Tempérament et rationalisme politique

Comment expliquer que l’on devienne libéral et non socialfachocommuniste ? Le milieu culturel et l’éducation ne suffisent pas à comprendre ces orientations. N’y aurait-il pas quelque chose du tempérament personnel mais aussi du rationalisme intellectuel pour expliquer le destin mental de nos choix sociétaux et politiques.

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Tempérament et rationalisme politique

Publié le 10 juillet 2012
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Comment expliquer que l’on devienne libéral et non socialfachocommuniste ? Le milieu culturel et l’éducation ne suffisent pas à comprendre ces orientations. N’y aurait-il pas quelque chose du tempérament personnel mais aussi du rationalisme intellectuel pour expliquer le destin mental de nos choix sociétaux et politiques.

Par Thierry Guinhut.

Raphaël : Platon et Aristote parmi L’Ecole d’Athènes, 1510, Stanze du Vatican

Dès la sortie de l’utérus, de quelle liberté naturelle disposai-je ? J’aimerais supposer qu’à cet instant je savais pouvoir bientôt contempler librement les sphères du cosmos, au-delà des premières étoiles de la doxa, bien au-dessus de la mer de nuages recouvrant l’obscurantisme et la servitude politiques. D’où vient que je sois devenu libéral et non socialfachocommuniste ? D’où vient que j’ai choisi la voie terrestre et rationaliste d’Aristote en sa Politique pour aboutir au libéralisme, plutôt que celle utopique de Platon en sa République totalitaire ? On pourrait s’étonner que depuis la même origine cosmique et animale les humains proposent de telles différences en termes de convictions politiques et de contrat social. Il faut croire que le milieu culturel et l’éducation ne suffisent pas à expliquer ces orientations, puisque, si diverses, leurs déterminismes vont jusqu’à permette qu’un individu s’en affranchisse. N’y aurait-il pas là quelque chose du tempérament personnel mais aussi du rationalisme intellectuel pour expliquer, tant que faire se peut, le destin mental de nos choix sociétaux et politiques…

On me pardonnera je l’espère ce soupçon d’autobiographie. Né dans une famille modeste passablement inculte, quelle chance avais-je de devenir, sans en faire un titre de gloire, un intellectuel libéral ? Mes parents, pour l’une était dépourvue de tout discours politique, pour l’autre était vaguement de droite conservatrice, par atavisme paysan, quoique irréligieux, attaché à Jacques Chirac pour cause d’âge commun, attaché aux valeurs du travail et de la propriété terrienne. Ma seule chance fut d’habiter dans une ville universitaire. Pourquoi réclamai-je des livres, des encyclopédies, alors que l’on lisait si peu ou pas du tout autour de moi, même si l’école obligatoire y a peut-être contribué ? Pourquoi découvris-je Jules Verne et le romantisme allemand, France Musique, Schumann et Bach, alors que l’on se limitait à RTL et aux variétés d’usage ? Pourquoi encore, stimulé par mon enseignante de philosophie qui proposa l’étude de Marx et de Nietzsche, me sentais-je cette différence, cette indépendance… Certainement de par une répugnance à la fois innée et intellectuelle envers tout enfermement dans un concept de classe, de masse, de nation, dans tout déterminisme sociologique, qu’il soit conservateur ou marxiste. Quant à cette pulsion aristocratique, peut-être orgueilleuse, qui me poussait vers l’élection des arts et de la littérature, d’où me venait-elle ? Finissant ainsi bientôt par me persuader que la démocratie était devenue pour moi : « une aristocratie qui s’est élargie au point de devenir une aristocratie universelle » [1].

Un tempérament éthique et esthétique serait alors plus ou moins à l’œuvre en chacun de nous de façon à nous différencier. Si l’on ne peut remettre en question le rôle prépondérant et invariablement nécessaire de l’éducation, il n’en reste pas moins que la nécessité de l’acquis n’écarte en rien le caractère originel d’une innéité. Sans aller jusqu’à prendre le pari plus que risqué d’une inscription génétique des goûts et des philosophies, on peut imaginer que nos biochimies ne nous proposent pas à tous les mêmes chemins. Sans recourir à la théorie des humeurs des Anciens, une approche neuronale et psychologique des tempéraments politiques peut être effleurée. Ainsi, entre le libéral, le socialiste et le totalitaire, que ce dernier soit communiste, fasciste ou théocrate islamiste, les différences sont criantes.

À peine au-delà du roi philosophe platonicien, du socialiste magistrat philosophe égaré par l’hubris intellectuel, l’homme totalitaire a quelque chose du tempérament sanguin, du coléreux, sans cesse aiguillonné par la libido dominandi, par la foi en son concept politique englobant et salutaire, voire miraculeux. Il ne supporte pas que qui que ce soit échappe à sa doxa, à sa bienfaisance, à sa horde de préjugés, à sa tyrannie, familiale, étatiste, nationaliste ou théocratique, dans une sorte de crispation mimétique où l’autre est sommé d’être comme soi, sinon rendu esclave… Nombreux par ailleurs sont ceux qui adhèrent à un totalitarisme du groupe, de l’instinct grégaire, de la corporation professionnelle, syndicale ou de parti, par goût de la servitude volontaire, par paresse et passivité, mais aussi par envie et ressentiment envers les nantis, envers ceux qui savent réussir, par goût de l’égalité contrainte, par nécessité intime de se sentir rassurés en les rails d’une idéologie, qu’elle soit marxiste ou religieuse, et par la chaude communauté de destin d’une confrérie. À moins que la foule, la meute, permettent de libérer les instincts les plus brutaux, les plus violents, sous couvert de la force collective et d’une pseudo légitimité révolutionnaire ou théologique.

Le libéral quant à lui est un indépendant paisible, un individualiste entreprenant respectant l’individualisme de ses partenaires, un amant du doux commerce selon Montesquieu, un qui a le goût du risque, de la responsabilité et de l’indépendance, sans craindre l’acuité de la solitude. Depuis l’animal politique libre aristotélicien et dans la tradition humaniste du libre arbitre de Saint Thomas d’Aquin, il s’affranchit de la fatalité divine et de la grâce augustinienne pour valoriser son thymos [2], son soi fier, et satisfaire son désir de reconnaissance, reconnaissant du même coup celui de tout homme. En passant par les Lumières, de Locke à Voltaire, il tolère ainsi la liberté d’autrui, que ce soit par indifférence ou par cet égoïsme et ces vices privés (avarice et cupidité) qui contribuent aux vertus publiques de la prospérité, pour reprendre l’argumentation de Mandeville dans la Fable des abeilles [3], ou de par le soin de la « main invisible » [4] du marché conceptualisée par Adam Smith. De même, en s’appuyant sur des valeurs d’étude, de travail et de mérite, dans le cadre du respect de la propriété, et du pluralisme dynamique du marché, voire de la capacité d’association, il éprouve le juste respect d’un contrat social cohérent avec son profil psychologique et intellectuel. Il sait la nécessité, pour jouir de ses propres libertés, d’accorder et d’encourager ces mêmes libertés économiques, d’expression et de mœurs à autrui, que ce soit par empathie ou par calcul rationnel…

Car à en rester à cette voie du tempérament politique, il n’y aurait plus qu’à baigner dans le relativisme et abandonner toute prétention à faire du libéralisme politique un universalisme. Sauf qu’une démarche intellectuelle rationnelle simple (c’est alors qu’intervient l’éducation) permet de départager le libéral du totalitaire plus ou moins doux et plus ou moins bien intentionné. Certes, on peut imaginer que parmi ceux qui choisissent un socialisme, qu’il soit rose, rouge, brun ou vert, qu’il soit national ou international, il en est quelques-uns animés du sens de l’utopie, et d’une empathie au service de l’humanité. Mais l’on sait que l’enfer est pavé des meilleures intentions, et que les généreuses planifications d’un bonheur à tous imposé par la gestion prétendument rigoureuse d’un parti, d’un État ou d’un orwellien gouvernement mondial ne peuvent qu’écraser les individus sous le marteau de l’égalité. Et bientôt exacerber les insupportables inégalités et les frustrations qu’une culture du ressentiment contribue à surexploiter par ces « banques de la colère » [5] que sont les partis révolutionnaires. C’est ainsi que l’Histoire a montré que l’égalité de la pauvreté parmi les États communistes, hors pour quelques oligarques et apparatchiks, reste la moins pire des conditions, avant la concentration meurtrière des goulags …

Il faut alors porter un regard objectif sur les conditions de la prospérité économique. Où et à grâce à quelle culture, quelle démocratie, quelle éthique économique fondée sur le marché et la concurrence est-on le mieux parvenu à libérer le maximum d’humanité des tyrannies de la pauvreté et de la censure, sinon dans les démocraties libérales occidentales ? Un simple examen permet de constater par exemple que ce sont des politiciens qu’il est de bon ton de décrier, comme Margaret Thatcher et Ronald Reagan, qui ont permis que sous leurs mandats, grâce à une politique libérale de diminution considérable des impôts pour les particuliers et les entreprises, le chômage fut divisé par deux, pour être ramené autour de 5%, ce que l’on appelle d’ailleurs un chômage structurel. De constater qu’avec les mêmes conditions de mondialisation et de concurrence internationale que la France malheureuse, l’Allemagne, le Canada et la Suède surfent allègrement sur les voies de la prospérité économique… À l’observateur rationnel ne peut manquer la sagacité qui permet de constater que les politiques de dette, de déséquilibre budgétaire, de contrôle des loyers, de relance keynésienne et d’interventionnisme étatique, de redistribution et de delirium fiscal, fussent-elles animées des meilleures intentions de la justice sociale et de la libido dominandi, sont non seulement contreproductives mais attentatoires aux droits de propriété et à la liberté d’entreprendre, donc foncièrement immorales. Car « contrôle économique et totalitarisme » [6] vont bientôt de pair. Devons-nous accuser nos gouvernants du seul aveuglement idéologique, ou de cet appétit de pouvoir qui les voit préférer un absolutisme colbertiste et socialiste supporté par la démagogie, ou de cynisme mortifère et suicidaire ? À moins que le rationalisme économique et politique soit parfaitement étranger à leur système neuronal…

Ce serait évidemment, en me parant du titre de libéral issu des Lumières, autant par tempérament que par rationalisme, me tresser une couronne de lauriers moraux que la modestie m’interdit de porter… Ainsi l’amant des libertés, quoique en se gardant de tout « dogmatisme libéral » [7], trouvera-t-il une pensée aussi cohérente qu’efficace au service du développement de l’humanité. Et, auprès d’une bibliothèque des écrivains et philosophes choisis, un sommet montagneux où s’isoler des nuisances totalitaires, à moins que ces dernières ne lui laissent que l’abri précaire de l’isolement d’un sommet intérieur.

—-
Sur le web.

  1. Leo Strauss : Le Libéralisme antique et moderne, PUF, 1990, p 15.
  2. Ce terme, venu de La République de Platon, a été repris par Francis Fukuyama en tant que « désir de reconnaissance », ce dans le cadre de la démocratie libérale comme aboutissement ; dans La Fin de l’Histoire et le dernier homme, Flammarion, 1992.
  3. General Books, 2012.
  4. Adam Smith : Enquête sur la nature et les causes de la Richesse des nations, PUF, 1995, p 513.
  5. Peter Sloterdijk : Colère et temps, Hachette Littérature, 2009, p 87.
  6. Friedrich A. Hayek : La Route de la servitude, PUF, 2010, p 68 et suivantes.
  7. Raymond Aron : Essai sur les libertés, Calmann-Lévy, 1965.
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  • Belle branlette intellectuelle teintée de mépris pour les autres courants de pensée

  • La dette des USA a explosé avec Reagan. Si c’est ça qui rend fier les libéraux, avoir un système sans impôts pour que les générations futures en paient plus, il n’y a pas de quoi être fier. Et je suis d’accord avec Olalan, branlette plein de mépris. Vous défendez votre bout de fromage comme tout le monde, « par la foi en votre concept politique englobant et salutaire, voire miraculeux. » Vous présentez les libéraux comme un groupe libre mais libre de quoi? De penser, d’agir? Est ce que vous agissez? non. Est ce que vous pensez? oui mais bien d’autres le font et tout aussi bien que vous. Vous n’avez pas le monopole de la vérité et de la raison. Vous etes fier de savoir faire la différence entre le bien et le mal et de vous etre affranchis de la religion mais n’oublier l’humilité parce que rien n’est jamais prouvé.

    • @marinmadeline :

      gloubiboulga de non raisonnement, affirmations sans vérification et délire habituels des totalitaires étatistes de tout poil.

      Alors argumentons : Sur Reagan et sa politique : il a baissé fortement les impôts et a relancé la croissance économique comme jamais aux USA. Il a certes connu une augmentation de la dette (mais je vous rassure, moins qu’Obama ou bush, ces étatistes) mais lié au parlement qui nevoulait pas réduire lesdépenses sociales, et surtout pour gagner la guerre froide, qui a conduit à l’effondrement de l’URSS.

      si vous regardiez l’histoire, et en dynamique, vous comprendriez que les réformes Reagan ont mené les USA à l’escédent budgétaire en 1994 et 1995, et c’est Clinton qui en a profité pour relancé la machine à dépense ….
      quand à la liberté, manifestement, vosu ne comprenez pas cette définition, c’est pourtant simple, il suffit de lire les droits de l’homme…
      Pour agir, un libéral agit pour lui-même, et se garde bien de voiuloir faire le bonheur des autres contre leur gré, et à leurd dépens, bien souvent…
      Mais bien sûr que les libéraux ont le monopole de la vérité et de la raison, car c’est le seul courant de pensée qui se base sur la vérité et la raison, à l’inverse de tous les constructivistes et positiviste, c’est quand même hallucinant que vous ne voyez même pas cette évidence !!
      « rien n’est jamais prouvé » oh la belle phrase relativiste, typique de ces étatistes qui se heurtent tjrs à la réalité en fin de parcours …

      Bref, encore un peu de réflexion de votre part, c’est bien nécessaire, avant de vous frotter à un libéral …

      • Je me frotte à vous en esperant que votre ballon de baudruche qui represente votre vérité éclatera. Donc selon vous, augmentez la dette est une bonne chose? Je ne pense pas. Sinon, il suffit d’augmenter sans fin la dette des états pour baisser les impots. Ce n’est pas comme ça qu’on responsabilise un pays. Le pire, c’est que vous rejetez la faute sur le congres et les russkof. J

        ensuite

        • Pardon message envoyé trop vite. Je rappelle que les US vendent du blés à l’URSS mais refuse un démantèlement conjoint des bombes.

          Ensuite votre monopole de la raison et de la vérité, c’est naze. Juste naze. Si vous aviez raison et que vous étiez sur d’avoir raison, vous ne seriez pas là derriere votre écran, vous prendriez vos putains de responsabilités et vous iriez changer le monde. Parce que lorsqu’on peut tirer 7 milliards d’êtres humains vers le haut, sortir 3.5 milliards d’individus de la pauvreté, arrêtez les guerres, les conflits, les morts et qu’on est sur d’avoir raison parce que (je cite) les libéraux ont le monopole de la raison et de la vérité, on y va et on ne trouve pas d’excuse du genre « On veut pas faire le bonheur des autres ». Confrontez vous à la réalités.

          Et ça confirme ce que je disais, vous défendez votre bout de fromage comme les autres. Vous pensez avoir raison sur tout et c’est heureusement faux. Votre système se base sur la capacité de l’humanité à vouloir être libre, ce qui est carrément positiviste.

          • « on ne trouve pas d’excuse du genre « On veut pas faire le bonheur des autres ». »

            Bah en même temps c’est vrai : moi, je suis libéral et je m’en branle des « autres » et je n’ai pas honte de le dire…

          • Où avez vosu vu que les USA refusent un démantèlement conjoint des bombes ? vous confondez avec le bouclier des étoiles, que les russes ne supportaient pas car ils étaient bien incapables technologiquement de le faire… comme de nourrir leur population …
            Donc, quand je dis que 1+1 = 2 et que les droits de l’homme sont un message universel qui doit guider l’humantié, cela implique que je doive et puisse changer le monde ? et d’ailleurs cela ne me regarde pas, je ne veux pas faire le bonheur des gens contre leur gré et je ne veux pas qu’ils fassent mon bonheur contre mon gré …
            Parceque ce n’est pas le libéralisme qui a sorti plus d’1 milliards d’être humains de la pauvreté ces 20 dernières années ? dites ?
            Mais que je sache, seules les démocraties libérales connaissent la paix entre elles non ?
            Ce n’est pas des réalités que je vous cite ????
            De même, le bonheur des gens ne se décrètent pas, les libéraux ont bien compris que seuls les gens peuvent faire leur propre bonheur, et que personne ne peut le faire à leur place, et les faits le montrent et démontrent à l’envi …

            Je n’ai jamais dit que j’avais raison sur tout, mais qu’en philosophie politique, seuls les libéraux se basent sur la raison et les faits, et c’est pour cela que lessociétés libérales sont les seules à réussir, ouvrez les yeux qu’ai-je affirmé de faux ??

            Manifestement, vous ne savez pas ce que c’est que le positivisme (allez réviser auguste compte et saint simon) et vous verrez que c’est le socialisme qui relève du positivisme, et que le libéralisme en est l’exact opposé.

            Cela fait plaisir de démonter des arguments qui n’en sont pas par manque de culture des faits et de culture philosophique …

          • J’aime bien votre argument « Si vous aviez raison et que vous étiez sur d’avoir raison, vous ne seriez pas là derriere votre écran, vous prendriez vos putains de responsabilités et vous iriez changer le monde »
            Il est excellent.
            Le seul problème c’est que pour un libéral, aujourd’hui, ça signifierait passer dans l’illégalité la plus complète (pas besoin de vous faire une liste — même pas exhaustive — de lois qu’il faudrait violer)….
            Noter qu’à l’inverse, il est parfaitement possible d’organiser légalement une sous-société socialiste (fasciste, communiste, etc.) dans un cadre légal libéral ; ça marchera, ou pas… Mais curieusement les réalisation de ce genre sont assez rares, il semble que le plus souvent les « gentils » réformateurs se trouvent obligés d’enrôler de force des participants, parfois même chez leurs opposants les plus farouches. étonnant, non ?

        • alors on va bien rigoler.
          Augmenter la dette n’est pas une bonne chose, ai-je dis cela ? elel augmente à court terme suite aux baisse d’impôt, mais elle diminue à moyen et long terme grâce à la croissance que les baisses d’impôts ont permis.
          Spécifiquement aux USA, Reagan a plus creusé la dette avec sa volonté de relancer la guerre froide pour effondrer l’URSS que par ses baisses d’impôts.
          Et il a réussi à faire effondrer l’URSS (mais pour vous, c’e’st surement une mauvaise chose) ET à redresser les comptes publics (en large excédents à partir de 1994).

          Et ce n’est pas la faute aux russes, mais à la guerre froide.

  • Une partie des non-libéraux le sont par paresse intellectuelle.
    Le nombre important de personnes qui ne lisent pas, qui ne s’informent pas est un frein au développement des idées libérales.

    Le mot de la fin à REVEL :
    “La puissance de l’idéologie trouve son terreau dans l’incuriosité humaine pour les faits.”

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