« Heil de Gaulle ! » est le titre de cette histoire du stalinisme en France (Librairie Vuibert, 2011) écrite par les professeurs Jean Marie Goulemot et Paul Lidsky. Un remarquable travail de salubrité intellectuelle qui nous aide à comprendre l’état de la France d’aujourd’hui.
Par Bogdan Calinescu
Article publié en collaboration avec l’aleps
On a déjà oublié le terrorisme intellectuel et politique exercé au lendemain de la deuxième guerre mondiale par un Parti communiste français dirigé par Moscou. Qui se souvient des sabotages dans les usines ou dans les transports ? Des nombreux morts ? Le PCF veut prendre le pouvoir par la force (comme il le fait à l’Est de l’Europe).
Pour cela il multiplie les actions terroristes et la propagande totalitaire. Il commence avec le mythe des 75 000 fusillés alors que le nombre total des fusillés est d’environ 4 520 personnes, toutes tendances politiques confondues. Les communistes veulent changer l’Histoire et gommer le passé qui ne leur convient pas.
Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades, continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ! La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante. (L’Humanité, 4 juillet 1940)
Le Manifeste du 10 juillet 1940 est tronqué et manipulé et le numéro de l’Humanité paru à cette date est refait. Le vrai Manifeste condamne l’impérialisme britannique mais nullement l’occupation allemande. Hitler était l’allié des communistes. Ce texte était un appel à la résistance au… capitalisme ! Décidément, on ne peut pas accuser le PCF de ne pas avoir de la suite dans les idées.
Bien entendu, la fidélité à l’URSS est inconditionnelle (« L’URSS seule promesse/Frères l’URSS est le seul chemin libre… »). Le rôle du PCF est de devenir la courroie de transmission de Moscou et de vanter par tous les moyens possibles les réalisations du socialisme. On organise les voyages en URSS et on démolit tous ceux qui osent critiquer la patrie de Staline : Panaït Istrati dans les années 1930, Kravchenko et David Rousset après la guerre… sont traînés dans la boue par l’appareil idéologique communiste relayé fidèlement par les intellectuels de gauche et la presse qui n’appartient pas forcément au PCF. Pire encore, les manuels scolaires reprenaient la propagande qui vantait les extraordinaires réalisations économiques des pays socialistes alors que le système capitaliste ne cesse de fabriquer des pauvres et de la pénurie. Politiquement, le parti unique est justifié par… la disparition des classes sociales et » le système pénitentiaire soviétique est indiscutablement le plus souhaitable dans le monde entier. » (Marie-Claude Vaillant-Couturier, décembre 1950)
Tous ceux qui s’opposent au communisme et qui critiquent l’URSS de Staline sont des nazis, les politiques et les intellectuels de droite des « laquais hitlériens ». Ne pas soutenir les pays socialistes, c’est être inféodé à l’impérialisme américain. Le plan Marshall (un « document découvert à la chancellerie à Berlin ou dans les caves du nid d’aigle de Berchtesgaden » (L’Humanité, 19 octobre 1949) sert de prétexte aux communistes pour s’opposer avec férocité à la « colonisation économique de la France ». Il est stupéfiant de voir comment ce discours antiaméricain est encore d’actualité chez la plupart des formations politiques.
« On ne savait pas », diront plus tard les adorateurs du totalitarisme staliniste. « C’était de la poésie », dira l’écrivain Philippe Sollers à propos de sa période maoïste. « Les Mémoires des anciens staliniens sont en général remplies, non de remords ou d’une prise de conscience de leur culpabilité, mais du narcissisme désarmant qu’habite l’amer constat d’avoir été floué », écrivent les auteurs dans la conclusion. Et quelle tristesse de voir toutes ces idées criminelles contaminer encore les débats politiques et intellectuels.
—-
Sur le web
RT @_h16: La vérité sur les communistes http://t.co/u33MbR6D via @Contrepoints
Excellente analyse qui me rappelle les propos de certaine professeur d’histoire que j’ai dû subir durant ma scolarité… des monceaux de propagande : merci à elle car elle m’a permis de prendre conscience de la réalité du communisme et des mensonges que ses thuriféraires colportaient!
[Reader+ FB] Livre: la vérité sur les communistes – Contrepoints: http://t.co/cteebC7n
Communiste stalinienne pure et dure française, Marie-Claude Vaillant-Couturier fut déportée à Ravensbrück.
Margarete Buber-Neumann aussi, après avoir été déportée en Sibérie, et « rendue » à l’Allemagne nazie par les Soviétiques, conformément aux clauses du pacte Molotov-Ribbentrop.
Le témoignage par Margarete Buber-Neumann de son expérience dans les camps communistes, auprès de ses codétenues du camp nazi, fut rejeté par M-C. Vaillant-Couturier pour propagande mensongère et diffusion d’idées trotskistes… 🙁
L’aveuglement de la Française perdurera après-guerre. 🙁
Ouvrages de Margarete Buber-Neumann traduits en français :
Prisonnière de Staline et d’Hitler – Volume 1. Déportée en Sibérie, Paris, Seuil, 1949.
(ISBN 978-2020101561, 2-02-063902-5 et 2-02-002062-9)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Margarete_Buber-Neumann
Prisonnière de Staline et d’Hitler – Volume 2. Déportée à Ravensbrück, Paris, Seuil, 1988.
(ISBN 978-2020251563, 2-02-025156-6 et 2-02-010183-1)
RT @Contrepoints: La vérité sur les communistes: http://t.co/PlizKfv8
En train de lire « La vérité sur les communistes » http://t.co/LdZlObPh via @Contrepoints
Pour mémoire : La France aux ordres d’un cadavre
http://blog.georgeslane.fr/post/2009/04/17/La-France-aux-ordres-d-un-cadavre
C’est donc ça « le nivellement par le haut » ? De l’anticommunisme de bistrot ? Décidément, les peigne-culs ont envahi le web …
« Décidément, les peigne-culs ont envahi le web … »
Avant votre arrivée ça allait encore.
De l’anticommunisme de bistrot exercé par des peigne-culs ?
Avez-vous ne serait-ce qu’un soupçon de connaissance des œuvres-témoignages telles que celles d’Alexandre Soljenitsyne, Varlam Chalamov, Evguenia Guinzbourg, Julius Margolin, Nathan Chtcharanski, Jacques Rossi, etc… ?
Ou encore des livres de Vassili Grossman (« Vie et destin »), Nina Berberova (« L’affaire Kravtchenko »), Artur London (« L’Aveu »), Roger Stéphane (« Rue Laszlo Rajk »), Robert Conquest (« Les grandes purges »), etc… ?
Commencez par vous faire votre propre idée en les lisant (liste non exhaustive) et on en reparlera après.
Si possible, de votre côté, à partir d’arguments autres qu’injurieux.
On utilise les bons termes s’il vous plait. Différences entre Socialisme, Dictature du prolétariat et Communisme.
Je vous trouve dur avec vous-même!
« anticommuniste de bistrot » !
C’est drôle ça me rappelle qu’il y a trente ans on me traitait « d’anticommuniste primaire », comme si on pouvait être anticommuniste « secondaire ».
En réalité l’anticommunisme étant une oeuvre de salubrité publique, on peut l’être que totalement, entièrement et sans hésitation.
Lorsqu’on évoque l’effroyable bilan des pays communistes, on nous explique qu’ils n’étaient pas arrivés au stade ultime du communisme parfait, Et bien heureusement qu’ils se sont arrêtés en cours de route !?!
Reprenons calmement. Vous dites que le PCF veut prendre le pouvoir par la force. C’est faux, Staline, de la meme façon qu’il n’a pas appuyé les communistes allemand au début des années 20, veut éviter que l’occident soit en proie à des révolutions, parce qu’il craint une guerre Américano Soviétiques et il sait que son pays, apres les efforts considérable fait durant la guerre, ne peut pas affronter la bombe A. Aussi, par le Kominform, il demande à affronter l’impérialisme américain par un processus démocratique pour l’instant. (Source Berstein et Milza, Histoire du XX° siecle tome 2).
Vous affirmez qu’Hitler était l’allié des communistes. C’était un pacte de non agression et pas un pacte de soutien militaire. Le choix des termes est primordiale. Je rappelle l’attitude des démocraties (France, Angleterre) pendant les crises des années 30 ou alors je n’évoque pas leur non respect de différents traités, comme par exemple avec la Tchécoslovaquie. Ou leur naïveté durant la guerre d’Espagne. Oui évitons de l’évoquer. Mais la situation de Moscou à ce moment là est grave. Hitler visait à anéantir les Slaves (on l’oublie mais il avait de la considération pour les français -pas pour le pays mais pour la population- et aurait voulu en faire un état satellite). Que pouvait faire Staline? Apres les purges de 36-38 l’armée était totalement désorganisés. Une guerre avec la Wermacht ? Vous rigolez, le pays aurait été anéanti en deux semaines.
(Source Nicolas Werth, Histoire de l’Union soviétique. De l’Empire russe à la Communauté des États indépendants)
Mais cela ne pardonnes pas les nombreux crimes de Staline bien sur.
Un point essentiel pour finir. Le communisme, en tant que société, n’a jamais été atteint. Je vous invite à relire Marx pour comprendre la différence entre le socialisme, la dictature du prolétariat et le communisme. Ensuite essayez de qualifier le Stalinisme (à ce propos le bouquin de Roy Medvedev est très bien fait)
PS: par « idées criminelles » dans la dernière phrase, vous entendez quoi?
« Un point essentiel pour finir. Le communisme, en tant que société, n’a jamais été atteint. »
Staline? Pas un vrai communiste.
Mao? Pas un vrai communiste.
Pol Pot? Pas un vrai communiste.
Kim Il Sung? Pas un vrai communiste.
Fidel Castro? Pas un vrai communiste.
Mengistu? Pas un vrai communiste.
Sékou Touré? Pas un vrai communiste.
Robert Mugabe? Pas un vrai communiste.
Hồ Chí Minh? Pas un vrai communiste.
C’est l’argument classique: Si toutes les expériences communistes sans aucune exception ont toujours mené à l’aliénation, à la misère et à la mort, c’est parce qu’elles n’étaient pas « vraiment » communiste, pardi!
Les théories communistes ont fait entre 60 millions et 100 millions de morts et tout les pays qui l’ont essayé ont fini dans la misère.
Donnons lui une deuxième chance c’est vrai.
Allende. Élu démocratiquement. Ni misère ni mort. A part la sienne.
n’importe quoi…. L’étude des chiffres macro-économiques illustrent l’ampleur du désastre économique provoqué par la gestion du gouvernement Allende : baisse du PIB qui se retrouve en 1973 pratiquement au même niveau que 1970 (-1,21% en 1972 et -5,57% en 1973) ; indice des salaires réels chutant de 45% durant la même période ; pouvoir d’achat chutant de 10% d’octobre 1970 à avril 1973 sur base des prix alimentaires ; investissement brut dégringolant à 15% du PIB contre une moyenne de plus de 21% entre 1965 et 1970. Dans le même temps, les dépenses publiques passeront de 13% du PIB en 1970 à 53% en 1973 avec un déficit budgétaire sautant de 39% des recettes de l’État en 1970 à 115% en 1973 (de 2,7% du PIB en 1970 à 24,7% en 1973). De leur côté, les entreprises publiques cumuleront plus d’un milliard de dollars de pertes.
Les déséquilibres économiques provoqueront l’explosion des importations qui s’envoleront de 956 millions de dollars en 1970 à près de 1,5 milliard en 1973, alors que la valeur des exportations stagne (sauf en 1973, grâce à un boom du prix du cuivre sur les marchés internationaux). La balance commerciale excédentaire de 155,9 millions de dollars en 1970 devint déficitaire de 16,3 millions en 1971, 253,4 millions en 1972 et 138,3 millions en 1973. Parallèlement, la dette extérieure augmentera de 500 millions de dollars entre 1970 et 1973. Le tout encadré par de rigides barrières douanières qui interdisaient l’entrée de pas moins de 300 produits au Chili et des tarifs douaniers pouvant grimper jusqu’à 750%, avec une moyenne de 105% en 1973. De même, on comptera pas moins de 15 taux de change différents, avec un ratio entre le plus bas et le plus élevé excédant les 8.000% !
Plus dramatique encore : le déchaînement de l’inflation et l’établissement d’un plafonnement des prix qui, au lieu de juguler l’augmentation des prix, créera des ruptures dans l’approvisionnement et conduira à l’hyperinflation. De 28% en 1971 à 606% en septembre 1973. Avec une monnaie chilienne qui sera dévaluée de près de 1.000% face au dollar. Cette situation laissera les commerces désapprovisionnés et donnera naissance aux interminables queues devant les magasins, typiques de tout pays socialiste qui se respecte. La majorité des biens de première nécessité ne se trouvant plus qu’au marché noir. Le pays restera finalement sans réserves, ne serait-ce que pour importer les denrées les plus élémentaires. Le 6 septembre 1973, le gouvernement Allende annonçait que les réserves de farine ne pouvaient couvrir que quelques jours.
allende était loin d’etre un parfait démocrate ( il a gracié les militants du Mouvement de la Gauche Révolutionnaire (MIR) ainsi que d’autres membres de groupes d’extrême-gauche qui avaient été emprisonnés pour faits de terrorisme qui ont repris leur activité terroriste en toute impunité, rachet des actions de la Compagnie manufacturière de Papiers et de Cartons, entreprise clé car seule productrice de papier pour les journaux, fermeture de stations de radios de l’opposition, tentative de fermeture du journal El Mercurio, la nationalisation de la maison d’édition Zig-Zag, attaques contre les journaux d’opposition El Mercurio, La Segunda, Tribuna, Mañana, etc, interdiction faite aux chaînes de télévision de l’Université catholique, Canal 13 et Canal 4, et celle de l’Université du Chili, Canal 9, assassinats politiques (Edmundo Pérez Zujovic,….). le 26 mai 1973, la Cour suprême s’adressa à Allende pour dénoncer l’intromission de l’exécutif dans le judiciaire et pointer une rupture de l’ordre judiciaire ; Allende répondra le 12 juin en déclarant que le gouvernement ne pouvait faire appliquer les décisions de justice « de manière indiscriminée » et qu’il revenait à l’exécutif de juger de l’opportunité ou non de leur application ; le 25 juin, la Cour suprême répliquera en dénonçant l’arbitraire politique du gouvernement d’Unité populaire qui réduisait à néant les droits des justiciables. le 4 mai 1973, l’opposition au gouvernement d’Allende remporta les élections législatives avec 55,6% des suffrages (87 députés et 30 sénateurs) contre 44,1% pour l’Unité populaire (63 députés et 20 sénateurs) ; l’opposition rata de peu la majorité des deux tiers à la chambre (qui lui aurait permis de passer outre les vetos présidentiels) et au sénat (qui lui aurait permis de destituer le président) ; un rapport réalisé par des professeurs de la faculté de droit de l’Université catholique et présenté le 18 juillet fera état de fraudes électorales de la part du gouvernement. Ceux-ci attiraient l’attention sur le fait que 750.000 nouveaux électeurs avaient été inscrits depuis les élections municipales de 1971 alors qu’ils n’auraient dû être normalement que 500.000. Le rapport décrivait également les énormes disparités dans les augmentations de nouveaux électeurs selon les circonscriptions. Il signalait par ailleurs des cas de fraudes avérés à Santiago ou Coquimbo (carnets d’électeurs ne correspondant pas aux personnes ayant voté, centaines d’électeurs inscrits le dernier jour au même domicile, etc.) Le rapport concluait : « lors des élections parlementaires de mars a eu lieu une fraude électorale de grandes proportions, qui concerne entre 200.000 et 300.000 votes illégaux ». le 23 aout 1973, la Chambre des députés approuva, par 81 voix contre 47, un projet d’accord présenté la veille accusant le gouvernement d’Allende d’avoir violé la légalité, de viser à s’emparer de la totalité du pouvoir afin d’instaurer un système totalitaire, en opposition absolue avec la constitution chilienne ; dans cet accord, les parlementaires chiliens demandaient au président de la République, mais aussi aux forces armées et aux carabiniers de mettre fin aux agissements illégaux du gouvernement d’Unité populaire qui mettent en péril l’ordre constitutionnel et légal du pays.
« L’expérience du docteur Allende a échoué parce que sa coalition d’Unité Populaire, dominée par les socialistes et les communistes, a tout fait pour installer au Chili un système socialiste radical auquel était farouchement opposée plus de la moitié de la population. Il avait été élu en 1970 avec seulement 36,3% des voix, à peine 39.000 votes de plus que son concurrent conservateur arrivé en deuxième place. Lors des élections législatives du début de cette année, l’Unité Populaire n’a seulement obtenu que 44%. Pourtant, en dépit d’un parlement dominé par l’opposition, souvent en méprisant les tribunaux et face au chaos économique et à une inflation qui faisait rage, le régime a continué de « réquisitionner » des entreprises, grandes et petites. Ces actions ont polarisé le Chili comme jamais auparavant, provoquant une opposition tous azimuts, non seulement de la part du riche ou d’une frange fasciste, mais bien de la classe moyenne qui représente la moitié de la population et qui se voyait affronter sa propre destruction. Si le docteur Allende avait progressé de manière plus réfléchie, s’il avait fait une pause pour consolider après la nationalisation des industries de base du Chili et posé des limites raisonnables à son programme socialiste, il aurait probablement terminé son mandat avec de grandes chances de succès. » new york times
la vérité est là, le chili était au bord de la guerre civile (manifestations, greves,….).Quelques mois avant la chute d’Allende, le sénateur communiste Volodia Teitelboim pronostiquait entre 500.000 et un million de morts en cas de guerre civile. l’armée a fait le coup d’état à cause de l’infiltration de mouvements d’extreme gauche dans l’armée
allende n’était un rien un modéré son but était une dictature du prolétariat, c’était un fervent marxiste. « Notre stratégie écarte de fait la voie électorale comme méthode pour atteindre notre objectif de prise du pouvoir. » « Nous affirmons que c’est un faux dilemme que de se poser la question si nous devons prendre la ‘voie électorale’ ou la ‘voie insurrectionnelle’. » (21e congrès général du Parti socialiste, Linares, 1965) « Le Parti socialiste, comme organisation marxiste-léniniste, pose la prise du pouvoir comme objectif stratégique à atteindre […] pour instaurer un État révolutionnaire […] » ; « La violence révolutionnaire est inévitable et légitime. […] Elle constitue l’unique chemin qui mène à la prise du pouvoir politique et économique, et à sa défense et renforcement » ; « « Seule la destruction de l’appareil bureaucratique et militaire de l’État bourgeois peut consolider la révolution socialiste » ; « Les formes pacifiques ou légales de lutte (revendicatrices, idéologiques, électorales, etc.) ne conduisent pas par elles-mêmes au pouvoir. Le Parti socialiste les considère comme des instruments limités d’action, intégrés au processus politique qui nous emmène à la lutte armée. » (22e congrès général du Parti socialiste, Chillán, 1967). en 1972, le sous-secrétaire général du parti socialiste, Adonis Sepúlveda Acuña rappelait que l’insurrection révolutionnaire restait bien l’objectif final des socialistes chiliens : « Notre stratégie met, de fait, de côté la voie électorale comme méthode pour atteindre notre objectif de prise du pouvoir. » « […] s’il s’agit de répondre à la question de savoir s’il est possible de conquérir le pouvoir par la voie électoral, c’est-à-dire l’instauration d’un gouvernement ouvrier qui exproprie les moyens de production de la bourgeoisie, pour organiser une société socialiste, sans aucun doute possible, aussi bien l’histoire du mouvement ouvrier que les principes marxistes indiquent clairement que cela n’est pas possible et qu’une politique de cet ordre ne sert seulement qu’à semer de fausses illusions auprès des travailleurs. » « Le parti a un objectif, et pour l’atteindre il devra employer les méthodes et les moyens que la lutte révolutionnaire rendra nécessaires. L’insurrection devra être déclenchée quand la direction du mouvement populaire sentira que le processus social qu’elle a elle-même lancé aura atteint sa maturité et qu’elle se prépare à être l’accoucheuse de la révolution. »
il a été élu avec 36 % des voix. le parlement chilien a voté une résolution le 10 septembre (veille du coup d’état) appellant l’armée à intervenir contre allende
« Le communisme, en tant que société, n’a jamais été atteint »
Dès la pris eu pouvoir par les bolcheviks, de l’aveu de Lénine lui-même, cet objectif était impossible à atteindre. Il avait fallu en conséquence mentir et exercer la force, la coercition, la répression.
L’excuse pour les communistes avait été celle-ci :
« On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs »
À quoi répliquaient ceux qui avaient subi :
« En effet, on cassa beaucoup d’œufs, mais on ne mangea jamais l’omelette. »
« Vous affirmez qu’Hitler était l’allié des communistes. C’était un pacte de non agression et pas un pacte de soutien militaire. »
Je connais quelques familles polonaises qui ont ete deportees par Staline des qu’il a pris sa moitie de Pologne. Il y en a plus d’un demi-million comme-ca qui sont alles faire un long tour dans l’univers concentrationnaire sovietique et sont revenus au compte goutte apres 1945 et jusqu’au milieu des annees 50.
C’etait bien plus qu’un pacte de non agression. C’etait une alliance militaire, une invasion conjointe.
Effectiviement.
Sur la pacte Germano-Soviétique par Churchill
« Du côté des Soviets, il faut dire que c’était une nécessité vitale de maintenir les armées allemandes sur des bases de départ aussi éloignées à l’Ouest que possible (…) Aujourd’hui leurs frontières passaient beaucoup plus loin à l’Est que lors de la précédente guerre. Il leur fallait occuper les Etats baltes et une grande partie de la Pologne par la force ou par la ruse avant d’être eux-mêmes attaqués. La politique qu’ils pratiquaient dénotait un grand sang-froid et elle était même, en l’occurrence, réaliste au plus haut point. »
=> Citation des Mémoires de Winston Churchill rapportée In De l’accord de Munich au Pacte germano-soviétique du 23 août 1939, Roger Maria, éd. Harmattan, coll. Recherches et documents/La Seconde Guerre mondiale, 2000, p. 6
Sur la Pacte Sino-soviétique :
Et je rappelle qu’il avait aussi un pacte Sino-soviétique qui se terminait le lendemain du largage de la Bombe H par Truman. Ce n’est pas un coincidence. Truman avait plus peur des soviets que des japonais qui étaient déjà à terre comme le montre « le Tombeau des Lucioles ». Sinon, contrairement à Hitler, les japonnais ont respecté le Pacte. Les soviets étaient stationnés dans le Mandchourie dans l’attente de la fin du pacte. Mais, Truman est intervenu avant pour imposer son pouvoir impérialiste sur le monde.
Oui ! Il faut comprendre Cromwell, Napoléon Ier et Staline, et les crimes de ces terribles périodes dans le cadre des crises historiques ou guerres civiles mondialises ou guerre de trente ans.
Les sources sont partielles et partiales : on ne mentionne pas, par exemple, l’appel à la résistance du 17 juin 1940 de Tillon (résistant communiste), ni le rôle joué par l’Humanité dans la résistance, rien sur les accords de Munich auxquels les communistes s’opposent.
Un énième livre fondé sur l’anti-communisme qui ne sert pas la recherche historique.
Problème de lecture ?
« L’histoire —oubliée— »
Tout les bouquins historique en France encensent soigneusement le communisme en « oubliant » certains truc au passage.
Les « résistants communistes » c’est très bien mais faut pas oublier qu’avant ils étaient pro-nazi, qu’ils ont commis des sabotages contre l’armée française y compris plus tard en Indochine et en Algérie.
Merci de ne pas insulter les chiens. Ils rendent régulièrement service et ne conduisent pas les aveugles sous les roues des voitures, eux.
Que représentait Tillon, en face de Staline, du Komintern et des ordres que le PCF recevait de Moscou ? Rien…
Il aura fallu attendre l’attaque allemande du 22 juin 1941 lancée contre l’Urss pour que le PCF reçoive les ordres de rentrer en résistance.
Un peu rapide…autant les dirigeants communistes ont ete des manipulateurs sans scrupule, autant les militants communistes de base ont souvent eu le seul tort d’etre un peu naif et de croire les bonimenteurs promettant un avenir radieux romantique.
Moustaki par exemple…individualiste, epris de liberte, deteste le cote autoritaire des gouvernants, les frontieres, les empecheurs de vivre. Forcement en 68 il s’est trouve du cote des communistes…unique alternative au « systeme ». Comme tant d’autres.
Sans toute cette propagande anti-liberale et pro-communiste, qui sait ou ces gens seraient alles?
Je vous rappelle qu’Etre Allemand n’est pas Nazi donc pas d’incompatibilité avec « La fraternité des peuples » prônait par le pacifisme du parti communiste français.
Pour aller plus loin si vous n’avez pas peur de détruire vos préjugés :
=> Georges Vidal, La Grande Illusion ? : Le Parti communiste français et la Défense nationale à l’époque du Front populaire, PUL, 2006
Un résumé -> http://communismeetconflits.over-blog.com/article-le-pcf-et-l-armee-au-temps-du-front-populaire-113344271.html
=> Alfred Wahl, La seconde histoire du nazisme : Dans l’ Allemagne fédérale depuis 1945, Armand Colin
Ce qui est vrai aussi pour la persistance de Vichy en France dans les milieux économiques et élitistes. Le miracle économique allemand après la guerre n’est pas miraculeux mais l’application des plans économiques nazi soutenu par l’impérialisme américain. D’ailleurs aucune grande famille industriel n’a été touché par la justice, pourtant complice du nazisme politique (colonialisme en pays slave, l’anti-socialisme, eugénisme, spencerisme…) et de la solution finale.
Le « miracle » allemand après la guerre c’est la libéralisation. dans l’immédiate après guerre c’est les socialistes qui prennent les rennes du pouvoirs et c’est une catastrophe. Il faut attendre plusieurs années avant qu’on décide de libéraliser l’économie et c’est à ce moment là que démarre vraiment le boum allemand alors que la France qui s’enfonce dans le planisme économique commence déjà à avoir des ratés. Dévaluations successives, différence de compétitivité récurrente…
Ce sont les soviétiques qui ont accusé en premier les Nazis d’être les agents du Grand Capital, et cette thèse a été utilisée abondamment par les historiens de l’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui, elle est entièrement rejetée par l’historiographie du nazisme. On peut toujours citer les quelques cas individuels comme Fritz Thyssen, c’est vrai. Mais dans son ensemble, le grand capital resta loin d’Hitler, et appela même longtemps à lui barrer la route. Surtout depuis les travaux de l’historien américain Turner, les historiens du nazisme se sont détachés nettement de ce vieux mythe très utilisé dans les années de la Guerre froide.
l’affirmation selon laquelle la bourgeoisie – et donc le patronat– des années 1930 disait « plutôt Hitler que le Front populaire » est, pour l’essentiel, un mythe savamment entretenu par le Parti communiste depuis la libération. Il en existe deux versions : Emmanuel Mounier évoque, sans doute de manière imagée, une « fraction de la bourgeoisie » qui aurait murmuré à mi-voix « Plutôt Hitler que Blum » et « Plutôt Hitler que le Front populaire » qui, si l’on en croit César Depietri, aurait été imprimé « avant-guerre » dans Le Messin, un journal lorrain du Comité des forges (l’ancêtre de l’UIMM). À l’exception de ces deux-là, il n’existe absolument aucune source qui atteste que ce slogan ait eut une quelconque existence avant-guerre.
En france, 80 % des colllabos venaient de la gauche. je vous conseille de lire Un paradoxe français, Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance de l’historien israélien simon epstein.