Krugman aurait dû y penser à deux fois avant de parler du Canada des années 1990. Une nouvelle fois, un mauvais exemple pour une mauvaise théorie.
Par Le Minarchiste, depuis Montréal, Québec.
Dans un billet publié récemnent, Paul Krugman affirmait que le Canada du début des années 1990 serait un bon modèle pour l’Amérique…
C’est que le Canada a connu une sévère récession au début de cette décennie. Le boum de crédit insoutenable des années 1980 avait propulsé l’inflation à des niveaux dangereux, amenant la Banque centrale à relever ses taux, ce qui déclencha la correction.
Donc, selon Krugman, le Canada avait un problème de demande typique, qui une fois réglé par l’intervention gouvernementale, a permis à l’économie de reprendre de la vigueur.
Krugman conclut son billet :
And the way to test this is to expand demand and see what happens ; yes, there are some risks if I’m wrong (which I’m not !), but compare those with the risks of letting the economy stay depressed for no good reason.
Il pense donc que si le gouvernement américain lançait un nouveau plan de relance encore plus important, l’économie américaine pourrait accomplir la même chose que le Canada durant les années 1990…
Krugman aurait dû y penser à deux fois avant de parler du Canada des années-là. Un bon article publié il y a quelques mois sur le Mises Institute résumait de quelle façon le Canada s’est sorti du trou : responsabilité fiscale, dépenses limitées de l’État, baisses d’impôts et faible endettement. En effet, ce sont de bonnes leçons pour les États-Unis, mais certainement pas les leçons que Krugman prescrirait.
Sous Jean Chrétien et avec Paul Martin comme ministre des Finances, le Canada a connu l’une des périodes les plus austères de son histoire. Martin a entrepris la plus grande réduction des dépenses gouvernementales jamais survenue. Suite à un déficit record de 42 milliards de dollars en 1993-94, le gouvernement s’est serré la ceinture pour atteindre une situation de surplus dès 1997-98, atteignant plus de 17 milliards en 2000-01.
Le pays avait été conduit au bord du gouffre par l’administration keynésienne de Mulroney. Il a été ramené dans le droit chemin par des politiques fiscalement responsables. Durant cette période, plusieurs baisses d’impôts furent mises en place et le taux de chômage passa de 11,4 % en 1993 à 6 % en 2007.
Nous sommes bien loin des prescriptions keynésiennes n’est-ce pas ?
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Krugman est un adepte de l’escroquerie intellectuelle, en voici un nouvel exemple. Il faut quand même se rappeler qu’en 2002, il demandait à Greenspan de remplacer la bulle internet par une bulle immobilière, rien que cela : http://www.nytimes.com/2002/08/02/opinion/dubya-s-double-dip.html
Ce qui ne l’empêche pas, quelques années plus tard, de se gausser des économistes qui n’ont rien vu venir ( ! ) et même d’accuser le marché de la crise de 2008, qui n’est pourtant que le résultat direct des politiques qu’il a lui-même proposées : http://www.nytimes.com/2009/09/06/magazine/06Economic-t.html?_r=1&ref=paulkrugman
Je n’arrive pas à comprendre comment on peut encore accorder du crédit à ce mec.
Krugman n’a du crédit qu’aux yeux des étatistes, càd les politicards, les médias de masse et les intellos de gauches.
Si on fait le bilan de ses prescriptions foireuses et de ses prédictions la lumière des FAITS, sa crédibilité est nulle.
Il est typique du charlatan qui a encore des fidèles juste parce qu’il leur raconte ce que ceux-ci ont envie d’entendre.
Exact. Le mieux est de ne pas en parler.
Krugman n’a rien compris (pour changer)
Pourquoi “pour changer”?
Parce qu’il ne comprends jamais rien
Cochrane l’a bien définis http://modeledbehavior.com/2009/09/11/john-cochrane-responds-to-paul-krugman-full-text/
“The only explanation that makes sense to me is that Krugman isn’t trying to be an economist, he is trying to be a partisan, political opinion writer. This is not an insult. I read George Will, Charles Krauthnammer and Frank Rich with equal pleasure even when I disagree with them. Krugman wants to be Rush Limbaugh of the Left. I still want to be Milton Friedman, but each is a worthy calling.
Alas, to Krugman, as to far too many ex-economists in partisan debates, economics is not a quest for understanding. It is a set of debating points to argue for policies that one has adopted for partisan political purposes. “Stimulus” is just marketing with which to sell voters on a package of government spending priorities that you want for political reasons. It’s not a proposition to be explained, understood, taken seriously to its logical limits, or reflective of market failures that should be addressed directly. “
Justement, “pour changer” signifierait qu’il aurait compris quelque chose.
J’aurais intitulé le sujet Krugman n’a toujours rien compris, ou Krugman est un abr… fini.
Mister Krugman, @NYTimeskrugman this article is for you : http://t.co/XSWtjjxt
Amusant, je nai jamais entendu parler de Krugman qu’en France !
Quant aux Prix Nobel, on sait comment ils sont décernés ! 🙂
Un micro-économiste qui donne des leçons de macro-économie, c’est comme si Modiano t’expliquait Kant du haut de son Nobel de littérature. Tu donnes un prix Nobel de micro-économie à un Krugman, un Tirole, et après ils se pensent fondés à donner des leçons de macro-économie.