gratuites.”, j’ai failli arrêter de lire.
Quand j’ai lu “Sans énergie peu chère qui alimente notre économie, notre niveau de vie s’effondrera.”, j’ai pensé à l’Allemagne et son prix de l’électricité “terriblement” élevé. Et j’ai pensé aux gens ici qui ne s’inquiétaient pas du tout d’un baril à 200$ puisque de toute façon le marché régulera tout ça et on trouvera des alternatives.
Mais j’ai poussé un ouf de soulagement quand j’ai compris que l’auteur était un libéral ouvert à la discussion, capable d’accepter certaines réalités (changement climatique), ayant un esprit suffisamment élevé que pour ne pas insulter Greta Thunberg de demeuré mongoloïde, etc.
Il est étrange qu’il demande de rejeter le manichéisme alors qu’il “binarise” les idées en libéralisme/collectivisme. Tendance incroyablement commune dans les écrits libéraux.
Pourquoi faire un appel aux libéraux, leur demander d’intervenir ?
Justement, le propre d’un libéral est de donner son point de vue, mais pas de jouer, comme les politiques de tous bords, à une partie de ‘forge of empire’ ou de ‘sim’s city’ pour essayer de changer le monde en manipulant, la bave aux lèvres, des boutons et des manettes.
Ne demandez pas à un libéral de vous conduire vers un monde meilleur, ce n’est pas son rôle; écoutez le, devenez libéral vous même (ou non) et prenez votre vie en main…
Il n’y a pas de politiques de gauche ou de droite, il y a des gens qui veulent se mêler des affaires des autres, et ceux qui n’en éprouvent pas le besoin.
“Honnêtement, la question de la réalité du problème environnemental n’est pas un sujet d’opinion, mais de fait. Nous lui accordons notre confiance pour la médecine, la biologie moléculaire, la physique quantique… alors pourquoi pas pour le climat ?”
On voit que l’auteur n’est pas un scientifique, car s’il l’était, il saurait que le B-A BA de toute science digne de ce nom est qu’une théorie scientifique doit être validée par les faits, sans quoi elle est fausse et à jeter aux orties.
La médecine, la biologie moléculaire, la physique quantique que vous citez ne sont des sciences reconnues que dans la mesure où elles ont passé le test indiqué ci-dessus.
La thèse du GIEC, selon laquelle :
1- les émissions humaines de CO2 entraînent une augmentation des températures
2- cette augmentation aura obligatoirement des conséquences catastrophiques
cette thèse n’a toujours pas passé le test. En effet :
– des scientifiques sérieux et compétents mettent en doute l’effet “de serre” du CO2, exemple http://www.science-climat-energie.be/2018/08/06/le-co2-et-le-climat-avec-et-sans-effet-de-serre/
– avec le recul de près de 30 ans que l’on a aujourd’hui sur les prévisions du GIEC, on sait (John Christy, climatologue de renommée mondiale, l’a démontré) que rien que sur l’augmentation des températures, ce sont les prévisions “basses” qui se sont vérifiées, autrement dit une hausse légère des températures (laquelle n’est même pas certaine d’être due aux émissions de GES)
La thèse du GIEC ne PASSE PAS LE TEST DE RÉFUTATION.
Par ailleurs, l’idée sous-jacente de l’auteur selon laquelle il convient de faire confiance au GIEC n’est pas très libérale en tant que telle : le GIEC est le prototype de l’organisme bureaucratique, créé d’en haut (les politiciens) et non émanant d’en bas (les scientifiques) : cet organisme vit de nos impôts, et légitime des augmentations vertigineuses d’impôts et des restrictions de libertés tous azimuts.
L’auteur ferait mieux également de faire montre d’un peu plus de liberté au plan scientifique, et de s’intéresser un minimum aux points de vue des scientifiques pointant les incohérences voire les malhonnêtetés qui pullulent dans cette thèse du GIEC, et qui proposent des explications alternatives à l’augmentation de la température moyenne que nous connaissons.
Je précise que je n’ai lu que la première moitié de l’article, les quelques énormités que j’y ai lues m’ayant suffi. Jeune libéral ne signifie pas jeune intelligent, manifestement.
Bravo pour votre persévérance..et votre post , je n’ai lu que le titre , je ne mange pas un plat qui sent mauvais , je risquerai de m’ habituer comme beaucoup de Français
on peut m^me en déduire où est le problème réel, il est dans la communication…
ce ne sont pas des scientifiques qui présentent les soi disant vérités scientifiques..
discussion impossible..
Concernant votre dernière partie, nombre de personnes sont trompées par un manque de distance sur un phénomène. La raréfaction est alors typiquement leur crainte, en somme partager le gâteau plutôt que refaire du gâteau. C’est une position défensive !
De toute façon, quoique puisse dire un libéral, le fait de l’être le condamne!
Sainte Greta, béatifiée par le pape, est la seule à avoir raison!
M. Faucher, on peut bien entendu vous rejoindre sur bien des points mais consacrer tout un chapitre au “silence des libéraux” et mentionner leur “absence fréquente” du débat ne résulte t-il pas plus d’une lacune documentaire que d’une réalité tangible ? Contributeur à Contrepoints, j’ai par exemple écrit ceci sur le sujet (https://journaldeslibertes.fr/article/reguler-lecologie-au-moyen-de-la-liberte-bref-plaidoyer-en-faveur-de-lecoliberalisme/#.Xfzt6S17SqA).
L’ICREI (https://www.icrei.fr) travaille sur l’écologie libérale depuis une trentaine d’années (Max Falque, son président, ayant écrit de nombreux ouvrages dédiés au rapport entre environnement et libéralisme, dont le dernier, que j’ai cosigné, s’intitule “Environnement, le temps de l’entrepreneur”). Et je ne parle pas de la multitude de sources anglosaxonnes sur le même sujet. Nul ne s’étonnera que le débat public face peu de cas de ce que disent les libéraux en matière d’écologie. Il est plus étonnant que les auteurs libéraux eux-mêmes oublient de citer leurs sources (j’ajoute que le climatoréalisme ne se limite pas, tant s’en faut, à une remise en cause du monopole du GIEC sur la production scientifique). Bien à vous. Erwan Queinnec.
Même si le réchauffement est avéré, que ce serait une catastrophe humaine sans précédent, en quoi créer de nouvelles taxes ou faire des interdictions sur certains produits va empêcher quoi que ce soit ? Est ce que le Monde et la Terre se réduit à la France ou même certains pays d’Européens?
Ce qu’il y a de bien avec les grèves c’est qu’elles permettent de mettre en évidence a quel point tout miser sur les transports publics peuvent entraîner le ralentissement de l’économie en cas d’incidents.
Bah une taxe c’est du co2 en moins , c’est des homards bretons en plus..si mangés crus sur le lieu de pêche par un pêcheur en voilier fabriqué a Bamako a l’huile de coude….c’est bon pour la planète…enfin si le ministre est venu a pied avec des sandales en corde locale ..a paris, je doute qu’ils en fabriquent…une taxe écolo est donc pure escroquerie…le pêcheur a un portable chinois,a Bamako on ne crache pas sur la clim diesel et les costards en soie de chine…la bière est locale , ouf ,quelques pingouins ont été sauvés
Comme toujours, sujet explosif sur ce site, où on a toujours le droit à une liste d’arguments contre le réchauffement climatique ou le role de l’homme. Ce type d’argument a sa place dans des revues de recherche, pas ici.
Pour un libéral pur et dur, la réponse est simple: chacun doit être libre de faire ce qu’il pense être le mieux. Il peut faire de la pub à ses frais s’il veut convaincre d’autres.
Pour un libéral utilitariste, il faut comparer le cout de la lutte contre le réchauffement à ses conséquences. Or il me semble que le scénario “bussiness as usual” est le scénario du GIEC aboutissant au PIB le plus élevé, c’est donc celui qu’il faudrait choisir…
vous devriez discuter avec un scientifique de ce que l’on peut faire dire à un modèle climatique et du sens à accorder à un ensemble de modèles..
posez vous la question à vous m^me quel sens donnez vous à ce magnifique plat de spaghetti que représente les évolution de n’importe quelle variable donnée par les modèles.
vous devez exiger qu’on vous l’explique.
discuter du reste n’a que peu d’intérêt ça reste affaire de conviction.
les modèles climatiques reposent sur:
un calcul théorique d’un effet radiatif du CO2 seul..( globalement ça chauffe), acceptable mais ne représentant pas la réalité.
une speculation sur les effets “secondaires” ( en gros ce qui va donner l’ensemble de la météo).
procéder par un effet primaire puis un effet secondaire est discutable..mais on a juste pas de choix..
la seconde partie est hautement spéculative et ça se voit dans toutes les “affirmations” sur la météo ou des effets locaux à venir.
Monsieur Benjamin Faucher. Même si votre article comporte une ou deux idées mineures discutables, pour l’essentiel il pose un vrai problème auquel, à l’évidence, à la lecture des commentaires ci-dessus, les libéraux ne sont malheureusement pas prêt d’apporter une réponse.
Pourtant celle-ci est vitale. Tant pour les problématiques que vous soulevez, que pour l’avenir de ce mouvement lui-même.
Je vous sais gré de votre article qui témoigne d’un certain courage ici.
Ce qui me désolé vraiment, c’est l’agressivité de certains commentaires à votre égard, alors que nous sommes de la même famille de pensée.
Mais peut-être – il faut d’ailleurs l’espérer – ces commentaires ne sont pas représentatifs de la pensée libérale éclairée.
je ne sais pas ce qu’est la pensée libérale “éclairée” mais à chaque fois qu’on ajoute un qualificatif à une valeur c’est pour la dénaturer comme la justice “sociale” par exemple. la pensée libérale met la liberté en premier. si des libéraux commence à prôner des politique liberticide genre taxe carbone ou divers moyen de contrôle et d’obligations lié à la consommation alors ce ne sont plus des libéraux CQFD.
Il me semble, au vu des réactions générées, que certains ont perdu la définition que les libéraux eux-mêmes donnent à la Liberté. Entre autres choses, elle ne peut se concevoir sans un principe qui lui est consubstantiel, celui de la responsabilité.
Apparemment, on en est bien loin.
Confondre égotisme aveugle et primaire avec la liberté est désolant.
@ Yves81 : et vous, il va vous falloir détailler un peu plus votre point de vue et vos critiques des commentaires exprimant un désaccord avec l’auteur. Parce que les insultes à peine voilées : “pensée libérale éclairée” sous-entendant que les points de vue différents du vôtre sont obscurantistes, ou “égotisme”, ça ne fait pas des arguments, jusqu’à preuve du contraire.
Je défendais simplement l’auteur de l’article avec lequel je partage l’idée suivant laquelle les questions environnementales sont un vrai enjeu pour l’humanité et qu’une réponse, aujourd’hui totalement absente, doit impérativement y être apportée par les libéraux.
Il n’y a aucune insulte dans mes remarques.
Avez-vous bien lu les commentaires ? Considérer que mépriser l’auteur de l’article avec des arguments pour la plupart simplistes et éculés n’est pas éclairé n’est pas une insulte. Le libéralisme mérite mieux que cela.
Que dire d’autre à des personne qui se moquent de ce que nous léguerons à nos enfants, ainsi que c’est explicitement revendiqué ici.
Que dire d’autres à des personnes pour lesquelles la Liberté recouvre une définition aussi désolante et dramatique que ce qui est revendiqué ici.
En tant que libéral je ne vois pas d’autre issu au problème que de laisser agir la liberté. Que chacun agisse en fonction de ses convictions et des contraintes qu’il choisi de prendre en compte. Les reste c’est juste de la tyrannie. personnelement je me moque de savoir quelle température il fera sur terre en 2100 comme mon grand père s’en foutait également royalement, comme tout les hommes depuis la nuit des temps il s’occupait de résoudre ses problèmes du moment car le futur était, est et restera incertain. Toutes les madames Irma de la terre qui prédise les catastrophes futures se sont toujours trompé gageons que cette fois ci il en sera de même.
Ce ne sont pas des libéraux.
“Si rien n’est fait” si rien n’est fait cela signifie que les gens ne s’en soucient pas tant que cela!!!
Bravo à l’auteur pour cet article équilibré, juste et précis. La réalité s’impose à tous, même aux libéraux.
Malheureusement, comme certains l’ont déjà fait remarquer (merci Yves81), la plupart des réactions à cet article montrent que leurs auteurs confondent égotisme aveugle et primaire avec la liberté, et c’est effectivement désolant.
Re: “La réalité s’impose à tous”
La réalité c’est ce qui reste quand on n’y croit pas.
En l’occurrence, c’est cette vérité que cherche humblement le sceptique objectif, rationnel et compétent, insensible au consensus aux arguments d’autorité et à la propagande, qui a vérifié que le climat ne change pas plus qu’avant, qui a recalculé que l’absorption IR du CO2 est quasi-saturée au delà de 150ppm, qui a constaté que les modèles prédictifs de l’IPCC se sont régulièrement ridiculement plantés.
Ce n’est pas parce que la communauté des maîtres à penser ne comprend pas qu’elle doit faire semblant de comprendre et tromper tout le monde.
La date de re-publication de cet article coïncide presque parfaitement avec la remise du Prix Nobel de Physique aux climatologues Manabe et Hasselmann “pour la modélisation physique du climat de la Terre, la quantification de la variabilité et la prévision fiable du réchauffement planétaire” (citation comité Nobel).
Ca devrait normalement suffire à définitivement clouer le bec aux climato-sceptiques, si ceux-ci s’intéressaient un minimum à la réalité qui les entoure.
J’ai personnellement connu Hasselmann quand il n’était encore loin d’être nonagénaire ou Nobel, et je pense que ça m’autorise à affirmer que ses opinions climatiques restent des opinions et ne sont en rien renforcées par ses travaux scientifiques ou ceux des labos qu’il a dirigés.
Une autre approche est possible.
Quelle que soit la corrélation entre CO2, activités humaines, réchauffement climatique, catastrophes potentielles, dans 5 ou 6 décennies, nous n’aurons plus ni pétrole ni gaz.
Donc :
– il n’y a pas d’autre solution que d’anticiper l’évolution de nos modèles énergétiques
– la question du réchauffement climatique sera, en tout état de cause, définitivement réglée d’ici la fin du siècle…
La disparition des chars à boeufs devait régler la question des émissions dues aux pets de vaches, d’après les anticipations du 19e siècle. Ah non, au 19e, on laissait les progrès arriver tout seuls, sans trop anticiper, et on ne s’en est pas portés plus mal…
Un peu de stress n’a jamais fait de mal à personne. Ça peut motiver.
Entre l’eco-anxieuse Greta et le poète beatnick, il doit y avoir un juste milieu.
Le libéralisme ne peut pas avoir de position sur l’écologie. C’est le marché qui doit dicter toute position. Sans subvention, l’écologie n’est pas rentable; le marché n’investirait donc pas dedans. Les moyens de production les plus rentables étant les plus polluants, le libéralisme les choisirait donc.
En relisant cet article, je reste totalement sidéré devant ce syndrome de Stockholm quasi parfait.
Dans l’introduction, toute la doxa collectivisme est exposé sans recul.
Dans les faits, l’humanité n’a jamais eu une vie aussi agréable, la mortalité, la faim recule, un tiers de la population mondiale a accès à des standards de vie moderne, et bien non, tout va mal.
Et on panique pour 2° de plus, pour un virus respiratoire hivernal qui tue les vieillards en EHPAD.
Tout-à-fait d’accord avec vous.
En tous cas s’il y a bien une science qui a admirablement fait ses preuves c’est la giecologie, capable de propager durablement les billevesées les plus fantaisistes dans toute la population y compris ses penseurs les plus décorés*, mieux que n’ont su le faire les pires théocraties.
* Quand je vois ce qu’on a pu faire gober au prodigieux mathématicien Chasles ou au génial physicien Lord Kelvin, je m’interroge sur l’opportunité de faire confiance à la crème de l’oligarchie scientifique…
Un scientifique génial vit dans une espèce de monde à part. C’est assez peu compatible avec les dignités et responsabilités qu’on lui accorde généralement quand on reconnaît son génie. On ne devient pas chef de labo ou directeur d’institut en mettant en avant sa sérendipité(*), sa capacité à voir les implications qui ne frapperaient nul autre de telle ou telle observation dans son domaine particulier et en reconnaissant que dans les autres domaines, on ferait partie de la grande masse aveugle. Un bon chef de labo, c’est quelqu’un qui saura obtenir des crédits en lançant des modes ou en les suivant. Stimuler et inspirer son équipe, vous n’y pensez pas, ce serait faire émerger des concurrents potentiels pour son poste…
(*) L’histoire (merveilleuse) à l’origine du mot révèle combien les génies du raisonnement ont des oeillères. Les princes sont emprisonnés pour le soupçon d’avoir volé un chameau disparu puisqu’ils peuvent décrire ses caractéristiques avec une telle précision qu’on ne les croit pas quand ils affirment les avoir simplement déduites de leurs observations. Le chameau est borgne, il lui manque une dent, il portait du beurre d’un côté et du miel de l’autre, et transportait une femme enceinte. Mais tout géniaux qu’ils soient, aucun n’a idée de faire chercher la femme pour lui demander de les disculper !
Etre “Libéral” est : un art, une méthode, un etat d’esprit, une technique, des principes, des régles, des valeurs , … je me fatigue vite. En aucun cas ce n’est une fin en soi, le but est ailleurs, disséminés, partout !
Immaginer que les “Libéraux seraient d’une autre planéte, avec des buts et des moyens “Surnaturels” qui ne seraient qu’a eux, est legerement simpliste !
Ce commentaire s’adresse au site en profondeur et, seulement accessoirement a cet article.
Enfin un article qui secoue un peu ! Je rappelle que je signale au libéraux depuis des années qu’ils se trompent de combat : ils n’ont pas à approuver ou combattre des problèmes techniques (systèmes de retraite, questions climatiques, pollution…) mais à défendre des solutions libérales. En effet ils peuvent se tromper comme tout le monde sur des questions techniques ce qui discrédite le libéralisme. Un exemple d’une solution libérale serait la liberté totale des cumuls emploi-retraite, et non la question technique de la validité de la retraite par capitalisation sur laquelle mon avis ils se plantent. Revoir : https://www.yvesmontenay.fr/2022/02/05/on-peut-etre-liberal-sans-etre-dogmatique/ et bien d’autres articles antérieurs
Il y a en France possibilité de cumuler emploi et retraite sans limite (depuis Sarkozy). A la seule condition d’avoir liquidé toutes ses retraites (ce qui implique pour le privé, si on liquide à 62 ans, une décote sur la tranche C de l’AGIRC, mais ça touche un nombre restreint de riches version Hollande). En outre, a priori, les emplois exercés après liquidation des retraites restent soumis à cotisations (retraite) qui ne donnent pas de nouveaux droits (de retraite). En travaillant sous forme de gérant de SAS non rémunéré, on peut d’ailleurs éviter ces cotisations (en se payant en dividendes, qui pour les SAS ne sont pas soumis à de telles cotisations). Donc de fait le cumul emploi – retraite est possible sans limite, nul besoin de réforme.
Bonjour, j’ai un collègue étranger qui est parti à la retraite. Il est parti 1 jour, puis est revenu dans la même boite, pour le même salaire, dans la même fonction. Il cumule son salaire avec sa pension de retraite. Il cotise et aura une sur-retraite quand il voudra s’arrêter définitivement.
Quand ce sera possible en France, alors oui la question du travail à la retraite sera réglé. Il me semble qu’on en est loin.
Les libéraux ont d’abord à ne pas se laisser dicter de répondre à de faux problèmes ou à des problèmes mal posés. Ce serait sinon conforter ceux qui les posent, et pour le climat comme pour les retraites, s’en servent pour promouvoir leurs “solutions” illibérales. Il n’y a pas de question de validité de la retraite par capitalisation, la quasi-totalité des pays s’en débrouillent très bien. Il y a un risque que vous soulignez au cas où la croissance de la production de richesses serait inférieure à la décroissance démographique, risque qui peut parfaitement être paré, et qui ne justifie en rien de laisser en place le monopole de la répartition. De même, il n’y a pas de problème majeur à court ou moyen terme avec le climat ou l’énergie, ce sont ceux qui veulent régenter la vie des autres qui montent en épingle ces sujets, sous des formes qui paraissent appeler alors des “solutions” collectivistes.
La solution libéral pour les retraites est de laisser les gens libres de choisir et de faire sauter le monopole de la sécu. Je suis pour une retraite volontaire par capitalisation car c’est la seule qui est libre, la répartition est forcément contrainte et anti liberal.
Je ne me trompe pas de combat, dans le réchauffement climatique, c’est un mauvais diagnostic et une mauvaise prescription. Mais on a l’habitude avec les collectivistes, sur la justice, l’école, la santé etc..
les libéraux n’ont rien à faire dans cette lutte contre un danger fantasmé : le réchauffement (0.6° depuis 1940, date de l’augmentation des émissions humain) stagne depuis 2016 malgré l’augmentation des concentrations de CO2, l’effet radiatif du CO2 (0.04% des gaz de l’atmosphère, dont 15% du flux d’origine humaine, en stagnation depuis 10 ans) n’explique pas ces 0.6 degré sans les retro actions positives du GIEC, en réalité annulées par les retro actions négatives dues à l’évaporation. Son influence ne dépasse pas les millièmes de degré. Ceci posé, le réchauffement n’est pas alarmant et il est risible de voir ce qu’on lui colle sur le dos (ainsi les évènements climatiques majeurs, en réalité relevant de la météo : ces évènement se multiplient quand la différence thermique pôles équateur augmente : elle diminue avec le réchauffement). Enfin, les simulation ne sont pas fiables et même le GIEC fait le ménage dans ces outils de recherche qui surchauffent de 65% en moyenne. Et puis, ultime considération, l’Europe ne pollue pas. La Chine, elle, augmente mensuellement ses émissions de CO2 de l’équivalent annuel de la France et l’Inde va faire exploser les siennes par le biais du charbon. Bref, mauvais diagnostic, prévisions non fiables et politique totalement infondée : l’urgence pour les libéraux est de fuir l’écologie moderne et lutter pour que chaque scientifique soit entendu. Le dernier ouvrage de F. Gervais résume bien la donne et il est peer reviewer du GIEC et spécialiste de la spectrométrie
« Émissions humaines » et « ces événements » pardon : l’orthographe mérite autant d’égards que la science tellement maltraitée : Popper reviens !
Les libéraux feraient mieux de proposer des solutions, au lieu de chercher à prétendre que le thermomètre est cassé pour éviter de voir le sujet. Là, le déni du réchauffement climatique ne fait que laisser la porte ouverte aux étatistes de tout bord pour toujours aller plus loin dans l’antilibéralisme.
Ce qui n’enlève rien à l’importance de lutter contre le catastrophisme des ONG, et à la défense de la liberté scientifique.
Pour rappel, la spécialité de M. Gervais avant son départ en retraite c’était les supraconducteurs, et toute personne pouvant prouver une activité scientifique non spécifique au climat peut demander à être examinateur bénévole, comme il l’a été il y a 10 ans.
Mais il n’y a pas à apporter de solutions puisqu’il n’y a pas de problèmes.
Le rapport du GIEC ne parle pas de catastrophes, il dit juste que les températures augmentent ce que tout le monde constate. Il y aura des effets positifs et négatifs suivant les régions et les métiers. C’est tout à fait gérable au jour le jour, installer des climatiseurs par exemple, comme dans tout les pays chauds.
Je suis sidérée par ce qui est écrit dans cet article qui date déjà de près de trois ans. Est-ce le CO2 qui est responsable des désordres actuels? Evidemment non. Au lieu de dépenser du temps et des fortunes sur ces billevesées, il serait certainement plus profitable de de se concentrer sur les problèmes de société qui le méritent vraiment. Covid ou pas, l’accès au progrès et à la croissance est certainement ce qui est est le plus bénéfique pour la population mondiale.
“Est-ce le CO2 qui est responsable des désordres actuels?”
Ça dépend.
Le CO2 fait bien pousser les salades.
Mais il fait aussi pousser les salades du GIEC qui dont vraiment indigestes, voire toxiques.
Le climat dépend essentiellement de l’activité solaire, et du mouvement des planètes, ainsi que des turbulences aléatoires que cela provoque sur les masses d’eau et d’air embarquées sur notre planètes. Le reste est littérature, Le GIEC n’a pas d’autre objectif que d’essayer de nous faire croire que le climat ne dépendrait que de l’activité humaine.
Etre libéral ou communiste n’a pas d’action sur la météo ! Faut arrêter de raconter des niaiseries.
Le libéralisme c’est la liberté de penser, de créer, d’inventer, de produire, … dans le respect de la liberté des autres.
Le libéralisme n’est pas la foire d’empoigne, Une nation pour exister repose sur des cadres et des lois qui doivent gérer le bien commun et l’intérêt général.
Le libéralisme n’est pas “Le mondialisme”. Il faut bien comprendre qu’en réalité, le mondialisme est la disparition des nations, des cultures avec des lois édictées par un seul état qui tient le monde militairement.
Le libéralisme ne peut exister en fait que dans un monde multipolaire.
Ressortir ce genre d’article un jour de verglas où chacun peut constater les méfaits d’une transition énergétique inutile… Est-ce pour exercer notre sens critique ?
Arrêtez avec les scenarios catastrophistes. Je ne sais pas si la température augmente mais aujourd’hui je gèle, ce qui ne me dérange pas puisque l’hiver est bientôt là après un automne normalement pluvieux et un été normalement chaud. Visiblement, le climat s’amuse de vos craintes, pour mon grand plaisir ! Quant aux incendies l’été dernier, presque tous étaient dus à des pyromanes, les autres juste normaux.
Cet article devrait être publié dans ‘le Monde’ ou ‘Libération’, il est tout à fait dans l’esprit de ces journaux très donneurs de leçons mais peu enclins à la réflexion dès qu’elle risque de remettre en cause leur ligne éditoriale ou plutôt leur idéologie.
Le nombre de phrases toutes faîtes abonde :
‘Face à ces problèmes à la fois complexes et effrayants, les libéraux sont souvent absents’ oui les problèmes sont complexes mais ils n’ont d’effrayants que ce que certains veulent nous faire croire et cela n’a rien à voir avec un positionnement libéral.
‘Une réaction assez courante est le climatoscepticisme’ : visiblement l’auteur confond le fait de nier les évolutions climatiques que tout un chacun peut constater et le fait d’être sceptique sur la cause unique qui est mise en avant et surtout sur la façon dont la question est abordée sur le plan médiatique bien sûr mais aussi malheureusement par certains scientifiques délibérément montés en épingle.
‘Nous lui accordons notre confiance pour la médecine, la biologie moléculaire, la physique quantique… alors pourquoi pas pour le climat ?’ : tout simplement parce que les climatologues se sont fait prendre la main dans le pot de confiture en publiant des articles biaisés ou mensongers (courbe en crosse de hockey de Mann par exemple), en laissant passées des informations fausses ou en ne s’insurgeant pas de leur large diffusion médiatique, en jouant le jeu délicat du catastrophisme sans jamais voir les côtés positifs, en mêlant intimement pour certain, idéologie et science.
Il est fort possible que les émissions anthropiques soient le moteur du dérèglement climatique que nous observons mais, s’il y a des présomptions de culpabilité, il faut quand même remarquer qu’aucune publication scientifique n’a encore aujourd’hui apporter la preuve que le dioxyde de carbone est bien le seul et unique coupable. Par contre le nombre d’incohérences, le manque de rigueur scientifique de certaines affirmations, l’exagération systématique qui prévaut dans certains articles sur le climat laisse planer un doute malsain sur l’éthique et la fiabilité en général de la recherche climatique actuelle.
Ce n’est pas en bloquant toute recherches et toutes théories hétérodoxes avec des arguments plus souvent idéologiques que scientifiques que le problème aura la possibilité de trouver de véritables solutions et surtout des solutions acceptables et de bon sens.
On voit à quoi nous conduisent les choix énergétiques de ces trente dernières années en privilégiant de façon aveugle et irréfléchie des filières de production d’électricité intermittentes et aléatoires qui non seulement ne répondent pas aux besoins initiaux de fourniture électrique mais pire, vont à l’encontre des objectifs environnementaux visés en ne réduisant pas les émissions de gaz dits ‘à effet de serre’ mais au contraire en renforçant la dépendance aux énergies fossiles.
Plus que jamais le proverbe bien connu ’l’enfer est pavé de bonnes intentions’ est illustré par les raisonnements incomplets, biaisés ou à courte vue de nombreux acteurs actuels, qui, pour certains, ne sont sans doute pas attribuables à la seule ingénuité ou au seul désir, louable, de sauver la planète !
Lissenko était une créature issue de l’idéologie communiste ; on peut se demander si la problématique du climat n’est pas aussi en train de créer, sous des motifs sans doute plus nombreux et plus variés, mais finalement assez voisins, des clones de ce personnage !