Le regard de René Le Honzec.
Après la polémique sur le passé délinquant (en col blanc) de notre nouveau First Ministre (ne pas confondre avec la First Girl Friend), les socialistes soutiennent Taubira et ses réinsertions en nommant Harlem Désir à la tête du PS, ancien condamné pour emplois fictifs (à 18 mois et amende de 30 000 F). Nul doute que les malfrats de Marseille ou de Corse vont frémir de peur à l’idée de finir grand commis de l’État.
Il n’y a donc qu’une seule solution : interdiction à vie de responsabilité politique en cas de condamnation.
Ben non. Sinon, il devient très facile d’éliminer des opposants.
Les électeurs sont cons : Ils en redemandent. C’est de leur faute
C’est parfois vrai mais souvent faux ; Harlem par exemple n’a jamais réussi à se faire élire sur son nom, seulement dans le cadre d’une liste.
Ça ne me choque pas qu’on « élimine trop » : si on manque de candidats valables ce n’est certainement pas parce qu’on est trop méchant sur le critère de condition d’éligibilité ! Si un jour on commencait à manquer de repris de justice-candidats, il serait temps de devenir moins sévère que la proposition Necropaul… De toute façon être inéligible n’est pas une tare grave qui change la vie ; en fait, pour le commun des mortel perdre son permis de conduire est infiniment plus grave que perdre une éligibilité en pratique inutile, car inutilisable (se faire élire sans être d’un parti étant quasi impossible).
La question n’est pas de savoir si on manque de candidats, mais si on manque des bons.
Faire procès sur procès à des types qu’on n’aime pas jusqu’à ce qu’il y ait une condamnation qui passe, au besoin grâce à la connivence d’un juge rouge, c’est pas impossible, loin de là.
Tiens, il n’y a pas longtemps, Zemmour s’est fait condamner pour avoir dit la vérité….