La remarquable histoire de la renaissance économique du Chili

Alors qu’il y a trente ans, le Chili était dans une situation économique désespérée, il a aujourd’hui dépassé l’Argentine en devenant le pays le plus riche de l’ensemble de l’Amérique latine. Regardons comment le Chili est devenu le tigre de de cette région du monde.

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La remarquable histoire de la renaissance économique du Chili

Publié le 26 juillet 2012
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Alors qu’il y a trente ans, le Chili était dans une situation économique désespérée, il a aujourd’hui dépassé l’Argentine en devenant le pays le plus riche de l’ensemble de l’Amérique latine. Regardons comment le Chili est devenu le tigre de cette région du monde.

Par Daniel J. Mitchell et Julia Morriss (*), depuis les États-Unis.
Publié en collaboration avec le Cato Institute.

Il y a trente ans, le Chili était un cas désespéré. Un gouvernement socialiste dans les années 1970 avait paralysé l’économie et déstabilisé la société, menant à des troubles civils et à un coup d’État militaire. Compte tenu de la gravité de la situation, il n’est pas surprenant que l’économie du Chili était moribonde tandis que d’autres pays d’Amérique latine, comme le Mexique, le Venezuela et l’Argentine, avaient une richesse par habitant environ deux fois supérieure.

Aujourd’hui, en revanche, le Chili a dépassé l’Argentine en devenant le pays le plus riche de l’ensemble de l’Amérique latine. Pendant trois décennies, son économie a connu la plus forte croissance de la région. La pauvreté a chuté de façon spectaculaire, et le niveau de vie s’est envolé.

Regardons comment le Chili est devenu le tigre de l’Amérique latine.

La réforme des retraites est la réforme économique la plus connue du Chili. Depuis les années 1980, les travailleurs ont été autorisés à mettre 10% de leur revenu dans un compte de retraite personnel. Ce système, mis en œuvre par José Piñera, a connu un succès remarquable, en permettant la réduction du fardeau des impôts et des dépenses et l’augmentation de l’épargne et de l’investissement, tout en produisant une augmentation de 50 à 100% des prestations de retraite. Le Chili est maintenant une nation de capitalistes.

Mais il faut beaucoup plus qu’une réforme, bien qu’impressionnante, pour transformer une nation en une réussite économique. Ce qui a fait du Chili un cas spécial, c’est une libéralisation économique générale. Ce tableau, basé sur les cinq variables clés du rapport mondial du Fraser Institute sur la liberté économique dans le monde (EFW), montre comment le Chili a évolué dans la bonne direction au fil du temps.

En ce qui concerne la fiscalité des entreprises, les bénéfices non utilisés étaient imposés à près de 50%, mais le taux d’imposition a été baissé à 10% en 1984. Il n’est pas resté à ce bas niveau, mais il est demeuré inférieur à 20%, de sorte que le système fiscal n’est pas un grand obstacle à la production et les entreprises ont la liberté d’investir davantage. Le score du Chili quant à la taille de l’État montre une amélioration significative depuis 1975. La réforme des retraites y a sans doute contribué, comme l’ont fait les réformes qui ont réduit le taux marginal de l’impôt sur le revenu de 58% en 1980 à 40% en 2005. Mais même ce taux de 40% ne tient pas compte de tous les avantages de la réforme. Les tranches d’imposition sur le revenu ont été élargies, aidant de nombreuses personnes à protéger du fisc une plus grande part de leur revenu, tandis que les investisseurs et les entrepreneurs peuvent bénéficier de taux d’imposition inférieurs en créant des entreprises.

Sans surprise, la baisse des taux d’imposition a généré de nombreux avantages. Le Chili a éliminé un grand nombre de niches fiscales qui favorisaient certains groupes d’intérêt et qui poussaient à des décisions économiques inefficientes. L’évasion fiscale a considérablement diminué parce que les entreprises ont moins à payer et que leurs impôts sont devenus moins compliqués. En effet, la baisse de l’évasion fiscale a rapporté plus d’argent à l’État. Selon les données de Friedrich Schneider sur les économies parallèles (mesurant « la production par le marché de biens et services légaux, mais délibérément cachés aux pouvoirs publics »), le Chili a la plus petite économie souterraine dans la région, avec un score moyen de 20,3. En comparaison, le score de la Colombie est 41 ; pour le Mexique 30,2 ; El Salvador 47,4 ; l’Équateur 36,6 et le Brésil 40,5.

Ex-ministre des Finances chilien, Hernán Büchi a écrit un livre sur la transformation du Chili, et il décrit le plan de privatisation massive qui a généré de substantielles rentrées d’argent. Quelques-unes des principales ventes comprenaient le distributeur de carburant Copec, la principale compagnie d’électricité Endesa, des compagnies de téléphone, des aciéristes, et quelques-unes des banques, qui ont attiré des investisseurs privés. Les sociétés nouvellement privatisées eurent bien plus d’occasions de se développer et de grandir, les exportations ont augmenté, et de nouvelles entreprises ont commencé à croître.

Grâce à ces privatisations, le Chili garde un score assez bon pour les droits de propriété. Cela a été particulièrement évident dans le secteur minier. Büchi mentionne comment les investisseurs privés sont entrés en scène et les coûts de production ont chuté alors que la production augmentait. Cela a été perçu dans tout le pays tandis que les marchés ont été déréglementés et que les droits de propriété privée ont été protégés.

Le score relatif à l’accès à une monnaie saine s’est amélioré de façon spectaculaire entre 1980 et 2010, l’inflation a diminué à moins de cinq pour cent et la liberté d’avoir des comptes bancaires à l’étranger a augmenté.

Outre l’augmentation de la liberté de change, le Chili a également amélioré son score quant à la liberté de commerce international. Les taxes à l’exportation, qui étaient auparavant une barrière rédhibitoire, ont été pratiquement éliminées, ce qui permit la concurrence étrangère sur le marché. Selon Büchi, l’épargne intérieure a augmenté, atteignant 18%, et les droits de douanes moyens sont tombés de 105 à 57%. En 1979, un droit de douane uniforme de 10% a été mis en place.

Büchi note que suite à ces réformes, les exportations du Chili sont passées de 3,8 Md$ à 8,1 Md$ entre 1985 et 1989.

Le fardeau de la réglementation a également été allégé. La Banque Mondiale signale qu’il fallait jusqu’à 27 jours pour créer une nouvelle entreprise au Chili, et qu’il en faut maintenant 7. Büchi mentionne que les investissements ont augmenté de 11,3% du PIB en 1982 à 20,3% en 1989. L’épargne intérieure a aussi augmenté durant cette période, passant de 2,1% du PIB à 17,2%. Comme les entreprises ont connu une plus grande liberté de se développer, le Chili a connu davantage d’innovation, des profits plus élevés et davantage d’épargne.

Alors, que signifie tout cela ? Jetons un coup d’œil au PIB par habitant dans les principaux pays d’Amérique latine. Comme vous pouvez le voir, le Chili était près du fond en 1980, mais aujourd’hui il mène la danse.

Cela s’est traduit par de bonnes choses pour toutes les couches de la population. La proportion de la population sous le seuil de pauvreté a chuté de 40 à 20% de 1985 à 1997, puis à 15,1% en 2009. La dette publique est maintenant de moins de 10% du PIB, et après 1983 le PIB a augmenté en moyenne de 4,6% par an. Mais la croissance n’est pas un événement aléatoire. Le Chili a prospéré parce que le fardeau du gouvernement a diminué. Le Chili est désormais classé numéro un pour la liberté dans sa région et numéro sept dans le monde, devant même les États-Unis.

La leçon du Chili est que les marchés libres et un État restreint sont une recette pour la prospérité. La clé pour d’autres pays en développement est de comprendre comment obtenir ces avantages sans avoir à souffrir une période de tyrannie socialiste et de dictature militaire.

—-
Cet article est paru dans le Daily Caller le 18 juillet 2012, et sur cato.org le même jour.
Traduction : Benjamin Guyot pour Contrepoints.

(*) Daniel Mitchell est senior fellow à l’Institut Cato. Julia Morriss étudie le droit et les sciences sociales à l’American University à Washington, DC.

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  • Pourquoi notre très chère presse nationale ne parle-t-elle jamais de cela ?

    • Cuba n’est pas à proprement parlé dans l’amérique du sud, monsieur DUFLOT, vous êtes découvert !
      si on recherche google : Vénézuela, chili, pérou; suivi de economie = dans les 250.000 results mais si on fait cuba economie : 867.000 !!!
      ils doivent causer qu’il n’y a d’économie, c’est pour ça !

  • C’est vrai, c’est triste que notre presse ne parle pas de la courbe croissante du PIB du Chili, ou encore moins de Pinochet et des morts nécessaires à l’élaboration de l’économie de marché au Chili.

    Si entre 5 enfants je donne 100 euros à l’un et 1 euro aux autres, ils sont globalement plus riche que si je donne que 15 à chacun.
    Mais le résultat est-il le même ?

    Le manque de culture historique de l’auteur permet d’ajouter un nouvel article à la corbeille du web.

    • Si on « donne » 15 ou même 100, les enfants ne sont pas riches. Ils disposent d’un stock de billets ou de métaux inutiles, qui excitent sûrement la jalousie de certains, mais aucunement de richesses. Adrien n’a toujours pas compris que la richesse provient de flux d’échanges volontaires, pas d’un stock stérile.

    • Réduire la pauvreté n’est pas l’objectif des socialistes. Leur objectif est de réduire les inégalités, quitte à augmenter la pauvreté. Un socialiste préfère l’égalité dans la misère à l’inégalité dans la richesse.

      Attention aussi au « seuil de pauvreté », une des plus « belles » escroqueries intellectuelles de l’économie. Il est défini généralement (car ça change selon les pays!) comme étant égal à 50% du salaire médian. Et a donc tendance à mesurer les inégalités.
      Dans un pays composé de 80% de milliardaires en euros et de 20% de millionnaires en euros, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté serait élevé! Ou encore: augmentez le revenu des plus pauvres de 10% et augmentez les revenus des plus riches de 20% et le nombre de gens vivant sous le seuil de pauvreté… augmente! Alors que le sort des plus pauvres s’est amélioré…

      • Il y a justement des études sur la pauvreté, non pas en valeur relative telle que donnée par les stats officielles mais en valeur absolue, en terme de disponibilité de l’eau potable, de quantité de calories/jour, de micro-onde, télé, conso d’électricité (quand électricité il y en a), soins médicaux, scolarisation des enfants…
        Comme on pouvait facilement s’y attendre, un « pauvre » américain est bien plus riche en valeur absolu qu’un riche du tiers-monde.
        Mais bon, il ne sait pas ce qu’il rate, le pauvre américain. Dans le tiers-monde (alias « pays en voie de développement depuis toujours »), les gens sont sveltes et il y a le sourire et l’égalité. Paraît-il.

        • Oui, et il me semble même qu’aux USA, c’est la façon de calculer officielle: on mesure la possibilité d’accès à un panier de biens, plutôt que de regarder si les revenus sont inférieurs à x% des revenus médians.

      • très très bien ! 🙂 continuez

    • Adrien Hadj Salah « Si entre 5 enfants je donne 100 euros à l’un et 1 euro aux autres, ils sont globalement plus riche que si je donne que 15 à chacun. »
      —————————————————————
      Bah oui, la bonne blague.
      100+4, c’est globalement plus que 5×15, que ce soit en euros ou en pesos cubain, c’est de l’économétrie niveau CM1.
      Bon d’accord, c’est encore trop compliqué pour un lobotomisé par l’EdNat, mais quand même !

    • « Le manque de culture historique de l’auteur permet d’ajouter un nouvel article à la corbeille du web. »

      Le manque de culture économique de l’auteur de commentaire permet d’ajouter un nouveau commentaire à la corbeille du web.

    • Merci pour ce fulgurant raccourci du socialisme: Il s’agit bel et bien de la négation de l’individu responsable et de la propriété.

      Dans un « si je donne » socialiste, « je » est l’État, le Bien, l’objet paradoxal d’une adoration exclusive de Dieu et de la raison.

      En effet pour un socialiste, ce que possède un individu n’est pas le résultat des actions d’individus responsables, lui-même au premier chef, mais bel et bien ce que l’État lui attribue.

      Autrement dit, l’État est en définitive l’unique possesseur de tout bien, et par conséquent toute inégalité de revenu est une injustice commise par l’État. Il faut corriger la distribution initiale par une re-distribution, car quelques individus avides et immoraux sont parvenus à la distordre à leur bénéfice, accaparant des biens en plus grande quantité que les nombreux individus moraux et intègres, dont certains ont ainsi été réduits à la pauvreté.

      Pour la gauche la chute d’Allende est un complot ourdi par les méchants contre les gentils pour empêcher leur triomphe.
      Car il ne fait aucun doute pour la gauche que le Chili d’Allende fut un pays de cocagne, un paradis socialiste égalitaire et surtout, phénomène unique, sans bain de sang.
      Car l’échec économique répété socialisme, doublé de bains de sang non moins répétitifs, n’est pas dû à son inanité intrinsèque, au déni de l’individu, mais bien à la vigilance perverse d’une oligarchie mondiale occulte, probablement juive, acharnée à empêcher l’avènement du paradis égalitaire et à entretenir l’exploitation des riches par les pauvres afin que les premiers puissent vivre confortablement sans travailler.

      La stupidité puérile du discours socialiste est aussi affligeante qu’est terrifiante sa puissance d’attraction, la force du fanatisme qu’elle engendre, et que sont effroyables les dégâts qu’elle cause.
      Et le Chili d’Allende est sans doute le sujet sur lequel se concentre le plus explosivement cette charge de haine et des riches et de dogmatisme (= croyance maintenue en dépit des faits, contrairement au dogme qui est une croyance conforme aux faits).

      Allende est mort le 11-septembre 73, et ce 11 septembre-là est pour la gauche infiniment plus grave que celui qui intervint 28 ans plus tard, et que les Américains, selon Jospin, avaient « bien cherché ».
      Tout se passe comme s’il fallait compenser l’évidente inanité des « idées » socialistes par une charge d’émotion suffisante pour faire taire la raison. Le socialisme fonctionne à la haine.

      • Fucius ce sont des socialistes qui sont au pouvoir de 1990. Les gars réveillez vous!

        • Tu sais, beaucoup de réforme libérales ont été faites/prolongées par la gauche. Par exemple les importantes réformes libérales qui ont été faites en Nouvelle-Zélande ont été le fait du Parti Travailliste.
          Les exemples sont nombreux! Toutes les gauches du monde ne sont pas aussi bêtes et socialistes que notre gauche française. Heureusement!

    • « des morts nécessaires à l’élaboration de l’économie de marché au Chili. »

      L’économie de marché n’est pas élaborée mais spontanée.
      « Spontané », c’est cette notion inaccessible à l’esprit de système socialiste: Une régulation qui ne vient pas de l’État, imposée du haut par des esprits supérieurs aux intentions pures.

      Non, le marché, c’est cette régulation spontanée qui s’installe sans supervision, sur la base de la liberté et de la responsabilité des individus.
      L’économie de marché n’a pas à être installée, elle est naturelle. C’est le socialisme qui repose sur la coercition.

    • Il manque le grand méchant Friedman !

    • Encore un commentaire à l’emporte-pièce d’un gentil petit socialo en mal de sensations… pauvres de nous!

    • Du grand n’importe quoi sur ce site comme d’habitude.

      Les méchants socialistes qui ont créés Pinochet, c’est de leur faute. Mort de rire.

      Ce sont des socialistes qui sont au pouvoir depuis 1990. Donc merci aux socialistes?

      La leçon du Chili, c’est qu’ils ont des matières premières en quantité à vendre point barre.

      Arrêtez votre propagande. Votre néo libéralisme est mort. 🙂 Vous devriez avoir honte de cautionner ce genre d’article.

      • Oh, un troll!

        Qui a dit que les socialistes ont « créés » (je laisse la faute) Pinochet, mongolito?

        Alors peut-être que ça te fait bizarre que des « socialistes » fassent ou prolongent des réformes libérales parce-que tu ne connaît que la gauche française, la plus rétrograde du monde, mais il existe des gauches intelligentes dans le monde, comme je le disais plus bas.

        Allez explique-nous ce qu’est le « néo » libéralisme, histoire qu’on se marre un peu…

      • À part ça, des arguments de fonds à avancer? Non?

      • «  » » il existe une foultitude de pays pauvres dans le monde possédant des chiées de matières premières qui ne voient pas leur situation s’améliorer pour autant » » »
        Par exemple, au hasard, le Venezuela …

      • le néolibéralisme n’existe pas. « La leçon du Chili, c’est qu’ils ont des matières premières en quantité à vendre  » alors pourquoi le chili était l’un des pays le plus pauvre d’amérique latine avant Pinochet. pourquoi était il ruiné. pour un gauchiste dire la vérité historique c’est de la propagande. désolé si contrepoints contredit la version de l’histoire des gauchistes qui est devenu la version de l’histoire tel qu’enseigner à la majorité des gens. Franco n’a jamais mené une politique libérale. pourtant pour lui aussi je dirais la vérité historique. notamment sur les républicains espagnols qui étaient en rien des démocrates et qui voulaient créer une dictature du prolétariat. je sais que cela choque certaines personnes mais celles ci n’ont qu’à se renseigner de manière sérieuse et elles comprendront à quel point la version de l’histoire enseigné à la majorité des gens est fausse

  • Mais nos socialos ne rêvent que de l’époque d’Allende !

  • Publié en collaboration avec le Cato Institute.

    Il y a trente ans, le Chili était un cas désespéré. Un gouvernement socialiste dans les années 1970 avait paralysé l’économie et déstabilisé la société, menant à des troubles civils et à un coup d’État militaire. Compte tenu de la gravité

    à vomir de réecrire l’histoire ainsi. on devrait porter plainte contre cet auteur pour négation de crimes atroces.
    no voy a olvidar!!!

    • et la période bachelet?

    • Je pense que ce qui est le plus à vomir, c’est la façon pathétique qu’a Lucillio de défendre systématiquement la junte militaire chilienne sous le couvert de soi-disant défendre la liberté.

      • Vous avez mal compris, Licilio. Pour ces gens-là, si vous critiquez Allende, c’est que vous êtes Pinochiste.

        Pareil si vous vous réjouissez du redressement et des gains de liberté du peuple Chilien depuis 20 ans.

        Si c’est ça être Pinochiste, ça ne me pose pas de problème d’être Considérer comme tel.

        Finalement, avoir soutenu Pinochet n’a même pas la moindre importance pour être Pinochiste. On peut même l’être en condamnant toutes les morts qu’il a provoqué.

        De toute façon, écoutez-les bien, les socialistes!
        La liberté c’est le mal, le socialisme c’est le bien, qu’importe de quel côté se trouvent les morts.

      • merci pour votre commentaire

        • @Moi Tatcher n’était pas une libérale? Et Milton friedman? Allo? Tous les 2 ont cité Pinochet en exemple d’une bonne gestion économique d’un pays. Tu ne vois aucun lien?

        • @ churchil

          Et moi j’ai eu un prof de géo, tès à gauche, qui disait que malgré toutes les horreurs du nazisme, le bilan économique des nazis était selon lui plutôt bon (conclusion avec laquelle je ne suis pas d’accord, mais bon). Est-ce que ça en fait un nazi?

        • Et alors? Ça ne fait pas de Pinochet un libéral. Ça veut juste dire que Friedman et Tatcher ont trouvés que sa gestion économique était bonne. Si c’est vrai, pour Tatcher il me semble que oui, pour Friedman, je vais avoir besoin de preuves.

          En tout cas quand on met en place une dictature militaire on est pas libéral.
          Commencez par me montrer en quoi la politique de Pinochet a été libérale et après on verra.

          Si vous parcourez les écrits libéraux vous vous rendrez compte que tous condamnent le meurtre et les arrestations arbitraires. Par conséquent, celui qui pratique le meurtre et l’arrestation arbitraire n’est pas libéral.

          Vous vous rendrez compte aussi qu’aucun ne prône la centralisation des pouvoirs. Autrement dit, impossible de mettre en place une dictature et d’être libéral.

          Il y est aussi dit que le libéralisme présuppose la protection de l’individu, autrement dit…

        • En gros, remarque du même niveau que: « Staline a un jour dit « il fait beau aujourd’hui », machin a dit que aujourd’hui il faisait beau, donc machin est stalinien ».

        • @ Moi

          Laisse tomber, en fait ils n’ont aucune idée de ce que veut dire le mot « libéral ». Un mec qui va faire une politique foncièrement anti-libérale, comme une dictature l’est PAR DÉFINITION, ils vont quand même dire que c’est un ultra-néo-méga-hyper-giga-ilbéral. Exemple en vrac: Pinochet, Sarko, Bush père & fils, Mélancon (si si, de la bouche de MLP), Le Pen (si si, de la bouche de Mélancon & co) etc.

          En fait, « libéral » c’est un mot qui ne veut pas dire grand chose dans leur tête, hormis « salaud » ou autre insulte.

        • Je sais bien, mais si on veut promouvoir le libéralisme il faut bien le défendre…

          Et on sait jamais, il y a peut-être quelqu’un un jour, qui va passer par ici, lire cet échange et se dire « Ah..! » ^^.

      • Je me réjouit du libéralisme Chilien, malgré le régime de Pinochet.

        Votre position revient par exemple à faire le même type de reproche à ceux qui se réjouissent du redressement de l’Allemagne en leur opposant les méfaits du Nazisme.

        Vous vous complaisez dans le procès d’intention.

        Le Pinochisme n’est pas un prix à payer pour le libéralisme, pas plus que le Nazisme l’a été pour la social-démocratie.

        Vous avez l’air de partir du principe que Pinochet était un libéral, ce qui est faux. C’est pour ça que vous tombez à coté.

        Vous avez de plus, très mal compris ce que disait Hayek, qui s’est opposé à la dictature plus que vous ne le ferez jamais.

        Constater qu’un dictature puisse être inévitable ce n’est pas la justifier.

        Ici, on se réjouit de la chute d’Allende, de celle de Pinochet, et du redressement du Chili et on vous emmerde.

      • « les quelques afficionados de la junte chilienne qui sévissent périodiquement sur Contrepoints »

        —> À toutes fins utiles, en qualité de rédacteur en chef de Contrepoints, je me permets de préciser ceci aux éventuels incrédules qui n’auraient pas compris que les propos ci-dessus ne sont que pures affabulations et délires (même si ses allégations sont suffisamment grossières pour être repérées) : aucun membre de Contrepoints n’a jamais eu et n’aura jamais de sympathie pour quelque forme de gouvernement usant de pratiques liberticides, cela va de soi.

        Concernant Hayek, que certains voudraient faire passer pour apôtre de la dictature alors qu’il a voué sa vie à s’y opposer, peut-être est-il nécessaire de repréciser sa pensée puisque, de façon surprenante, quelqu’un qui se prétend libéral n’a pas été capable, sans doute par absence de culture élémentaire, de reconnaître dans les propos du Prix Nobel d’économie l’une des « tartes à la crème » de la théorie libérale : la distinction entre démocratie et libéralisme, distinction bien connue de tout bon libéral qui se respecte depuis la fameuse typologie proposée par Lord Acton.
        Pour ceux qui ont besoin de sous-titres, un petit rappel ici : http://www.contrepoints.org/2010/12/08/8656-dictature-liberale

      • « mais occulte volontairement le prix payé par des centaines de milliers de chiliens pour ce libéralisme »

        Ben non, c’est complètement débile comme remarque: ce n’était pas le prix à payer « pour ce libéralisme » mais le prix à payer des horreurs de Pinochet.

        • Vous voulez faire avancer la liberté? utilisez les armes de vos adversaires, comme le novlangue: appelez socialisme vos idées libérales, et vous les rendraient acceptables à leurs yeux…

          Sinon Thatcher était conservatrice et non libérale, elle s’est associée aux libéraux car c’était porteur électoralement à une époque ou l’angleterre était rongée par le socialisme. Quant à Friedman, il était monétariste et pour le contrôle de la politique monétaire par l’Etat, donc à la fixation du prix le plus important de l’économie (le taux d’intérêt) par une autorité arbitraire et ayant une tendance à l’insolvabilité… sans parler du pouvoir de créer la monnaie, et donc l’inflation.
          A part ça oui, Thatcher et Friedman ont probablement fait avancer le libéralisme plus que vous et moi ne le feront jamais…

        • Hors de question d’utiliser les armes de nos adversaires. Il faut utiliser celles du libéralisme: l’éducation, la confiance dans l’homme et la concurrence.

      • « Votre position revient par exemple à faire le même type de reproche à ceux qui se réjouissent du redressement de l’Allemagne en leur opposant les méfaits du Nazisme.
        Vous vous complaisez dans le procès d’intention.
        Le Pinochisme n’est pas un prix à payer pour le libéralisme, pas plus que le Nazisme l’a été pour la social-démocratie.
        Vous avez l’air de partir du principe que Pinochet était un libéral, ce qui est faux. C’est pour ça que vous tombez à coté.
        Vous avez de plus, très mal compris ce que disait Hayek, qui s’est opposé à la dictature plus que vous ne le ferez jamais. »

        +1000

        Voilà.

    • si pour vous dire la vérité historique, c’est réecrire l’histoire. oui dans un sens, c’est réecrire la version de l’histoire des gauchistes qui est devenu la version de l’histoire tel qu’enseigner à la majorité des gens. Franco n’a jamais mené une politique libérale. pourtant pour lui aussi je dirais la vérité historique. notamment sur les républicains espagnols qui étaient en rien des démocrates et qui voulaient créer une dictature du prolétariat

  • Ne t’inquiète pas Moi, c’était de l’humour!

  • J’ai un peu l’impression de me répéter mais le Chili est entré dans la mondialisation a marche forcé. Un coup d’Etat, la guerre froide et puis la « démocratisation du pays ».. Une économie privatisée et renforcée sous le modèle démocratique avec une réduction du cout social. Cette politique donne une importance toute particulière à l’international. Le pole dynamique de cette croissance en est l’exportation et non le marché intérieur trop petit et pas assez diversifié. Sur le plan économique, à travers la privatisation du système éducatif aux marchés privés, pour un système de retraite AFP pronant l’exclusion des « pauvres ». De manière générale, à travers la marchandisation de la société chilienne et ce jusqu’aux corps des individus (cafes con piernas, sites marchandisés de prostitution,etc.). Sur le plan social, également, parce que le mythe de l’éducation « efficace » fait croire à la possibilité d’une mobilité sociale et également un système économique excluant ceux qui n’ont pas eu la chance d’étudier. L’abandon de toute forme de système public et d’une impuissance à développer une industrie secondaire du cuivre (fabrication de fibres optiques par exemple) et d’indépendance énergétiques (centrales solaires, énergie géotermique). Pour un pays de plus de 3000 volcans, la géotermie reste inexistante. Il suffit de voir dans les rues de Santiago le mauvais état du réseau électrique (apagones à répétition), du système d’évacuation des eaux. Une éducation en mauvais état pour ne pas dire réservée à une « élite » dressée à l’école du profit et incapable de produire du « bien commun ». Une standardisation de la culture sur un modèle américanisé, stéréotypé. Un irreespect profond du patrimoine architectural par une razzia du centre de Santiago avec la construction de buildings cages à lapins sans aucun respect d’un plan d’urbanisme. Bref une société qui restera marqué par une privatisation « sauvage » et sans vergogne. Un eldorado ceux qui croient qu’un monde libéral est encore possible amis qui en fait se heurteront à la réalité d’une économie de marché en décomposition et qui je l’ai déjà dit sera dissoluble comme le communisme dans l’alcool.

    • On voit la différence entre les deux commentaires.

      Le premier se contante d’aligner les poncifs idéologique san la moindre argumentation. Le deuxième présente un vrai raisonnement, chiffré, cite ses sources…

      Prenez-en de la graine, marc.

    • la mauvaise foi des gauchistes est sidérante. oui le chili est loin d’être un paradis mais il faut voir d’où part le chili. avant Pinochet le Chili était l’un des pays les plus pauvres d’Amérique latine.ce que vous oubliez c’est de regarder la situation économique d’avant Pinochet, de voir comment les chiliens vivaient avant Pinochet. or il est clair que le sort de toute la population ( y compris des plus pauvres) s’est amélioré avec Pinochet. si la politique de pinochet est un échec, expliquez moi pourquoi alors en 2000, le président chilien socialiste Ricardo Lagosa rendu hommage au Chicago Boy Sergio de Castro et le décrivit comme le ministre des Finances le plus important des derniers 180 ans du Chili. expliquez moi pourquoi la gauche a décidé de conserver la majorité des réformes entreprises par Pinochet ??

  • ATTENTION au bourrage de crâne opéré par la propagande néo libérale!

    à la fin du règne sanguinaire de votre idole Augusto, 45% des Chiliens vivaient sous le seuil de pauvreté. 45%…la théorie libérale selon laquelle tous profitent d’une croissance généralisée dans un régime capitaliste, que dit-elle face à cet échec cuisant?

    Lorsqu’un gouvernement de centre gauche passe au pouvoir, augmente le SMIC de 17%, crée des aides étatiques pour les plus pauvres, bref, augmente l’investissement de l’Etat dans l’économie de 210%, la pauvreté, entre 1989 et 2000 chute…de moitié!

    Le libéralisme a affamé les Chiliens pauvres. C’est grâce aux investissements de l’Etat qu’ils sont sortis de la pauvreté! Mais plutôt que de jouer aux bobos cachés derrière vos statistiques trompeuses et vos sophismes mensongers, allez prendre un vol pour le Chili, et demandez au Chilien moyen s’il vivait bien sous la période de Pinochet.

    Je précise que mes sources viennent de la Banque Mondiale.

    Pour résumer: en 1987, après 14 ans de tyrannie capitaliste, 45% du peuple chilien vivait sous le seuil de pauvreté. ça vous suffit?

    • expliquez moi pourquoi alors en 2000, le président chilien socialiste Ricardo Lagosa rendu hommage au Chicago Boy Sergio de Castro et le décrivit comme le ministre des Finances le plus important des derniers 180 ans du Chili. « 45% du peuple chilien vivait sous le seuil de pauvreté » le « seuil de pauvreté » est une des plus « belles » escroqueries intellectuelles de l’économie. Il est défini généralement (car ça change selon les pays!) comme étant égal à 50% du salaire médian. Et a donc tendance à mesurer les inégalités.
      Dans un pays composé de 80% de milliardaires en euros et de 20% de millionnaires en euros, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté serait élevé! Ou encore: augmentez le revenu des plus pauvres de 10% et augmentez les revenus des plus riches de 20% et le nombre de gens vivant sous le seuil de pauvreté… augmente! Alors que le sort des plus pauvres s’est amélioré…ce que vous oubliez c’est de regarder la situation économique d’avant Pinochet, de voir comment les chiliens vivaient avant Pinochet. or il est clair que le sort de toute la population ( y compris des plus pauvres) s’est amélioré avec Pinochet. pour rappel, avant Pinochet le Chili était l’un des pays les plus pauvres d’Amérique latine. je connais des chiliens justement voilà pourquoi je suis imperméable à la propagande gauchiste. quandà l gauche chilienne, vous dites n’importe quoi. oui au début elle était socialiste mais très vite elle s’est apercu de l’échec du socialisme et l’a abandonné. elle a conservé toutes les réformes entreprises sous Pinochet. expliquez moi pourquoi elle a fit cela si les réformes de Pinochet était un échec ?? peu de chiliens contestent que pinochet a redressé l’économie du chili

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