Par Rich Tucker, depuis les États-Unis.
Dans son excellent livre, The Dream Team, Jack McCallum raconte l’histoire de l’équipe de Basketball des USA aux Jeux de 1992. Ce furent les premiers jeux à autoriser les joueurs professionnels américains d’y participer (les autres athlètes avaient été semi-professionnels pendant longtemps. Rappellez-vous les mêmes joueurs de l’équipe soviétique de hockey que l’on revoyait aux jeux tous les quatre ans).
La liste des joueurs, composée des meilleurs de la NBA, fit des Jeux de 92 davantage un couronnement qu’une compétition. La Dream Team empila une série de victoires avec des scores à deux chiffres. Les autre joueurs, se sachant surclassés, venaient souvent réclamer aux membres de la Dream Team des autographes après le match.
La compétition semblait donc injuste en ce temps. Tout ce qu’il y avait à commenter était l’importance de la différence de niveau entre les joueurs américains et les meilleurs joueurs des autres pays. Cependant, une telle forme de compétition permit au reste du monde d’améliorer son jeu.
Jouer contre eux semblait une Mission Impossible, se rappelle l’un des joueurs de l’équipe espagnole de 1992, désormais coach de son équipe nationale. Mais c’était une bonne mission. Tout le monde voulait y participer car les joueurs sérieux veulent jouer contre les meilleurs, peu importe le résultat. Car c’est seulement en jouant contre les meilleurs que l’on peut devenir meilleur.
De plus, beaucoup des stars actuelles de la NBA – en incluant les étrangers Dirk Nowitzki, Tim Duncan et Steve Nash – ont marqué leurs premiers paniers inspirés par cette Dream Team.
L’économie fonctionne de la même façon. La compétition tend à rendre tout le monde meilleur. Et aucune entreprise ni aucun pays ne peuvent maintenir un avantage indéfiniment. Le marché libre et la compétition ouverte aident les pays les plus pauvres à se focaliser sur les activités en lesquelles ils réussissent le mieux, et ainsi élever leur niveau de vie. Et c’est exactement ce qui s’est passé pendant des dizaines d’années sous l’exemple des États-Unis.
Dans son livre The World America Made, Robet Kagan écrit que dans les années 1950, il y avait à peu près 1 milliard de personnes riches et 5 milliards de pauvres. “Dès le début du XXI siècle, 4 milliards de ces pauvres ont commencé à sortir de la pauvreté”, écrit-il. “Cette période de prospérité globale a bénéficié à un grand nombre de pauvres et a permis l’émergence de puissances économiques comme la Chine, le Brésil, la Turquie, l’Inde ou l’Afrique du Sud dans des parties du monde qui avant cela ne connaissaient surtout que la pauvreté.” Dit autrement, le reste du monde nous rattrape économiquement, et cela améliore les vies de milliards d’individus.
Article initialement publié en août 2012.
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Traduction pour Contrepoints de “Olympics Put Value of Competition on Display”
Tim Duncan n’est pas un joueur étranger puisqu’il est né dans les Iles Vierges américaines et qu’il n’a joué que pour les USA lors des compétitions internationales.
Absolument.
Sinon c’est sûr que la différence de niveau n’est plus la même aujourd’hui mais les USA sont encore intouchables, avec beaucoup d’absents ils ont gagné tous leurs matchs. Même si les scores ne reflètent pas une telle domination, ils ont encore de beaux jours devant eux.
Et donc si on poursuit le parallèle sport/economie, il faut être prêt à tricher/corrompre pour gagner, du moment que personne ne le sache… ou sinon il faut encore sortir les gros moyens pour étouffer l’affaire.
Mais il y a des tricheurs dans toutes les relations sociales, par exemple dans les couples.(réponse tardive).
Dans les années soixante nous n’étions que 3 milliards
les jeux olympiques posent aussi quelques problèmes..
la definition arbitraire d’épreuves..et des questionnement sur l’abitraire…
le but des jeux olympique est d’attirer les spectateurs..
le mieux recherché est essentiellement le bankable du cinéma…
pourquoi des jeux olympiques d’hiver, pourquoi un changement continuel des épreuves..pourquoi de plus en plus d’instutionnalisation du “sport”… avec des aspects nationalistes..les médailles françaises qui justifient l’argentpublic..
certes émulation…
mais ls athlètes sont essentiellement des pions.. parfois rémunérés avec l’argent de nos impots…
les jeux olympiques sont un spectacle … qui devrait être payé par ses spectateurs.. combien je paierais pour vois des gars courir le cent mètres : que dalle je pense ..des nanas, peut être mais rien à voir avec la course.. c’est ( ça devrait etre) les musiciens du métro!!!
je ne vois rien de grand dans un champion olympique, sinon une personne quelque peu douée par hasard et travailleur…je ne leur dois aucun respect.
la concurrence est… ce n’est pas une vertu… avoir des champions olympiques ou battre des records ne constituent en rien un progrès humain indiscutable …
la concurrence économique favorise l’innovation technologique…elle a permis l’amelioration du niveau de vie materiel des gens..