Une enquête IFOP dévoile l’insatisfaction sexuelle des militants extrémistes

Une enquête originale dévoile le lien entre pratiques sexuelles et orientation politique.

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(Crédits : Quin Stevenson, CC-Zero)

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Une enquête IFOP dévoile l’insatisfaction sexuelle des militants extrémistes

Publié le 30 mars 2012
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Insolite – L’IFOP, pour le compte du magazine Hot Vidéo, a enquêté sur le lien entre les mœurs sexuelles et les opinions politiques en étudiant à la fois le comportement électoral et le bien-être sexuel des Français. Cette étude révélerait une corrélation notable entre des positions politiques progressistes ou radicales et une sexualité à l’écart des normes sociales.

Lit défait avec une couette
(Crédits : Quin Stevenson, CC-Zero)

L’enquête (disponible en détail dans un lien en fin de cet article) montre ainsi quelques tendances intéressantes.

Il semble ainsi que la frustration sexuelle se traduit par une plus grande disposition au vote protestataire, avec une étroite corrélation entre le sentiment d’insatisfaction à l’égard de sa vie sexuelle et le vote protestataire ; en effet, l’enquête démontre un sentiment d’insatisfaction sexuelle plus important chez les Français votant pour des candidats classés traditionnellement aux extrêmes comme le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon (35%), le NPA, Lutte Ouvrière ou le Front national (31%).

Ce rejet se traduit aussi dans l’absence d’inscription sur les listes électorales (71% des inscrits se déclarant satisfaits sexuellement, contre 63% des non-inscrits). L’observation est la même au niveau de l’abstention, la satisfaction sexuelle étant plus faible chez ces derniers (67%) et ceux ayant peu de chances d’aller voter (62%).

Un autre enseignement de cette enquête aussi originale qu’indispensable pour la survie dans le microcosme politique français, c’est que les électeurs de droite et du centre tendent à avoir une vie sexuelle plus stable et moins intense que le reste des Français : en moyenne, cet électorat (plus aisé, plus diplômé, plus âgé et plus pratiquant que la moyenne des Français) vit généralement en couple dans un cadre conjugal classique. Le nombre de partenaires sexuels qu’il déclare est de 7 en moyenne, contre 9 chez les sympathisants de gauche et 10 chez les sympathisants d’extrême droite.

L’âge et la pratique religieuse diminuent aussi la fréquence des rapports sexuels. Le nombre moyen de rapports des électeurs de Nicolas Sarkozy (6,7 par mois) et de François Bayrou (5,9 par mois) est plus faible que celui observé chez les électeurs de la gauche parlementaire (7,6 par mois), de l’extrême gauche (7,7 par mois) et de l’extrême droite (8,0 par mois).

De plus, l’étude semble accréditer l’idée que les pratiques sexuelles sont plus diversifiées chez les progressistes ou les électeurs au positionnement radical : masturbation, sex toys, fellation, cunnilingus sont plus pratiqués aux extrêmes que dans les partis parlementaires traditionnels.

Par exemple, toujours selon l’enquête, la fellation serait une pratique plus répandue chez les femmes de gauche (81%) que chez des sympathisantes de droite parlementaire (69%). La sodomie est pratiquée à 48% par les sympathisants de gauche et à 43% par les sympathisants de l’UMP ou du Modem. Il est à noter que l’équipe de Contrepoints reste intimement persuadée que ces chiffres sont bien plus élevés si l’on tient compte des pratiques fiscales extrêmement invasives effectuées tous les jours par l’administration française.

Enfin, les sympathisants de gauche se distingueraient par une plus grande expérimentation des comportements sexuels moins classiques comme l’échangisme ou l’infidélité…

—-
Enquête réalisée par l’IFOP pour le magazine Hot Vidéo auprès d’un échantillon de 1 411 personnes selon la méthode des quotas.

L’enquête détaillée est disponible ici

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