Libéralisme = non agression

Personne ne doit négocier ni se mettre d’accord avec personne pour violer ce qui est nôtre, notre personne, nos valeurs, nos biens

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Libéralisme = non agression

Publié le 21 mars 2012
- A +

Le libéralisme ne peut être objet de négociation : personne ne doit négocier ni se mettre d’accord avec personne pour violer ce qui est nôtre, notre personne, nos valeurs, nos biens.

Par Carlos Rodríguez Braun (*)

Être libéral signifie ne pas accepter ni justifier l’agression d’autrui. Qui que soit cet autre et quelle que soit la justification de son agression. La base du libéralisme est que jamais nous ne pouvons porter préjudice au prochain. L’unique exception est quand ce prochain nous attaque avant. Seulement dans ce cas, et dans aucun autre, nous ne pouvons faire usage de violence. Et seulement nous ne pouvons l’employer que pour nous défendre.

Le libéralisme, par conséquent, et contrairement à que l’on pense, n’est pas une doctrine principalement économique, mais morale et politique. Le marché libre est seulement une partie du libéralisme, que les libéraux défendent parce que nous défendons le droit de propriété et le droit dérivé de contracter avec notre propriété volontairement avec la propriété de notre prochain. Il est vrai que le socialisme de tous les partis, dans la mesure où il limite, conditionne et enfreint plus ou moins la propriété, et limite et enfreint plus ou moins les contrats, est antilibéral, mais non pas pour des raisons économiques mais bien, encore une fois, pour des raisons morales et politiques.

Ces raisons morales et politiques de rejet de l’agression, du viol de la justice, de la violation des droits et des libertés, font que le libéralisme ne peut être objet de négociation : personne ne doit négocier ni se mettre d’accord avec personne pour violer ce qui est nôtre, notre personne, nos valeurs, nos biens.

Et maintenant, vous pouvez remplir des pages et des pages, énumérant les jolies excuses sans nombre avec lesquelles depuis les chaires, les pupitres et les tribunes on allègue sans fin que la liberté de chacun c’est bien, mais qu’il faut la profaner au nom de la cohésion, du progrès, de l’égalité, de la justice « sociale », de l’écologie et de tout un ample catalogue derrière lequel se retranchent les antilibéraux de gauche et de droite qui, au final, applaudissent l’agression.

___
Traduit de l’espanol.

Voir les commentaires (6)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (6)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Cet opus, qui fait partie d’une trilogie, est un point d’entrée à privilégier pour quiconque souhaite acquérir une compréhension solide des mécanismes du libéralisme, dont Serge Schweitzer, grande figure d’Aix-Marseille Université qu’on ne présente plus aux lecteurs de ce site, et dont le nom raisonne encore dans les couloirs de nombreux établissement d’études supérieures (j’en sais quelque chose), se fait à l’évidence le promoteur. Il y offre en effet une synthèse claire et concise à mettre entre les mains de tous, que l’on soit fervent défe... Poursuivre la lecture

Le 14 octobre 2024, le prix Nobel d’économie a été décerné à Daron Acemoglu, James A. Robinson et Simon Johnson, trois économistes libéraux dont les recherches ont largement influencé la manière dont nous comprenons les interactions entre institutions politiques et économiques, et leur rôle dans la détermination de la croissance et du développement à long terme. Ce prix consacre des années de recherches qui ont marqué l’analyse économique contemporaine, notamment sur la manière dont les institutions façonnent les performances économiques des soc... Poursuivre la lecture

L'un des principes fondamentaux du marxisme est la théorie de la valeur du travail, qui énonce que la valeur d'une marchandise est déterminée par le temps de travail socialement nécessaire pour la produire. Dans ce cadre, le travail lui-même devient une marchandise – quelque chose qui peut être acheté et vendu sur le marché. Marx affirme que, sous le capitalisme, les travailleurs sont contraints de vendre leur force de travail aux capitalistes, qui les exploitent en leur versant des salaires inférieurs à la valeur totale produite par leur tra... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles