Création d’entreprise et état d’esprit français

Et si le chômage français était dû à un état d’esprit foncièrement anti-patronat ?

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Création d’entreprise et état d’esprit français

Publié le 28 février 2012
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Régulièrement (et particulièrement en période électorale) revient la question de savoir ce qui fait qu’en France, le taux de chômage est aussi élevé. Bien sûr, on peut trouver une explication dans la conjoncture économique actuelle, particulièrement rude. La structure des charges qui pèsent sur l’emploi forment une autre raison souvent invoquée. Ces deux facteurs sont, clairement, les plus visibles. Pour ma part, j’en identifie un troisième, plus profond.

Et pour l’illustrer, je vous encourage à jeter un œil rapide sur ce blog, qui relate une récente affaire de licenciements économiques dans une petite entreprise et l’issue de l’action en justice qui fut menée par quatre des employés concernés.

Pour résumer, la société Hellin, dans le Nord, qui fabrique essentiellement des cercueils depuis 1862, a perdu un gros marché et vu son chiffre d’affaires réduit à 47%. Le patron, n’ayant aucune marge de manœuvre, a décidé de licencier sept de ses vingt employés. Il explique ainsi :

Quand on perd la moitié de son chiffre d’affaires, quelle variable d’ajustement a-t-on pour ne pas mourir ? On continuera à inclure toujours autant de bois dans nos cercueils et la direction ne se paye déjà plus.

Notez donc qu’ici, la direction n’est pas, le cigare au bec, en train de décider du sort de salariés entre deux repas plantureux dans un grand restaurant parisien, et qu’elle a déjà fait un certain nombre de sacrifices personnels. La situation est donc bel et bien tendue à l’extrême. Mais baste : passons.

Le licenciement est acté, et, comme souvent dans ces cas-là, paf, quatre des sept salariés concernés attaquent l’entreprise aux prud’hommes au motif que la lettre de licenciement ne précise pas que c’est la baisse du chiffre d’affaires qui justifie la suppression de leur poste. Bien évidemment, la société Hellin est condamnée à leur verser 61 000 euros de dommages et intérêt, soit plus que le fonds de roulement de la société. Autrement dit, c’est la faillite quasi-certaine pour toute l’entreprise.

Ici, on peut se dire que la concurrence, qu’elle soit nationale ou mondiale, se frotte les mains : ce qu’elle a tant de mal à faire (se débarrasser d’une entreprise sur la place depuis 150 ans), la « justice » s’en charge en quelques semaines. On s’interroge aussi sur ce qui motive les juges prud’homaux dans ce cadre. Certes, protéger les salariés contre les patrons qui font des fautes, c’est très noble, mais là, très concrètement, quatre personnes ont eu « gain de cause » (pour autant que le gain soit réel), mais treize supplémentaires se retrouvent sans emploi.

Le lecteur franchouillard moyen se fera fort, dans les commentaires relatifs à l’article du blog, de faire remarquer que ce patron n’est vraiment pas malin d’avoir osé faire des lettres de licenciement sans passer par un avocat ! Le cuistre, le fat ! Il aurait dû savoir que le droit du travail français était un tantinet complexe et méritait largement qu’on dépense quelques milliers d’euros de conseil afin de faire un beau licenciement économique sans erreur (alors que la trésorerie était tendue comme une conversation Le Pen – Mélenchon).

Et si ce n’est pas la légèreté de ce patron qui est généreusement fustigée, un autre lecteur n’hésitera pas à faire remarquer que les juges des prud’hommes sont des gens pondérés, bons et pétris d’humanité qui cherchent avant tout à faire triompher le Droit (du Travail), belle et noble construction française protégeant le salarié contre les vices inhérents du capitalisme et de l’actionnariat qui ne font rien qu’à broyer des vies. Dura lex sed lex et bien fait pour sa gueule, en somme.

Bref. Le patron fut un idiot, et le jugement ne fait qu’éclairer une vérité inaltérable : le Droit passe avant tout.

Moui.

Sauf qu’au final, ce n’est pas sept chômeurs de plus, mais vingt que le petit Paul Employ va devoir gérer. Malins, les juges ! Bien joué, le Droit ! Or, c’est justement le nœud du problème : qu’est-ce qui peut bien pousser des juges à ce genre de décision, sachant que le résultat logique est une détérioration générale de la situation après leur passage ? Quel raisonnement peut-on tenir, quelle rigidité intellectuelle crasse permet d’expliquer qu’on préfère vingt chômeurs à sept ?

Cat vs Dog : Who's the boss, now ?

Laissons la question quelques minutes en suspens et regardons une autre affaire dans laquelle on assiste, assez consterné, à une nouvelle étape de délitement dans la vie entrepreneuriale française : il apparaît en effet que des tribunaux de grande instance ont récemment interdit à deux entreprises françaises de mettre en œuvre un plan social, sous prétexte que ces sociétés sont filiales de groupes étrangers en bonne santé et donc qu’il n’y a pas de motif économique pour un tel plan.

Or, seuls les conseils des prud’hommes peuvent normalement annuler un plan social ex post (une fois celui-ci mis en œuvre). Ici, ce sont des tribunaux de grande instance qui l’ont fait, ex ante (avant même qu’il soit acté). L’affaire est donc montée jusqu’en Cour de Cassation qui doit trancher ce mardi.

Qu’elle tranche dans le sens précédent ou pas, à la limite, peu importe. Ce qui importe ici, c’est l’attitude générale de la Justice envers les entreprises. Comme dans l’affaire précédente, on y détecte sans mal exactement le même esprit.

Et c’est là, le fameux facteur que j’évoquais dans mon introduction : si la France n’arrive pas à se départir d’un nombre important de chômeurs, ce n’est pas seulement dû à la conjoncture ou à des charges salariales trop importantes. En réalité, il règne maintenant en France un esprit si farouchement opposé à l’entrepreneur, si résolument opposé au patronat, si viscéralement en contradiction avec la volonté de laisser les plus courageux d’entre nous fonder des sociétés que, petit à petit, la création d’entreprise s’étiole. Le maillage des PME s’effiloche pour ne plus laisser que des grands groupes, français ou étrangers, avec des reins juridiques suffisamment solides pour répondre à toutes les demandes farfelues, incessantes et changeantes de l’administration.

Fondamentalement, tout en France a été organisé pour saper les volontés. Créer une entreprise, devenir patron, c’est, avant tout, prendre un risque et désirer valoriser son savoir-faire en dehors des structures balisées du salariat. Mais voilà, en France, créer une entreprise est d’abord ressenti comme une façon de faire son intéressant, de se démarquer, pour, essentiellement, s’enrichir. Dès lors, le patron est vu systématiquement, par la Justice, l’administration fiscale et territoriale, comme un fieffé loustic qui fera tout ce qu’il peut pour dissimuler ses revenus et éviter le juste impôt. Le patron est, par défaut, celui qui fera régner l’oppression sur le salarié. Le chef d’entreprise est ressenti, systématiquement, comme le Goliath que chaque petit David, qu’il soit bureaucrate ou syndicaliste, se sentira le devoir de dézinguer. Mais là où le David biblique décocha un caillou bien ajusté à Goliath, en France, ce sont des millions de Davids qui décochent, sans arrêt, des millions de grains de sable, de cailloux et de fourberies à chacun des Goliaths qui se sera dressé, un peu naïf, sur leur chemin.

À force, non seulement entreprendre devient un véritable calvaire où seule la connivence avec les politiciens locaux permet de s’en sortir, mais elle épuise tant de monde que chaque entreprise qui ferme décourage plusieurs autres vocations qui ont vu les obstacles absurdes, lamentables et/ou ubuesques jetés par les administrations, les syndicats, la justice et le reste.

À ceci faut il encore ajouter l’esprit typique du « Tu n’y arriveras jamais » qui a su percoler en France au point que les gens ne s’en rendent même plus compte : l’échec étant vécu comme une infamie absolument indépassable, se lancer dans la création d’entreprise, c’est risquer de l’argent et du temps, et qui sait, frôler voire plonger dans l’échec.

Et là, c’est superbe : si l’entreprise marche, le peuple des jaloux, toujours fort de ses millions de membres, jettera à la face du patron qui a réussi tout ce que le socialisme peut produire de gentilles incitations à se départir de cette réussite qui pour aider les pauvres, les sans-grades, les tristes, les malheureux. Et pan la taxe, et pan l’impôt, et pan le redressement, et pan les contrôles multiples. Fallait pas se lancer, mon canard.

Si l’entreprise ne marche pas, on aura le douteux plaisir de ne pas déclencher la jalousie, mais on devra tout de même se cogner, au milieu des « Je te l’avais bien dit », les procès prud’homaux, les redressements et, bien sûr, les remarques en biais sur le mode « Il a détruit X emplois » lorsque la faillite sera actée.

Ces effets sont palpables, partout, tout le temps, autour de vous. Cet esprit typique qui honnit l’échec, la prise de risque, et se badigeonne de jalousie le reste du temps, c’est bien là le point fondamental qui, chaque jour, fait fermer des portes, décourage les volontés, fait fuir les cerveaux et crée de nouveaux chômeurs.

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  • Excellent article, comme d’habitude.

    Ce pays socialiste est foutu, comme l’ont tjrs été tous les pays socialistes.

    Si je puis me permettre, une erreur dans votre editorial, mais qui est commise par nombre de gens.

    Ce que vous évoqué comme de la jalousie n’est pas de la jalousie mais de l’envie.

    La jalousie s’applique à un amour trop fort de ce que l’on possède (je suis jaloux de ma femme)

    L’envie s’applique à ce que les autres possèdent et que l’on aimerait posséder soi-même.

    Accesoirement (?) c’est un sentiment destructeur de l’âme humaine (Kant) qui doit être combattu avec la dernière énergie dans une république du contrat social comme la notre (?) car ce sentiment est contraire à la fraternité humaine.

  • Excellent article, que montre, une fois de plus, que ce pays est foutu.

    Dans cet esprit je poursuis ma croisade libérale pour que tous les libéraux votent Hollande :
    – Si Sarkozy gagne, la France continuera à s’approcher à petits pas du gouffre dans une douce langueur socialiste de droite et cela pourra encore durer quelques années, si l’Allemagne la cautionne.
    – Si Hollande gagne (et s’il met en oeuvre la totalité ou partie de son programme), la France fera alors un grand et rapide bond en avant (directement dans le gouffre) et le gouvernement Hollande sera rapidement remplacé par un gouvernement type Mario Monti qui prendra les mesures nécessaires à la reconstruction du pays.

    Le passé est plein d’exemples de situations identiques :
    – Le Portugal avec Salazar à la fin des années 1920 après l’anarchie et la gabegie républicaine,
    – Le Chili avec Pinochet dans les années 1970 après la faillite du pays provoquée par Allende & Co
    etc, etc.
    Oui, comme le dit H16, ce pays est foutu, mais l’histoire nous apprend qu’il y a toujours une voie de sortie.

    LIBERAUX DE TOUTE LA FRANCE, UNISSEZ-VOUS ET VOTEZ HOLLANDE !

  • « Etat d’esprit francais », tu veux dire « ètat d’esprit pourri ». En fait, je suis un optimiste et je n’ai jamais considéré l’esprit francais comme pourri, mais les faits m’ont vite fait déchanter. Alors quand on reste en France, on se rassure en disant que c’est pareil partout. Eh bien non! mon pôte. C’est ce que voyager t’enseigne. Toutes les insitutions des pays dévelopés ne fonctionnent pas sur des prémisses claniques (entendre étroitement corporatiste).

  • J’en ai créé deux, dans le pire fief socialiste de France : La Réunion où l’ignominie esclavagiste se drape de la monstruosité marxisante.

    Plus JAMAIS je ne monterais de société en France tant que ce pays ne sera pas libéral. J’ai des projets, mais je pense que j’irais sur l’île Maurice voisine pour les réaliser tout en vivant ici (qualité de vie, toussa)

    Le beurre et l’argent du beurre en quelque sorte.

    • Disons que « le beurre et l’argent du beurre » c’est l’esprit d’entreprise en gros. C’est á dire se débrouiller avec les contraintes et les opportunités qui nous sont offertes/imposées. C’est une intelligence pratique et non seulement y a rien de mal á ca, mais c’est la facon dont toute la planete fonctionne. A part quelques villages gaulois qui pensent résister mais qui plus surement croient que le ciel va leur tomber sur la tête. Les ignobles ringards!

      • Moi je suis en train de liquider tranquilement mes sociétés, vendre mes propriétés et je me casse au Canada ! Montreal est une ville extraordinaire. En quelques mois ce pays m’a déjà donné et l’envie et la fierté d’y vivre.

        Il n’y a plus rien à attendre ici, plus de perspective, laissons les mourir avec leur euro, leurs fonctionnaires et leur connerie. Moi j’ai donné, ma famille aussi. Je vise la nationalité canadienne.

        • C’est marrant cet article aujourd’hui je discutais du sujet avec un ami anglais. Je ne saurais pas théoriser mais j’ai ma petite expérience du sujet.

          J’ai commencé par une société qui nécessitait de la main d’oeuvre. Sans expérience et croyant que tout le monde bossait j’ai été négligeant sur la qualité de mes recrutements car au début le marché boostait bien. Pendant la deuxième année, le marché s’est retourné suite à l’introduction de produits chinois. En un an seulement nos prix de vente ont chuté de 50%.

          J’avais 5 employés .Il a fallu demander plus aux employés qui franchement étaient très pépères au départ, chose très difficile quand vous avez deux fouteurs de merde sur 5 employés et que vous ne pouvez pas financer deux licenciement économiques. On était dans une situation où une fois les salaires payés et charges payées il ne restait plus grand chose. Vu les personnalités et agressivité grandissante des deux personnes, j’ai eu peur des procès. Je les ai fais partir en douceur j’ai mis un an et demi.

          Ce que j’aurai du faire immédiatement était de virer les deux gars, les remplacer par une personne plus solide et me concentrer sur le développement de nouvelles activités beaucoup plus lucratives. Je ne pouvais pas le faire sans mettre irrémédiablement en danger la société. J’ai occupé le poste du gars qui aurait du remplacer mes deux licenciements, abandonné toute idée de diversifier l’activité et j’ai vendu la boite pour récupérer mon investissement initial. 3 ans de boulot pour faire quelque chose qui aurait pu être plié en 6 mois /un an …

          J’ai compris qu’ici, il faut avoir beaucoup plus de capital et d’énergie qu’ailleurs pour démarrer. Car chaque erreur se paye très cher puisqu’il n’y a aucune flexibilité. Mon erreur de casting du à mon enthousiasme m’a couté 5 ans de ma vie et beaucoup d’énergie. Bref j’ai rien perdu, rien gagné, vécu au Smic pendant ce temps là sans protection sociale et à travailler tous les jours de 8h à 20h et un we sur deux. Maximum 3 semaines de vacances en 5 ans… J’ai bossé pour pas perdre mon argent et offrir un avenir à mes trois employés résiduels qui étaient mieux payés que moi !

          Du coup je suis allé dans un secteur sans main d’œuvre ou l’on peut gagner gros. Je me suis mis à vendre des propriétés de luxe et des hôtels ! Peu de ventes par an, grosses commissions ! lol.

          Ca a très bien marché je me suis associé à un gars comme moi. Une secrétaire trilingue en guise d’employés.

          Fin 2009, on était rodés et on a carressé l’idée de développer à terme deux ou trois agences placées sur des micro-marchés stratégiques. Cette fois ci on avait de l’argent et on est deux associés. Et puis on a fait le business plan, étudié les structures de couts de nos concurrents etc … Vu que la matière première de ce business restent les négociateurs, que l’on est obligé de les prendre en contrats classiques avec de grosses charges, qu’il faut les former … Bref on s’attend à un gros turn over et beaucoup d’investissements pour un retour très lointain.

          En plus une agence dont le patron est un bon ami a embauché trois négociateurs un seul s’est révélé tenace et il a mis trois ans à libérer son potentiel. En chemin il en a embauché deux autres dont il a du se séparer et a hérité de deux procès aux prudhomme …

          Dans tous les pays que j’ai vu les négociateurs immobiliers arrivent sur le marché formée et sont tous gérés comme des entrepreneurs indépendants non salariés. Ce qui a beaucoup de sens vu la spécificité de ce marché. En France on a suivi le sens inverse quand l’urssaf et les administrations se sont dit que c’était plus lucratif pour eux …

          Bref, on s’est dit qu’il était plus intéressant de continuer ainsi et de réinvestir l’argent gagné dans des propriétés, c’est plus rentable que dans le travail.

          C’est à ce moment là que j’ai commencé à penser à partir car un peu trop jeune pour penser comme un rentier, j’ai besoin d’action ! J’ai commencé à voyager au Canada et j’ai beaucoup aimé Montreal. Je viens de formuler une demande de résidence et j’étudie le marché immobilier là bas depuis un an pour construire mon business plan.

          Bien m’en a pris puisque la crise aidant, l’insécurité fiscale étant à son plus haut niveau, et le risque étant fort soit d’une dévaluation soit d’une explosion de l’Euro, plusieurs de mes gros clients souhaitent investir au Canada avec moi. Je vends donc tout ce que j’ai et suis en train de monter un fond d’investissement immobilier. J’ai déjà de nombreux contact sur place et je suis très surpris de l’énergie et du sérieux des Québécois ! C’est un marché extrêmement compétitif mais qui sait reconnaître la valeur et la payer, quel rafraichissement par rapport à ici. Plus je bosse avec eux, plus je me dis que décidemment à vouloir rester en France j’ai perdu beaucoup de temps.

  • Je me suis pris un prud homme pour un CDD mal rédigé (il maquait une phrase sur la raison du CDD: genre ceci est du à un accroissement temporaire de l’activité). C’est assez absurde car quand on est en croissance, on ne peut pas savoir où en sera la société 12 mois plus tard.
    J’ai du louper les cours de planification.
    Je me suis entêté et j’ai perdu, le juge était une espèce de mai 68ard habillé comme renaud ds la chanson « laisse beton ». Il avait un beau foulard rouge autours du cou. l’avocat a bien fait traîner les choses pour m’avouer à la fin que le CDD requalifié est un classique et qu’on y passe tous un jour ou l’autre, bref c’est une arnaque bien rodé.
    Donc 2 conseils : ne faites pas de CDD ou alors rédigé par un avocat, et si vous pensez la moindre seconde qu’un candidat vous semble tatillon, refusez le.
    moi je ne veux pas quitter la France car j’aime ce pays, et que je le dissocie totalement de l’état français. Mais c’est quand même assez désespérant.

    • Il faut faire comme en Italie, prendre l’état pour ce qu’il est (c’est á dire pas grand chose) et mener ses affaires totalement en parrallele pour mener á bien ses projets.

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