L’entreprise privée, le seul vrai service public

Pour les libéraux, encourager la libre entreprise a d’autres raisons que de permettre à Bercy de recouvrir plus d’argent : c’est le meilleur moyen, le seul, d’assurer la satisfaction des besoins de tous

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L’entreprise privée, le seul vrai service public

Publié le 31 mai 2012
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Pour les libéraux, encourager la libre entreprise a d’autres raisons que de permettre à Bercy de recouvrir plus d’argent : c’est le meilleur moyen, le seul, d’assurer la satisfaction des besoins de tous.

Par l’auteur du site Bobo libéral.

En prétendant ne pas vouloir déstabiliser les PME par son fameux coup de pouce au SMIC, notre nouveau Président a voulu démontrer aux yeux de tous qu’il était un responsable politique lucide et pragmatique, conscient de la nécessité d’un entrepreneuriat sain et dynamique pour la nation.

Rien de nouveau sous le soleil, l’esprit d’entreprise, et en particulier celui des petites entreprises, a toujours été loué, par tous les gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche. Car c’est la meilleur arme pour lutter contre le chômage et assurer de bonnes rentrées fiscales. Un État a besoin des entreprises privées pour vivre et survivre, il doit s’en faire des alliés (il le prétend plus qu’il ne le fait), sans quoi c’est la faillite.

Cette vision utilitariste de la libre entreprise me rappelle celle de Fleury, de Fénelon ou de Belesbat qui durant le XVIIe siècle louèrent auprès de la monarchie les mérites d’une politique de laisser faire pour ses qualités de redressement des finances et de renforcement de l’État.

Mais pour les libéraux, encourager la libre entreprise a d’autres raisons que de permettre à Bercy de recouvrir plus d’argent : c’est le meilleur moyen, le seul, d’assurer la satisfaction des besoins de tous.

La libre entreprise permet de répondre au mieux à la demande générale. Elle assure la production des biens et des services qui sont nécessaires à la communauté et dont la grande disponibilité améliorent notre niveau de vie. Elle rend ainsi accessibles aux plus grands nombres des biens qui auparavant ne l’étaient qu’à une minorité ; elle fait reculer la pauvreté.

C’est le meilleur moyen de rendre service aux autres, et surtout aux plus grands nombres.

C’est aussi par ce biais que les innovations se font.

Ces qualités que je viens d’énumérer ; services rendus, recul de la pauvreté, enrichissement de la société, amélioration des conditions de vie, accessibilité à tous, ne sont-elles pas les vertus que l’on attache communément aux services dits publics ? Ne sont-elles pas les objectifs que l’État essaye d’atteindre par sa prétendue Providence ?

Les entreprises privées ne sont pas là pour enrichir l’État, elles ne sont pas des oies que l’on engraisse. Elles ont pour but de faire ce que les monopoles publics, qui malgré leurs titres pompeux et leurs buts soi-disant désintéressés, n’arrivent non seulement pas à réaliser, mais y échouent en causant du tort à toute la communauté. Dans ma virulente critique je n’oublie pas non plus les entreprises privées subventionnées.

Ces entreprises privées sont en fait le véritable service public, les seules à rendre vraiment service au public.

C’est pour ces raisons que les libéraux doivent défendre l’entreprise privée et libre, et non pas pour préserver l’État, leur mortel ennemi.

—-
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