Si on veut bien regarder la question de l’environnement sans idéologie, les solutions ne sont peut-être pas là où nos esprits se porteraient spontanément.
Par Serge Schweitzer.
Notre dernier billet se terminait après avoir rappelé la solution étatique en matière d’environnement par un regard sur une solution à laquelle on pense peu : la solution propriétariste.
On évoquait le sort respectif de notre matou qui du haut de sa fenêtre dans un appartement bien chauffé, à côté de sa gamelle, regardait ses camarades lutter pour leur vie et chercher leur nourriture dans les ordures tout en se méfiant des autres prédateurs. Notre chatte était aussi heureuse de voir sa virginité préservée, ce qui n’est guère le cas de sa copine errante… Ne pas se battre pour obtenir son pain quotidien réjouissait fort aussi le chien à sa mémère qui de son balcon contemplait le spectacle de peu de nourriture pour beaucoup de demandeurs. C’est du reste cette nourriture rare qui en faisait augmenter le prix jusqu’à risquer sa vie pour un reste de côtelette.
Il est vrai que ces problèmes d’environnement ne sont guère aisés.
Souvent ils provoquent des externalités difficiles à prendre en compte par un prix de marché. Une externalité est un effet non aisément quantifiable positif ou négatif. Soit un internaute de Contrepoints qui entretient le mieux possible son jardin et engage de fortes dépenses pour l’entretien de son verger. Notre internaute a pour voisin un apiculteur. Chaque matin ses abeilles viennent butiner avec frénésie puis retournent à la ruche dont l’apiculteur fait son miel… Pourtant notre internaute ne peut espérer une compensation monétaire, ni même exiger des remerciements.
Une jeune fille consacre chaque jour temps et argent à se préparer, se maquiller, se faire belle. Puis elle sort. Chaque passant tire une utilité lorsqu’il croise cette jeune fille qui respire la beauté et dont émanent des effluves charmants de parfum. Sauf à professionnaliser sa beauté, par exemple en se laissant contempler contre un prix, notre jeune fille ne peut obtenir compensation de toutes les utilités qu’elle procure.
Dans le cas de l’environnement, c’est la même chose. Que les calanques des Marseille soient gratuites est une aberration au sens d’une gestion minimale ; mais inversement, qu’un industriel qui pollue une rivière et oblige la société de pêche en aval à purifier l’eau et donc à engager des dépenses, sans que l’on puisse taxer l’industriel, représente une dégradation de l’état de bien-être. C’est pour cette raison que l’idée est apparue évidente que l’on corrige ces externalités par des taxes ou des règlements.
Pourtant, si l’on revient à nos animaux, nous constatons que la solution propriétariste a aussi des vertus.
La loi Verdeille de 1964 qui a dépouillé les propriétaires de moins de vingt hectares non clos de leur droit de propriété sur le gibier au profit de tous a engendré un tragique enchaînement, le même que lorsqu’un pâturage est à tous accessible. Chacun alors surexploite la parcelle commune dont la ruine est la conséquence inéluctable. Le pire des services à rendre à l’océan et aux bancs de poissons est de procéder comme l’ONU. Qualifier l’océan d’héritage commun de l’humanité signifie donc que celui-ci appartient à tous. Il n’y a donc rationnellement aucune raison de ne pas allègrement se servir dans les bancs de poissons sans se demander ce qui arrivera ensuite. Mais si un banc de poisson appartenait à quelqu’un, pensez-vous qu’il serait surexploité ? Si tel est le cas, de quoi vivrait ensuite notre pêcheur ? Mais dira-t-on : comment des bancs de poissons peuvent-ils être privatisés ? Mais c’est déjà le cas. Cela existe. Aujourd’hui il y a des propriétaires privés de bancs de poissons. Ces derniers sont suivis par des satellites et les autres pêcheurs savent qu’ils ne peuvent y toucher.
Certes, on interdit la pêche au thon. Que peut-on attendre comme résultat ? Exactement le même que lors de la prohibition de l’alcool aux États-Unis en 1929. Interdire la pêche au thon, ce n’est pas supprimer l’envie d’en déguster. Le résultat, c’est que la demande est identique pour une offre qui s’effondre. Le prix du thon s’envole. Il devient alors extrêmement lucratif pour des braconniers, malgré les risques, de pêcher du thon. Bien sûr, il reste la solution de mettre un policier derrière chaque assiette. On a connu cela. Cela s’appelait l’Union soviétique.
Peu d’internautes connaissent sans doute l’histoire de la plus grande forêt anglaise, celle de Sherwood. C’était une forêt réservée exclusivement à l’usage royal pour la chasse et l’exploitation du bois. Les besoins financiers d’Henri III, fils de Jean sans Terre, étaient tels qu’il décima la forêt en question, traquant par le fait même la population animale qui perdit nourriture et abri. Édouard III, un siècle plus tard, sauva la même forêt en vendant de larges parcelles. On a donc accusé bien à tort Robin des Bois d’avoir dévasté la forêt en question.
Les éléphants sont victimes presque partout de spectaculaires massacres. Pour les sauver, on nous a expliqué qu’il fallait interdire le commerce de l’ivoire. Mêmes causes, mêmes effets. Le prix de l’ivoire s’est envolé car la demande était toujours là . Devenir contrebandier d’ivoire est un métier extraordinairement lucratif. Comment espérer que les gardes dans des réserves africaines, très mal payés par ailleurs, puissent résister à d’importantes sommes pour ici ou là fermer les yeux. Mais on ne sait pas que des éléphants ont des protecteurs en la personne de leurs propriétaires. Par exemple en Thaïlande, l’éléphant rend des services qui font l’objet d’un prix de marché. Les troupeaux en question doivent être bien entretenus pour apporter des flux réguliers de revenus maintenant et demain. Les statistiques des organismes agréés sont formelles. Le seul pays au monde où l’éléphant prospère est la Thaïlande.
Mais pour justifier le titre de notre article, racontons pour terminer l’histoire des vaches et des bisons aux États-Unis au XIXe siècle.
C’est la construction du chemin de fer et chaque jour on gagne quelques kilomètres de l’Atlantique au Pacifique pour aller toujours plus loin : « Go far West ». Des dizaines de milliers de travailleurs construisent ce chemin de fer à travers le Middle West. Il faut bien nourrir ces individus. Par chance il y a de la viande sur pattes toute prête à portée de fusil et dans laquelle on peut se servir abondamment et sans risque puisque le cheptel est gratuit, puisque libre de tout droit de propriété. Le massacre des bisons commence. Le cheptel était évalué à plusieurs dizaines de millions de têtes ; aujourd’hui on essaie de sauver les quelques milliers qui restent.
Au même moment sont importés d’Europe des animaux qui sont aussi de la viande sur pattes. Mais la différence c’est que ces vaches importées à prix d’or ont un propriétaire. Elles sont alors gardées par des garçons de vaches (les cowboys). On les enclot à l’intérieur de fils de fer barbelé et pour plus de sûreté, pour signaler qu’elles ont un propriétaire, elles sont marquées au fer rouge. Ainsi quand elles étaient volées et qu’on tentait de les revendre, cette marque permettait immédiatement de savoir qu’il s’agissait de vaches signalées volées antérieurement. Pendant que les bisons publics étaient massacrés à grande échelle, les vaches privées prospéraient dans tout le Middle West.
Si on veut bien regarder la question de l’environnement sans idéologie, les solutions ne sont peut-être pas là où nos esprits se porteraient spontanément.
Mais comment faire comprendre cela, malgré ces incontestables exemples, à des confrères journalistes qui ne se soucient guère de la vérité et qui par idéologie instillent des idées qui nous ferons un jour dire : « Adieu veaux, vaches, cochons, couvées ».
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Article publié originellement dans News Of Marseille. Reproduit avec l’aimable autorisation de l’auteur.
« Vaches privées et bisons publics » http://t.co/MyyPs69z via @Contrepoints
Article brillant. Il serait utile également de faire un article sur la ressource en eau et sa distribution notamment dans les pays riches. Comment libéraliser et mettre en concurrence cette eau de façon à faire baisser le prix le plus possible alors qu’il me semble difficile de construire des canalisation partout. Si quelu’un a une réponse, merci bien.
http://ordrespontane.blogspot.fr/2011/04/achetez-un-bison-sauvez-une-espece.html
Protéger l’#environnement et les #animaux par la #propriété privée http://t.co/mcK5PedH via @Contrepoints #écologie
@lonelice tiens lis le 6ème paragraphe de cet article http://t.co/KL3ZvLsD
Bonjour,
Cette théorie est peut-être séduisante aux yeux de l’économiste que vous êtes, mais je vous défie de trouver un seul écologue ( j’ai bien dit écologue, pas écologiste) qui puisse y souscrire.
Il est impossible d’appliquer au vivant dans son ensemble une logique mercantile.
La propriétarisation est une réponse à une mauvaise question. Nous n’en sommes pas à trouver la meilleur manière d’exploiter notre environnement. Nous en sommes à chercher déjà au moins une manière d’arriver à le maintenir debout.
Ca n’est pas pour rien si la plupart des écologiste sont d’extrême gauche. C’est bien parce que la situation est gravissime qu’ils plébiscitent un engagement collectif pour redresser la barre.
FabriceM : « Nous en sommes à chercher déjà au moins une manière d’arriver à le maintenir debout. »
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L’environnement a 5 milliards d’années, il a subi les météorites tueuses, les éruptions cataclysmiques, les âges glaciaires, la dérive des continents, les dinosaures… et il se porte très bien.
Il n’a pas besoin de nous, petits humains vaniteux, pour le « tenir debout », ne racontez pas des fables.
Bonjour,
Je trouve dommage de devoir faire face à cet argument encore et encore. Oui, certes, la vie à survécu aux météorites, aux volcans, aux périodes de glaciation et de surchauffe. Oui, mais la Terre ne portait pas 7 milliards d’hommes.
Maintenir l’écosystème debout est une question de survie de notre espèce, ni plus ni moins.
Encore récemment, un rapport est sorti : ce sont les hommes qui ont exterminés la mégafaune en Australie et amorcé la désertification de tout un continent. Et ils n’avaient que des bâtons et des cailloux.
http://www.sciencemag.org/content/335/6075/1483.abstract
Nous avons complètement massacré les écosystèmes à l’échelle du globe, et on continue. Vous avez raison, l’expression « maintenir debout » était mal choisie. Il s’agit surtout de commencer par arrêter de détruire.
On va tous mourir dans d’atroces souffrances. C’est une certitude absolue.
La forêt s’étend en Europe et de nombreuses espèces reviennent. Des faucons pélerins nident à Saint Gudule, Saint Hubert et au moins deux autres endroits à Bruxelles. Aux dernières nouvelles on installe des petites plateformes sur les tours de la défense pour qu’il puissent y faire de même.
Il y a quelque mois, on a mis des piège photographiques en Belgique pour produire une preuve que les brebis tuées dans une région, l’étaient par un Lynx. Quand les photos sont arrivées, quelle n’a pas été la surprise, de constater que c’est un loup. Le premier loup positivement identifié en Belgique depuis …1898. Un loup a été vu à Hambourg (oui, Hambourg). Et aux Pays Bas.
Bref, la situation est-elle précisément telle que vous la décrivez ? On est en droit de se le demander.
@ FabriceM
Cet article ne démontre rien du tout…
En 1800, il y avait 350 000 habitants en Australie et « ils n’avaient que des bâtons et des cailloux »…
À la même époque, 190 millions de personnes habitaient l’Europe et ils étaient déjà largement mécanisés et outillés.
Alors, que pouvez-vous en conclure ?
Comme d’habitude, l’idéologie et la peur font qu’on mélange tout.
@Albitol
Même la dernière goutte du réservoir permet d’accélérer.
Le massacre des forêts primaires en amazonie et en asie du Sud Est, c’est un fait indéniable. En Europe, seul l’arrivée du pétrole et du charbon ont permis d’arrêter le mouvement de destruction des forêts. Que pensez vous qu’il va se passez quand le prix des énergies fossiles va monter au delà du supportable ?
Vous allez me dire « pétrole de schist et compagnie ». Je vous dis « ordre de grandeur ».
Regardez le dernier rapport de l’IEA. D’ici à 2050, il y a la moitié du pétrole qu’on doit trouver qu’on ne sait PAS où trouver. Qui n’est même pas dans les ressources « probables » en extrapolant à partir du rythme actuel des découvertes. ( http://www.scribd.com/doc/72512781/World-Energy-Outlook-2011 attention c’est très lourd )
Et on parle bien de l’IEA, pas de Greenpeace.
J’ai mes raisons de penser différemment. Merci de ne pas me traiter d’idéologue avant même de connaitre ces raisons.
@Minitax
Spécifiquement sur la question des forêts, je vous rappelle que la définition d’une forêt joue grandement sur le constat qu’on peut faire.
Une monoculture pour l’industrie papetière, je n’appelle pas ça une forêt, même si l’UE veut me faire penser le contraire.
J’ai évoqué ça dans l’article précédent. En demandant les sources de l’auteur, sans réponse jusqu’à présent.
Puisque vous ne concluez pas à propos de votre précédent lien et que vous en balancez un autre, j’y vais du mien.
Il émane des pires amis du pétrole : le journal Le Monde.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/24/la-fin-du-petrole-oui-mais-apres-demain_1577240_3232.html
Sinon, il y a le nucléaire, le charbon (200 ans de réserve), du gaz de schiste un peu partout, notamment en Europe. Et les Chinois préparent déjà la course à l’hélium 3 avec leur prochaine mission sur la Lune.
Pendant ce temps, avec sa façon de penser différente parce qu’il a ses raisons (secrètes), FabriceM lance un cri dans la nuit de l’énergie…
FabriceM : « D’ici à 2050, il y a la moitié du pétrole qu’on doit trouver qu’on ne sait PAS où trouver. Qui n’est même pas dans les ressources « probables » en extrapolant à partir du rythme actuel des découvertes. »
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Désolé mais vous racontez n’importe quoi. Les réserves prouvées actuelles, c’est 40 ans (source BP, EIA… http://i90.photobucket.com/albums/k247/dhm1353/Oilprodres2.png ). Donc même en ne faisant aucune exploration, on aurait de quoi tenir jusqu’en 2050. Et ce sont des réserves prouvées, cà d par définition des réserves exploitables aux conditions économiques actuelles, pas « probables ».
De plus, dire qu’on ne sait pas trouver la moitié de ce qu’on aurait besoin pour 2050, c’est une idiotie sans nom. Dans ce cas, pourquoi s’en arrêter à la lecture de marc de café pour 2050, pourquoi ne pas pondre des divinations catastrophistes du même genre pour 2100, 2200 tant qu’on y est ?
Qu’on sache ou non trouver le pétrole nécessaire pour 2050, ça personne n’en sait rien, surtout pas vous, malgré votre prétention de connaître, vu que personne n’est fichu de prédire quoi que ce soit même à 5 ans.
Mais vu qu’on a doublé les réserves prouvées de pétrole depuis 1980 (encore un affreux fait qui fiche en l’air une belle théorie), en passant de 600 Gb à 1200Gb, il y a de grande chance que les malthusiens dans votre genre soient complètement à côté de la plaque, comme depuis Malthus.
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FabriceM : « Spécifiquement sur la question des forêts, je vous rappelle que la définition d’une forêt joue grandement sur le constat qu’on peut faire. »
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Bah justement, on n’a plus un seul hectare de forêt primaire. D’ailleurs, il n’y en a quasiment plus dans toute l’Europe de l’Ouest et ce depuis au moins 3 siècles. Elle est où l’apocalypse brandie par les escrologistes ???
L’ironie, c’est que la catastrophe qu’on voit tous sous nos yeux, c’est là où il y a plein de forêts primaires, en Afrique, où les gens crèvent encore de faim et ne rêvent que de venir… en Europe ! Vous disiez quoi déjà au sujet de la classification des forêts ?
@Abitbol
Mes raisons ne sont pas secrètes, sinon j’aurais choisis la tranquillité de l’esprit et aurais quitté cet endroit depuis longtemps. Je ne prétends pas avoir eu la révélation. Je demande juste un débat « équitable ».
Ensuite, j’ai répondu a vos objections sur mon premier lien. Le fait d’avoir eu accès aux énergies fossiles à complètement changé la donne, puisqu’on a pu compenser la perte de services fournis naturellement pas l’environnement par un accroissement continu de la consommation d’énergie fossile.
Ensuite, je vous fais remarquer ce paragraphe de votre propre lien : »L’ère du pétrole de haute qualité, bon marché, aisé à extraire et facile à raffiner est révolue, rappelle M. Mueller. Il faudra plus d’investissement et plus d’énergie pour extraire des matières premières énergétiques vendues toujours plus cher. »
Il n’y a que des simplets pour croire à la panne sèche. Ca n’empêche pas qu’au bout du compte, Il faudra se passer des énergies fossiles, et ça se fera dans la douleur. La précarité énergétique est déjà une réalité. http://www.boursier.com/actualites/economie/la-precarite-energetique-gagne-toujours-du-terrain-en-france-13914.html
@Minitax
Entre les données de BP et celles de l’IEA, je croirai celles de l’IEA à tous les coups. Et que disent elles ?
Regardez le 2ème graphique (oubliez les flèches rajoutées) : http://www.minyanville.com/businessmarkets/articles/international-energy-agency-iea-iea-report/11/24/2010/id/31320
et voici ce que pense un ex-expert de total des prévisions optimistes : http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/09/22/pic-petrolier-laherrere-repond-a-yergin-tribune
Et ensuite, évidemment qu’il n’y a plus de forêts primaires en Europe, et que celle qui sont bouffées aujourd’hui ce sont les forêts des pays du Sud. Contrairement à ce que vous croyez, les gens peuvent vivre pas trop mal à côté d’une forêt en bonne santé. Mais quand tout a été rasé, comme à Haïti, c’est là que la misère la plus crasse s’installe.( http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9forestation_%C3%A0_Ha%C3%AFti )
Merci encore une fois d’éviter les insultes. Ou alors assumez clairement votre refus de débattre. On gagnera du temps.
Bah, on ne connait toujours pas vos raisons secrètes, vous ne les exposez pas…
Un débat équitable ? Vous l’avez ! Vous donnez des arguments et moi les miens.
Votre argument « massue », c’est que les forets européennes ont été « sauvées » par le charbon et le pétrole. C’est quoi le problème ?
Deux énergies nouvelles en ont remplacé une autre…
Dans mon post précédent, mon argumentation a été de dire que si le pétrole venait à manquer, il serait remplacé par d’autres formes d’énergie que j’ai cité. Mais vous vous en foutez. Vous êtes tout à vos hurlements de peur, parce que des oracles disent que cela se fera dans la douleur. Je ne peux rien pour vous.
Je le répète. Pendant que vous vous lamentez, des gens réfléchissent et travaillent au remplacement du pétrole.
Vous nous parlez des Aborigènes d’Australie, des Haïtiens et demain des Pascuans de l’Ile de Paques… Ils ne représentent pas la majorité des terriens, je crois.
Quand aux insultes dont vous croyez être la victime, vous les rêvez parce que certains ne sont pas d’accord avec vous et c’est cela que vous considérez comme insultant.
Au fait, c’est quoi votre solution à vous pour éviter le futur « chaos » de la fin du pétrole ?
FabriceM : « Ca n’empêche pas qu’au bout du compte, Il faudra se passer des énergies fossiles, et ça se fera dans la douleur. La précarité énergétique est déjà une réalité. »
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Que ça se fera dans la douleur ou non, vous n’en savez rien, vous vous contentez de jouer à Mme Soleil, comme tous les prêcheurs d’apocalypse.
La précarité énergétique, elle existe mais en France, en GB ou en Allemagne à cause de la stupide politique énergétique du gouvernement, qui a tout fait pour faire exploser le prix des énergies par les taxes, les subventions aux énergies renouvelables et les interdictions d’explorer le gaz de schiste ou d’exploiter le charbon dans la Nièvre. Elle n’existe pas aux USA, où la consommation par tête est pourtant 50% supérieure à celle en France. Donc non seulement votre démonstration par l’anecdotique pour insinuer que les énergies fossiles se raréfient est fausse mais en plus elle est à l’envers, c’est justement l’interventionnisme de l’Etat sensé nous sevrer de l’énergie fossile (un argument d’escroc rebattu depuis 3 décennies pour justifier des taxes astronomiques, avec le résultat qu’on connaît) qui crée la précarité. C’est vrai tant pour l’énergie que pour le savon ou le pain, depuis toujours. Vous n’êtes même pas fichu de voir une telle évidence et vous prétendez nous dire comment sera l’avenir en 2050 ?
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FabriceM : « Entre les données de BP et celles de l’IEA, je croirai celles de l’IEA à tous les coups. Et que disent elles ?
Regardez le 2ème graphique (oubliez les flèches rajoutées) : »
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Votre graphique fait une projection de la production de pétrole jusqu’à 2035. Celle-ci augmente, donc rien à voir avec un « peakoil ». Ensuite, il ne contredit en rien les données de BP ou de l’EIA, notamment le fait que les réserves ***prouvées*** de pétrole ont doublé depuis 1980 et le fait qu’avec ces réserves prouvées, on en a pour au moins 40 ans de productions même en faisant ZERO exploration ! Votre histoire de « pétrole à trouver qui n’est même pas dans les ressources « probables »  » est donc une pure affabulation et vous tentez d’enfumer les autres avec une réponse complètement à côté de la plaque.
Si vos arguments étaient solides, pourquoi avez-vous besoin de mentir et de tromper ?
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FabriceM : « Mais quand tout a été rasé, comme à Haïti, c’est là que la misère la plus crasse s’installe. »
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Les forêts de Haïti ont été rasée ***à cause*** de la misère, pas l’inverse. Dans l’autre moitié de l’île, occupée par la République Dominicaine, c’est la prospérité qui permet de préserver la forêt, il suffit de regarder avec Google Earth pour voir la différence flagrante. On a donc la preuve claire et nette que le plus grand ennemi de l’environnement, c’est la pauvreté, le sous-développement et la décroissance, non pas la déforestation. Mais en bon fanatique, vous ne voyez que ce que vous voulez voir, en inversant cause et effet. Les obsédés de l’environnement comme vous (et ce n’est pas une insulte, c’est la stricte vérité) ne sont pas seulement dans l’erreur, ils sont nuisibles parce qu’ils font passer de fausses solutions qui ont des conséquences désastreuses non seulement sur l’homme mais aussi sur l’environnement. On en a de multiples preuves, comme par ex. l’interdiction du DDT, les biocarburants, les éoliennes…
Abitbol : « Vous nous parlez des Aborigènes d’Australie, des Haïtiens et demain des Pascuans de l’Ile de Paques…  »
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Oui, l’île de Pâques, c’est le bon client pour la propagande malthusienne, c’est presqu’impardonnable que notre déplétionniste ne l’ait pas sorti alors que ça fait partie de la trousse à outils de tout prêcheur d’apocalyse.
Comme toujours avec les propagandistes, ils ne montrent que la paille qui les arrange et ils balaient sous le tapis la poutre qui ne les arrange pas. Ils ne parlent que de la soi-disant cata de l’île de Pâques (qui n’a rien à voir avec la dégradation de l’environnement et tout à voir avec la colonisation hispanique et l’esclavage qui s’en est suivi) et ils balaient sous le tapis des milliers d’îles habitées du Pacifique qui ne collent pas à leur propagande. Escroquerie intellectuelle d’un classique à pleurer !
Résumons.
Ma pensée :
On se permet de dégrader l’environnement car les sources d’énergie fossile permettent pour l’instant de compenser largement la perte de service du milieu naturel. Or la production de fossiles est amenée à décroitre rapidement, donc il y a un problème grave qui demande plus d’attention qu’un simple abandon aux forces du marché.
La votre :
Mon constat sur l’environnement et l’énergie est faux. Et même si c’était vrai, y a qu’a taper sur les ingénieurs pour qu’ils nous produisent des centrales à l’hélium-3 lunaire.
Liste des arguements / contre arguments :
– Les dernières forêts primaires sont rasées a un rythme affolant /// Aujourd’hui la richesse se trouve non pas auprès des forêts primaires, mais en Europe, là où des forêt artificialisées prospèrent grâce aux sources d’énergie fossile
– Les sources d’énergie fossiles comment déjà à se tarir ( et Minitax, vous auriez pu faire l’effort de lire la légende du graph indiqué, et d’interpréter l’importance de la partie « crude oil : fields yet to be found »
– en tenant compte du pic ( reconnu ) de découvertes de pétrol conventionnel ) et les effets se font déjà sentir sur les plus vulnérables /// c’est la faute du gouvernement si l’énergie est chère, laissez faire le marché et tout ira mieux
A cela je vous répète que l’IEA, organe de l’OCDE, dans son dernier rapport sur l’énergie nous annonce la fin de l’énergie bon marché.Est également souligné l’impact important qu’auront les décisions de la Russie sur le marché de l’énergie. De nombreux experts du secteur pétrolier se sont désolidarisé de leur employeur pour pouvoir dire qu’on berce le public avec des illusions. J’en ai déjà cité 2. En voici toute une liste là http://tribune-pic-petrolier.org/signataires-de-lappel/
Vous ne pouvez pas balayer ces gens d’un revers de main. Eclairez le simplet que je suis. Pourquoi tous ce petit monde se mobilise pour une autre politique de l’énergie ? Pour gagner 3 sous avec des conférences et des bouquins ?
Et pitiez, ne vous décrédibilisez pas en me parlant de l’helium 3. L’ex astronaute qui a lancé l’idée http://www.theaureport.com/pub/na/9480 chiffre le cout du programme à 15 milliards. Quand on sait que le simple développement de la navette américaine à couté 6.7 milliards de dollars de 1970 … arrêtons de plaisanter. C’est de la haute spéculation.
Et je ne vous parle même pas de solution pour l’instant. C’est déjà une ambition assez grande que de se mettre d’accord sur le constat … mon constat, c’est que l’incertitude sur les ressources énergétiques est telle qu’on ne peut pas se permettre de détruire le capital naturel existant, qui vaut ce qu’il vaut, mais qui a permis à l’homme moderne de survivre pendant 200.000 ans.
L’info du déclin rapide des énergies fossiles est simplement fausse.
Il y a des siècles de réserves de pétrole + gaz et des millénaires charbon, qui peuvent être transformés en fluides avec les technologies actuelles si besoin est.
Bonne chance pour arriver à des conclusions justes en partant de postulats si faux.
Ce que certains essaient de vous faire comprendre, de façon parfois un peu agressive, est que le génie humain trouve toujours des solutions aux problèmes, et que celles-ci sont souvent imprévisibles.
La fin des réserves de pétroles a été maintes fois annoncée, et à chaque fois on a reculé la date. Je suis près à parier que ce sera encoer le cas d’ici 2035. Et même si c’est vrai, plus la ressource sera rare, plus fortes seront les incitations (et les moyens financiers) à trouver de nouveaux moyens pour l’extraire ou à trouver de nouvelles sources d’énergie.
Au 19ème siècle (et peut-être encore au début du 20ème), le problème des crottes de cheval envahissant les rues paraissait insurmontable car prenant de plsu en plus d’ampleur. Aucun des hommes de l’époque n’aurait pu imaginer la solution qu’a représenté la voiture, relayant au titre d’aimable plaisanterie folklorique leurs peurs.
Il y a toujours eu des malhusiens, même avant Malthus, des prophètes de malheur, qui avaient comme raisonnement: « telle ou telle ressource est finie, or la demande va en grandissant car la population augmente, DONC on court droit à la catastrophe ».
Ils se sont systématiquement trompé car ils sous-estimaient le génie humain.
FabriceM : « Mon constat sur l’environnement et l’énergie est faux. Et même si c’était vrai, y a qu’a taper sur les ingénieurs pour qu’ils nous produisent des centrales à l’hélium-3 lunaire. »
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Vos constats ne sont pas seulement faux mais en plus vous persistez dans le faux en en rajoutant par l’outrance et l’ignorance. On n’a pas besoin de centrales à hélium-3, on peut avoir de l’énergie en quantité infinie à l’échelle humaine avec les centrales à thorium, une technologie qui a parfaitement fonctionné dès les années 1960. Ou sinon, on peut utiliser les centrales IFR, qui donnerait de l’énergie quasi-gratuite (« too cheap to meter » selon ses concepteurs) pour des millénaires et dont le prototype l’EBR-II avait fonctionné pendant des années sans aucun problème.
Bref, en bon catastrophiste, préparez-vous à vous couvrir de ridicule comme à chaque fois parce que les catastrophes de vos fantasmes ne viendront pas (ce qui ne veut pas dire qu’on n’aurait pas de catastrophes, surtout quand on voit ce que l’homme est capable de faire par bêtise, par peur et par ignorance sous prétexte d’anticiper les prétendues catastrophes justement; ce n’est pas pour rien que Goethe avait dit : rien n’est pire que l’ignorance en action).
Imaginez-vous dans 10 ans, face à ceux que vous avez gonflés pendant des années avec votre fin-du-monde. Paco Rabane et ses prédictions foireuses, c’est rien à côté de la honte que vous allez subir, en supposant que vous sachiez ce que la honte veut dire.
P.S. Vous n’avez toujours pas répondu au chiffre de 40 ans de réserves ***prouvées*** donnés par tout le monde (et non pas juste par BP) et au fait que ces réserves prouvées ont doublé depuis 1980, faits qui fiche en l’air vos élucubrations catastrophistes.
Mais bon, ça ne surprendra personne. En bon fanatique, vous ne retenez que ce qui vous arrange et vous ignorez le reste. Ca en dit long sur votre honnêteté intellectuelle.
@Mateo
Je suis bien conscient de cette conviction, qui est en fait un postulat fondamental de la théorie économique libérale. Or, désolé de vous le dire, mais les constatations historiques, aussi justes soit-elles, n’ont aucune valeur scientifique.
Il est possible qu’on arrive à faire la fusion si on y met les moyens. Je n’en sait rien, mais ce dont je suis sur, c’est qu’on ne construit rie nde solide sur des bases branlantes. Et la base branlante, c’est l’économie du pétrole. Je trouve d’un ridicule achevé que des gens puissent se prétendre d’une philosophie basée sur la liberté individuelle tout en cautionnant l’asservissement aux énergies fossiles. Il n’y a aucune espèce de liberté possible dans un tel monde. Il en faudra forcément pour aller à la mine et sur les plate formes off shore, et de plus en plus ( c’est ça le sens d’une énergie chère ).
La paille et la poutre, vieille histoire.
@minitax, je vous ai fourni un nombre conséquent de sources pour appuyer mes dires, mais vous ne faites aucun effort.
Ici http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/09/22/pic-petrolier-laherrere-repond-a-yergin-tribune/ vous auriez pu lire que cette augmentation des réserves prouvées n’est absolument pas due à de nouvelles découvertes sur le terrain, mais correspond à un simple déplacement de la catégorie « très probable » vers la catégorie « sur et certain ».
Vous me sortez la carte du nucléaire.Très bien, mais justement il est critique d’avoir une idée objective des ressources en énergie fossile pour ne pas se retrouver à devoir faire à la fois des investissements gigantesques pour développer ces nouvelles centrales, et les investissements gigantesques pour mettre en service les derniers puits de pétrole.
Bref, encore une vieille histoire, celle du marteau et de l’enclume.
D’ailleurs Jancovici ( auquel, je crois, tout le monde crache à la gueule sur ce site ) est un pro-nucléaire, car il sait bien que nous n’avons pas d’autre choix ( encore un bel affront au libéralisme ).
Et l’ère nucléaire ne naitra que si c’est un choix de civilisation. Ca ne va pas de soit. Fukushima nous a rappelé que le génie humain est faillible. On « ne pensait pas » qu’un tel tsunami pouvait avoir lieu. Il est arrivé quant même. Résultat les japonais, champions de la high tech, n’ont plus qu’une seule centrale en activité.
Alors on fait quoi, on dit que les Japonais sont 130 millions de couilles molles, où on arrête de faire comme si l’énergie n’était pas un problème ?
FabriceM:
« une philosophie basée sur la liberté individuelle tout en cautionnant l’asservissement aux énergies fossiles. »
Sans parler de l’asservissement à l’air, l’eau, la nourriture.
Sans blague, qu’on transforme des choux des pâtées, de l’uranium, ou du pétrole il faudra toujours un support ça n’a rien à voir avec le libéralisme.
Celui qui prétend connaitre l’avenir, qui affirme que tout est fini, qu’on ne va plus jamais trouver de solutions, ni évoluer et que nous connaissons chaque molécule exploitable c’est bien toi et c’est totalement en dehors du champ de la science pour rentrer dans celui du charlatanisme.
On pourrait éventuellement y prêter attention si ce genre de prédictions n’étaient pas dans nos névroses de mortel tellement on en bouffe depuis des siècles et plus spécialement ces 200 dernières années : Séché, cuit, gelé, broyé, noyé, affamé, malade, irradié il ne se passe pas une décennie sans que ces fantasmes de destructions ne biaisent quelques études qui viennent alimenter les fantasmes d’autres simplets qui ne ce gênent pas pour broder dessus des tableaux surréalistes.
« est un pro-nucléaire, car il sait bien que nous n’avons pas d’autre choix ( encore un bel affront au libéralisme ). »
Aucun rapport, tu as une vision aussi net du libéralisme que de l’énergie : Un amas d’idée reçues et de bribes d’informations mal digérées.
« Fukushima nous a rappelé que le génie humain est faillible. »
Et quel étude à jamais prétendu que l’homme était infaillible ? Qui à part des imbéciles qui hurlent à « l’arrogance humaine » à chaque problème peuvent le croire ?
« Alors on fait quoi, on dit que les Japonais sont 130 millions de couilles molles »
Ils pleurent surtout leurs 15’000 morts et les destructions & pollutions invraisemblables causées par les tsunamis. Les villes rasées, les millions de tonnes de produits dans la nature ? Aucun soucis.
« où on arrête de faire comme si l’énergie n’était pas un problème ? »
On arrête surtout les fantasmes de fin du monde, les prédictions foireuses et les solutions yaka.
« Et l’ère nucléaire ne naitra que si c’est un choix de civilisation. Ca ne va pas de soit »
Tu déblatère sur des choses qui sont totalement en dehors de ton champ de compétence. Une « choix de civilisation » mais quel connerie, comme si les romains avaient choisis de perdre leurs système politique et l’Amérique de faire naitre un Edison.
Votre réponse sur le nucléaire est juste affligeante. Les Japonais n’ont aucun problème avec le nucléaire, c’est une technologie aussi neutre que l’ampoule électrique et la bombe H. C’est vrai, quel idiot je fais.
Et vous commencez à comprendre la large part de fiction dans votre image de la liberté. Il existe un mélange d’arbitraire et de déterminisme qui fait que chacun DOIT participer à l’effort collectif.
Je ne dis pas pour autant qu’il faut que quelqu’un décide à votre place de l’endroit où vous allez placer votre force de travail, mais je souligne ce qui me semble, pour l’instant, être une profonde incohérence philosophique.
Ensuite vous déformez totalement ma pensée pour la faire rentrer dans le modèle de l’écolo-crétin que vous avez en tête. Mais je refuse de plier devant l’hypocrisie ambiante, qui consiste à mépriser la biodiversité pour ensuite encenser l’intérêt environnemental du propriétarisme.
Le premier enseignement du progrès scientifique, c’est l’humilité. Vous ne ferez jamais culpabiliser de ne pas croire à cette folie de la fuite en avant perpétuelle. Construire, oui, fuir, non.
Je vous laisse lire ce qu’Einstein a dit du progrès technique :
http://books.google.sk/books?id=T5R7JsRRtoIC&pg=PA88&lpg=PA88&dq=%22Heinrich+Zangger%22+Einstein+criminal&source=bl&ots=W23UfFFCHo&sig=42gkeHwY4MTAude3h00j9bApzP0&hl=sk&sa=X&ei=jL4GT8_oF8GBOtiXhMAB&ved=0CC8Q6AEwAA#v=onepage&q&f=false
Vous continuez à balancer des slogans complètement cons tels que :
« chacun DOIT participer à l’effort collectif »
Dans quel but cet effort collectif, qui décide ? la majorité ou une petite minorité soi-disante éclairée ?
« je refuse de plier devant l’hypocrisie ambiante, qui consiste à mépriser la biodiversité »
Que faites-vous pour la biodiversité, en sachant que vous vivez dans un état démocratique ou chacun est potentiellement libre de faire ce qu’il veut ?
« cette folie de la fuite en avant perpétuelle »
Parce que vous, vous ne participez pas à cette « folie » ? De quel ordinateur, fabriqué en Chine ou en Irlande, écrivez-vous ? Quel réseau câblé, satellite, ou hertzien, utilisez-vous ? Vous n’allez jamais en vacances à l’étranger, jamais à Carrefour, vous vivez dans le noir à la tombée du jour, sans chauffage l’hiver,etc…
« Vous ne ferez jamais culpabiliser  »
Sans blague !