Obsolescence programmée : les produits tombent-ils en panne « juste après la fin de la garantie » ?

L’obsolescence programmée, pratique qui viserait à augmenter le taux de remplacement des produits, est un mythe car c’est la plupart du temps techniquement impossible à mettre en place. De même, l’idée que les produits fabriqués sont conçus pour durer juste un peu plus que la durée de leur garantie est absurde. Démonstration.

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Obsolescence programmée : les produits tombent-ils en panne « juste après la fin de la garantie » ?

Publié le 2 août 2012
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L’obsolescence programmée, pratique qui viserait à augmenter le taux de remplacement des produits, est un mythe car c’est la plupart du temps techniquement impossible à mettre en place. De même, l’idée que les produits fabriqués sont conçus pour durer juste un peu plus que la durée de leur garantie est absurde. Démonstration.

Par Anton Suwalki.

Vous avez peut-être regardé en début d’année sur Arte le documentaire « Prêt à jeter ». En voici la présentation sur le site de la chaine :

« Un produit usé = un produit vendu ! Dans les années 1920, des industriels américains ont trouvé la formule magique pour soutenir la consommation : l’obsolescence programmée. Fini les bas en nylon qui résistent à tout et les ampoules qui durent cent ans, un bon produit est un produit jetable. Tourné aux quatre coins du monde, Prêt à Jeter est une enquête sur les bases de notre économie moderne – consommation, gaspillage et pollution. »

Peu de nos lecteurs s’étonneront que ce qu’on appelle paradoxalement « la critique » ait tressé des lauriers à Cosima Dannoritzer, la réalisatrice. Ce film, bâti sur la théorie du complot, qui commence sur l’image ridicule de l’ampoule centenaire, et se termine par les commentaires du décroissant Serge Latouche, ne déroge pas aux règles du politiquement correct. On nous vend donc l’histoire douteuse d’un diabolique cartel, précurseur en la matière,  qui aurait obligé à réduire la durée de vie des ampoules. Par contre, les gabegies programmées par le Grenelle de l’Environnement, telles que le retrait programmé de ces ampoules à incandescence, ne sont pas évoquées ici  : cette prise en otage des consommateurs, source de profits indus pour les industriels et la grande distribution, n’a-t-elle pas été négociée avec ceux-là mêmes qui dénoncent les gaspillages de la société de consommation ?

Ayant trouvé une critique pertinente de ce documentaire, je m’abstiendrai donc d’en faire une recension détaillée. Il est assez évident que sauf cas documenté [1] qui relève alors de l’escroquerie commerciale, il n’y a pas d’obsolescence programmée, chose qui serait la plupart du temps techniquement impossible à mettre en place.

Il y a par contre pour beaucoup de produits un arbitrage entre longévité et coût de fabrication (et donc prix de vente), arbitrage auquel nous participons en tant que consommateurs.

Je souhaitais ici revenir sur une déclinaison très populaire de la théorie de l’obsolescence programmée qui inonde les forums sur Internet [2] : c’est l’idée que les produits fabriqués sont conçus pour durer juste un peu plus que la durée de leur garantie.

Comme toujours dans ces cas-là, nous sommes à la fois face à des témoignages probablement authentiques – « Mon grille-pain est tombé en panne 8 jours après la fin de sa garantie d’un an, comme par hasard… » – et à un biais d’information : ceux dont le grille-pain continue à fonctionner trois ans après sont moins enclins à venir témoigner.

Les industriels, personne ne songera à le contester, produisent pour le profit, et pas spécialement pour mettre à notre disposition des produits increvables. Toutefois, la solidité figure parmi les arguments de vente de certains produits, et cette solidité a un coût que le fabricant répercutera sur l’acheteur ; d’où une gamme de produits de plus ou moins bonne qualité, mais aussi plus ou moins chers. Par ailleurs, le consommateur prend en compte d’autres critères que le seul rapport robustesse/prix. Il existe des chaussures increvables, et chères, mais on ne tient pas forcément à porter les mêmes chaussures toute sa vie… Dans le cas de produits hautement technologiques, c’est la vitesse du progrès qui les rend obsolètes, plus souvent que les pannes.

Beaucoup de produits manufacturés sont couverts par une garantie, même dans le plus bas de gamme : celle-ci est basée sur l’espérance de vie du produit, à peu près connue par le fabricant. La croyance que nous analysons suppose que cette espérance de vie est programmée par celui-ci pour juste dépasser la durée de la garantie. Nous envisagerons pour simplifier le cas d’un produit que l’on remplacerait purement et simplement en cas de défaillance, sans possibilité de changer une pièce.

Dans le cas d’une obsolescence programmée, pour un produit garanti trois ans (36 mois), le fabricant ferait donc en sorte que la plupart des exemplaires tombent en panne les deux ou trois mois suivants.

La distribution des pannes pourrait donc être représentée comme suit :

Très peu de produits (3 %) sont défaillants jusqu’au 36e mois, 40 % tombent en panne juste après la fin de garantie (le 37e mois), et 100 % sont H.S au bout du 42e mois.

N’est-ce pas tout bénéfice pour le fabricant, qui n’honore le remplacement que pour 3 % des produits, tandis que 97 % des clients n’étant plus couverts par la garantie doivent racheter dans les 6 mois qui suivent, ce qui accélère bien sûr les ventes par rapport à une distribution des pannes non programmée et plus étalée dans le temps.

Il y a toutefois plusieurs hics à ce raisonnement séduisant.

Le premier est bien sûr le coût pour la marque en termes d’image de marque, et plus directement, le risque très élevé que l’acheteur aille voir la concurrence. Mais même en faisant abstraction de cette très sérieuse objection, la plupart du temps, programmer l’obsolescence de manière aussi précise est techniquement impossible, ne serait-ce que parce que l’usage que font les utilisateurs d’un produit n’est pas homogène : les garanties sont en général basées sur une durée unique [3]. Mais par exemple, le risque de tomber en panne au bout de trois ans pour une machine à laver n’est évidemment pas le même selon qu’on fait une lessive par semaine ou deux lessives par jour.

Il parait donc raisonnable d’abandonner l’hypothèse d’une obsolescence programmée, et de considérer que le fabricant connaît seulement la loi approximative de distribution des pannes, une loi dite normale, comme dans l’exemple qui suit :

L’espérance de vie du produit est ici de 36 mois.

La plus forte fréquence mensuelle de défaillances correspond aussi à ce 36e mois (tuyaux d’orgue en gris), et la fréquence décroît de manière presque symétrique au fur et à mesure que l’on s’en éloigne. L’écart-type (ici, 12 mois), qui est la moyenne des écarts à la moyenne, mesure la dispersion de la distribution. Concrètement, cela aboutit dans cet exemple à ce que 70 % des pannes interviennent entre le 24e et le 48e mois (36 + ou – 12). Cette dispersion est assez réaliste compte tenu des remarques faites précédemment.

Telle est donc la loi qui décrit approximativement la durée de vie d’un lot du même produit. Bien entendu, il est possible d’augmenter la durée de vie moyenne du produit  moyennant l’utilisation de composants plus solides mais à coûts plus élevés. La question est dans ce cas de savoir si le client sera prêt à payer plus cher.

Mais concentrons-nous sur notre exemple, et demandons-nous quelle durée de garantie est compatible avec les exigences de rentabilité du fabricant. C’est la courbe de probabilité cumulée (en rouge) qui est déterminante ici. Elle nous indique le pourcentage de produits H.S depuis le début de leur utilisation.

En supposant que la marge unitaire réalisée par le fabricant est de 50 % et que 1 000 000 d’exemplaires ont été vendus. Chaque unité remplacée annule la marge d’une unité vendue.

On s’aperçoit qu’il est impossible pour le fabricant de proposer une durée de garantie égale à l’espérance de vie du produit (36 mois), car le nombre d’exemplaires à remplacer annulerait toute la marge réalisée sur le million d’exemplaires vendus. Même avec une garantie de 24 mois, plus d’un tiers de la marge est perdue.

Moralité de l’histoire :

Lorsqu’un fabricant propose une durée de garantie donnée, c’est très certainement parce que la durée de vie moyenne du produit est largement supérieure. À moins que la situation du marché lui permette des marges très élevées.

Le produit H.S. « juste après la fin de la garantie » est un phénomène rare et non contrôlé par le fabricant, contrairement au mythe répandu.

On pourrait par contre classer dans la catégorie des gaspillages les produits qui ne sont pas réparés mais remplacés par un neuf, même lorsqu’un seul composant est défaillant. Mais dans la plupart des cas, il s’agit de produits peu sophistiqués et de faible valeur pour lesquels une réparation coûte plus cher que le remplacement. Que ceux qui veulent payer plus cher (au moins indirectement) un produit qu’ils peuvent avoir neuf lèvent la main…

—-
Sur le web.

Notes :

  1. Ce qui pourrait être le cas dans l’exemple de l’imprimante disposant d’une puce qui bloque les impressions au bout d’un certain nombre de feuilles.
  2. Vous pouvez recenser des centaines de site qui propagent ce mythe. « Pour économiser un mois de salaire moyen (sic ): … 4- Mettre fin à l’obsolescence programmée des produits, ces produits conçus pour tomber en panne juste après la fin de leur garantie »
  3. Pas dans le cas des garanties automobiles, qui combinent souvent une durée avec un nombre maximum de kilomètres.
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  • Si je ne crois pas à une obsolescence programmée (sauf exceptions toujours possibles), par contre, je ne vous suis pas sur le terrain des « réparations impossibles » ou trop coûteuses, ce qui est faux dans la grande majorité des cas. Maintenant, choisir des composants d’une fiabilité douteuse, et dont le coût est négligeable dans l’ensemble du produit, conduit également à une forme d’obsolescence programmée…

    • Prenez le cas d’un appareil petit électroménager d’une valeur relativement faible (100€, par exemple).
      Supposons qu’il tombe en panne et que vous le ramenez au magasin. Si le magasin vous l’a vendu 100€, c’est qu’il coûte probablement moins de 40€ au fabriquant.
      Si la garantie implique une réparation, il va falloir remplir les papiers nécessaires au magasin (10 minutes), puis faire parvenir l’appareil à un atelier de réparation (coût 2€ au moins, coût de l’heure d’atelier, 5€ au moins (espace, chauffage, électricité, matériel, assurances, etC.)), puis faire intervenir un technicien, non spécialisé dans cet appareil-là particulièrement. Ce dernier va analyser le problème et réparer dans 80% des cas. Mais il y passera 1 heure dans 100% des cas. 1 heure de technicien, ça coûte au moins 16€ à l’employeur, en incluant les coûts liés à sa hierarchie. Puis il faudra renvoyer l’appareil réparé au magasin, et, dans les 20% d’échecs, entamer une procédure de remplacement, qui coûtera facilement 2€ en administratif. Enfin, au magasin, on repassera 5 minutes à gérer votre cas.
      Tout cela, à condition que l’appareil en question ait été conçu pour pouvoir être réparé, c’est à dire avec des pièces accessibles, des vis et non des clips ou de la colle, pas de soudure aux points de jonction, etc. Surcoût de fabrication, 10%
      Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, il y aura des erreurs (on multiplie ici les interventions humaines, génératrices d’erreurs). Des erreurs de réparation, des pertes, des délais, etc. Même si les cas sont peu fréquents (< 1%), leur gestion est très coûteuse, car hors processus classique. Il est fréquent que ça finisse par un remplacement par du neuf pour se faire pardonner par le client.

      Total des coûts : 42,20€
      15 minutes au magasin : 16€ / 4 = 4€
      1 heure de technicien : 16€
      Coût de l'heure d'atelier : 5€
      Surcoût de fabrication 10% : 4€
      2 fois 2€ pour le transport: 4€
      20% de 40€ pour le remplacement: 8€
      20% de 2€ pour le traitement des échecs : 0,40€
      Gestion des erreurs (2% du prix) : 0,80€

      Et je n'ai pas pris de marge de manoeuvre, là…

      Bien sûr, dans le cas de la réparation, vous vous passez de l'appareil durant 2 semaines, au bas mot.

      Sinon, il y a une solution simple pour tout le monde…

      Anecdote : Nous avons cassé notre grille-viande par accident, il y peu. Valeur à l'achat, 80€. Je l'ai réparé. Ca m'a pris 3 heures (et j'ai les outils à disposition).

  • Au sujet de votre dernier commentaire sur le non-remplacement de prooduits défaillants: certains consommateurs pourraient, dans un souci de développement durable, prendre en compte la totalité des conséquences de l’achat d’un nouveau produit et celles de l’acquisition d’un nouveau. Un exemple: si mon vieux téléviseur tombe en panne suite à la défaillance d’un composant, et qu’effectivement la réparation coûte plus cher que l’achat d’un nouvel appareil. Qu’adviendra-t-il de l’ancien? Ses autres composants encore valides seront-ils réutilisés à bon escient, par exemple en les intégrants dans d’autres types d’équipements electroniques? Si oui, alors en effet acquérir un nouvel appareil peut être une bonne idée. Si par contre ils sont jetés, le coût global (le mien et l’économie non réalisée par la non-ré-utilisation des composants, sans parler des coûts dus à la mise au rebut de l’ancien, transport, neutralisation des composants dangereux etc) sera supérieur au coût de la réparation. Le consommateur préfèrera donc réparer l’ancien. Et aussi, pour rester avec l’exemple du téléviseur, on recommande généralement au client de le changer quand le problème vient simplement du câble d’alimentation. Donc ces gaspillages sont plus courant qu’on ne le croit.

    • Nicolas Renard : « Un exemple: si mon vieux téléviseur tombe en panne suite à la défaillance d’un composant, et qu’effectivement la réparation coûte plus cher que l’achat d’un nouvel appareil. Qu’adviendra-t-il de l’ancien? Ses autres composants encore valides seront-ils réutilisés à bon escient, par exemple en les intégrants dans d’autres types d’équipements electroniques? »
      ————————–
      En tant que passionné d’électronique, je peux vous répondre que le plus difficile n’est pas de réparer le composant en panne mais de TROUVER quel composant en panne et après de trouver le composant en stock pour le remplacer. C’est ça qui prend du temps et qui rend la réparation pas rentable. Du moins dans les pays riches car si vous allez en Afrique, vous trouverez plein de voitures, de portables et de micro-ondes recyclés des rebuts et qui fonctionnent parfaitement. Et non, les composants encore valides n’ont pour la plupart aucun intérêt car leur désoudage, test, conditionnement, stockage et distribution (car il faut en trouver preneur) les rend non compétitifs et trop énergivores par rapport aux composants neufs. Ils peuvent être rentabilisés en tant que minerais très concentré, pas en tant que produit fini.

      —————————————–
      Nicolas Renard : « Et aussi, pour rester avec l’exemple du téléviseur, on recommande généralement au client de le changer quand le problème vient simplement du câble d’alimentation. »
      —————————————–
      Un téléviseur en panne juste à cause du câble d’alimentation est un cas anecdotique, pas un cas courant. Le plus souvent, un technicien de SAV ne connaît pas l’origine de la panne avant de démonter, s’il a à faire un devis de réparation, c’est comme jouer à un loto où il ne doit PAS perdre. Il n’y a pas 10 mille choix étant donné le salaire horaire toutes charges comprises, même au SMIC : soit s’abstenir de réparer, soit blinder le devis.

  • 4,6 millions de km et ça roule toujours : http://www.grautoblog.com/2011/06/08/worlds-highest-mileage-car-volvo-p1800/

    La vérité, c’est que, pour les voitures par exemple, si les gens apportaient le soin nécessaire à la maintenance et aux réparations, elle pourraient durer beaucoup plus longtemps.

    • J’ajouterais que la limite n’est pas la mécanique mais bien la carosserie. La mécanique a 400 000 km est souvent en très bon état (ou réparation mineure) mais lorsque les pièces commencent à se détacher parce que les trous de rouilles font leur oeuvre ….

  • Si j’étais fabriquant de grille-pain, je parierai fort sur la perte de la garantie par mes clients avant l’échéance de celle-ci.

  • Pour info, la probabilité de panne de produits manufacturés ne suit pas une loi normale mais une loi en forme de baignoire (un cas particulier de la loi de Weibull) : probabilité forte de panne au début et à la fin, probabilité faible au milieu. C’est celle qui est utilisée en analyse de MTBF et en contrôle qualité.
    La probabilité forte de panne au début est inévitable, surtout pour des produits complexes et sa quantification permet d’évaluer la qualité du process d’assemblage (par exemple une soudure sèche qui tient le temps du contrôle sortie d’usine et qui lâche avec les vibrations dues au transport juqu’au magasin ou chez le client). La probabilité forte à la fin se comprend aisément et sa quantification permet d’évaluer la qualité des composants. L’idée que des ingénieurs puissent avoir pour boulot de réduire à dessein la fiabilité d’un produit pour causer des pannes programmées est grotesque et ne peut venir que des ignares en science et en technologie prêts à gober des fables conspirationnistes.

    L’ironie dans l’histoire, c’est que ceux qui se plaignent que le coût de la main d’oeuvre est prohibitif par rapport au prix du remplacement sont le plus souvent des gauchistes néo-malthusiens bon teints, toujours en train de se plaindre qu’on est trop nombreux sur Terre et que notre surconsommation épuise les ressources. Dans leur logique tordue, une main d’oeuvre surabondante la rend chère et la raréfaction des produits les rend bon marché ! Les faits, c’est pour les chiens.

  • Le problème, c’est que si l’on veut ne serait-ce qu’expliquer au français moyen les tenants et les aboutissants, il faut que nos journalistes préfèrent la vérité à la cause, et cela implique que le citoyen désapprenne quelque années d’informations et d’analyses idéologiquement biaisées.
    « L’enquête » d’Arte révèle toute l’ignorance, à la fois technique et commerciale, du téléspectateur, de(s) auteur(s) et des critiques (si peux critiques). C’est aussi pour cela que ce pays est foutu.

  • Pour le gros électroménager, j’achète toujours de la marque, et la longévité est un des critères qui m’importent.
    Ma machine à laver-sèche linge a plus de 10 ans
    Mon réfrigérateur a plus de 8 ans
    mon four 6 ans
    mon congélateur 5 ans
    Ma télé, achetée en 2000, m’a lâché 10 jours après la garantie. Darty me l’a réparé gratis tout de même. Elle a finalement expiré en 2010.
    L’obsolescence programmée, moi, pas vu…

    • Mon four à micro-onde va sur ses 20 ans l’année prochaine. Il se porte comme un charme, bien qu’il serve plus qu’il ne devrait.

      Il a aussi subi 3 déménagements.

      • Ben, c’est que j’ai pas parlé de ma mère, dont le four micro onde vaut le vôtre, et que j’ai réussi à convaincre de se séparer de son frigidaire trentenaire pour en acheter plus moderne… 😀

    • Je fais le compte des dépassements de garantie sur mes équipements:
      – iMac DV de 1999, donné à mes parents (a fait le tour du monde en distance, et plus) – garanti jusqu’en 2001 soit +11 ans
      – iMac « dalle » de 2007: +2 ans (réparable)
      – divers PowerBook qui ont fait: +2 ans puis détruit acidentellement (tourne encore, sans l’écran: +4 ans ?), +2 ans (en cours), +1 an (en cours)
      – réfrigérateur de 2005: garanti jusqu’en 2008 soit +4 ans
      – lave-linge de 2006: +3 ans
      – téléviseur de 2007: +4 ans
      – sèche-linge de 2006: +3 ans
      – four et gazinière de 2006: +5 ans

      A part la télé, el four et les ordis, ce n’est que du « marque inconnue » premier prix.

  • On ne peut sans doute pas évoquer une obsolescence programmée dans tous les cas. Mais il y a des choses troublantes.

    J’ai trois écrans plats de PC de marque Samsung. Ils ont tous été achetés en 2008. et sont de modèles différents.

    Un de ces moniteurs, le plus ancien, est tombé en panne trois ans après l’achat, il fonctionne 24 h par jour 7 jours sur 7, comme les autres d’ailleurs.

    En fouillant le Net pour essayer de trouver des témoignages, j’ai découvert qu’ il y avait une multitude d’ utilisateurs de ces écrans qui avaient eu le même problème, également après trois ans d’ utilisation…La cause de la panne, ce sont trois petits condensateurs qu’ il faut remplacer. Toujours les mêmes, alors que tous les autres condensateurs des écrans continuent à fonctionner bien plus longtemps.

    Sachant cela, j’ai visité plusieurs vendeurs de matériel informatique qui TOUS m’ ont affirmé que le produit n’était pas réparable.

    Je me suis procuré les trois condensateurs en question – dont coût moins de 5 euros- et en suivant les instructions de sites web consacrés à ce phénomène, j’ai réparé mon écran en 15 minutes.

    Quelque temps plus tard, un autre moniteur a connu la même panne….puis le troisième, qui est le plus récent….

    Et à chaque fois, la réparation a été très simple et m’a coûté moins de 5 euros.

    Ceci me conforte dans l’ idée qu’ il y a bien une volonté de créer la panne de la part du fabricant. Car vu le nombre de sites et blogs qui en parlent, il me semble impossible qu’ il be soit pas au courant de la situation et n ‘ y porte pas remède. Il lui suffirait d’ utiliser trois condensateurs de meilleure qualité, cela ne coûte pratiquement rien….

    • et si soi-même on ne sait pas réparer ,ou étant âgé et sans voiture on ne puisse pas se déplacer comment fait-on et il faut encore trouver l’informaticien qui ait envie de réparer ,or on sait que dans ce milieu beaucoup de gens seuls ont été abusés dès 2000 par des bricoleurs qui se formaient sur le tas et qui profitant de l’aubaine ne réparaient pas mais savait se faire payer sur le champ en laissant des ordis devenus irréparables grâce à leurs propres incapacités.En Suisse des services spéciaux ont été créés pour rendre les ordinateurs utilisables pour ensuite les envoyer en Afrique mais pas pour le consommateur .Parcontre on sait aussi que le facteur chance entre en ligne de compte,y’a des années ou vaut mieux différer ses achats quitte à rester sans ordinateur même sans TV .La mécanique c’est comme les femmes ou les hommes peut-être

  • « Mais dans la plupart des cas, il s’agit de produits peu sophistiqués et de faible valeur pour lesquelles une réparation coûte plus cher que le remplacement. »

    Oui mais non. C’est aussi le cas notamment de plus en plus d’appareils électroniques (smartphones, laptops…).

    L’impossibilité pour le consommateur de réparer lui même est assez claire (allez changer la carte mère ou l’écran d’un portable, même à supposer que vous êtes très bricoleur trouver les pièces de remplacement est quasi-mission impossible) => si plus sous garantie ce sera poubelle le plus souvent.

    On observe même une tendance nette à rendre de plus en plus difficile pour le consommateur les réparations même bénignes par l’utilisation de composants soudés et de formats propriétaires (plus d’accès à la mémoire, au stockage, à la batterie…). Le dernier macbook pro de la firme à la pomme étant le parfait exemple d’une machine totalement hermétique bonne a jeter si un seul composant foire.

    Certes ce sacrifice sert à donner de la valeur au produit (par exemple cela permet d’affiner celui-ci, de réduire son poids, de proposer un design plus sexy…) mais ce passage me semble à coté de la réalité. Sinon le reste de l’article est très intéressant.

    • @Mr T merci vous venez de me donner une excellente idée pour contrer les socialistes de la commune qui veulent nous diriger aussi sottement qu’à l’ère des hommes de feu et encore je suis certaine qu’ils étaient nettement plus intelligents.parceque si tout devient jetable y’a de moins en moins de raison de surtaxer le consommateur qui habite au pied d’une usine d’incinération qui va acheter ailleurs ce que le citoyens peut lui offrir et qui est gratuit,ensuite allez comprendre les SA. Mais comme notre commune figure au hit parade mondial des citoyens ayant relevé le défit de se battre votre réponse apporte de l’eau à mon moulin,soyez en remercié

      • Ce qui est amusant, c’est que nos ancêtre primitifs étaient les rois du jetable. Encore aujourd’hui chez les chasseurs-cueilleurs nomades ou semi-sédentaires du monde entier, c’est une tendance nette: est respecté et admiré celui qui voyage les mains vides, est raillé comme « peureux » et incapable celui qui conserve et emporte avec lui ses outils au lieu d’en fabriquer de nouveaux à la demande.

    • Mr T : « On observe même une tendance nette à rendre de plus en plus difficile pour le consommateur les réparations même bénignes par l’utilisation de composants soudés et de formats propriétaires (plus d’accès à la mémoire, au stockage, à la batterie…). »
      ————————————
      Les composants qui étaient sur connecteurs et qui deviennent soudés le sont tout simplement pour une question de miniaturisation. Si les connecteurs sont plus gros que le composant lui-même, il faut bien faire un choix entre interchangeabilité ( demande marginale) et miniaturisation (demande générale), mais ça ne concerne de très peu de cas, comme par exemple les barrettes mémoire, donc pas de rapport avec la question de rendre plus difficile la réparation ! Si on met des composants en boîtier BGA et des résistances et condensateurs qui se voient à peine à l’oeil nu, ça rend la réparation impossible pour un particulier, même très bien équipé mais c’est à cause de la miniaturisation, pas pour empêcher la réparation.

      ————————————
      Mr T :  » Le dernier macbook pro de la firme à la pomme étant le parfait exemple d’une machine totalement hermétique bonne a jeter si un seul composant foire. »
      ————————————
      Le stratégie d’Apple, qui concerne les Mcbook mais aussi les iphone, ipod, ipad… est un choix délibéré connu de tous et très souvent dénoncé d’ailleurs. En effet, ce sont tous des produits sur batterie dont on connaît la durée de vie limitée à quelques années (les batteries LiIon actuels sont les pires vu que par construction, elles vieillissent inexorablement même sans subir aucun cycle de charge). Ce n’est donc pas de l’obsolescence ***programmée*** vu que c’est dû à la techno elle-même et ça n’a rien d’une conspiration vu que c’est connu et reconnu. Soit dit en passant, aucun appareil n’est « hermétique », les astuces pour démonter les iPad et iPhone sans trop abîmer le boîtier, on les trouve facilement sur Internet. J’étais en Chine l’année dernière, vous pouvez faire mettre une batterie neuve d’un iPod pour quelques Yuan dans une boutique quelconque d’électronique, main d’oeuvre comprise.

  • La fiabilité d’un produit se présente sous la forme de « baignoire ». Un pic de défaillance en début d’utilisation, puis une période stable et, enfin, un nouveau pic de défaillance en fin de vie.
    De fait, un certain nombre d’appareils tomberont en panne au début de vie du fait qu’il y a peu (ou pas) de tests de défaillance en usine, ces tests revenant plus cher que le remplacement des appareils défectueux.
    C’est en quelque sorte le client qui joue le testeur, si les retours sont faibles, c’est que le processus de fabrication est bon, dans l’autre cas le processus sera revu.
    Par contre il faudrait être très très doué pour programmer une panne quelques jours après la garantie, c’est joué à la roulette russe pour le fabriquant, car le risque de voir de nombreuses pannes se produire avant la fin de la garantie est très loin d’être faible, surtout que l’appareil sera stocké un temps que ne maitrise pas ce fabriquant.
    Un exemple parfait de ce processus se rencontre pour les logiciels, dont tous les tests ne peuvent être réalisés et coûteraient trop cher. C’est pour cela que vous avez des remises à jour qui sont là pour pallier les défauts rencontrés. Quand ces mises à jour sont trop importantes et risquent de se mordre la queue, une nouvelle version du logiciel est produite etc, etc…
    Cependant, il y a un fait indéniable, un produit fiable coûte moins cher au fabriquant au niveau fiabilité de la clientèle qui rachètera un produit équivalent quand le précédent sera devenu obsolète, cf les micros ordinateurs.

  • Arte est une chaine poubelle qui fait ses choux gras de toutes les théories foireuse et complots ridicule.

    • Je suis d’accord. Arte est devenue spécialiste de la diffusion de reportages de propagande dénonçant un ennemi intérieur capitaliste, responsable de tous nos maux… Ça ne rappelle rien ?

    • d’accord avec toi.moi je regarde souvent tf1,c’est resté une chaine sérieuse avec une information de qualité.fr3 a de bons feuilletons.pour les jeux c’est france2

  • Je ne sais pas s’il y a obsolescence programmée ou non. Cependant, les écolos oublient toujours que si une production ne génère pas de profit, il n’y a pas de production.
    De plus, vu qu’une forte fiscalité réduit fortement les profits et donc rend difficile la compression des couts, celle-ci se répercute notamment sur la qualité.

    Et puis, les couts de réparation ne sont-ils pas augmentés par la fiscalité ?
    Et je ne parle pas de l’inflation officielle et officieuse…

    Ce qui est dingue c’est que certains vantent même le système communiste qui permet d’éviter ce genre d’obsolescence…

  • Je ne comprend pas votre raisonnement.

    Je vais détailler ma compréhension de votre énoncé pour vous permettre de m’indiquer là où je fais erreur dans mon interprétation ou mon raisonnement.

    Si la marge unitaire du produit est de 50 %, cela signifie que si le produit est vendu à 100 € alors les coûts divers de production, de distribution et autres représentent 50 €, et que le bénéfice réalisé sur la vente du produit est de 50 €.

    Si une personne achète un article et qu’il tombe en panne dans la période de garantie, alors le fabricant le remplace pour un coût de 50 €, ce qui vient annuler la marge de la vente pour ce client et cet article précis.

    Si l’on considère que le 1 000 000 d’articles est vendu à la date t0, et que les pannes arrivent de façon gaussienne autour du 36e mois, date de fin de la garantie, alors la moitié des articles vendus soit 500 000 (pourquoi 515 000 dans votre tableau ?) seront tombé en panne avant la fin de la garantie.

    Le fabricant réalisera une marge de 0 % sur la moitié des articles tombés en panne avant la fin de la garantie, et une marge de 50 % sur la moitié des articles tombé en panne après la fin de la garantie.

    Cela signifie que le fabricant réaliserait une marge moyenne de 25 %.
    Il n’est pas perdant, même s’il entame sérieusement sa marche.

    • En effet, il y a une confusion entre prix de vente et prix de revient.

      • Oui, si la marge est de 50 %, le prix de revient est de 50 € et le prix de vente de 100 €, non ?

        Je ne vois toujours pas où je me serais trompé. 🙂

        • gojiyuuka : « Je ne vois toujours pas où je me serais trompé. »
          ———————
          Je ne vois pas trop l’intérêt de faire une marge de 25% en fabricant 150 objets peu fiable alors qu’on peut avoir la même marge en fabricant 100 objets plus fiables (sans compter l’impact négatif sur son image de marque, les frais de stockage et de traitement SAV, l’immobilisation des capacités de production…).

          Si l’obsolescence programmée existait vraiment et se passe comme vous l’imaginez, on devrait voir l’entreprise provisionner dans son bilan le surplus de stock prévu au remplacement. C’est une preuve tout ce qu’il y a de plus facile à obtenir, si elle existait. En avez-vous trouvé ?

          Au passage, c’est déjà signalé 2 fois plus tôt, la probabilité de panne ne suit pas une loi de Gauss mais une loi de Weibull (courbe en baignoire).

          • On dirait bien que l’on passe assez vite de la loi de Weibull à la loi de Pitbull. 🙂

            ——————–
            « Si l’obsolescence programmée existait vraiment et se passe comme vous l’imaginez [..]. »
            ——————–

            Non, je suis intimement convaincu que l’obsolescence programmée est une invention pure et simple. Je cherche juste à passer de l’intime conviction à la preuve rationnelle.

            ——————–
            « Je ne vois pas trop l’intérêt de faire une marge de 25% en fabricant 150 objets peu fiable alors qu’on peut avoir la même marge en fabricant 100 objets plus fiables (sans compter l’impact négatif sur son image de marque, les frais de stockage et de traitement SAV, l’immobilisation des capacités de production…). »
            ——————–

            Je vous remercie, je m’étais focalisé sur un aspect du problème qui était l’exactitude du calcul, et sur le fait que la stratégie « obsolescence programmée » était encore gagnante malgré les remplacements.

            J’avais oublié un autre autre aspect du problème qui est l’intérêt comparatif des deux stratégies, la stratégie « positive » et la supposée « théorie du complot ».

            Mon objectif n’était nullement d’accréditer la théorie du complot, mais d’être capable de démonter les sophismes dont ses partisans nous abreuvent.

            ——————–
            « Au passage, c’est déjà signalé 2 fois plus tôt, la probabilité de panne ne suit pas une loi de Gauss mais une loi de Weibull (courbe en baignoire).
            L’immense majorité des appareils que je possède ou ai possédé sont tombés en panne largement après la fin de la garantie »
            ——————–

            J’avais lu ces remarques. Et je le constate empiriquement. Mes remarques se focalisait sur le raisonnement d’origine.

  • Tous les « documentaires » se laissent façonner (par des groupes financiers actifs en arrière-plan de leurs réalisateurs). Puis ces « produits » se marchandent dans de vastes « foires-bourses à médias », là où ils s’achètent par les chaînes TV qui espèrent en battre les chiffres AUDIMAT. Même lorsqu’on lui reconnait une qualité moyenne de programmes au-dessus de la moyenne, ARTE n’échappe pas à cette distorsion mercantile. BBC jadis fort sérieuse a viré dans le même travers …

    Ainsi voyons-nous : http://www.marchedufilm.com/fr/edition
    [[ DOC CORNER : un espace dédié au documentaire cinéma

    Dans la continuité du Brunch Documentaire (consulter la présentation de l’édition 2011), le Marché du Film crée le DOC CORNER. Cet espace dédié, aménagé au cÅ“ur du Marché du Film, offre aux acheteurs et programmateurs de festivals une vidéothèque numérique incluant l’ensemble des documentaires présentés au Marché du Film et un environnement convivial pour faciliter les rencontres entre les professionnels du documentaire présents à Cannes]]

    Ah ? Ce n’est pas uniquement de l’Art ? Ni de la diffusion de science totale et rigoureuse ? Que non, chers auditeurs crédules ! Tout se vend et s’achète ! Y compris l’approximatif et finalement du n’importe quoi (comme d’ailleurs ces « produits à obsolescence programmée ». :o)

    La désinformation ne s’arrête pas à notre seule sphère politique. Rappelons-nous la montée en puissance de dites « associations de consommateurs », liguées et fort agissantes en tant que lobbies auprès de nos instances nationales et celles …européennes ! Parmi vous, quelqu’un a-t-il entendu parler du B.E.U.C. actif en marche de la Commission et du parlement européens qui nous concoctent des directives ?

    [[ BEUC, The European Consumer Organisation has a membership of 42 well respected, independent national consumer organisations from 31 European countries (EU, EEA and applicant countries). BEUC acts as the umbrella group in Brussels for these organisations and our main task is to represent our members and defend the interests of all Europe’s consumers.]] Ambitieux, certes. Indépendants peut-être ? Voire …

    Notez que les mêmes « 42 » ont leurs tours de tables auprès de vos députés européens à Strasbourg et Bruxelles. Les mêmes « 42 » ont d’énormes accointances avec les … Verts européens !
    Surprenant tout ça ? Non bien sûr. Nos médias sont devenus leurs meilleurs véhicules d’intox mentale vers ces « chers consommateurs ». Nos chers citoyens présumés grugés par « ces méchants producteurs de biens et services qui composent pourtant les racines et les branches de l’économie réelle et d’emplois non-bureaucratiques » !

    Une économie d’antan qu’il vaut mieux remplacer par des leitmotiv d’activistes pas toujours scrupuleux, car nombreux y sont les niches d’idéologies. Activistes derrière lesquels vous retrouverez ces documentalistes « product€ur$ et réalisat€ur€ » de ce qui vous bourre le mental !!!

    Rien ne vous a-t-il surpris dans les schémas mentaux fabriqués par les slogans « vous payez tout trop cher ! », « achetez du low cost », « Best Buy », à grand renfort de coefficients qualité/prix optimisés par la chaîne-conseil ( FR Que Choisir ; BE Tests-Achats ; UK Financial Services Consumer Panel ; …). Bref devenu le Cercle Propagandiste des Diktats Réunis …

    Ceux d’entre nous disposant d’une expérience industrielle concrète comprendront vite de quoi il retourne : la situation actuelle est devenue – contre nature – l’apanage des activistes et d’incompétents forts en voix. Et les coûteux « documentaires » présumés sérieux demandent des appuis qui dépassent le niveau de risque acceptable par les scientifiques et réalisateurs de la base. Des « organisations » en prennent le relais et elles diffusent ce qui bon semble pour la mise en place de LEURS desseins : PROPAGANDISTES.

    Où mettent-ils les rudiments de l’économie dans tout ceci ?
    Heill Low cost ! Cheap and dirty, the winners ?

  • Je pourrais facilement fabriquer une ampoule qui durera 500 ans avec des produits domestiques, mais l’éclairage sera horrible et le rapport watt/lumens catastrophique. Il faut vraiment être un pur ignorant pour gober cette théorie ridicule.

  • À ma connaissance, il existe un cas vrai d’obsolescence programmé, certaines cartouche d’imprimante ont un quotat d’impression qui invalide la cartouche même si elle est encore pleine (disons qu’elle imprime 100 pages blanches). Mais devinez grace a qui, grâce au merveilleux système de brevet digne du communisme qui fait en sorte qu’aucun autre fabricant ne peut se lancer dans l’aventure sous peine de prendre le risque de voir ses produits bannis pour violation de brevet.

    • Bobjack : « certaines cartouche d’imprimante ont un quotat d’impression qui invalide la cartouche même si elle est encore pleine »
      ———————————–
      Ca n’existe pas. Le seul cas où la cartouche ne marche plus même quand il reste de l’encre, c’est la cartouche à 3 couleurs (qui ne se fait quasiment plus sur les nouvelles imprimantes car boudée par les acheteurs). C’est facilement contourné par les systèmes d’alimentation continue en encre qui coûtent moins de 20€. Les protections contre le remplissage (chez Epson par ex.) sont également facilement contournées par des puces de déblocage.

      Donc là encore, l’histoire d’obsolescence programmée est une pure fable : les imprimantes où il y a un système d’obsolescence programmée inviolable sont des imprimantes que personne n’achète, donc le problème se règle de lui-même. Si vous avez un exemple d’imprimante qui prouverait contraire, il vous suffit de le citer mais vous n’en trouverez pas.

      • Je me souviens de compagnies de cartouche tiers ayant subit l’interdiction de vente pour la propriété intellectuelle de la puce, mais remarquez que ça date.

        Je ne connaissait pas les dispositifs d’alimentation continue, merci pour le tuyau.

    • En fait, techniquement, ce n’est pas de l’obsolescence programmée non plus, c’est lié à un besoin plus technique :
      Le pilote de l’imprimante, installé sur le PC ou le serveur, communique avec l’imprimante en permanence pour obtenir des informations diverses sur son état et son fonctionnement. Ces imprimantes disposent donc d’une multitude de capteurs, gérés par des puces électroniques.
      En ce qui concerne le cas spécifique des cartouches d’encre, les imprimantes jet d’encre gèrent goutte par goutte la quantité d’encre à déposer sur le papier. L’information leur vient du pilote, qui connaît, via les paramètres d’impression, quel type de papier de trouve dans le bac, quelle qualité d’impression est demandée, et quels éventuels effets sont requis. Le pilote fournit alors une sorte de carte, point par point, aux imprimantes qui gèrent ensuite la taille de chaque goutte de chaque cartouche, et ce pour chaque point (ou pixel, si vous préférez)
      Pour pouvoir faire cela avec précision, et prévenir l’utilisateur à l’avance que telle ou telle cartouche doit être changée, les puces embarquées dans celles-ci comptent le nombre de gouttes utilisées, et en déduisent la quantité d’encre restante.
      C’est cette dernière fonction qui est soumise à une part d’aléatoire, la taille des gouttes n’étant pas parfaitement uniforme. Les constructeurs prennent donc une petite marge de manÅ“uvre, pour ne pas se retrouver en cours d’impression sans encre.
      Plus l’imprimante est évoluée (et chère), mieux elle gère ce phénomène. Plus le volume de la cartouche est grand, plus c’est facile à gérer.
      Les imprimantes haut de gamme sont même capables de dire combien d’encre a été utilisée pour une impression donnée, ce qui permet d’en évaluer assez précisément le coût.

      • DoM P : « Pour pouvoir faire cela avec précision, et prévenir l’utilisateur à l’avance que telle ou telle cartouche doit être changée, les puces embarquées dans celles-ci comptent le nombre de gouttes utilisées, et en déduisent la quantité d’encre restante. »
        ——————————————–
        Sur les cartouches HP ou Canon, la quantité restante d’encre est estimée en mesurant l’accélération de la tête d’impression. Plus la cartouche est remplie, plus il y a d’inertie de la tête et c’est mesurable par l’électronique de commande. Je le sais par un ingénieur HP et je le constate sur mes cartouches.
        Je remplis mes cartouches avec une seringue quand c’est presque vide (éviter de remplir après qu’il n’y a plus d’encre car vous risquez de cramer les buses qui sont refroidies par l’évaporation de l’encre lors de l’éjection, pour connaître précisément le niveau d’encre, il suffit de peser avec une balance de cuisine, ce qui permet en même temps de connaître exactement la quantité d’encre à remplir sans que ça déborde). Chaque cartouche peut-être réutilisée une trentaine de fois sans baisse de qualité (prix final = moins de 50 cents/cartouche !) et à chaque fois que la cartouche est re-remplie, l’imprimante indique qu’elle est pleine, preuve que ce n’est pas par comptage des gouttes qu’elle surveille le niveau. De toute façon, le comptage des gouttes ne permet pas de suivre précisément le niveau vu que l’encre s’évapore (les cartouches HP, Canon… ont des mini-prises d’air dans le couvercle pour équilibrer la pression suite à l’éjection de l’encre), la taille des gouttes peut varier légèrement suivant la viscosité de l’encre… donc la comptage des gouttes est une technique (on ne peut pas faire autrement avec les cartouches à 3 couleurs) mais pas la seule.

        Au passage, on a deux imprimantes HP à la maison, la première, une HP PSC1213 a été achetée il y a 10 ans et a plus de 40.000 (quarante mille !) pages au compteur. Il y a eu deux « réparations », qui consiste juste à nettoyer à l’essuie-vitre la bande codeuse qui permet le positionnement horizontal du chariot.
        Aucune obsolescence programmée à signaler.

  • C’est le genre d’article qui va me faire fuir ce site…

    • Etes-vous donc gêné d’y lire des vérités ?

      • « Pourquoi ? »

        Parce qu’il gobe toutes les niaiseries possible avec une constance qui force presque l’admiration et qu’il y tient à ses méchants de cinéma pour tout expliquer.

    • Fuyez, c’est une bonne habitude à prendre si l’on pense ses idées définitives mais trop sensibles aux doutes d’autrui. Mieux : laissez nous vos meilleurs arguments, vous pourriez toujours faire avancer la cause, puis retrouvez vite le chemin de la vérité consensuelle, il est toujours plus prudent de se fondre dans la masse, surtout lorsque celle-ci devient aveugle et indignée.

  • excellent article — bravo !

    • Interessant, il serait bon de s’interroger tout de meme sur l’utilisation massive de composants merdiques dans l’unique but de diminuer les couts de production. C’est aussi une forme d’obsolescence programmée.

      Au bureau par exemple, on a acheté une centaine de PC en 2006, on en a une bonne trentaine qui sont tombés en panne 6 mois apres l’expiration de la garantie (3 ans et quelques mois). Je ne dis pas que c’est volontaire de la part du fabriquant mais le meme composant au rabais etait en cause.

  • Loin du mythe, tous les produits SAMSUNG que j’ai acheté sont morts quelques mois passé la garantie, le dernier produit en date étant un écran synchMaster 2233 RZ, qui est mort 4 mois après la fin de garantie, mais qui n’avait servi que 300 heures SAMSUNG plus jamais

  • bien qu’une certaine marque d’imprimante pour PC ont un « compteur » électronique qui met en « panne » l’imprimante après un certain nombre de copies ! ! ! un électronicien à trouvé la « pièce » et l’a remplacée (coût ± 6,50€) et son imprimantes est repartie pour un cycle complet! ! !

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