Si la publicité existe, c’est donc bien qu’elle marche… mais à faire quoi exactement ? Si elle est rentable, cela veut donc dire que la publicité crée de la richesse. Ce qui nous intéresse, c’est le comment, et la nature de cette richesse.
Par J. Sedra.
Cela faisait trop longtemps que l’on n’avait pas eu de cours de praxéologie aléatomadaire, il me faut donc chaudement remercier H16 d’avoir aujourd’hui écrit sur l’utilité de la publicité avec la pertinence, l’humour et le talent qui me le font (pas si) secrètement jalouser.
Car, cela nous fait un sujet tout trouvé : si la publicité existe, c’est donc bien qu’elle marche… mais à faire quoi exactement ?
Commençons par l’évidence : la pub, ça fonctionne généralement pour l’annonceur. Il n’est pas dur de trouver des preuves, chiffres à l’appui, prouvant que les campagnes publicitaires entraînent de manière assez fiable une augmentation des ventes, et donc une augmentation des profits qui fait souvent plus que compenser le coût de l’annonce. En bref : la pub est généralement rentable.
Si elle est rentable, cela veut donc dire, pour tout élève assidu de ces cours de praxéologie, que la pub crée de la richesse. Ce qui nous intéresse, c’est comment, et la nature de cette richesse.
Pour certains fluffies dénoncés par H16, la pub pourrait forcer certains d’entre nous, par quelque (forcément) mystérieux procédé psycho-cognitif jalousement gardé par leurs (forcément) nombreux et talentueux experts ès-manipulation des foules, à acheter contre leur volonté. C’est assez curieux car alors, je me demande pourquoi tout le monde ne le fait pas : s’il suffit d’employer la pub pour obliger les gens à vous donner leur argent, pourquoi existe-t-il tant d’autres méthodes marketing, pourquoi ne pas continûment faire des campagnes, et pourquoi par exemple les partis politiques ne font-ils pas beaucoup plus de pub (surtout hors période d’élection) ? Pourquoi n’y a-t-il pas plus de retours et de demandes de remboursement, et enfin pourquoi à ma connaissance personne n’a jamais porté plainte et encore moins obtenu gain de cause contre ce qui constituerait pourtant un horrible et abject acte d’asservissement ?
Cela fait quand même pas mal d’hypothèses difficiles voire impossibles à démontrer, à introduire pour faire tenir la théorie de base de ces gens, à savoir que la richesse créée par la pub serait entièrement prise aux acheteurs compulsés. Appliquez le principe de base de la création de richesse : dans un échange forcé, il y a destruction de richesse pour l’acheteur qui se retrouve avec un bien moins intéressant que l’argent qu’il a dû donner en échange, tandis que le vendeur par compulsion gagne en richesse une partie de cette différence. Globalement, dans cette interprétation, la publicité serait destructrice nette de richesse mais bénéficierait quand même un peu aux annonceurs. Conclusion étrange… et surtout assez peu compatible avec la réalité, car si c’était vrai, alors une richesse totale supérieure à la valeur entière de compagnies se basant sur la pub pour se financer (amazon, google, youtube, facebook, etc.) devrait avoir été déduite du reste de l’économie. Ce n’est pas ce que l’on observe : ces compagnies ont ajouté considérablement à la richesse totale du monde, plutôt que l’inverse…
Cette théorie de “la pub force des achats non-voulus ou non-nécessaires” est donc fausse, par l’une ou l’autre de ses prémisses… et notre question reste entière : comment la pub peut-elle donc créer de la richesse ? Après tout la pub n’a d’autre effet que de transporter des informations… c’est difficile d’imaginer comment cela peut, comme ça *pouf*, créer de la richesse.
J’ai bien une explication, qui ne nécessite aucune hypothèse ad hoc supplémentaire et que je juge donc plus crédible et plus élégante que celle ci-dessus. De plus, elle est compatible avec le constat de l’apport indéniable en richesse qu’ont pu constituer toutes ces grandes compagnies de services gratuits mais portés par de la pub, emblèmes de l’ère Internet.
Puisque la pub est un simple transfert d’informations, j’ai l’intuition qu’il faut aller voir du côté… des coûts de transaction, cette fameuse entropie de l’échange dont nous avons déjà abordé plusieurs fois les conséquences en matière d’organisation de la production, d’apparition de nouveaux marchés, etc.
Nous savons qu’un échange librement voulu et réalisé crée de la richesse pour les deux côtés de cet échange. Cela veut donc aussi dire qu’un échange qui ne se produit pas ne crée pas de richesse. Et nous savons aussi que les coûts de transaction sont la barrière à franchir pour passer de pas d’échange à échange. La première et plus évidente de ces barrières… c’est de savoir que l’autre partie existe et que l’opportunité d’échange existe. Pour l’acheteur, ne pas savoir que le vendeur et son offre existent revient exactement au même que s’il n’existait tout bonnement pas. Plus avant, une autre barrière purement informationnelle, c’est de connaître les conditions de réalisation de cet échange. Avant l’offre, c’est pas l’offre, et après c’est trop tard, par exemple.
Bref, une bonne part des coûts de transaction qu’il faut payer pour parvenir à créer de la richesse dans un échange librement consenti… sont de nature informationnelle. Et c’est exactement ce type de coûts que, par la pub, le vendeur se propose de payer à votre place. Pour dire les choses le plus clairement possible : en s’appuyant sur la spécialisation et la séparation du travail, la publicité permet de s’acquitter à beaucoup plus bas coût des barrières à franchir pour échanger de manière profitable.
Et c’est ainsi que la publicité crée de la richesse : en évitant une grande part de perte de richesse en coûts de transaction lors des échanges. C’est pour cela que la pub peut être rentable, c’est pour cela que la pub fonctionne et n’est pas juste un coût en plus, c’est pour cela que la pub améliore l’efficacité des échanges : en économisant une part de la richesse qui sinon disparaîtrait en efforts et temps requis pour réaliser des échanges profitables. Rapporté à l’échelle de l’économie mondiale, et voyant les sommes dépensées en pub (dizaines voire centaines de milliards de dollars, si je me souviens bien), cela veut dire que l’économie correspondante, en coûts de transaction évaporés, constitue une quantité assez phénoménale de ressources non-gaspillées.
J’espère que c’est assez clair.
Poussons un peu plus loin cette interprétation, à la lueur de certain célèbre commentaire de M. Le Lay, cadre haut-placé de TF1. Quand il dit qu’il vend à Coca Cola ou quelque autre annonceur du « temps de cerveau disponible », c’est rigoureusement exact et cela colle avec ma théorie ci-dessus. Simplement, pour obtenir ce temps il doit l’acheter à ses spectateurs en échange (libre !) d’émissions qui les intéressent. On peut discuter de l’adéquation de cette offre-là avec vos besoins personnels ou les miens, cela ne change rien à l’affaire… Cela fait de lui un broker de temps d’attention, qui se fait payer par une commission sur la richesse créée par la pub.
Continuons l’analyse.
Si cette théorie est vraie, alors quelle limite y a-t-il à la quantité de pub que le marché peut absorber ? Quel forme d’équilibre dynamique trouve-t-on entre les annonceurs, les consommateurs, et la clique de brokers entre les deux ? Comme vu juste au-dessus, le spectateur échange une part de son attention contre le loisir de regarder les émissions qui l’intéressent. Il peut choisir de s’arrêter, il répartit librement cette ressource en quantité finie qu’il possède (son attention).
Illustrons : quand Allociné intercale de brèves pubs avant les bandes-annonces, il ne peut pas en mettre n’importe quelle dose – quelques secondes sont apparemment OK pour la plupart de ses lecteurs, mais quelques minutes seraient probablement inacceptables. De même, combien d’entre nous n’ont jamais coupé le son et détourné les yeux pendant des coupures pub à la TV, ou bien ne sont jamais allés aux toilettes avant le film au cinéma pendant les réclames, etc. ? Bref, il se fait un arbitrage au niveau du spectateur-cible, qui inconsciemment évalue ce qu’il gagne comme économies en coûts de transaction, face au temps passé ; et à la distraction voire l’énervement que ça peut lui procurer.
Il reste une forme de richesse que la pub peut créer, que nous n’avons pas encore abordé : ce que l’on appelle l’image de marque. Toutes les publicités ne se bornent pas qu’à signaler l’existence d’une offre, elles servent aussi beaucoup à la caractériser, la rendre attractive voire même séductrice, et à bâtir une réputation. Cependant, on peut noter que cette richesse-là bénéficie exclusivement à l’annonceur ce qui explique que l’on puisse trouver de la pub ne signalant aucune offre et se limitant à vanter des valeurs (parfois très floues il faut bien admettre) : à l’extrême de cette tendance on peut trouver… la propagande idéologique, qui ne signale aucune offre commerciale, ne vante les mérites d’aucun produit ni ne caractérise aucune marque, mais promeut simplement un mode de pensée voire une grille de lecture du monde, en anglais a narrative. Ce type de publicité ne génère aucune richesse pour celui qui la perçoit, mais uniquement pour celui qui la diffuse…
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RT @Contrepoints: A quoi sert vraiment la #publicité? http://t.co/SpI0mTnS @antipub @greenpeacefr @GoodPlanet @fear_no_art #antipub
Je distingue personnellement 2 fonctions principales à la pub:
– une fonction communicative, celle dont il est question dans l’article et pour laquelle tu expliques brillamment en quoi elle crée de la richesse
– une fonction « marketing », dont j’allais dire que tu n’évoques pas, jusqu’à ce que je lise le dernier paragraphe
J’ai une définition personnelle du marketing, assez large, et qui n’est peut-être pas celle que l’on donne dans les écoles (les intéressés infirmeront le cas échéant): j’englobe dans le marketing tout ce qui augmente la valeur subjective du produit dans l’esprit du consommateur, en dehors du produit lui-même. La pub en fait partie. Et cela ne concerne pas que l’image de marque.
Et voilà donc l’origine de la richesse, purement subjective, créée: la publicité augmente la valeur subjective du produit pour le client.
Par conséquent il me paraît faux de dire que « ce type de publicité, donc, ne génère aucune richesse pour celui qui la perçoit, mais uniquement pour celui qui la diffuse ». Au contraire, s’il n’y avait pas augmentation de la valeur subjective pour le consommateur, la pub serait totalement inefficace puisqu’elle ne servirait qu’à flatter l’ego du producteur, ce qui serait bien inutile.
Et c’est ainsi que le producteur peut se permettre d’augmenter le prix de ses produits toutes choses égales par ailleurs.
OK, pour ma part je considère la valeur subjective pour l’acheteur uniquement lors de l’achat, et non entre les moments avant et après la pub, pour une simple raison épistémologique: sans l’acte d’achat, je ne peux pas prétendre juger de la valeur subjective d’un objet pour un quelqu’un qui n’est pas moi.
Ah ? Même par phénomène de conformisme/mode ? Il nous faudrait l’avis d’un spécialiste en psycho/sciences comportementale/… qui étudie sur de grands nombres, et ne pas penser individuellement imho.
Ça ne change rien: si la pub parvient à augmenter la valeur subjective avant l’achat, il y a de bonnes chances qu’elle reste toujours plus élevée que’initialement (i.e s’il n’y avait pas eu de pub) au moment de l’achat. Et le producteur peut se permettre d’augmenter ses prix.
Oui, mais pour ce que l’on en sait, elle pourrait aussi bien REDUIRE cette valeur subjective… Des exemples ? Il y a des pubs dans lesquelles les parents, et particulièrement le père, est dévalorisé, humilié ou pire, généralement par leurs propres enfants. Dans mon cas personnel, ces pubs me font détester le produit.
Ah oui, c’est sûr qu’une pub peut être ratée et donc aller à l’encontre de l’objectif recherché. D’autres se contentent de la fonction purement communicative, sans chercher à avoir une fonction marketing.
Mais bon quand c’est bien fait, ça marche plutôt bien, même si ça ne marche pas forcément sur tout le monde.
Là non plus on ne peut pas prétendre connaître l’objectif réellement recherché… Si ça se trouve, une telle pub crée de la richesse pour l’annonceur qui aime voir sa propagande anti-autorité parentale diffusée largement, plus encore que l’éventuel (et invérifiable) coût en valeur subjective du produit pour les acheteurs potentiels… Après tout, l’annonceur participe à peu près toujours à la conception de sa pub et approuve définitivement sa diffusion.
C’est bien pour ça que je dis que cet aspect ‘propagande’ n’est générateur de richesse que pour l’annonceur 😉
Si la « propagande » marche, alors l’effet sera que la valeur subjective du produit sera augmentée dans la tête de celui pour lequel elle a marché 😉 Autrement, elle ne servirait pas à grand chose (si la « propagande » est bel et bien autre chose qu’une simple fonction informative).
Vu les sommes engagées, je doute que l’annonceur fasse cela juste parce-qu’il aime voir son message diffusé largement…
Tiens, ça me fait penser au sketch de Coluche, qui se foutait d’une pub dans laquelle on proposait à une ménagère d’échanger son baril « Bonusque » contre 2 sur lequel « y’a rien marqué dessus » et qui répondait « ah ben non alors! » 😀
Et bien ce n’est pas si exagéré que ça, et nombreux sont celles et ceux prêts à débourser plus pour intrinsèquement le même produit qu’un concurrent « sans marque » ou de marque moins prestigieuse, mais pour lequel le marketing a (mieux) fonctionné, c’est-à-dire pour lequel le marketing a réussi à augmenter la valeur « purement » subjective.
Attention: la partie « propagande » n’est pas la seule composante de la pub. Si la pub marche effectivement, ça ne veut pas dire que la partie propagande marche elle aussi. Dans mon exemple plus haut je montre comment celle-ci peut être destructrice de richesse pour l’acheteur, sans pour autant que la pub entière ne cesse de créer de la richesse « nette ».
« Vu les sommes engagées, je doute que l’annonceur fasse cela juste parce-qu’il aime voir son message diffusé largement… »
Pourtant, n’est-ce pas ce que font certains écolos, et pas mal d’autres idéologues ? Il ne faut pas négliger la richesse que cela représente pour l’annonceur seul… Les narcissiques peuvent dépenser des fortunes pour flatter leur propre égo, par exemple. La forme « extrême » en serait celle d’une pub rabaissant tout le monde par rapport à l’annonceur – ne vantant aucun produit, aucune offre commerciale, ne faisant que satisfaire un désir de cet annonceur au détriment de tout le monde autour. Je ne suis pas loin de penser que certains clips de rap peuvent y être assimilés 😀
« nombreux sont celles et ceux prêts à débourser plus pour intrinsèquement le même produit qu’un concurrent »
Mais justement ce n’est pas le même produit… Encore une fois, si c’est dans la tête d’autrui que ça se passe, il est impossible d’en tirer d’autres conclusions que celles fondées sur les actions entreprises par cette personne.
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« Nous savons qu’un échange librement voulu et réalisé »
Hypothèse de départ qui biaise tout de même pas mal le raisonnement.
Une petite étude nous montre que nos préférences ont parfois du mal à émerger face au matraquage publicitaire : http://www.neuromarketing.be/applications2.htm
Coca Cola contre Pepsi, c’est Pepsi qui est toujours préféré en aveugle, mais Coca Cola quand on voit le logo. Même si on boit du Pepsi en pensant boire du Coca, on va préférer le Coca.
Or quelle autre marque sinon Coca Cola a très bien compris qu’il fallait être partout pour être dans toutes les mémoires ? C’est aussi cette marque qui a été l’une des pionnières dans la création de « valeur de marque » qui fait que quand on boit du Coca, plus que le goût, c’est le style de vie qui y est associé qu’on « aime ».
Donc, l’échange librement voulu et réalisé en prend un sérieux coup…
L’hypothèse de départ étant donc fausse, je vois mal comment le raisonnement qui la suit peut avoir une quelconque valeur, si ce n’est pour les marques 🙂
Bonjour, je m’appelle Tom.
Dans la vie, je ne peux que consommer.
Mon choix ne se limite qu’à deux produits.
Du Coca ou du Pepsi.
Comme tous les membres de mon espèce, je suis un gros idiot et ne dispose d’aucune volonté.
Ainsi, la Pub me prédispose à boire du Coca même si je préfère le Pepsi.
Je ne sais pas pourquoi je ne commande pas de Pepsi, mais je doute que ce soit de ma faute.
Je pense que c’est à cause de cette affiche devant laquelle je passe tous les jours.
Pour ne pas avoir à confronter ma propre bêtise qui me pousse à consommer des choses que je n’aime pas. Je demande simplement à l’Etat de supprimer la méchante affiche pour pouvoir me désaltérer dans l’abreuvoir de mon choix. Merci.
PS: Sinon, on a rarement le choix entre Pepsi et Coca étant donné qu’ils ont tous les deux des contrats d’exclusivité sur le Cola. Ainsi Macdo ne propose pas de Pepsi et KFC pas de Cola. Votre exemple tiendrait la route si on comparaît deux produits où s’exerce 2 vrais choix de consommation et où il existe un vrai différentiel en terme de publicité.
Que d’agressivité !
C’est l’étude qui vous horripile ou la lecture que j’en fais ?
Sinon, mon cas est peu intéressant en l’espèce, mais je ne bois ni Coca, ni Pepsi, et je ne vais ni au McDo, ni au KFC.
Je pointe juste le fait que la publicité influence nos achats et crée des besoins, c’est son but, regardez n’importe quelle définition du mot pour vous en convaincre.
Je sais que mes choix ne sont pas libres, influencés par différents facteurs dont la publicité. Traitez-moi d’idiot si vous voulez, et pensez si vous le voulez que vous êtes libre et que rien ne vous influence. Mais je vous suggère de regarder un peu les études sociologiques, psychologiques voire neurologique faites par les marketeurs et les publicitaires. Vous y découvrirez peut-être que les méthodes utilisées sont efficaces et qu’elles influencent même les libre-penseurs comme vous.
Mais si on ne peut même plus questionner ces méthodes sans passer pour un idiot….
Sinon, non, je n’ai jamais demandé à supprimer la publicité, merci de ne pas fantasmer mon point de vue. Je veux simplement une information commerciale honnête qui ne me vende pas un soda en faisant passer ça pour, au choix : la liberté, la coolitude, la sérénité, le dépassement de soi ou que sais-je.
Non, je ne veux que les caractéristiques du produit, son prix, ses conditions de fabrication. Ces critères permettent un choix libre et éclairé. De mon point de vue, quand on commence à avoir une image de marque, on rentre dans la manipulation (et ça marche parfois, voire souvent).
« Sinon, mon cas est peu intéressant en l’espèce, mais je ne bois ni Coca, ni Pepsi, et je ne vais ni au McDo, ni au KFC. »
Ca alors, vous échappez donc à « l’impôt » de pub de toutes ces entreprises 😉
« Je pointe juste le fait que la publicité influence nos achats et crée des besoins, c’est son but »
Non. Son but, je l’ai détaillé dans l’article en haut de cette page: faire des éconmies d’échelle sur les coûts de transaction.
Il se trouve que j’ai étudié le sujet avant d’en parler, j’ai suivi des cours de sciences cognitives à la fac, et ce que j’en retiens, c’est que les boîtes de pub vendent aussi pas mal du vent 😀 A part montrer qu’on retient facilement les logos et les marques, ce qui est normal puisque ça fait partie de notre environnement quotidien et que ça facilite nos achats par baisse des coûts de transaction, les experts en neurologie et psychologie cognitive des départements marketing n’ont jamais démontré grand chose.
Pour manipuler au sens strict un acheteur, il faut être à côté de lui et utiliser des méthodes qui font appel aux mécanismes de sociabilisation, de préférence en s’y prenant en groupe… c’est hors de la portée d’une simple pub.
Par ailleurs, ça devrait vous plaire: je vois dans l’image de marque surtout une manière pour l’annonceur de flatter son propre égo – la pub au service de l’acheteur de pub seul.
Oui, j’échappe à l’impôt publicitaire, comme Liliane Bettencourt échappe à l’impôt sur le revenu. C’est mon conseiller fiscaliste qui m’aide à faire mes choix dans les magasins 🙂
Pour la boisson par exemple, il m’a conseillé une niche fiscale qui s’appelle « eau du robinet », c’est très efficace.
Sur le but de la pub, première définition trouvée sur un site de marketing : « Technique de communication dont l’objectif est de modifier l’attitude et/ou le comportement des consommateurs à l’égard d’un produit. » (source : http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire-Marketing/Publicite-6204.htm).
Modifier le comportement/l’attitude, à part de la manipulation, qu’est-ce ?
Les économies d’échelle ne sont qu’une conséquence indirecte d’une pub qui a fonctionné.
Il se trouve que j’ai moi aussi fait des études qui comportaient des cours de marketing, de publicité, de micro et macro-économie, de psycho-sociologie, de création monétaire, et j’en passe. Si certaines agences de pub vendent du vent, les courbes de ventes post campagne sont généralement à la hausse. Donc, la publicité fait bien vendre. La répétition étant un des meilleurs moyens pour faire rentrer une marque dans la tête des gens.
Si je vous dis « on se lève tous… » je pense que vous avez déjà dans votre cerveau le nom de la marque dont c’est le slogan. Ça ne veut pas dire que vous allez acheter cette marque mais que vous serez familiarisé avec elle et que vous aurez plus de chance de l’acheter que la marque de distributeur.
Libre à vous de ne pas considérer ça comme de la manipulation et de penser que seule la « force de vente » est capable de ce fait. Au final, c’est un mix des deux.
« la publicité fait bien vendre. »
Oui, c’est une évidence qui est au coeur de mon article. Mais elle ne prouve aucune de vos allégations…
« Si je vous dis « on se lève tous… » je pense que vous avez déjà dans votre cerveau le nom de la marque dont c’est le slogan. »
Bien sûr. Je connais mon environnement. C’est utile pour vivre mieux. Cela me permet d’économiser sur les coûts de transaction que j’aurais sinon à payer pour faire certains achats.
« Ça ne veut pas dire que vous allez acheter cette marque mais que vous serez familiarisé avec elle et que vous aurez plus de chance de l’acheter que la marque de distributeur. »
Pour cela, il faudrait qu’une série complexe d’hypothèses se vérifient… ce n’est pas gagné ! Surtout si j’ai eu une mauvaise expérience avec… chaque occurrence du slogan ferait resurgir celle-ci, renforçant négativement mon « attitude modifiée » vis-à-vis de cette marque 😉
Vous avez l’air de prendre la familiarité que procure la pub comme une agression, mais c’est au contraire une richesse informationnelle.
@Jesrad
« Bien sûr. Je connais mon environnement. C’est utile pour vivre mieux. »
Ce doit être là le point qui nous sépare le plus. Vous aimez connaître toutes les nouvelles marques et les nouveaux produits, alors même que vous n’en avez pas forcément besoin.
Pour ma part, je ne cherche que des informations commerciales quand j’ai effectivement un besoin.
Ça ne vous dérange pas que les annonceurs aient le monopole de la liberté d’expression dans l’espace public, moi si.
Vous considérez que l’avalanche de messages publicitaires est une richesse informationnelle, je le vis effectivement comme une agression.
Vous aimez être familiarisé avec les marques, moi non.
@MIA
Je m’étonne effectivement le ton agressif/condescendant de certains ici, oui. Quand bien même mes arguments seraient « fallacieux » (merci encore pour l’amabilité).
« Si c’était le cas, tout le monde aurait un Ipad et il n’y aurait pas de diversité parmi les choix des consommateurs. »
Il y a une quinzaine d’années, quand on parlait des téléphones portables, une grande partie de la population trouvait que c’était un gadget qui allait plus déranger qu’autre chose. SFR et Bouygues sont passés dans les premiers annonceurs de France, et aujourd’hui, le marché est saturé. Création de besoin, quand tu nous tient…
« Depuis 2 jours on se tue à vous expliquer que la pub est à la fois un vecteur d’information pour un besoin réel (exemple les publicités pour les couches sont les plus efficaces) mais aussi cherche à nous vendre un produit comme meilleur par rapport à la concurrence. »
De mon côté, ça fait 2 jours que je me tue à vous expliquer que je suis pour l’information commerciale, mais honnête, qui démontre que le produit est meilleur/moins cher/plus intéressant que la concurrence. Et pas en nous faisant croire qu’en achetant tel truc on devient cool, libre ou serein par la magie de l’image de marque.
« Si vous n’aimez pas la pub, c’est vous que ça regarde. »
Et bientôt, avec les capteurs d’audience, c’est la pub qui va me regarder…
J’imagine bien que vous vous foutez de ce que je veux ou pas. Mais il y a bien un problème à ce qu’on impose des messages publicitaires sans le consentement.
Lisez Philippe Breton « La parole manipulée ». C’est un très bon ouvrage pour comprendre les fondements de la liberté de réception.
Vous pourrez notamment y lire que les mensonges publicitaires répétés érodent la confiance des individus dans la parole, et donc participe au délitement de la société.
Si ça vous va, moi pas !
Vous vous étonnez qu’on soit agressif/condescendant mais c’est parce que vous vous entêtez dans des raisonnements fallacieux sur la liberté publique et des arguments bidons sur la manipulation publicitaire. Si c’était le cas, tout le monde aurait un Ipad et il n’y aurait pas de diversité parmi les choix des consommateurs.
Depuis 2 jours on se tue à vous expliquer que la pub est à la fois un vecteur d’information pour un besoin réel (exemple les publicités pour les couches sont les plus efficaces) mais aussi cherche à nous vendre un produit comme meilleur par rapport à la concurrence. Le problème étant qu’il n’y a pas de mauvaise pub, un entreprise ne va pas commencer à faire de la pub pour le concurrent en dévoilant son existence même si c’est à son avantage.
Ensuite vous voulez quoi? On veut vous vendre du soda. On va pas vous sortir la recette et tous les ingrédients dedans. ça ne vous encourage ni à en acheter ni vous apprend quoi que ce soit de pertinent sur le produit. (tant que c’est pas du poison). On ne peut pas transmettre l’information du goût dans une pub et on va pas vous montrer un vieux porc obèse sur sa chaise en train de s’envoyer une bouteille en disant que c’est sucré et caramélisé.
Oui, la marque vend un imaginaire, vend une image. Tout y est beau, tout y est bien Oui, quand on achète le produit, le consommateur a l’impression de détenir une part de cette image. Est-il pour autant obligé de procéder à l’achat? Non. Il estime tout simplement tirer une utilité supérieure/égale à son coût. Si un débile se trouve cool en s’aspergeant d’Axe, c’est lui que ça regarde. Pas l’Etat ou moi ou vous. Axe ne l’a pas influencé. Le besoin était déjà présent.
Vous répétez plusieurs fois. Je veux. Je ne veux que. Mais on s’en fout de ce que vous voulez. Si vous n’aimez pas la pub, c’est vous que ça regarde. L’espace public appartient à tous et à partir du moment où des espace publicitaires sont disponibles et que quelqu’un le loue il peut bien y mettre ce qu’il veut dessus tant que ça n’enfreint pas certaines règles basiques (mais en bon troll je parie que vous allez sauter sur les limites de la liberté d’expression).
Vous avez un problème à la fois avec le contenu (la notion de marque qui représente la nécessité de se faire connaître et reconnaître des qualités aux produits) mais aussi avec la fréquence publicitaire. L’un comme l’autre, ça ne regarde que vous.
PS: La pub ne crée pas des besoins. Elle les dévoile simplement. Il était déjà là à l’initial.
La seule chose que prouve cette expérience, c’est l’existence d’une valeur subjective liée à la marque C’est bien ce que je dis en fin d’article.
Je dénie de mon côté le droit aux entreprises de nous dicter des valeurs. Surtout quand ces entreprises ont quasiment le monopole de la liberté d’expression dans l’espace public.
Et non, ce que prouve cette expérience, c’est que notre cerveau n’est pas aussi indépendant qu’on aimerait qu’il le soit. Je suis le premier à le regretter. Les couleurs et les formes de tel logo vont influencer le goût perçu.
Cette valeur subjective liée à la marque dont vous parlez, j’appelle ça de la manipulation. Mais après peut-être aimez-vous la facilité qu’offre l’injonction publicitaire quand vous faites vos choix pendant vos courses ?
Ah tiens, j’ignorais que les espaces publicitaires des chaînes de télé, radio, des sites Web etc. étaient « l’espace public »…
« Cette valeur subjective liée à la marque dont vous parlez, j’appelle ça de la manipulation. »
Et moi je l’ai appelé ‘propagande’, ce qui est plus exact d’après mes connaissances en manipulation.
Par « espace public » j’entendais bien « espace public », soit la rue.
Et dans la rue, ce sont les annonceurs qui ont quasiment un monopole sur la liberté d’expression. Les quelques panneaux d’affichage libre, associatif et politique respectent la liberté de non-réception par leur format, et du coup, personne ne les voit 🙂
« Propagande », j’utilise aussi ce terme, mais il n’est pas équivalent à « manipulation ». Si toute propagande vise à manipuler. Toute manipulation n’est pas de la propagande.
Tom : « Et dans la rue, ce sont les annonceurs qui ont quasiment un monopole sur la liberté d’expression. »
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Ah non, ceux qui dans la rue ont un monopole sur la liberté d’expression, c’est les syndicats, les gay-prides et autres défilés bruyants de braillards.
J’ai tout aussi envie de les interdire que vous d’interdire la pub mais contrairement à vous, je suis conscient que cette envie est liberticide.
@MiniTAX
C’est vrai que les gay-prides et les manifestations des syndicats, c’est tous les jours, dans chaque ville, annoncés en 4×3, sur des bâches de 500 m² ou sur des écrans numériques avec capteurs d’audience et j’en passe….
Bon, je le dis une dernière fois et après j’espère que ce sera enregistré : je ne souhaite pas la suppression de la publicité, mais son encadrement plus strict. C’est trop compliqué de ne pas caricaturer une position ?
« De plus, elle est compatible avec le constat de l’apport indéniable en richesse qu’ont pu constituer toutes ces grandes compagnies de services gratuits mais portés par de la pub, emblèmes de l’ère Internet. »
Et puis bon, sur la gratuité, d’une la pub sur internet, ça coûte en termes de bande passante (de l’ordre de 40%), et de deux, c’est toujours le consommateur qui la paye au final, puisque l’annonceur répercute les dépenses publicitaires dans le prix de revient du produit.
C’est donc un impôt privé dont les entreprises font ce qu’elles veulent (financement de journaux par exemple, mais aussi, arrêt de ce financement quand la ligne éditoriale est trop indépendante, comme le journal la Tribune coulé par EDF parce qu’ils avaient écrit un article qui n’avait pas l’heur de plaire au PDG d’EDF).
Ça c’est d’la création d’richesse !!
Félicitations, vous venez de découvrir l’économie. Oui, le consommateur est celui qui paie le produit qu’il consomme, livraison / signalisation / autres externalités incluses. Quelle découverte 😀
Et qualifier « d’impôt » quelque chose que l’on peut se passer de payer en n’achetant pas le produit si on veut, c’est du double-langage orwellien.
C’est moi, ou sur ce site, quand on apporte la contradiction, on est traité avec beaucoup de condescendance ?
Sur l’impôt, je connais pas mal de grosses boîtes et de grandes fortunes qui arrive tout à fait à s’y soustraire. Ça n’en reste pas moins un impôt…
C’est parce qu’il est privé que vous le défendez à ce point, l’impôt publicitaire ?
Non, c’est parce que le coût de la pub n’est pas un impôt, mais un coût de transaction réduit.
Si vous vous fâchez dès qu’on vous contredit ou qu’on pointe vos lacunes en économie, vous allez vivre malheureux…
Je ne me fâche pas quand on me contredit, non. Mais quand on me traite avec condescendance alors que j’argumente, souvent sources à l’appui, et de manière cordiale, là ça me chiffonne un peu, oui.
Quant à mes lacunes en économie, vous ne me connaissez pas suffisamment pour déduire quoi que ce soit.
La pub, un coût de transaction réduit alors qu’il augmente le prix du produit, même avec les économies d’échelle, notamment par l’effet rebond, permettez-moi de tiquer un peu 🙂
Tom « La pub, un coût de transaction réduit alors qu’il augmente le prix du produit, même avec les économies d’échelle, notamment par l’effet rebond, permettez-moi de tiquer un peu »
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Si le surcoût de la pub dépassait la baisse de coût par économie d’échelle comme vous l’insinuez gratuitement, posez-vous la simple question : pourquoi les entreprises feraient de la pub ? Les entrepreneurs sont-ils nuls à ce point qu’il n’y a aucun qui aurait votre intuition géniale et se mettrait à ne PAS faire la pub pour damner le pion à ses concurrents en matière de prix ?
Vous faites l’erreur des constructivistes, qui consiste à considérer le comportement humain comme quelque chose de prévisible, rationnel et « optimisable ». Or rien n’est plus faux, surtout pour l’acte d’achat.
Il y a des gens qui achètent cher voire inutile parce qu’ils en ont envie et/ou les moyens, point barre. Tant que vous ne vous voulez pas comprendre un FAIT aussi simple et incontestable, vos croyances et préjugés sur la pub ne reposent que sur des prémisses simplistes et faux.
« Quant à mes lacunes en économie, vous ne me connaissez pas suffisamment pour déduire quoi que ce soit. »
Pas besoin de vous connaître, il suffit de vous lire 😉
Dont acte…
« La pub, un coût de transaction réduit alors qu’il augmente le prix du produit »
Et pourtant les producteurs paient ce surcoût en amont. Etrange comportement que de faire sciemment un produit plus cher, non ? Relisez attentivement mon article: c’est pour payer moins en amont que beuacoup plus en aval. C’est ainsi que la pub crée de la richesse, et peut être rentable.
« La pub, un coût de transaction réduit alors qu’il augmente le prix du produit, même avec les économies d’échelle, notamment par l’effet rebond, permettez-moi de tiquer un peu »
C’est mal connaître ce qui fait un prix. Le prix est le fruit de l’offre et de la demande. Si le coût de la pub augmente le prix au point qu’il n’est plus à l’équilibre, il y a des pertes.
Il y aura probablement une augmentation du prix par l’afflux de demande, mais celle-ci sera compensée par une hausse de la production.
De toutes façons, la réalité est toujours plus complexe qu’on ne le pense.
Quant à la condescendance, c’est souvent la conséquence au fait de raconter des âneries.
@MiniTAX
« Si le surcoût de la pub dépassait la baisse de coût par économie d’échelle comme vous l’insinuez gratuitement, posez-vous la simple question : pourquoi les entreprises feraient de la pub ? »
Mon problème n’est pas tellement de savoir si la pub est rentable ou non pour l’entreprise. Si ce n’était pas clair, je me permets de le signaler…
J’espère bien que si la pub n’était pas rentable, on ne dépenserait pas entre 500 et 700 milliards de dollars chaque année à ce budget dans le monde. On pourrait se poser des questions sur la rationalité des entreprises – et on a déjà de nombreuses raisons de s’en poser.
Je parle depuis le début de liberté d’expression et de son corollaire, la liberté de réception.
Et aussi du fait que les dépenses publicitaires pour faire choisir un produit plutôt qu’un autre ont un coût pour le consommateur (en clair, la marque qui ne fait pas de pub coûte toujours moins cher que la marque qui fait de la pub, alors que c’est généralement le même produit..). Cette dépense, c’est le consommateur qui la paye.
« Vous faites l’erreur des constructivistes, qui consiste à considérer le comportement humain comme quelque chose de prévisible, rationnel et « optimisable » »
Je n’ai jamais dit que le comportement des individus était rationnel. En revanche, on peut prévoir et optimiser les augmentations d’achat. Après, ça ne marche pas à tous les coups, mais par exemple, vous faites les courses au supermarché avec votre enfant et celui-ci veut une pâte à tartiner au chocolat. Devant le rayon, il voudra le Nutella parce qu’il l’a vu à la télévision – et qu’on lui a dit que c’était bon pour penser et se dépenser. Et il y a de fortes chances qu’il vous convainque de l’acheter plutôt que la pâte à tartiner bio sans huile de palme qui ne fait pas de pub. Honnêtement, quel pourcentage de parents résistent ?
« Il y a des gens qui achètent cher voire inutile parce qu’ils en ont envie et/ou les moyens, point barre »
Où ai-je nier ce fait ?
« Tant que vous ne vous voulez pas comprendre un FAIT aussi simple et incontestable, vos croyances et préjugés sur la pub ne reposent que sur des prémisses simplistes et faux. »
Je le comprends et ne le nie pas. Mais je ne vois pas rapport avec le sujet…
@ph11
« C’est mal connaître ce qui fait un prix. Le prix est le fruit de l’offre et de la demande »
Oui, oui, oui, et la main invisible du marché, blablablah. Désolé de dire des âneries, mais ce qu’il ne faut pas lire parfois…
« Si le coût de la pub augmente le prix au point qu’il n’est plus à l’équilibre, il y a des pertes. »
La vente à perte est interdite en France. C’est le business plan qui va définir quelles dépenses publicitaires l’entreprise va pouvoir réaliser tout en restant dans un prix raisonnable qui lui permet d’avoir des marges.
« Il y aura probablement une augmentation du prix par l’afflux de demande, mais celle-ci sera compensée par une hausse de la production. »
Plus théorique que ça, c’est dur à faire. Un exemple concret ? En rapport avec la pub, ce serait encore plus fort !
« De toutes façons, la réalité est toujours plus complexe qu’on ne le pense. »
Plus complexe que la loi de l’offre et de la demande qui n’est vérifiée que rarement, vous voulez dire ?
La réalité est autrement plus complexe qu’un raisonnement d’Adam Smith, si je peux me permettre de vous paraphraser…
« Ce doit être là le point qui nous sépare le plus. Vous aimez connaître toutes les nouvelles marques et les nouveaux produits, alors même que vous n’en avez pas forcément besoin.
Pour ma part, je ne cherche que des informations commerciales quand j’ai effectivement un besoin. »
Cette différence tient au fait que je sais que c’est tout aussi utile de savoir qu’une marque existe et peut satisfaire un de mes besoins, que savoir qu’aucune des marques existantes ne peut le satisfaire 😉
Salut tom
42 posts sur contrepoints
mais vous faites quoi IRL
vous savez vous pouvez sortir dehors… aaaahh mon dieu plein de pub qui m’agresse 🙂
Plus sérieusement, vous prônez des mesures liberticides sur un site libéral., alors forcement …
« Le fond du problème posé par la plupart des critiques de la publicité n’est pas le fait que la publicité manipule les goûts mais le fait que le grand public a des goûts détestables – c’est à dire différents des goûts des critiques. » ~ M. Friedman
Voilà. Friedman a encore une fois très bien résumé le fond réel du problème.
Bon, si je comprends bien vos points de vue :
– Vous n’avez aucun problème à ce qu’on vous impose des centaines messages, tant qu’ils sont commerciaux, mais vous voudriez bien qu’on fasse taire les « bobos ».
– Demander à ce que les annonceurs respectent les mêmes règles de liberté d’expression que l’affichage associatif et politique (panneau de 2 m², affiche de 50×70 cm), c’est liberticide.
– Donc, vous devriez défendre la liberté d’expression des associations et politiques dans les mêmes formats que les formats publicitaires. Mais non, vous auriez trop de messages « bobo », alors vous préférez défendre le droit des annonceurs à imposer leurs messages sans vous poser plus de questions que ça. C’est plus reposant, je comprends bien…
De mon côté, j’aimerais que tout le monde soit à la même enseigne, et si possible la plus discrète possible pour que chacun soit libre de lire ou pas les messages dans l’espace public. Mais est-trop libertaire pour des libéraux ?
Non, vous avez mal compris.
« Vous n’avez aucun problème à ce qu’on vous impose des centaines messages »
non je n’aime pas le pub et en particulier urbaines
« mais vous voudriez bien qu’on fasse taire les « bobos ». »
non on n’a jamais dit cela, je suis libéral. Je défend la liberté d’expression pour tous et toutes les opinions.
« Demander à ce que les annonceurs respectent les mêmes règles de liberté d’expression que l’affichage associatif, c’est liberticide. »
« Donc, vous devriez défendre la liberté d’expression des associations et politiques dans les mêmes formats que les formats publicitaires »
Oui les annonceurs en ville louent aux propriétaires de terrain des emplacements pour l’affichage. Une association politique ou autres peut payer à l’annonceur une campagne de pub.
« défendre le droit des annonceurs à imposer leurs messages »
non on défend le droit d’un propriétaire d’un terrain de louer son emplacement. C’est sa propriété et il est maitre chez lui.
« De mon côté, j’aimerais que tout le monde soit à la même enseigne,….pour que chacun soit libre de lire ou pas les messages dans l’espace public »
Oui vous avez le droit de ne pas aimer les pub ( c’est votre droit, moi non plus j’aime pas les pub), mais vous n’avez pas le droit d’imposer votre point de vue sur une propriété privé.Si cette emplacement est dans le metro par exemple vous pouvez militer pour que cette pub soit retirée
au final je suis libéral et vous vous êtes anti-libéral (contre la liberté individuelle)
@gilib
« »mais vous voudriez bien qu’on fasse taire les « bobos ». »
non on n’a jamais dit cela, »
J’avoue que c’était un peu de la provoc’ cette phrase. 🙂
Mais @cpyca a tout de même dit sous l’autre article (« Ces bobos etc. ») :
« Moi, j’apprécierais de bénéficier d’un droit de non-reception de toutes les c***eries des bobos. »
Et puisque j’ai l’impression qu’il est évident pour la grande majorité des commentateurs de ces deux articles que la liberté de non-réception amène à l’interdiction (combien de fois ai-je dû dire que je ne demande pas la suppression de la pub ? Et vraisemblablement, ce n’est toujours pas entendu), je me suis autorisé à extrapoler…
« je suis libéral. Je défend la liberté d’expression pour tous et toutes les opinions. »
Si je devais me définir, je dirais que je suis plutôt libertaire. Je défends aussi la liberté d’expression pour tous et de toutes les opinions, mais de manière encadrée qui respecte les libertés des uns et des autres.
De l’affichage, oui, mais avec des formats et des dispositifs qui ne forcent pas le regard. Donc tout ce qui est lumineux, déroulant ou animé est à proscrire. Exactement comme pour l’affichage associatif et politique – « affichage libre ».
Au demeurant, je veux bien qu’un libéral ici m’explique pourquoi les entreprises auraient droit à des formats et des dispositifs plus imposant que les associations et les politiques ?
Leur liberté d’expression serait-elle plus importante ?
Et pour que ce soit clair, je ne demande pas ici à voir la tête des chefs de partis ni les messages des associations en 4×3. Juste des messages commerciaux plus petits et moins agressifs.
« non on défend le droit d’un propriétaire d’un terrain de louer son emplacement. C’est sa propriété et il est maitre chez lui. »
Cas général : le propriétaire loue son mur qui donne sur la rue à un afficheur. Ce que l’afficheur va louer à l’annonceur, ce n’est pas tant le support publicitaire apposé au mur que les individus qui passent devant chaque jour, pour pouvoir vendre des ODV, soit des occasions de voir la publicité aux annonceurs. Chaque fois que vous passez devant un panneau, vous « rapportez » une dizaine de centimes d’euros à l’afficheur. L’afficheur vend quelque chose qui ne lui appartient pas (vous, moi), et ça me pose un petit problème philosophique.
Cas concret : un propriétaire loue son mur à un afficheur. Ce mur est la frontière entre deux propriétés et il donne sur le jardin du voisin en plus de la rue, bien entendu. Le propriétaire reçoit un loyer, mais c’est le voisin qui se coltine l’affiche. Le propriétaire du mur devient donc un peu maître chez son voisin, non ?
Dans tous les cas, je ne remets pas en cause le fait de pouvoir louer son mur pour y apposer des panneaux, même si j’ai ce léger problème philosophique. Il faudrait simplement que ce soit fait dans un cadre respectant les libertés de chacun. Dont celle de recevoir l’information ou pas.
« Oui vous avez le droit de ne pas aimer les pub ( c’est votre droit, moi non plus j’aime pas les pub), mais vous n’avez pas le droit d’imposer votre point de vue sur une propriété privé. »
D’une, je n’impose rien, contrairement aux afficheurs. J’expose ici mon point de vue. Libre au propriétaire du site de supprimer mes commentaires 🙂
De deux, si, l’état impose déjà certaines normes aux propriétés avec le code de l’urbanisme, notamment. Il est plus facile aujourd’hui de faire installer un panneau publicitaire sur son mur que de remplacer ses volets.
« Si cette emplacement est dans le metro par exemple vous pouvez militer pour que cette pub soit retirée »
Pour info, c’est plus dur de lutter contre la publicité dans le métro, les centres commerciaux ou l’enceinte des aéroports, puisque le code de l’environnement ne s’y applique pas. Il ne concerne que l’affichage extérieur.
Mais ça ne m’empêche pas de militer pour qu’il y ait moins de pubs en ces lieux 🙂
« Si je devais me définir, je dirais que je suis plutôt libertaire. Je défends aussi la liberté d’expression pour tous et de toutes les opinions, mais de manière encadrée qui respecte les libertés des uns et des autres. »
La liberté de manière encadrée…. voilà le problème. Que vous ne voyez pas le problème est le problème.
On est libre (souverain) ou pas . Pas à moitié libre ou à mi-temps suivant le bon vouloir de souverain-dictateur-commissaire de la république- ayatollah…
La liberté est indivisible. Les libertés sont indivisibles. Les individus sont souverains et gèrent leurs conflits de voisinage au coup par coup Ex post pour faire chic.
Louis XIV était un souverain absolu…. mais il devait composer avec ses égaux, mais pas avec ses sujets.
La révolution française à déboulonné la royauté mais l’a remplacé par le peuple souverain…. souverain sur les individus.
@gilib
« La liberté de manière encadrée…. voilà le problème. Que vous ne voyez pas le problème est le problème. »
Ne m’avez-vous pas dit que vous étiez pour un état de droit ?
Donc avec des règles pour dire ce qui est légal ou pas ? Or majoritairement, les règles restreignent les libertés pour que chacun puisse vivre paisiblement ? Typiquement, vous n’avez pas la liberté de tuer votre voisin, même s’il met de la musique à fond à 4h du matin. C’est une affreuse atteinte à la souveraineté individuelle, mais ça permet quand même d’éviter des morts inutiles.
De même, vous n’avez pas la liberté de passer au feu rouge à 90 km/h en ville. C’est affreux pour la liberté indivisible, mais ça rend la ville tout de même plus vivable pour tout le monde, non ?
Les règles sont une succession d’atteintes aux libertés. Ce sont ces atteintes aux libertés qui permettent le vivre ensemble. Qui, sinon le peuple, devrait décider de ces règles selon vous ?
J’avoue que je ne vois pas trop à quoi servirait un état de droit si tout le monde est libre, indivisiblement libre et souverainement libre…
Que vous ne voyez pas le problème est le problème.
La liberté est indivisible, la responsabilité des conséquences de ses actes est indivisible.
@Tom:
Je connais ce genre d’argument. Vous vous basez sur le fait qu’il faut un minimum de lois pour faire passer celles qui vous arrangent alors même qu’elles ne sont pas nécessaires à l’état de droit.
En affichant une pub sur mon mur, je ne viole la liberté et les droits de personne. En tuant quelqu’un, si.
S’il vous plaît, essayons d’avoir un peu de tenue dans se débat.
@Moi
« Je connais ce genre d’argument. Vous vous basez sur le fait qu’il faut un minimum de lois pour faire passer celles qui vous arrangent alors même qu’elles ne sont pas nécessaires à l’état de droit. »
Honnêtement, vous n’imaginez pas à quelle point les lois sont faites pour arranger les afficheurs.
Exemple type : avant le Grenelle de l’environnement, la publicité était interdite hors agglomération. JCDecaux avait implanté quelques années auparavant des panneaux numériques de 50 m² dans l’emprise de l’aéroport Charles de Gaulle, de manière tout à fait illégal. Les associations l’ont dénoncé, mais ni les maires, ni les préfets n’ont fait quoique ce soit. Dans le décret d’application qui vient de paraître, la réglementation interdit toujours la publicité hors agglomération, mais l’autorise dans l’emprise des aéroports. Et si la réglementation générale interdit les supports de plus de 12 m², dans les emprises des aéroports de plus de 3 millions de passagers de trafic annuel, une dérogation existe pour que le format fasse… 50m² carré maximum.
Donc, en l’occurrence, ce ne sont pas du tout les associations qui font arranger la loi selon l’intérêt général, mais bien JCDecaux pour son intérêt particulier.
De mon point de vue c’est ce type de dérogation qui n’est pas nécessaire à l’état de droit…
« En affichant une pub sur mon mur, je ne viole la liberté et les droits de personne. »
Si, vous violez ma liberté de réception. J’ai bien compris que ma liberté vous importe peu, mais je pensais qu’en tant que libéraux vous auriez pu y être sensibles… Raté donc.
« S’il vous plaît, essayons d’avoir un peu de tenue dans se débat. »
Je cherchais simplement à connaître les limites acceptables de restreindre les libertés pour que chacun puisse vivre libre.
Donc, tuer quelqu’un, on peut limiter la liberté (ouf !)
Mais imposer des centaines de messages commerciaux, majoritairement mensongers, c’est liberticide de limiter cette liberté.
Je prends note…
Vous vous enfoncez
Dans un systeme liberal, vous pouvez porter plainte contre le proprietaire d’un terrain sur lequel il y a un publicité qui vous dérange, mais vous aurez du mal…. vous savez la charge de la preuve à l’accusation toussa.
Il est bcp plus simple de faire une loi inique comme pour decaux, sauf que vous voudriez que cette loi inique elle ne soit pas dans le sens de l’interet de decaux mais votre interet.
@gillib
« Dans un systeme liberal, vous pouvez porter plainte contre le proprietaire d’un terrain sur lequel il y a un publicité qui vous dérange, mais vous aurez du mal…. »
Dans votre système libéral, il y a une loi qui réglemente l’affichage publicitaire ou pas ?
Parce que pour porter plainte, il faut un fondement juridique, non ?
Aujourd’hui par exemple, je ne peux pas porter plainte contre un distributeur de prospectus qui ne respecte pas mon autocollant « Stop pub », parce qu’il n’y a pas de loi qui contraigne à respecter l’autocollant. Et ma boîte aux lettres, c’est chez moi, non ?
« vous savez la charge de la preuve à l’accusation toussa. »
Oui oui, procès équitable, avec partie civile, défense, avocats, juges, séances publiques, où ai-je dit le contraire ?
Mais dans tous les cas avant qu’on pense à la charge de la preuve, il faut qu’il y ait une infraction (avérée ou non à la fin) à la loi. Et donc, il faut que cette loi existe.
« Il est bcp plus simple de faire une loi inique comme pour decaux, sauf que vous voudriez que cette loi inique elle ne soit pas dans le sens de l’interet de decaux mais votre interet. »
Vous trouvez donc normal que seuls les intérêts de Decaux soient entendus dans l’élaboration de la loi, et que la société civile soit ignorée ? Je suis pas sûr de vous suivre…
Pour info, l’intérêt de Decaux est un intérêt particulier.
Celui que je défends, c’est l’intérêt général. Le mien comme le vôtre, vous qui affirmez ne pas aimer la publicité urbaine.
Dans un système libéral (et encore il y a plusieurs systèmes libéraux), les hommes sont libres et responsables de leurs actes, ils reconnaissent les autres comme libres et égaux en droit.
Dans un état minimal, il y a des lois bien entendu, (vol meurtre viol …) au pénal et respect de la propriété d’autrui et des contrats au civil.
Bien entendu il n’y a pas de code d’urbanisme, ni pos sru.
Si un voisin jette ses ordures chez vous il n’est nul besoin de faire une loi spécifique, loi anti-ordures avec ce qui est une ordure et ce qu’il n’est pas, pour porter plainte.
Vous voulez tout contrôler, les panneaux de pub sur un terrain privé, maintenant ce sont les les prospectus, après ce sera la forme la surface la couleur de l’autocollant (respectant la norme décide par l’état).
Donc pas de loi sur l’affichage 🙂
Je rappelle que l’intérêt général n’existe pas, que c’est une fiction derrière laquelle se cache une collection d’individus qui ont leurs intérêts particuliers qui eux existent belle et bien.
Je pense qu’on ne peut pas se comprendre vous êtes dans un paradigme différent du mien.
Il n’y a pas de liberté de non réception. Elle rentrerait en contradiction avec le liberté d’expression. Si vous voulez, vous êtes libre de pas regarder la pub. Pas d’exiger qu’on en mette pas.
@gillib
« Si un voisin jette ses ordures chez vous il n’est nul besoin de faire une loi spécifique, loi anti-ordures avec ce qui est une ordure et ce qu’il n’est pas, pour porter plainte. »
Donc, dans ce cas, la loi anti-ordures, elle existe ou pas. Ce n’est pas clair pour moi.
« Donc pas de loi sur l’affichage 🙂 »
Eh bien je n’ose même pas imaginer l’état du paysage s’il n’y a plus de loi sur l’affichage. Déjà qu’avec, c’est pas joli joli.
Je crois qu’effectivement, nous n’avons pas le même paradigme…
« Je rappelle que l’intérêt général n’existe pas, que c’est une fiction derrière laquelle se cache une collection d’individus qui ont leurs intérêts particuliers qui eux existent belle et bien. »
Ah ouais, vous allez super loin ! L’intérêt général n’existe pas. Donc, interdire aux automobilistes de rouler à 90 km/h en ville, ce n’est pas du tout pour défendre l’intérêt général, mais juste pour défendre une collection d’intérêts particuliers.
Pareil pour l’interdiction de continuer de produire de l’amiante ?
@Moi
Je vais juste citer François Brune, « »Publicité: tu appelleras liberté à réaliser tes désirs, la sousmission à ceux qui te l’on inspiré. »
Une dernière fois, nous ne sommes pas libres de regarder ou pas la publicité.
http://www.lesechos.fr/formations/marketing/articles/article_6_6.htm
« tu appelleras liberté à réaliser tes désirs, la sousmission à ceux qui te l’on inspiré. »
« nous ne sommes pas libres de regarder ou pas la publicité »
Nous ne sommes pas libres de ne pas percevoir la présence de tous ces autres gens autour de nous, de ne pas percevoir leurs communications.
Il n’y a pas de libre arbitre « pur ». Je vous invite à lire cette courte réflexion sur l’identité: http://jesrad.wordpress.com/2008/07/29/la-vie-eternelle-ou-on-vous-rembourse-le-double/
Vite fait, parce que je viens de tomber dessus et que ça m’a fait penser à vous :
http://www.flickr.com/photos/mathias_poujol_rost/7425564696/
Pas de loi sur l’affichage en ces lieux. C’est donc un monde idéal pour vous.
Et la liberté des parents de refuser que leurs bambins soient exposés trop tôt à des écrans, vous en faîtes quoi ?
(oui, je sais, on n’est pas obligés d’aller dans ces lieux aujourd’hui, mais si demain, c’est votre monde idéal, ces écrans seront partout où les afficheurs l’estiment efficace….)
Dans notre monde idéal, si vous voulez mettre de la pub, il vous faudra le consentement du propriétaire du support. C’est tout.
Après, on peut imaginer que certains mettent en place des convention pour donner une certaine image à leur quartier, et interdisent un certain nombre de choses, mais en tout cas ça viendra ni de la loi, ni du gouvernement.
Liberté du contrat, on vous dit.
@Jesrad
Je rejoins tout à fait votre texte.
Le libre arbitre pur n’existe pas. Les autres nous contaminent, nous influencent.
Pour autant doit-on laisser les plus grosses entreprises dicter en partie nos comportements ?
@Moi
« Après, on peut imaginer que certains mettent en place des convention pour donner une certaine image à leur quartier, et interdisent un certain nombre de choses »
Attention, vous glissez vers des préconisations liberticides…. 🙂
« Liberté du contrat, on vous dit. »
Encore une fois, ça veut donc dire que le parent qui ne veux pas soumettre son enfant à l’exposition d’écrans est donc dans l’incapacité d’être libre de le faire, puisque ce dernier n’est pas consulté, si seul le propriétaire du mur peut choisir.
C’est pas un peu liberticide ça ?
Ou on s’en fout que des parents veuillent éduquer leurs enfants d’une certaine manière ?
Les parents éduquent leurs mômes comme ils veulent mais ça ne leur donne pas le droit de violer la liberté des autres. Cela ne leur donne pas le droit d’être maitres sur la propriété du voisin.
Et que se passe-t’il si le voisin, lui veut éduquer ces gosse dans la pub? Il a pas le droit?
« Et que se passe-t’il si le voisin, lui veut éduquer ces gosse dans la pub? Il a pas le droit? »
Ah mais sisi, il a tout à fait le droit de faire ça chez lui, sans obliger tous son quartier à subir des injonctions publicitaires.
C’est ce que je dis. Il a tout à fait le droit de le faire chez lui.
Son mur, c’est chez lui.
On est d’accord, finalement…
« D’une, je n’impose rien, contrairement aux afficheurs. »
Pourtant, vous essayez d’imposer votre diarrhée verbale à ceux qui font l’effort de réfléchir. A ceux qui vivent sur la terre et non sur une planète inexistante où des encarts publicitaires s’échappent de leur support, vous poursuivent dans la rue en braillant « achète moi ou je te crève ! ».
Je vais faire la version longue…
Tom : « Vous n’avez aucun problème à ce qu’on vous impose des centaines messages, tant qu’ils sont commerciaux, mais vous voudriez bien qu’on fasse taire les « bobos » »
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Aucun libéral digne de ce nom ne veut faire taire qui que ce soit. La liberté d’expression est sacré pour un libéral. Vous n’avez donc toujours rien compris au libéralisme et vous ne faites que projeter vos tares sur les autres.
Tom : « Demander à ce que les annonceurs respectent les mêmes règles de liberté d’expression que l’affichage associatif et politique (panneau de 2 m², affiche de 50×70 cm), c’est liberticide. »
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Bien sûr que c’est liberticide parce que toutes les atteintes à la liberté commencent toujours par des petites contraintes et finissent par des interdictions. Il n’y a qu’à voir les multiples exemples autour de vous : les sacs plastiques, la cigarette, les lois sur la pollution…
Et pour la dernière fois, on vous le répète : les réglementations sur l’affichage, elles existent DEJA !!! Ce n’est pas parce qu’elles ne vous plaisent pas que vous avez le droit de mentir effrontément, en insinuant qu’elles n’existent pas, en prétendant que les entreprises bafouent la loi de « manière industrielle »… C’est si dur pour vous de comprendre des choses aussi simples ?
Tom : « Donc, vous devriez défendre la liberté d’expression des associations et politiques dans les mêmes formats que les formats publicitaires. Mais non, vous auriez trop de messages « bobo », alors vous préférez défendre le droit des annonceurs à imposer leurs messages sans vous poser plus de questions que ça. »
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Pure affabulation paranoïaque. Vos arguments sont inexistants à ce point que vous en êtes réduit à des hommes de pailles grotesques.
Donc je confirme, vous avez mal compris à peu près tout.
@miniTAX
« Bien sûr que c’est liberticide parce que toutes les atteintes à la liberté commencent toujours par des petites contraintes et finissent par des interdictions. »
Je crois que si j’ai un peu extrapolé, par provocation donc, sur la volonté de certains ici de faire taire les « bobos », c’est en partie pour ce genre de phrases. Vous me prêtez des intentions que je ne revendique pas.
Je VEUX de l’information commerciale dans l’espace public, que les entreprises puissent s’exprimer. Mais je veux aussi qu’elles soient soumises à des règles qui respectent les libertés individuelles. C’est si dur à comprendre ? Libertés. Individuelles. Ça devrait vous parler, non ?
« Il n’y a qu’à voir les multiples exemples autour de vous : les sacs plastiques, la cigarette, les lois sur la pollution… »
Et donc, on aurait dû continué à produire de l’amiante, par exemple ?
« Et pour la dernière fois, on vous le répète : les réglementations sur l’affichage, elles existent DEJA !!! »
Oui oui oui :
– Code de l’environnement, articles L. 581 et s. et R. 581 et s.
– Code le la route, articles R. 418 et s.
– Code du Patrimoine, L. 621-29-8 en dérogation de l’article L. 581-2 du code de l’environnement pour les bâches sur les monuments historiques
– Et toutes les villes munies d’un règlement local de publicité (RLP)
Je vous invite à lire tout ça, c’est savoureux 🙂
« Ce n’est pas parce qu’elles ne vous plaisent pas que vous avez le droit de mentir effrontément, en insinuant qu’elles n’existent pas, en prétendant que les entreprises bafouent la loi de « manière industrielle ». »
Je n’ai jamais dit qu’il n’y avait pas de loi. Si les afficheurs bafouent la loi, même de manière industrielle, c’est bien que la loi existe, non ?
« Pure affabulation paranoïaque. »
Psychiatriser ses opposants, ça me rappelle une technique d’un régime politique, mais je n’arrive pas à retrouver le nom…
Peut-être que des libéraux ici pourraient m’aider à me souvenir ?
Ils ne violent les libertés individuelles de personne en louant de l’espace publicitaire.
Les associations et partis politiques utilisent des espaces publics qui leurs sont dédiés et sur lesquels des règles différentes s’applique.
Vouloir que les publicitaires soient soumis aux mêmes règles, c’est vouloir que les gens ne soient plus maîtres chez eux.
« Vous n’avez aucun problème à ce qu’on vous impose des centaines messages, tant qu’ils sont commerciaux, mais vous voudriez bien qu’on fasse taire les « bobos ». »
Raaah mais putain de bordel à cul, je vous ai déjà expliqué que le problème des bobos liberticides ne vient pas tant de la partie « bobo » que de la partie « liberticide » de leur nature.
La citation sur le temps de cerveau vendu à Coca Cola est de M. Le Lay et non Mougeotte… J’ai corrigé mon article original, mais ce serait bien aussi de corriger ici.
Jesrad = grand détecteur de cons.
Je ne sais pas comment le prendre…
Mon objectif conscient, c’est que chaque lecteur termine de lire en se disant « tiens, je n’y avais pas pensé » ou « Ah, vu comme ça, peut-être… » voire même (on peut rêver) « Je vois, on m’a raconté des conneries en fait ».
A quoi sert reelement un panneaux de publicité