Pour le célèbre hebdomadaire britannique, les hommes politiques français (et les Français dans leur ensemble) vivent dans le déni en faisant comme si la situation économique actuelle n’existait pas. Un aveuglement volontaire extrêmement dangereux.
Par Alexis Vintray.
Quand The Economist, un des journaux les plus influents au monde, si ce n’est le plus influent, prend position, ce n’est jamais sans mure réflexion. Autant dire que les avertissements que le journal adresse à la classe politique française et à l’ensemble des français dans son édition du vendredi 30 mars sont particulièrement alarmants : « La France dans le déni : l’élection la plus frivole de tout le monde occidental ».
Pour l’éditorialiste, il y a « plus inquiétant encore que la mauvaise foi » des deux principaux candidats, « la possibilité qu’ils pensent vraiment ce qu’ils disent ». Et leurs programmes sont en effet inquiétants : « Une France léthargique et non réformée pourrait bien se retrouver au centre de la prochaine crise de l’euro. Il n’est pas inhabituel que des responsables politiques ignorent des vérités dérangeantes pendant les campagnes électorales mais il est inhabituel, ces derniers temps en Europe, qu’ils les ignorent aussi totalement que le font les hommes politiques français. Et avec M. Hollande, qui, après tout, est encore le vainqueur le plus probable, cela pourrait avoir des conséquences dramatiques ».
Guère plus d’espoir avec Nicolas Sarkozy selon le journal : « Même si c’est Nicolas Sarkozy qui est réélu, les risques ne disparaîtront pas. Il n’ira pas jusqu’à proposer quelque chose d’aussi stupide que de taxer à 75% mais il n’envisage ni les réformes radicales ni la réduction structurelle des dépenses publiques dont la France aurait besoin ». Conclusion : « La France insouciante est sur le point d’être rattrapée par la dure réalité, quel que soit le président ».
Gare aux lendemains qui déchantent après l’élection donc…
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RT @Contrepoints: Pour The Economist, les candidats à la présidentielle sont dans le déni de réalité: http://t.co/Ew9kgU9E
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Dans cet article, on peut voir le diagnostic que les libéraux francais ont fait depuis longtemps.
1- L’érosion de la competitivité francaise soulévent des questions difficiles quant á ses implications sociales. Les francais chérissent la notion que tout le monde doit jouir d’un accés égal á des services de bonnes qualités dans les bonnes périodes tout en bénéficiant d’un filet de protection généreux dans les mauvaises périodes. Mais quel niveau de soutien la France peut-elle vraiment offrir a ses citoyens quand ils seront malades, sans travail, dans la periode de l’enfance ou á la retraite? Comment le pays peut justifier l’administration publique énorme – un mille feuille de communes, de départements, de régions et un état central – qui emploit 90 fonctionnaires pour 1000 habitants, alors que l’Allemagne se trouve á un niveau de 50? Comment la France peut alléger la charge fiscale en ce qui concerne les charges sociales de facon á encourager l’entrepreneuriat et la création d’emploi?
Ce ne sont pas nos tarés de politiciens irrésponsables, dénués de sens commun et totalement dépourvus de tout courage moral qui viendraient á faire un diagnotic réaliste. Voir la profession de foi des libéraux francais pour un contraste de bonne augure. http://bastiat2012.fr/profession-de-foi/
Je voterais bien pour Bastiat, mais il ne vous a pas échappé qu’il ne se présente pas et le choix c’est Hollande ou Sarkozy.Piètre choix certes mais que faire?Dans ce cas il faut se demander quelle est la pire solution pour la France.Si on regarde un peu de près la situation on a des extrêmes qui ensemble font 30%et une gauche à 28%. Un calcul rapide me montre que 58% des français sont étatistes. Dans le camp de la droite entre centristes et UMP la moitié l’est aussi , mais c’est aussi dans cet électorat que l’on trouve des libéraux…alors?
2 – Je cite encore cet article de « the economist »:
Les Francais vivent avec cette contradiction nationale – profiter de la richesse et des emplois que leur companies mondialisées leur apportent, tout en dénoncant le systeme qui les a créé – parce que les élites gouvernantes et les média font tout ce qui est en leur pouvoir pour les convaincre qu’ils sont les victimes des marchés mondialisés. Les syndicalistes font plus de passage á la télé que les chefs d’entreprises. On a constamment dit aux francais qu’ils étaient les victimes innocentes de banquiers sans foi ni loi qui prêtent bêtement ou qui sont dans les mains de spéculateurs financiers, ou des agences de notations « Anglo-Saxonnes ». »
Belle exemple de conneries gauloises du type « c’est le ciel qui va nous tomber sur la tête ». Pour les bléreaux qui croient encore en ces bourdes d’un autre âge, informez vous bordel, lisez Contrepoints. Au moins, c’est un début, avant que vous arriviez á l’étape qui consiste á ouvrir un classique d’économie.
Et encore un magnifique exemple de propos biaisés dont l’auteur visiblement ne prêche que pour sa paroisse au mépris de toute autre considération.
Ah une dernière chose, en bon français ça s’écrit « blaireau » et ce serait lui faire honte que de vous comparer à ce fier animal, vous êtes bien pire dans la bêtise.
@ Chuck, va t’acheter un cerveau, blaireau.
Ne rêvez pas, dans un pays où le possible 3e homme est affilié au parti communiste, il n’y a rien à attendre de cette élection.
Ca fait d’ailleurs longtemps que je n’avais pas vu une élection aussi socialiste, de l’extrême droite à l’extrême gauche.
Le déni est une notion purement psychologique et une analyse psychanalytique aurait été fort intéressante.
Encore hier France 2 nous a fait le coup sur les agences de notation. Je n’ai pas vu mais j’en ai entendu parler, plusieurs fois… Je pense que c’est pire que du déni de réalité. La théorie du complot commence à se généraliser.