Libéralisme = non agression

Personne ne doit négocier ni se mettre d’accord avec personne pour violer ce qui est nôtre, notre personne, nos valeurs, nos biens

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Libéralisme = non agression

Publié le 21 mars 2012
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Le libéralisme ne peut être objet de négociation : personne ne doit négocier ni se mettre d’accord avec personne pour violer ce qui est nôtre, notre personne, nos valeurs, nos biens.

Par Carlos Rodríguez Braun (*)

Être libéral signifie ne pas accepter ni justifier l’agression d’autrui. Qui que soit cet autre et quelle que soit la justification de son agression. La base du libéralisme est que jamais nous ne pouvons porter préjudice au prochain. L’unique exception est quand ce prochain nous attaque avant. Seulement dans ce cas, et dans aucun autre, nous ne pouvons faire usage de violence. Et seulement nous ne pouvons l’employer que pour nous défendre.

Le libéralisme, par conséquent, et contrairement à que l’on pense, n’est pas une doctrine principalement économique, mais morale et politique. Le marché libre est seulement une partie du libéralisme, que les libéraux défendent parce que nous défendons le droit de propriété et le droit dérivé de contracter avec notre propriété volontairement avec la propriété de notre prochain. Il est vrai que le socialisme de tous les partis, dans la mesure où il limite, conditionne et enfreint plus ou moins la propriété, et limite et enfreint plus ou moins les contrats, est antilibéral, mais non pas pour des raisons économiques mais bien, encore une fois, pour des raisons morales et politiques.

Ces raisons morales et politiques de rejet de l’agression, du viol de la justice, de la violation des droits et des libertés, font que le libéralisme ne peut être objet de négociation : personne ne doit négocier ni se mettre d’accord avec personne pour violer ce qui est nôtre, notre personne, nos valeurs, nos biens.

Et maintenant, vous pouvez remplir des pages et des pages, énumérant les jolies excuses sans nombre avec lesquelles depuis les chaires, les pupitres et les tribunes on allègue sans fin que la liberté de chacun c’est bien, mais qu’il faut la profaner au nom de la cohésion, du progrès, de l’égalité, de la justice « sociale », de l’écologie et de tout un ample catalogue derrière lequel se retranchent les antilibéraux de gauche et de droite qui, au final, applaudissent l’agression.

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Traduit de l’espanol.

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