Austérité et relance : le fanatisme étatiste

De malhonnêtes politiciens de gauche veulent nous faire croire que le récent plan d’austérité mis en œuvre en France va « étrangler » l’économie du pays

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Austérité et relance : le fanatisme étatiste

Publié le 5 avril 2012
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De malhonnêtes politiciens de gauche veulent nous faire croire que le récent plan d’austérité mis en œuvre en France va « étrangler » l’économie du pays, bien que celui-ci soit modique et consécutif à un important plan de relance.

Par l’auteur du site Libéralisme expliqué.

"La France a officiellement plongé dans l'austérité !" s'était exclamé avec effroi Benoît Hamon.

Face à la crise de la dette, les gouvernements avaient deux solutions :

  • la relance par l’augmentation des dépenses publiques pour faire fonctionner l’économie à l’aide d’investissements d’État prélevés sur les capitaux privés par la fiscalité ;
  • l’austérité qui consiste à diminuer les dépenses publiques pour ne pas écraser l’économie d’impôts et stopper la spirale de l’endettement public.

Depuis 2008, chaque pays a choisi sa solution. Globalement, la zone euro a choisi la relance en faisant passer en moyenne la part de ses dépenses publiques de 46,0% en 2007 à 48,8% du PIB en 2012 avec un pic à 51,2% en 2009. Pourtant, des personnes malhonnêtes ont voulu faire croire que la zone euro était « étranglée » par l’austérité, en espérant que ceux qui les écoutent n’iraient pas vérifier les chiffres de l’OCDE.

En France, le gouvernement français a fait

  • un plan de relance en 2008-2009 qui a fait augmenter les dépenses publiques de 3,4 points de PIB,
  • quelques baisses minimes de dépenses en 2010-2011 qualifiées par l’opposition d' »austérité », faisant baisser les dépenses publiques de 0,5 points de PIB soit 7 fois moins que l’augmentation qu’elles avaient subi avec le plan de relance un an plus tôt !

Nous avons déjà vu la réaction larmoyante de Benoît Hamon nous annonçant la fin du monde à l’annonce de ces quelques économies. Il est intéressant de la comparer à la même réaction qu’avait eu le PS face au plan de relance.

 

Pourtant, si la totalité des hommes politiques français souhaite/propose/instaure des hausses massives de dépenses publiques, assorties aux hausses d’impôts adéquates, les Français, eux, ne croient pas à cette solution. En majorité, ils n’ont pas le fanatisme de croire que la crise de la dette est due à trop peu de dépenses de l’État alors même que l’État dépense chaque année la majorité de ce qu’ils ont produit.

Dans un sondage international GlobeScan réalisé en 2010, on observe qu’une majorité écrasante de français estime que pour réduire la dette et les déficits, la solution la plus appropriée est de réduire les services publics. Très peu voient une hausse de la fiscalité comme une solution.

 

Malheureusement, ces gens-là (80% de la population) n’ont pas de candidat qui leur propose cette option…

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