Refroidir le passé crée artificiellement un réchauffement

Après avoir passé en revue des années entières de relevés de 1920 à 1940 pour de nombreux états, Ken est arrivé à la conclusion qu’un tel ‘refroidissement’ des données était assez constant.

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Refroidir le passé crée artificiellement un réchauffement

Publié le 10 juin 2012
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Le Centre National de Données Climatiques (NCDC) de la NOAA (Administration Océanique et Atmosphérique Nationale)  refroidit le passé : les mesures publiées ne correspondent pas aux données officielles.

Par Anthony Watts depuis les États-Unis.

Nous avons déjà mis en évidence de nombreuses occurrences de refroidissement du passé par homogénéisation de banques de données climatiques comme le GISS (série mondiale de données de température de la NASA, NdT) ou HadCRUT (données de l’Université d’East Anglia, noyau du climategate, NdT). Un tel refroidissement permet d’exagérer artificiellement la courbe d’augmentation de la température durant les 100 dernières années.

Cette fois-ci, la prise de conscience provient d’une source étonnante, le docteur Jeff Masters de Weathers Underground via son collaborateur Christopher C. Burt. Voici un extrait de l’histoire :

Incohérences dans l’analyse historique des températures du NCDC

Jeff Masters et moi avons récemment reçu un mail intéressant de la part de Ken Towe, qui travaille sur la base de données historiques des températures du NCDC. Il est tombé sur ce qu’il convient d’appeler de surprenantes incohérences, à savoir que la température moyenne qui y est utilisée ne reflète pas le contenu réel des publications du Monthly Weater Reviews et du Climatological Data Summaries des années passées. Voici pourquoi.

Un exemple d’incohérence.

Voilà un exemple typique des découvertes de Ken. Nous avons ici une copie des relevés météorologiques pour février 1934. Si on se penche sur l’Arizona par exemple, nous voyons que sa température moyenne pour ce mois était de 52.0°F (environ 11°C NdT).


Relevés climatiques par État aux États-Unis en février 1934.

C’est difficilement lisible, mais la température moyenne indiquée pour l’Arizona est de 52°F. D’après Monthly Weather Review.

Si on regarde maintenant l’analyse actuelle du NCDC (qui commence à partir de 1895), on peut voir que pour l’Arizona en février 1934, ils ont une température moyenne de 48.9°F (environ 9,4°C) en contradiction avec les données initialement publiées.

Capture d’écran montrant l’analyse longitudinale du NCDC sur l’évolution des températures en Arizona en février. Notez la barre du bas qui indique 48.9°F pour l’année 1934.

Après avoir passé en revue des années entières de relevés de 1920 à 1940 pour de nombreux États, Ken est arrivé à la conclusion qu’un tel ‘refroidissement’ des données était assez constant. Il a même fait quelques graphiques pour le montrer. En voici un exemple pour l’ensemble de l’année 1934 en Arizona :

Est indiqué ici, pour chaque mois de l’année 1934 en Arizona, de combien de degrés la température moyenne est baissée dans la base de donnée actuelle du NCDC par rapport aux véritables relevés tels qu’ils ont été publiés dans Climatological Data Summaries en 1934 par le USWB (US Weather Bureau : office météorologique des États-Unis). On peut vérifier par exemple que février est refroidi de 3.1°F. Créé par Ken Towe.
Toute l’histoire ici : Incohérences dans l’analyse historique des températures du NCDC

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L’explication officielle est qu’ils ont traduit la ‘base de donnée traditionnelle de division du climat’ (Traditional Climate Division Data Set : TCDD) en une nouvelle ‘base de donnée à division quadrillée’ (Gridded Divisional Dataset : GrDD) qui prendrait en compte les inconsistances de la TCDD.

Pourtant, c’est toujours la même histoire : à l’exception d’un refroidissement de -0,05°C appliqué à l’UHI (effet d’ilot de chaleur urbaine, NdT), qui est d’ailleurs très peu pris en compte, les « ajustements, améliorations et autres bidouillages » qui sont appliqués par le NCDC et les autres semblent toujours avoir pour résultat d’accentuer la tendance au réchauffement.

Travail de faussaire ou illustration des effets du biais cognitif de confirmation ? Quoi qu’il en soit, je ne pense pas que les citoyens qui ont pris le temps chaque jour pendant des années de participer au Programme d’Observation Coopérative du NOAA apprécieraient que leur travail soit jeté dans une bouillie de données climatiques et assaisonné pour correspondre à une nouvelle réalité qui ne correspond plus à leurs relevés. Dans le cas de l’Arizona, la modification de la division du climat, c’est exactement équivalent à changer les frontières de cet État, puis à prendre en compte ces nouvelles frontières pour dire que moins de personnes vivaient en Arizona en 1934. Ça ne passerait pas dans le second cas, alors pourquoi être plus tolérant dans le premier ?

Bien sûr, il y a toutes sortes de « justifications » pour ces choses, publiées par le NCDC et d’autres. Reste qu’elles ne sont pas représentatives de la réalité, mais uniquement de ce qu’ils veulent bien y voir.

Remerciements au docteur Ryan Maue.

Mise à jour : Voilà un graphique illustrant les ajustements cumulatifs pour le sous-ensemble USHCN du programme US COOP par Zeke Hausfather et posté récemment sur Lucia’s Blackboard :

Le calcul consiste à prendre la température ajustée du USHCN et en y soustrayant les données brutes du USHCN année par année. La plus grosse part du décalage est due aux ajustements TOBS.

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  • Ce qui est important c’est l’évolution de la température moyenne.

    Ces derniers mois les EU ont eu le printemps le plus chaud depuis 1900 avec + 2,8° et sur les 12 derniers mois + 1,8°.

    Voila des relevés objectifs, ceux qui veulent entendre autres choses ont le droit de triturer les chiffres comme cela leur convient.

    • « Ces derniers mois les EU ont eu le printemps le plus chaud depuis 1900 avec + 2,8° »
      ——————
      Bah oui, pour avoir « le plus chaud », il suffit de refroidir les années 1900.
      Ca y est, toi y en a commencer à comprendre ?

      • « Bah oui, pour avoir « le plus chaud », il suffit de refroidir les années 1900.
        Ca y est, toi y en a commencer à comprendre ? »

        Refroidir les années 1900 de… 0.03°C par rapport à l’an 2000, c’est clair que le record de 2.8C ne tient plus, hein ? 🙂

    • Donc, si je te comprends bien, si on « ceux qui veulent entendre » qu’il y un réchauffement climatique anthropique « ont le droit de triturer les chiffres comme cela leur convient. » ?
      C’est une conception …
      Remarque, moi je suis d’accord, à condition que ceux « qui veulent entendre » (ce qu’il veulent) en tirent les conséquence pour eux-même, et seulement pour eux même. Libre à toi d’organiser un ilot survivaliste ou d’arrêter de pêter pour faire face à fin du monde de 2012 maya ou de de 2032 réchauffiste, c’est seulement si tu prétends m’enrôler dans ton délire à cout de taxes et de réglementations que je vais m’insurger.
      Et malheureusement on peut constater que les réchauffistes ne se contentent pas de nier les faits, choisir les données qui les arrangent et nier les autre, et même « triturer les chiffres comme cela leur convient ». Ils entendent nous imposer par la force leur façon de gérer ce prétendu désastre

      • Le plus drôle, c’est que quand on montre aux réchauffistes que la température mondiale n’a pas augmenté depuis 10 ans, ils nous regardent de haut en disant 10 ans, c’est trop court ça ne prouve rien. Mais par contre, quand il y a un printemps record-de-chaud-depuis-1900 juste aux USA (record qui n’a pu exister qu’après avoir torturé à mort les données), alors là, c’est la preuve du réchauffement climatique global.
        Cherchez l’erreur…

        • Mais ELLE A augmenté.

          • ben non. la tendance par le CRU / met office, organe réchauffiste officiel, est précisément de + 0,0 ° par décade depuis 1999
            « The trend after removing ENSO (the « ENSO-adjusted » trend) is 0.00°±0.05°C decade-1″ ( http://www.metoffice.gov.uk/media/pdf/j/j/global_temperatures_09.pdf ) , ce qui les oblige à tout un tas de circonvolutions pour s’en sortir.
            Notez que de toute façon ce n’est pas le réchauffement qui est discutable, mais d’une part son origine (effet de serre, CO2 anthropique ? c’est physiquement impossible), d’autre part ses conséquences (une catastrophe ? ou du bien ? ou un mélange de bien et de mal ?), et enfin les mesures à prendre (tentative de changer le climat –car c’est bien une tentative de modification climatique que les réchauffistes exigent ! — ou s’adapter ?)

      • « Remarque, moi je suis d’accord, à condition que ceux « qui veulent entendre » (ce qu’il veulent) en tirent les conséquence pour eux-même, et seulement pour eux même. Libre à toi d’organiser un ilot survivaliste ou d’arrêter de pêter pour faire face à fin du monde de 2012 maya ou de de 2032 réchauffiste, c’est seulement si tu prétends m’enrôler dans ton délire à cout de taxes et de réglementations que je vais m’insurger. »

        Le problème est que VOTRE pollution a un effet sur les autres: vous ne pouvez pas vous dire: « j’y crois pas, laissez moi faire ce que je veux ». Si votre voisin déverse des tonnes de purin à côté de chez vous, parce qu’il ne croit pas que cela dérange les autres, et que le purin n’a pas d’odeur (c’est bien connu, pas plus que le CO2 n’a d’effet sur la température globale 🙂 ), n’allez-vous pas essayer de l’enrôler dans votre délire de régulation des odeurs fantômes ? 🙂

        • S’il y a deux vision différentes concernant ce supposé réchauffement, avant d’imposer des « solutions » liées à l’une d’elles aux tenants de l’autre, la moindre des choses serait de prouver qu’effectivement, il y a un problème.
          Quant à votre certitude apparente concernant le rôle du CO2 dans un éventuel réchauffement climatique, vous feriez bien aussi de vous renseigner :
          http://parrenin.frederic.free.fr/PRO/courses/download/2008-2009/paleoclimats/Teiser-Gouttevin.pdf
          http://climat-sceptique.over-blog.com/article-7178161.html

        • « pas plus que le CO2 n’a d’effet sur la température globale 🙂 »

          Je cherche à savoir depuis longtemps par quel procédé physique le CO2 peut modifier la température.
          Vous semblez bien le savoir , pourriez vous me donner ces informations??

          Parce que personnellement, je suis docteur en environnement, et après avoir éplucher les rapports du GIEC, et plusieurs publications sur le réchauffement, je n’ai jamais trouver l’explication physique, le mécanisme exact qui transforme les IR reçu par le CO2 en réchauffement planétaire globale.
          Merci de vos explications.
          Cordialement.

  • Au niveau de la planète ces dix dernières années font parties des plus chaudes du siècle passé.

    Le constat de la faune et la flore remontant vers le nord mais aussi de la banquise qui disparaît à une vitesse qu’ils n’avaient même pas imaginés ne sont que des constats qui confirmes les chiffres.

    Seule une mauvaise foi, dont il est difficile d’en comprendre une motivation rationnelle, peu le nier.

    En quoi la pensée libérale est incompatible avec un réchaffement de la planète, qui dailleur n’a rien d’exeptionnelle dans l’histoire climatologique de celle-ci.

    C’est son éventuelle origine Anthropique qui vous gène ?

    • « la banquise qui disparait ».

      Il est pourtant d’une évidence aveuglante que la banquise ne disparait pas.

      De plus, mondialement, arctique + antarctique, la banquise est stable.

    • La pensée libérale est par nature anti-autorité / anti-autoritaire. Le libéral pense par lui même, vérifie ce qu’on lui dit, et exige des preuves d’autant plus fortes que ce qu’on exige de lui est important.
      Force est de constater que les preuves manquent, que les modèles sont abracadabrants, et que sur ces bases foireuses on exige des mesures excessivement couteuses c’est à dire des efforts colossaux sans la moindre garantie du moindre résultat. Tout cela relève de la folie pure.

    • «ces dix dernières années font parties des plus chaudes du siècle passé.»
      C’est normal si ça me choque parce que les dix dernières années en question sont dans le XXIe siècle alors que le siècle passé est le XXe ?
      Comment un ou des éléments qui n’appartient/n’appartiennent pas à un ensemble peut-il/penvent-ils être le plus/les plus quoi-que-ce-soit de cet ensemble ?

    • Je suis docteur en environnement:

      « Le constat de la faune et la flore remontant vers le nord  »
      La faune et la flore avait fortement régressé vers le sud au cours des siècles 16 ème au 19 ème.
      Ainsi de la vigne était cultivée à Londres au 12 – 13, mais plus après.
      Cela signifie donc que la température avait diminuée fortement après cette période.
      Idem pour la culture de blé au Groenland par les vikings sur la même période.

      « aussi de la banquise qui disparaît  »
      La banquise antarctique ne fond pas, bien au contraire, elle s’étend.
      Cela est en contradiction avec un réchauffement « global ».

      « ne sont que des constats qui confirmes les chiffres. »
      Ce ne sont justement pas des constats. Ce sont justes des faits. Il ne faut pas un science en tirer un « constat » pour appuyer une idée, ni une théorie. La Science ne fonctionne pas comme cela.

      « qui dailleur n’a rien d’exeptionnelle dans l’histoire climatologique de celle-ci. »
      Vous admettez donc que le réchauffement actuel n’est pas un fait nouveau, ni qu’il soit exceptionnel !!!

      « C’est son éventuelle origine Anthropique qui vous gène ? »
      Oui, justement. Puisque l’histoire, et les données climatiques anciennes montrent clairement que ce genre de variations sont courantes dans l’histoire du climat, il est difficilement concevable que l’homme soit devenu le « moteur » du réchauffement actuel.

      La conclusion simple qui s’impose :
      Le réchauffement actuel est normal dans l’histoire du climat récent, et l’homme ne peut pas du tout en être le responsable.

      • « Ainsi de la vigne était cultivée à Londres au 12 – 13, mais plus après. »

        Radotage climatique : la vigne a TOUJOURS été cultivée à Londres, même lors du Petit Âge Glaciaire : on trouve par exemple – et c’est un exemple parmi de très nombreux autres dans les archives du XVIIe siècle – dans le journal de Samuel Pepys, à la date du 17 juillet 1667, la mention du vignoble de Walthamstow, au nord-est de Londres dont il boit du vin et à propos duquel il écrit : « the whole company said they never drank better foreign wine in their lives. »

        Qu’il y ait eu une baisse de la production des vins anglais à partir du XIIIe siècle est un phénomène connu des médiévistes et qui a été étudié depuis longtemps : c’est la concurrence des vins bordelais facilitée par le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri II Platagenêt qui entraîne le quasi-abandon des vignobles anglais (Pirenne, 1933). Contingences historiques donc, plutôt que climatiques, auxquelles il faut encore ajouter la succession des gouvernements puritains qui font la chasse à l’alcoolisme, les modifications religieuses qui entraînent la disparition des abbayes et donc de leurs grands vignobles, ainsi que les modifications alimentaires qui font que les anglais préfèrent petit à petit boire de la bière et du cidre plutôt que du vin.

        L’argument du vin n’a pas de sens : en se focalisant sur le vin anglais, on oublie totalement que la vigne était aussi cultivée dans le Valais Suisse jusqu’à des altitudes supérieures à 1000 m, par exemple pour le vignoble de Visperterminen ; on oublie aussi les vignobles de la Haute-Durance : Embrun à plus de 800 m et les Vigneaux, avec des vignes jusqu’à plus de 1100 m. Or tous les textes d’archives montrent que ces vignobles ont produit du vin sans discontinuer depuis le Moyen Âge jusqu’à la crise du phylloxéra à la fin du XIXe siècle. Et donc pendant les périodes froides voire très froides du Petit Âge Glaciaire. Or, pour mémoire, le climat des Alpes est bien plus rigoureux que celui de l’Angleterre que ce soit durant le PAG ou le POM.

        Le Roy Ladurie a fait litière de ces arguments sur le vin anglais dès sa thèse de 1967 sur l’histoire du climat.

        Cordialement.

  • « Depuis quelques décennies, la banquise arctique subit un déclin spectaculaire, bien au-delà des projections des modèles climatiques. La rapidité inattendue de cette disparition vient d’être expliquée par des chercheurs du CNRS, de l’université Joseph Fourier et du Massachusetts Institute of Technology. »

    Le libéral pense par lui-même, dans son petit monde parallèle.

    • Allez consultez vous-même les données alors. Vous verrez que pendant que l’Arctique fond les glaces polaires augmentent en Antarctique.

      De toutes façons, tout ça n’a pas d’importance car ce sur quoi les sceptiques ont des doutes, c’est l’ORIGINE du réchauffement et non pas le réchauffement en lui-même. Pour la centième fois…

      • Ben en fait, moi, j’ai des doutes concernant l’existence du réchauffement climatique, mais je n’en ai guère quant à son éventuelle origine anthropique.

        Au vu de l’amateurisme, pour ne pas dire pire, des méthodes employées pour mesurer les températures et les moyenner, je ne pense pas qu’on puisse affirmer qu’il y a un réchauffement climatique global, d’autant que cette notion même est hautement critiquable. Faire des moyennes entre la nuit et le jour, l’été et l’hiver, les pôles et l’équateur, les déserts et la forêt tropicale, les terres et les mers, le tout pour nous fournir une température moyenne dotée d’une précision suffisante pour nous annoncer un dixième de degré de variation de température est tout simplement du foutage de gueule.

        Quant à l’origine supposément anthropique, l’ensemble de l’accusation repose sur cette idée saugrenue que l’effet de serre du CO2 et d’autres gaz causerait une augmentation de la température. Or, non seulement on n’a jamais prouvé que l’effet de serre avait un quelconque effet à court terme (oui, un siècle ou deux, c’est du très court terme) mais surtout, on sait depuis bien longtemps que la relation entre augmentation du taux de CO2 et augmentation de la température est INVERSE de celle qu’on nous dit : La température augmente et, en moyenne 8 siècles plus tard, les océans dégazent. C’est chimique. C’est connu.
        Or, le seul chef d’accusation de l’humanité sur ce dossier, c’est bien l’augmentation du taux de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Comme ce taux est sans incidence prouvée, dans un tribunal, la plainte serait classée sans suite.

        Tout cela n’est qu’une blague que nous payons cher.

    • Je vous rappelle qu’on est censé parler d’une manipulation des températures historiquement relevées en 1934, et de ce que ça implique sur la confiance qu’on peut accorder aux organes qui font ça… Pas la peine de changer de sujet.
      Maintenant, si c’est la banquise arctique qui vous branche, juste présentez un bel article à contrepoint ; le pire risque que vous prenez à sortir de votre monde parallèle à vous, c’est de vous confronter à la réalité. Et de prendre date pour dans 30 ans, quand on nous ressortira les dangers de la glaciation (autrement plus redoutable, il faut dire, je crois). Aucun danger, pas vrai ?
      Cela dit, peu de gens ici seront surpris à l’idée « IPCC climate models do not capture » ce phénomène. En fait à évidence les modèles du GIEC ne rendent compte correctement d’aucun phénomène climatique 🙂

      Ou bien restez dans votre monde « réel » et laissez nous dans notre monde « parallèle » (sic). Tant que vous vous abstenez de vouloir nous imposer une vaine tentative de modification du climat…

    • Nick, tu n’as pas saisi : c’est justement parce que la surface de glace ne baisse pas comme prévue que la question de son épaisseur (qui n’est pas sur tes graphiques) a été mise sur la table 🙂

  • Cela m’inspire une solution pour régler le problème du réchauffement climatique : changer les thermomètres.

  • Tout ceci ne m’explique toujours pas ce qui empêche le libéral d’admettre simplement un phénomène difficilement contestable.

    Est-ce le principe général de rejet systématique de toute thèse majoritairement soutenue ?

      • Désolé mais je n’ai pas encore eu le temps de lire les posts plus complets sur le sujet, une seule question en attendant : les glaciologues s’accordent bien pour dire qu’il existe un retrait spectaculaire des grands glaciers des Alpes et même au niveau mondial il me semble, à l’exception notable de quelques un ?

        Cdlt

        • Non. Certains glaciers avancent et certains reculent. Ce qu’il faut comprendre c’est que ce ne sont pas des entités stables. Après, l’info qu’on vous présente consiste juste à prendre ceux qui reculent et à transformer ça en nouvelle alarmiste.

          Cf. les infos du GIEC sur le recul des glaciers de l’Himalaya, qui se sont révélées bidon.

          • « Non. Certains glaciers avancent et certains reculent. Ce qu’il faut comprendre c’est que ce ne sont pas des entités stables. Après, l’info qu’on vous présente consiste juste à prendre ceux qui reculent et à transformer ça en nouvelle alarmiste. »

            Totalement faux. L’écrasante majorité des glaciers reculent. Toujours à affirmer sans documenter…

            Lire par exemple:

            Geodetic and direct mass-balance measurements: comparison
            and joint analysis
            http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.175.3975&rep=rep1&type=pdf

            Six decades of glacier mass-balance observations: a review of the
            worldwide monitoring network
            http://www.igsoc.org:8080/annals/50/50/a50a018.pdf

            Je cite:

            « Over the six decades the global average ice loss has cumulated to about 21mw.e [meter water equivalent]., or an average mass balance of –0.35mw.e. a–1, a dramatic ice loss compared with the global average ice thickness which is estimated (by dividing volume by area) to be between 100m (Solomon and others, 2007) and about 180m (personal communication from A. Ohmura, 2008). The vast ice loss since the mid-20th century has already led to the disintegration of many glaciers within the observation network, ncluding Lower Curties and Columbia 2057 (US), Chacaltaya (BO), are`ser (IT), Lewis (KE) and Urumqihe (CN), and presents one of the major challenges for glacier monitoring in the 21st century. »

        • J’ajouterais à ce que viens de dire Nick que la fonte ou la régénération des glaciers est souvent plus liée aux conditions locales qu’à une température globale moyenne. L’exemple le plus emblématique est probablement le Kilimandjaro, que les écolos ont désigné comme étant une victime du réchauffement climatique, alors qu’en fait, les neiges du Kilimandjaro n’ont pas fondu, elles se sont sublimées, passant directement de l’état solide à l’état gazeux. C’est une processus normal. Ce qui était moins normal, c’est qu’il ne neigeait plus, non parce qu’il faisant trop chaud, mais parce que l’air était trop sec. Et ça, c’était à cause de la déforestation des pentes du Kilimandjaro, problème local s’il en est. Depuis qu’on « reforeste », le problème semble avoir trouvé sa solution.

    • Mon pauvre « Citoyen », je crois qu’on ne peut rien pour toi si tu adhères systématiquement à toute thèse majoritairement soutenue …
      Et tu changes d’avis avec la majorité ? tu votais UMP sous Sarkozy et tu voteras Hollande pendant les 5 années qui viennent ? Panurge est ton idole et tu suivras son mouton sans te poser d’autre question que de savoir pourquoi il y en a qui ne suivent pas le troupeau (parce que c’est dérangeant ces gens qui font bande à part, voir même pas bande du tout) ?

      Ou bien tu t’autorises à écouter tous les avis –sans exclure ceux qui te déplaise –, à réfléchir toi même, et peut-être même à changer d’avis ?
      Il faut être sacrément atteint pour croire qu’on conteste une thèse simplement parce qu’elle est « majoritairement soutenue » (sic) ou « dérangeante ».
      Au fait : tout le monde sait depuis Aristote qu’une thèse sensée est sensée indépendamment du nombre et de la qualité de ses adhérents (amusant, non ?)

      • Le réchauffement n’est plus une thèse mais un simple constat, que certains contestent (voir les posts plus haut) par des thèses probablement soutenues par des lobbys comme on le rencontre souvent aux EU.

        Par contre vos propos confirment ma thèse selon laquelle le libéral s’oppose systématiquement à l’opinion générale.

        • Le masque tombe ! En parlant d’abord d’un constat puis en ayant recours à l’argument de l’opinion majoritaire, vous dévoilez le fond de votre pensée : peu importe la vérité scientifique, seule compte le rapport de force.

          Ceci dit, le réchauffisme est loin d’être majoritaire. Prétendre à la majorité sans preuve est un des arguments fallacieux couramment utilisés par les groupes de pression pour manipuler l’opinion et discréditer à bon compte les critiques.

          Tricheurs, menteurs, manipulateurs : les réchauffistes font une belle bande de truands, non ?

  • Je vais tenter d’apporter une réponse pragmatique à ces questions scientifiques que DomP et H16 pose dans son lien 😉

    Concernant le réchauffement climatique global (RCG), il y a six questions importantes auxquelles il faut répondre :

    1. A-t-il lieu et quel est son impact?
    Peut-être, et pour l’impact, difficile à dire

    2. Si c’est le cas, les gaz à effets de serre (GES) en sont-ils les principaux responsables?

    Qui sait? Peut être bien que oui, peut être bien que non

    3. Si c’est encore le cas, dans quelle mesure l’homme lui-même en est-il la cause?

    Dans une certaine mesure, l’homme en est la cause (mon interval de confiance se situe entre un peu plus de 0% et un peu moins de 100%)

    4. L’homme peut-il corriger le tendance?

    Surement… enfin on sait pas, quoi…

    5. Cela est-il souhaitable?

    Pour certains oui, pour d’autres non

    6. Quelle est la fiabilité des informations diffusées dans les médias?

    Ca dépend desquelles

    Je rajouterai une petite dernière question (à choix multiple) en conclusion:
    7. Etant donné les réponses que l’on a pu apporté à ces questions, est-il rationnel:

    A. De voler une partie des revenus aux travers de taxes afin de financer (si l’argent n’est pas détourné entre temps) le refroidissement global (qu’on saura contrôler au degré prêt bien sur)

    B. D’empêcher des pays pauvres de s’industrialiser et donc de refuser leur droit à élever leur condition matérielle.

    C. De controler les naissances ou d’organiser le retour à l’age de pierre

    D. De continuer les recherches jusqu’à l’obtentions de preuves tangibles et scientifiques, puis de laisser les populations, à travers le vote démocratique, choisir des solutions qu’il jugera nécessaire pour sa propre survie.

    Voila, cher CITOYEN, pourquoi (en tout cas de mon point de vue) les libéraux encouragent les climato-sceptiques à continuer le débat scientifique, avant de laisser le GIEC et leurs amis écolos vert pastèque (vert dehors, rouge dedans) nous mener vers une gouvernance mondiale du climat qui donnerait un pouvoir absolu à certains groupe d’intérêts pour nous priver de nos libertés et de nos richesses.

  • Mon Dieu, mais on ne recule devant rien sur Contrepoint… ça pour un monument de désinformation, c’est énorme !

    Le post d’origine, sur weatherunderground, ( http://www.wunderground.com/blog/weatherhistorian/comment.html?entrynum=75 ) est tous simplement… coupé en deux ! Seul la première partie est traduite… Bien sûr, plutôt que de vérifier ses sources, contrepoints reprend l’affaire déformée sur WUWT.. Et ça se dit sceptique ? ça vous arrive de vous renseigner 2 secondes avant de publier des âneries ?

    L’auteur à répondu à A Watts, en copie sur le fil original.

    Pour le cas précis (celui de l’Arizona), son explication est tout a fait convaincante:

    « For instance in the example I used of Arizona in 1934: the USWB (U.S. Weather Bureau, Dept. of Agriculture) based their 52.0 state average on data from 78 sites that reported from around the state that particular month of February 1934. Of these 78 sites 3 were in the city of Phoenix (Airport, USWB site, and Indian School), 3 were in Yuma (Citrus Station, USWB, and Valley site), and 2 were in Tucson (Airport and Univ. of Arizona campus). So 8 (more than 10%) of the 78 sites for the entire state were located in three of the warmest cities in the state. Furthermore, 27 of the 78 sites were in Maricopa and Yuma counties, the two warmest counties in the state that comprise 12.6% of the state’s landmass yet account for 34.6% of the observation sites. »

    Bref, en faisant une simple moyenne arithmétique des stations, on biaise totalement l’enregistrement en donnant une importance démesurée aux sites urbain, peu représentatif de l’Etat en entier: c’est pourquoi on utilise une approche par grille, et une pondération spatiale… c’est le B.A BA du calcul des températures moyennes

    Le plus drôle dans l’histoire, c’est que ce sont les pseudo-sceptiques qui hurlent à la mort parce que les stations météos sont dans les centre urbains, et que le réchauffement c’est uniquement à cause d’un effet de chaleur urbaine: que l’on corrige cela en donnant plus de poids aux stations rurales, et voilà pas qu’ils râlent également ! Faut pas chercher à comprendre 🙂

    Encore plus drôle… Cette soit disant conspiration réchauffiste est d’une efficacité redoutable: si on prend les valeurs d’origine, la tendance sur un siècle est effectivement plus basse… de 0.03°C par siècle (pour une tendance d’environ 0.7°C/siècle 1895-mai 2012 *) … ça c’est de l’efficacité dans le bidouillage de données, non ? 🙂

    * source: http://www.ncdc.noaa.gov/temp-and-precip/time-series/index.php?parameter=tmp&month=12&year=2011&filter=ytd&state=110&div=0

    • Donc, si je te suis bien, si par exemple on fait un redécoupage électoral qui rend le pays « plus bleu » et « plus vert » avec les même votes de base, mais qui finalement ne change que 20 députés (c’est à peu près ce qui correspond à 0,03/0,7), tout est normal et il n’y a pas de « conspiration », la preuve par l’inefficacité de la manip ?

      Petit rigolo.

      Statistiquement, rien ne justifie la tentative de faire coller les mesures sur une grille carrée, et surtout rien ne justifie que ça change de 5% les tendances. II devrait y avoir une répartition statistiquement cohérente de + et de – (comme pour un pile ou face : pas forcément 50/50, mais pas 95/5 non plus), sinon, c’est que la méthode a 95% de chance d’avoir un biais systématique. C’est le B A BA des stats.

      De même, quand on travaille proprement on ne mélange pas des données brutes avec des données pondérées et des données redressés. On peut utiliser tous ça mais à des étages différents, en étant clair et transparents sur les manips et leur pourquoi. Par exemple l’effet d’ilot urbain : moi j’en ai rien à foutre de la température qu’il aurait fait sur l’ile de la cité si Paris n’était pas une ville, c’est bien la température réelle qui m’importe. Qu’on évalue cet effet, pour ne pas le confondre avec « l’effet de serre », très bien, mais ce réchauffement existe et il n’y a pas à de raison de publier des données où on l’efface avec des correctifs sorti d’un chapeau (car on ne sait pas le calculer). (The original raw data of specific weather stations … will also be weighted to take local topography and urbanization (heat island) issues into account).

      Une matière aussi sensible réclame une grande rigueur et autre chose que le genre de mépris que tu nous sert en permanence à l’égard de ceux qui l’exigent (et qui sont en droit de l’exiger, ne t’en déplaise)

    • Warm : « Cette soit disant conspiration réchauffiste est d’une efficacité redoutable: si on prend les valeurs d’origine, la tendance sur un siècle est effectivement plus basse… de 0.03°C par siècle (pour une tendance d’environ 0.7°C/siècle 1895-mai 2012 *) … ça c’est de l’efficacité dans le bidouillage de données, non ? »
      ———————————————————-
      Tu racontes vraiment n’importe quoi ! D’abord les liens que tu colles concernent juste les USA et démontre en rien le chiffre de « 0,03°C/siècle » sorti de ton chapeau.

      Ensuite, si l’on prend à l’échelle US, ce « refroidissement du passé » a été de 0,5°C et non 0,03°C, cf dernier graphique du post, graphique qu’on peut trouver sur le site même de la NOAA ! Mais évidemment, dans ta crapulerie ordinaire, quand les chiffres ne t’arrangent pas, surtout qu’ils viennent d’une source certifiée RCA-kasher, tu n’en parles pas, tu les balayes sous le tapis.
      Si l’on prend à l’échelle globale, ce « refroidissement du passé » a permis d’exagérer le réchauffement 100 ans de 0,3°C, càd gonflé de 80% (!) soit 10x plus que ce que tu avances. Sans cette torture innommable des données par la FARCE, la tendance au « réchauffement » ne serait que de 0,4°C sur 100 ans et non à,7°C, soit une amplitude infinitésimale par rapport à l’incertitude des mesures, aux variations saisonnières, aux variations journalières, aux variations d’un endroit à l’autre voire d’une altitude à l’autre (il suffit de monter de 100 m pour faire baisser la température moyenne de 0,6°C, soit plus que tout le réchauffement « catastrophique » observé depuis 1 siècle).
      Si un élève de 1ère osait prétendre que ce « réchauffement » serait statistiquement significatif dans un simple devoir de maths, ce serait ZERO pointé. Mais pas les climastrologues, bien évidemment.

      Warm et ses tentatives pathétiques d’enfumage, encore et toujours.

  • « Statistiquement, rien ne justifie la tentative de faire coller les mesures sur une grille carrée, et surtout rien ne justifie que ça change de 5% les tendances. II devrait y avoir une répartition statistiquement cohérente de + et de – (comme pour un pile ou face : pas forcément 50/50, mais pas 95/5 non plus), sinon, c’est que la méthode a 95% de chance d’avoir un biais systématique. C’est le B A BA des stats.  »

    Il y a un biai systématique: les stations sont en plaine et dans les villes, même dans les états montagneux et ruraux: c’est expliqué dans le post d’origine, qui aurait mérité d’être traduit in extenso:

    http://www.wunderground.com/blog/weatherhistorian/comment.html?entrynum=75

    je cite:

    « The original raw data of specific weather stations has not been changed, but for the purpose of the GrDD analysis the temperature assigned to a grid that happens to include a specific weather station will not match the actual station measurement since the gridded area may include several different weather stations and will also be weighted to take local topography and urbanization (heat island) issues into account.  »

    mais in fine, la correction est faible (4%)…

    « De même, quand on travaille proprement on ne mélange pas des données brutes avec des données pondérées et des données redressés. On peut utiliser tous ça mais à des étages différents, en étant clair et transparents sur les manips et leur pourquoi.  »

    La manip est totalement documentée, c’est justement le but du post d’origine d’en parler !

    « Par exemple l’effet d’ilot urbain : moi j’en ai rien à foutre de la température qu’il aurait fait sur l’ile de la cité si Paris n’était pas une ville, c’est bien la température réelle qui m’importe.  »

    Les températures des stations locales n’ont pas été changée par le méthode dont on parle! Là encore, c’est écrit noir sur blanc dans le post d’origine, reprit ci-dessus. Si vous vous intéressez à la température de la France, je suppose que vous vous attendez à ce que celà inclu également la température des alpes, du massif central et de la côte d’Azur: comment faire si 70% (chiffre au bol, pour la démonstration) des stations étaient autour de Paris et Lyon ? Une simple moyenne biaiserait totalement le résultat.

    « Qu’on évalue cet effet, pour ne pas le confondre avec « l’effet de serre », très bien, mais ce réchauffement existe et il n’y a pas à de raison de publier des données où on l’efface avec des correctifs sorti d’un chapeau »

    Mais c’est déjà documenté. L’article original est dipsonible ici:

    ‘Transitioning from the traditional divisional dataset to the Global Historical Climatology Network-Daily gridded divisional dataset’

    ftp://ftp.ncdc.noaa.gov/pub/data/cmb/GrDD-Transition.pdf

    Il se trouve que le travail est encore en chantier, puisque le nouveau modèle sera totalement opérationel en 2013. D’ici là une publication complète sera disponible.

    • La critique de WUWT porte plus, de ce que j’en comprends, sur le fait que les corrections prennent toujours le même chemin : celui de démontrer un réchauffement. Les « corrections » refroidissent les température du passé lointain, et réchauffent celles du passé récent. Ça ressemble tout de même à de la manipulation.
      Un peu comme si quelqu’un « was tweaking the data to hide the dicline » (http://climateaudit.org/2012/05/26/myles-allen-and-hide-the-decline/)
      En fait, on a un peu trop l’habitude des méthodes du Giec et de ses affidés. Chat échaudé craint l’eau froide.

    • Merci je sais lire ; apparemment toi pas.
      Bien sur qu’une moyenne « France » faite avec 70% de stations autour de Paris et 30 % sur le reste de la France rurale serait biaisée. Et si on suppose que l’effet d’ilot urbain a augmenté (incorporation d’Orly et Roissy, ancienne zone rurale, dans la zone urbaine ; au USA : transformation de bourg en vraies villes) la mesure par une bête moyenne doit surestimer le réchauffement. Une prétendue correction qui a l’effet inverse est pire que douteuse.

  • Pauvre Warm, toujours aussi menteur pathologique :
    http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IMAGES/global.daily.ice.area.withtrend.jpg

    Son dernier séjour en asile n’a pas pu le guérir.
    ————–

    Vos données confirme le déclin significatif: elles (cryosphere today) montrent une tendance de -38k km^2/an, significatif… faite le calcul, vous verrez..

    données ici:

    http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/timeseries.global.anom.1979-2008

    résultat ici:

    http://imageshack.us/f/854/globalseaice.jpg/

  • « @Warm :

    Ben non. L’antarctique, notamment en terme d’épaisseur, fabrique beaucoup de glace.
    http://climat-sceptique.over-blog.com/article-2069949.html
    http://www.cato.org/publications/commentary/more-ice-ever »
    ————–

    On parle de la banquise, et vous me balancez des liens sur la calotte glaciaire… totalement HS…

    ——-
    « Mais surtout, oser dire que le Groenland ne veut pas dire « terre verte » est assez culotté. A moins que la contestation ne porte sur le fait que les viking aient été agriculteurs au Groenland ?
    http://www.archaeology.org/online/features/greenland/
    http://sciencenordic.com/vikings-grew-barley-greenland
    http://wattsupwiththat.com/2009/10/26/on-the-vikings-and-greenland/
    http://archaeology.about.com/od/vikings/qt/viking_village.htm
    http://archaeology.about.com/od/lterms/qt/landnam.htm

    Un peu de bonne foi ne ferait pas de mal…
    ————

    L’origine du nom Groenland n’est pas si simple que ça:

    http://ancientstandard.com/2010/12/17/how-greenland-got-its-name/

    Il n’a probablement rien à voir avec la couleur verte…

    Ensuite, rien dans vos sources n’indiquent qu’à l’époque de l’installation des Vikings le climat n’ait été sensiblement plus clément que les dernières décénies… Le climat y était rude, les glaciers et la calotte était bien là et les populations avaient bien du mal à survivre en cultivant tient bien que mal des plantes résistantes..Les études les plus récentes tendent à confirmer que c’est un refroidissement temporaire de quelques décennies qui ait eut finalement raison de leur fragile colonie:

    lire par exemple:

    http://www.pnas.org/content/108/24/9765.full

    (pour ceux qui tendent à tirer des conclusion hâtives (y’en a beaucoup par ici ? 😉 ) je précise que cette étude basé sur des sédiment lacustre ne contient pas de données pour le XXe siècle, mais seulement jusqu’en 1895)

    • @Warm :
      « On parle de la banquise, et vous me balancez des liens sur la calotte glaciaire… totalement HS… »
      Ah… zut. Voilà : Ça, c’est pour la banquise :
      http://www.wikiberal.org/wiki/Duncan_Wingham
      http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/04/20/1503120_glaces-polaires-la-grande-embrouille-2-3-l-antarctique.html

      Sinon, tout de même… Me dire que parler de calotte antarctique au lieu de banquise est « totalement HS », c’est y aller un peu fort, non ?

      Quant à votre fable sur l’origine du nom de Groenland, c’est assez gros, comme ficelle. Erik le Rouge aurait donc inventé ce nom pour convaincre ses potes d’aller le coloniser ? Et vous ne vous demandez pas pourquoi il voulait coloniser un glaçon ? Ni pourquoi les Vikings y sont restés des siècles ?
      Allez donc lire les liens que j’ai fournis, et cherchez-en d’autres. Les preuves le la présence d’agriculteurs et d’éleveurs au Groenland au moyen âge sont légions.
      Notez bien que je défends pas l’idée qu’il y faisait un gentil climat provençal, hein… Mais aujourd’hui, à part des herbes rases et du lichen, il n’y a plus rien. La différence devrait frapper les esprits les plus obtus.

  • Personne n’a dit que « qu’à l’époque de l’installation des Vikings le climat n’ait (sic) été sensiblement plus clément que les dernières décénies (re-sic) ». Il est généralement admis que le climat était parfaitement comparable à celui de l’époque récente. Et pourtant il n’y avait pas de CO2 anthropique… Ni bien sur de goudron et ciment répandu sur des fraction notable de la surface du globe.
    Mais tu fais peut-être partie des rares négationnistes ? 🙂

    • Ah ben si, moi, je l’ai dit. Et je me ballade avec mes sources, en plus. ^^

    • Oui le Groeland était bien vert jusqu’au refroidissement du XIVème siècle, et quelques centaines de WIKINGS y ont bien prospérés en y faisant de l’élevage.

      Seulement le pb aujourd’hui est l’augmentation brutale de la température moyenne

      Mais le libéral étant par définition égocentré et individualiste, il ne se soucie donc pas des générations futures.

      • Le problème ne peut être une augmentation brutale par rapport à une augmentation lente puisque les températures ne montent pas.

      • Si c’est pour nous invectiver de la sorte, vous pourriez tout aussi bien traiter le problème entre vos deux oreilles.
        Votre supposée augmentation brutale n’amène toujours pas le Groenland au niveau auquel il était à cette époque. Il y a de la marge. Inutile de s’affoler à grands frais, surtout quand c’est à nous qu’on présente la facture.

      • « Oui le Groeland était bien vert jusqu’au refroidissement du XIVème siècle, et quelques centaines de WIKINGS y ont bien prospérés en y faisant de l’élevage. »

        Non, il n’était pas plus vert qu’aujourd’hui, il les quelques colonies ont survécu tant bien que mal, pas prospéré… pour preuve, le nombre d’établissements ne s’est pas accru fortement…

        • Ce n’est pas en niant l’évidence que vous parviendrez à convaincre qui que ce soit. Votre fable sur Erik le Rouge qui aurait donnée le nom de Terre Verte à un glaçon n’est pas crédible, contrairement aux nombreuses sources que j’ai fournies attestant à la fois de l’élevage et de la culture ayant eu lieu sur le Groenland.

          • Ce n’est pas parce qu’il y a eu élevage et culture qu’il y faisait plus chaud qu’aujourd’hui: je viens de vous montrer qu’on cultive des légumes au Groenland depuis quelques années…

            Et si c’était le « paradis vert », pourquoi sur les quelques siècles de présence, le nombre de colonie ne s’est pas multiplié ?

          • Je n’ai jamais dit que c’était un « paradis vert ». Arrêtez un peu de déformer. C’était vert. C’est blanc. C’est fou que vous ne sentiez pas la différence.

  • Warm : « Vos données confirme le déclin significatif: elles (cryosphere today) montrent une tendance de -38k km^2/an, significatif… faite le calcul, vous verrez.. »
    ———————————–
    Bah justement, tu n’as fait aucun calcul, tu te contentes de coller un graphique qui montre une banquise tellement normale que tu es obligé de tricher comme un porc en tronquant les ordonnés pour amplifier visuellement une tendance statistiquement inexistante, technique d’enfumage classique des escrologistes.

    Si tu avais vraiment fait les calculs, tu aurais trouvé que l’écart type de la banquise annuelle est de +-500.000 km et que l’écart dans une même année est en moyenne de 6 Mkm2, ce qui veut dire qu’une tendance de -38 km2/an n’a strictement aucun sens. Ca revient à vouloir trouver un signe (catastrophique, bien évidemment) dans une variation de 38g/an sur quelque chose qui dont le poids peut varier de 6 kg dans la même année, naturellement. C’est totalement stupide et d’ailleurs, aucun réchauffiste, même parmi les plus hystériques n’a le culot d’aller jusqu’à dire que la baisse de la banquise globale a baissé de manière statistiquement significative, il se contente de ne parler que du recul de l’Arctique et de balayer sous le tapis l’avance de l’Antarctique. Aucun, accepté Warm !

    • « Bah justement, tu n’as fait aucun calcul, tu te contentes de coller un graphique qui montre une banquise tellement normale que tu es obligé de tricher comme un porc en tronquant les ordonnés pour amplifier visuellement une tendance statistiquement inexistante, technique d’enfumage classique des escrologistes. »

      Si, j’ai fait le calcul, statistiquement significatif… La manipulation, c’est de montrer un graphique totalement étiré dans l’autre sens 🙂

      « Si tu avais vraiment fait les calculs, tu aurais trouvé que l’écart type de la banquise annuelle est de +-500.000 km et que l’écart dans une même année est en moyenne de 6 Mkm2, ce qui veut dire qu’une tendance de -38 km2/an n’a strictement aucun sens. Ca revient à vouloir trouver un signe (catastrophique, bien évidemment) dans une variation de 38g/an sur quelque chose qui dont le poids peut varier de 6 kg dans la même année, naturellement. »

      une telle perte, ça fait tout de même un cinquième de l’étendue moyenne annuelle en moins sur 100 ans… C’est très rapide comme perte à l’échelle géologique..

      « C’est totalement stupide et d’ailleurs, aucun réchauffiste, même parmi les plus hystériques n’a le culot d’aller jusqu’à dire que la baisse de la banquise globale a baissé de manière statistiquement significative, il se contente de ne parler que du recul de l’Arctique et de balayer sous le tapis l’avance de l’Antarctique. Aucun, accepté Warm ! »

      L’hystérie, c’est de prétendre que globalement, la couverture de glace reste constante… Et je ne suis pas le seul:

      Tamino:

      http://tamino.wordpress.com/2012/03/04/how-fake-skeptics-fool-themselves-part-2/

      qui trouve le même résultat que moi:

      « Yes there is one, an average loss of about 40000 km^2 per year, and yes it’s statistically significant (yes corrected for autocorrelation). Contrary to Condon’s belief, there is most certainly a “scientifically discernable impact.”

      SkepticalScience:

      http://www.skepticalscience.com/arctic-antarctic-sea-ice.htm

      • « Et si c’était le « paradis vert », pourquoi sur les quelques siècles de présence, le nombre de colonie ne s’est pas multiplié ? »

        Il y a eu un fort refroidissement à partir du XIVème siècle

  • Et le printemps à Paris est le plus froid de (ma) mémoire d’homme.
    Qu’est ce que ça prouve ? Je peux avoir des subsides ?

  • « Par curiosité, elles sortent d’où, ces courbes ? J’aimerais savoir de quelles moyennes il s’agit. J’imagine qu’on a mélangé le terrestre et le marin, qu’on a pondéré, comme d’habitude, les stations les plus froides en les moyennant avant de les inclure comme le font les Mann, Steig, and co ? Ça ressemble diablement à une crosse de Hockey, et on sait que Mann est capable de fabriquer ça avec n’importe quelles données brutes de base. »

    Vous n’avez pas reconnu l’adresse ? C’est du GISTEMP., qui a la meilleure couverture arctique et les données les plus actuelles. HadCru4 et BEST sont moins à jour…

    Donc, en gros, vous SAVEZ que ça ne se réchauffe pas, quoiqu’en puisse dire les données, forcément bidouillée ?? Vous avez une connexion directe avec Dieu ??

    De 2 choses l’une:

    1) Aucune donnée n’est fiable. Tous des menteurs. De tout façon on a pas assez de thermomètre en arctique => conclusion: on ne peut pas savoir si ça se réchauffe, mais vous ne pouvez pas affirmez que la température reste stable (ou baisse)

    2) Vous avez des données incontestables et totalement fiable qui ne montre aucun réchauffement de l’arctique, dans ce cas, produisez les !

    « Mes sources ont quant à elles tendance à montrer le contraire.
    http://climat-sceptique.over-blog.com/article-2084775.html
    http://climat-sceptique.over-blog.com/article-2444213.html
     »
    Vous ne savez que mettre des sources indirectes ? vous savez, la science s’écrit d’abord dans les articles scientifiques…

    Le premier billet concerne très indirectement la température, puisqu’il traite de la fonte de la calotte du Groenland. La température peut augmenté fortement sur la calotte sans provoquer de fonte étant donnée les températures très basse qui y règne: la fonte se fait par les bords… Mais il n’empêche que là aussi ça c’est très fortement réchauffé cette dernière décennie, avec un record pour 2010:

    http://bprc.osu.edu/mediawiki/images/c/ca/Greenland_ice_sheet_average_surface_air_temperature_1840-2010_after_Box_et_al_2009_calendar_year_with_fits.png

    Votre 2e lien montre carte du GISS, soit la même source que mon graphique « hockey stick »… je vois qu’on peut tomber d’accord sur une source fiable: on progresse !

    Cependant, j’y vois aussi un « truc »: il se trouve qu’en été, la présence de la calotte glaciaire, même fondante, maintient la température autour de 0, et donc refroidit les côtes, là où se trouve les stations de mesure… ce qui modère l’anomalie estivale…

    La représentation hivernale de la même carte, mis à jour jusqu’en 2011, donne une image tout à fait différente:

    http://data.giss.nasa.gov/cgi-bin/gistemp/do_nmap.py?year_last=2012&month_last=4&sat=4&sst=1&type=anoms&mean_gen=1203&year1=1960&year2=2011&base1=1901&base2=1951&radius=1200&pol=reg

    Ensuite, voilà une source à jour concernant l’état de la calotte du Groenland (et pas les références datées de votre 1er lien)

    Greenland ice sheet mass balance: distribution of increased mass
    loss with climate warming; 2003–07 versus 1992–2002

    http://www.igsoc.org:8080/journal/57/201/j10j101.pdf

    Les résultats:

    « The mass changes of the GIS that we derive for two periods
    (1992–2002 and 2003–07) show a significant increase in
    the rate of mass loss (from 73Gt a–1 to 1714 Gta–1)
    during a period of significant climate warming in Greenland
    (2 K (10 a)–1). From 1992–2002 to 2003–07, the
    contribution of the GIS to sea-level rise changed from
    essentially zero to 0.5mma–1, 15% of the recent rate of
    sea-level rise (Solomon and others, 2007). Even though the
    GIS was close to mass balance during the 1990s, it was
    already showing characteristics of responding to a warmer
    climate, specifically thinning at the margins and thickening
    inland at higher elevations. Our results show that increased
    ice thinning due to increases in melting and acceleration of
    outlet glaciers during 2003–07 now strongly exceeds the
    inland thickening from increases in accumulation. »

    En gros, ça se réchauffe, et ça fond…

    Autre source:

    Greenland ice sheet surface melt extent and trends: 1960–2010
    http://www.igsoc.org:8080/journal/57/204/j11J003.pdf

    « Our findings show that GrIS melt extent reveals unambiguously
    that the melt period decreased from 1960 to 1972
    (before satellite observations were available) and increased
    thereafter at a rate of 2 days a–1, giving an extended melting
    period of 70 days, beginning 40 days earlier in spring and
    ending 30 days later in autumn. This increased melt period
    included record melt extent in 2010 and abnormally long
    melt duration, 41–60 days greater than average (1960–
    2010) at the southwestern and western margin of the ice
    sheet, supporting the hypothesis that 2010 was an unusually
    warm and dry year. »

    La période de fonte (là où ça fond) est plus longue…

    La perte de masse est confirmée par GRACE (satellite)

    Acceleration of the contribution of the Greenland and Antarctic ice
    sheets to sea level rise
    http://ps.uci.edu/scholar/velicogna/files/rignot_etal_grl2011.pdf

    « Using the two‐decade long MBM observation
    record, we determine that ice sheet loss is accelerating by
    36.3 ± 2 Gt/yr2, or 3 times larger than from mountain glaciers
    and ice caps (GIC). The magnitude of the acceleration suggests
    that ice sheets will be the dominant contributors to sea
    level rise in forthcoming decades, and will likely exceed the
    IPCC projections for the contribution of ice sheets to sea level
    rise in the 21st century « 

    • Warm : « Vous n’avez pas reconnu l’adresse ? C’est du GISTEMP., qui a la meilleure couverture arctique et les données les plus actuelles. HadCru4 et BEST sont moins à jour… »
      ——————————————–
      GISTEMP n’a aucune couverture arctique « meilleure » que les autres vu qu’il ne fait que reprendre les données du USHCN et GHCN et qu’il n’a, selon Gavin lui-même, qu’un « demi-poste affecté à la compilation de GISTEMP ». Tout ce que fait GISTEMP, c’est d’extrapoler plus largement que les autres sources, il suffit de comparer sa map extrapolée à 250km et celle à 1000 km (oui, 1000km de rayon d’extrapolation !!! mais hé, c’est la « science climatique ») pour voir que la température de l’Arctique à la mode GISS repose sur du vent.

      Bref, comme dab, tu n’as pas la moindre idée de ce que tu racontes, tu te contentes de faire le perroquet de la propagande qu’on t’a apprise, du Warm tout craché quoi : mentir et encore mentir, il y aura bien un couillon qui va mordre à l’hameçon.

  • « Je n’ai jamais dit que c’était un « paradis vert ». Arrêtez un peu de déformer. C’était vert. C’est blanc. C’est fou que vous ne sentiez pas la différence. »

    En effet, vous sentez la différence, probablement des revenants Vikings qui viennent vous soufflez la vérité pendant votre sommeil… parce que vous n’apportez aucune preuve de ce que vous avancez…

    Bon, voilà peut-être des données qui vous ouvriront les yeux:

    Il s’agit d’une étude réalisée pas loin du Groenland, sur l’île Baffin, au canada, plus au nord que les établissements vikings..

    Rapid 20th century environmental change on northeastern
    Baffin Island, Arctic Canada inferred from a multi-proxy
    lacustrine record
    http://wwwgeology.nsm.buffalo.edu/Faculty/briner/buf/pubs/Thomas_et_al_2008.pdf

    Cette étude cherche des marqueurs biologiques dans des dépôts lacustre

    « Throughout the late
    Holocene, primary productivity in Lake CF8 was
    low, but increased almost 20-fold in the past
    200 years. Insect (Chironomidae) assemblages also
    show dramatic changes since 1950 AD, with cold
    stenothermous chironomid taxa disappearing from
    the record altogether. These changes in productivity
    and chironomid assemblages are unprecedented in the
    past 5,000 years. »

    Les auteurs trouvent que le lac n’a jamais été aussi « vivant » depuis 5000ans (énorme augmentation de la productivité), avec même la disparition d’espèces préférant le froid…

    Nous avons donc là des marqueurs de « verdissement » (plus de vie) qui montrent que le réchauffement du XXe siècle est supérieur à celui de l’optimum médiéval…

    Et ce n’est pas un cas isolé:,d’autres lacs de la région montrent la même tendance, voir cette étude qui fait le point:

    Recent primary production increases in arctic lakes
    http://www.glyfac.buffalo.edu/Faculty/briner/buf/pubs/Michelutti_et_al_2005.pdf

    Et last but not least, cet article:

    Recent changes in a remote Arctic lake are unique within the past 200,000 years
    « The early Holocene and the warmest part of the Last Interglacial (Marine Isotope Stage or MIS 5e) were the only periods of the past 200,000 years with summer temperatures comparable to or exceeding today’s at this site. Paleoecological and geochemical data indicate that the past three interglacial periods were characterized by similar trajectories in temperature, lake biology, and lakewater pH, all of which tracked orbitally-driven solar insolation. In recent decades, however, the study site has deviated from this recurring natural pattern and has entered an environmental regime that is unique within the past 200 millennia. »

    • /sarc OH MON DIEU…
      « le lac n’a jamais été aussi « vivant » !?!,!
      QUELLE HORREUR !
      C’est affreux. Que fait la police climatique ? Plus de vie quelque part ? Vite, appeler les exterminateurs, qu’on mette fin à ce scandale.

      Notre écologisme qui êtes au firmament
      Que ton nom soit sanctifié,
      Que ton règne vienne,
      Que ta volonté soit faite
      Sur la terre comme au ciel.
      Donne-nous aujourd’hui notre catastrophe de ce jour,
      Châtie-nous pour nos offenses
      Comme nous châtions aussi ceux qui nous contrarie,
      Et ne nous soumets pas à la vie,
      Mais délivre-nous du réchauffement.
      Amen

  • Mais pourquoi vous vous faites chier à nourrir le troll Warm ? C’est juste un zozo qui, quand on lui cloue le bec sur un sujet (il a bien fallu qu’il ferme sa gueule après avoir affirmer que tout était normal dans la manipulation de données dont l’article parle), hop, saute sur un autre (le Groenland tout blanc à l’époque des viking, négationnisme du l’optimum climatique médiéval) censé soutenir sa thèse. Et ainsi de suite. Ne vous bouffez pas le foie avec lui. Posez juste un bookmark sur sa prose débile, et RdV dans 10 ans 🙂

    •  » (il a bien fallu qu’il ferme sa gueule après avoir affirmer que tout était normal dans la manipulation de données dont l’article parle),  »
      —————-

      Ce n’est pas moi qui dit que « tout est normal », mais l’auteur même du billet traduit ici, et honteusement coupé par Watts et repris sans vérification par contrepoint…

      « hop, saute sur un autre (le Groenland tout blanc à l’époque des viking, négationnisme du l’optimum climatique médiéval) censé soutenir sa thèse. »
      ———-

      Là encore, ce n’est pas moi qui ai lancé le sujet. Mais j’ai apporté des preuves de ce que j’avance: le XXe siècle est anormal en arctique, et tout proche du Groenland, on a des signe irréfutable d’un réchauffement qui a favorisé le développement des organismes vivants, réchauffement sans précédant depuis au moins 5000 ans, voir même… 200’000 ans ! Je n’ai aucunement vu la démonstration du contraire…

      Je peux apporter d’autres preuves, d’autre reconstruction dans la région:

      L’estuaire du St-Laurent, dont les eaux profondes montrent un réchauffement spectaculaire sur le XXe siècle (admirer la belle crosse de hockey de la fig 4 !):

      Twentieth century warming in deep waters of the Gulf of St. Lawrence: A unique feature of the last millennium
      http://gizmo.geotop.uqam.ca/devernalA/Thibodeau_et_al_GRL_2010.pdf

      De l’autre côté, au nord, le détroit de Fram (entre le Groenland et le Spitzberg), le réchauffement est également indéniable:

      Enhanced Modern Heat Transfer to the Arctic by Warm Atlantic Water
      http://instaar.colorado.edu/~marchitt/reprints/spielhagenscience11.pdf

      Là encore, admirer les belles crosses de hockey de la figure 3 !

      Les auteurs concluent

      « Our finding of unequaled warm modern AWtemperatures
      in the eastern Fram Strait with respect to the previous 2000 years (including the warm periods in Roman and Medieval times) may thus
      express another facet of the Arctic amplification of global warming »

      Un autre exemple de l’arctique canadien (là encore, juste en face du Groenland): la fonte sans précédent des glaciers dans la région:

      Recent melt rates of Canadian arctic ice caps are the highest in four millennia
      http://arctic.eas.ualberta.ca/downloads/Fisheretal2011onlineGPC.pdf

      « The great increase in melt on Devon and Agassiz since the middle 1990s is mirrored in the net mass balance and, as has been shown here, this is unique in the context of many millennia. The ice core melt record puts these recent mass balance losses in context and suggests that Canadian Arctic ice caps are losing mass faster than any time in the last 4000 years. »

      Toujours aucune trace de preuve d’un optimum médiéval verdoyant dans la région du Groenland… Par contre, les preuves s’accumulent pour le caractère excptionel du XXe siècle. Relisez le fil, j’en suis à 9 études…

      C’est qui les négationistes ?

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Par Alexander C. R. Hammond et Gale L. Pooley[1. Gale L. Pooley est économiste, professeur associé à la Brigham Young University de Hawaï.], depuis les États-Unis.

 

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