Ce dimanche sera l’occasion pour moi de lancer un cri : assez ! Cela suffit ! Je n’arrive plus à tenir le rythme ! L’arrivée de toute la Socialie au pouvoir aura déclenché un tsunami d’idioties et une déferlante de déclarations lamentables auxquels se sont ajoutées des analyses intellectuellement indigentes ou parfaitement débiles d’une presse subventionnée que plus rien ne retient dans les clous du minimum de rigueur journalistique…
En effet, en l’espace de quelques semaines, avec la rentrée scolaire, parlementaire et présidentielle, la découverte, fortuite, inopinée, surprenante par le chef d’État que la crise était bien là et que ce n’était finalement pas de la petite bière, le nombre d’événements et de déclarations politiciennes a soudainement augmenté, événements et déclarations fébrilement relayés par une presse dont le temps de réaction se réduit tous les jours un peu plus au détriment évident de sa capacité d’analyse (déjà pas folichonne au départ). Brutalement, le capitaine de pédalo s’est révélé complètement dépassé, perdu au milieu d’une tempête mal évaluée.
Quelque part, on constate partout une même tendance, à savoir une baisse généralisée et catastrophique du niveau des politiciens, d’une majorité de journalistes et de certains patrons de grandes entreprises dont les connivences répétées avec les élites auto-proclamées du pays ont fini par amoindrir les capacités intellectuelles.
En politique, il suffit de voir par exemple les dernières performances du Ministre tout Dressé pour la Reproduction.
Alors qu’on entendait en juin et en juillet le petit Montebourg partir, du haut de son poney ministériel, à l’assaut d’un méchant patronat qui envisageait de licencier, surtout du côté d’Aulnay, alors même qu’il annonçait urbi et orbi que le plan de restructuration proposé par PSA était inacceptable, on découvre en septembre que la fougue dont il disposait s’est évaporée quelque part en vacance, pour ne plus revenir.
On est à présent coincé sur un constat d’impuissance, mal camouflé par une agitation verbeuse et brouillonne. On sait déjà que celui qui émarge aux frais de la République continuera vaguement à occuper les médias, mais on sait aussi pertinemment que son action se résumera à ça : du vent. Le nom même de son ministère laissait supposer qu’il ne servirait à rien, nous en avons à présent l’absolue certitude.
Et si l’on ne veut pas s’attarder aux polichinelles superfétatoires de ministères en carton, il suffit de regarder du côté du parti qu’on dit majoritaire dans le pays : la récente prise de pouvoir de Harlem Désir illustre parfaitement cette dégringolade du niveau général à des degrés qu’on n’avait probablement jamais atteint dans l’histoire du pays. Non seulement, sa nomination est, en droite ligne avec le caractère de l’ancienne patronne, parfaitement autoritaire, unilatérale et le fruit de tractations politiciennes dont l’opacité est caractéristique des groupuscules les plus maffieux, mais en plus, le nouvel arrivant ne peut même pas espérer s’approcher, même de loin, des vagues critères de respectabilité qu’une place importante dans un parti politique majeur devrait imposer.
Après avoir discrètement inséré différents repris de justice au gouvernement, les socialistes ont décidé de continuer à se moquer du monde et faire mentir le président Flamby (république irréprochable et patati et patata) en nommant à leur tête un condamné pour emplois fictifs. Je dis bien « à se moquer du monde » puisque cette nomination est un magnifique pied-de-nez à tout le pays : après tout, qui mieux qu’un expert de l’emploi fictif peut diriger une telle troupe de bras cassés dont l’intégralité des carrières s’est faite, précisément, sur le mensonge que la politique était un emploi, et que ces apparatchiks travaillaient pour de bon ? Qui mieux que Désir pour leur donner un Avenir ?
Si l’on veut oublier la politique, on peut regarder du côté de ces journalistes si confortablement installés dans leurs sinécures que plus rien ne semble pouvoir les atteindre. Le dernier exemple en date, Joffrin, est devenu à ce point imperméable à toute réalité tangible qu’il continue de sévir en pondant des éditoriaux consternants de bêtise qui lui auraient valu, dans n’importe quel pays, et dans n’importe quelle rédaction digne, un renvoi pur et simple, sans indemnité, pour usurpation de diplôme ou fraude manifeste sur ses capacités. Et malheureusement, des exemples comme lui, on en trouve d’autres sans se forcer beaucoup, puisqu’il suffit d’aller lire la prose d’à peu près chaque vieux cacique qui grenouille dans l’une ou l’autre rédaction de quotidien ou d’hebdomadaire national pour trouver le même amas de non-pensée gauchisante.
Et j’évoquais en début de billet certains patrons dont le niveau, lui aussi, atteint maintenant des abysses étranges : seules des connexions et des réseaux relationnels puissants expliquent que ceux-là soient encore en poste devant leur acharnement à exprimer des opinions qui, non contente d’être ridicules, sont souvent contre-productives pour l’industrie dans laquelle ils se sont incrustés. Habitué de mes éditos, Pascal Nègre fournit un exemple flagrant.
Cette semaine, HADOPI a fini par choper et faire condamner un malheureux naïf qui avait laissé sa femme décharger illégalement une poignée de tubes de Rihanna. La condamnation, de 150€, mise en regard des 24 millions d’euros dépensés par l’Autorité sur les deux dernières années, et la nature même du jugement, heurtant l’absurde de plein fouet, a sagement incité la plupart des ayants-droits à sagement fermer leur grande jatte pour éviter de passer pour des andouilles auprès de leurs principaux clients (les internautes).
Sauf, bien sûr, Pascal, qui, des clients, en a encore trop : il s’est donc empressé de commenter la décision de justice avec une petite phrase ridicule qui montre assez bien qu’il n’est en rien dérangé par la condamnation absurde d’un innocent à une amende symbolique pour des tubes qui passent sans arrêt à la radio (enregistrable à n’importe quel moment, gratuitement), suite au fonctionnement d’une administration au coût pharaonique. Détendu du copyright, il a ainsi déclaré :
https://twitter.com/PascalNegre/statuses/246247586716061697
Je passe pudiquement sur les déclarations aux relents douteux de tutelle d’un autre âge, tenus par un autre Pascal, Rogard celui-ci (de la SACD), qui trouve tout à fait normal que l’homme soit responsable des agissements de sa femme.
Ici, on peut fermer le ban, par exemple en concluant sur les piposophes / experts / économistes / auteurs / consultants du pouvoir comme Jackatali, qui, après avoir goulûment aidé Sarkozy, aura su se recycler prestement pour proposer avec gourmandise ses « prestations intellectuelles » à Hollande.
La conclusion de ce portrait d’une époque épique est sans appel : puisqu’on réutilise sans vergogne les vieux tromblons usés des décennies passées, on s’arque-boute sur des modèles économiques dépassés, puisqu’on place au chaud les petits copains, même les malhonnêtes, puisqu’on continue à brasser du vent, puisqu’on s’agite, puisqu’on occupe le terrain médiatique avec des idées idiotes mais qui font débat, bref, puisqu’on procrastine et puisqu’on reproduit à l’identique des schémas déjà vieux et dont les échecs sont patents… ce pays est foutu.
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Sur le web
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« ce pays est foutu. »
Et donc ? Sauve qui peut ? Aux armes citoyens ?
Aux « urnes » citoyens devrait être la réponse, mais vu le niveau du « citoyen » et son intérêt à ce que ça dure (plus de 50% des votants sont payés par l’état et profitent de la « générosité » des autres 50%, ou plutôt du butin de la curie étatique organisée), ce pays est donc VRAIMENT foutu et nous regarderons la chute tous ensemble. Et ça va faire mal! Un conseil: mettez à l’abri tout ce que vous pouvez, car ils vont continuer à se servir jusqu’à qu’il ne reste rien. Partez à l’étranger si vous le pouvez, changez de nationalité si vous le pouvez, et sinon, préparez-vous à serrer les fesses!!!
« Aux « urnes » citoyens »
Pour choisir le bâton ou le bâton ?
La démocratie en France a été perdue dans le même trou que la rigueur journalistique.
Faudrait-il s’abstenir de nommer les problèmes quand on n’a pas de solution ? Mais comment trouverait-on des solutions aux problèmes qu’on n’a pas décrits ?
=> Ne jamais refuser un constat sous prétexte qu’il ne s’accompagne d’aucune mesure correctrice. JAMAIS.
Ceci dit je me permets de vous faire part de celle à laquelle j’adhère: La démocratie directe (c.à-d. le référendum d’initiative populaire, pour véto d’une loi ou carrément pour légiférer). Voir à ce sujet la conférence d’Yvan Blot sur le pouvoir irresponsable (dailymotion)
Oui foutu ! Sans compter que la jeunesse dressee à la sauce socialie ne pense qu à devenir fonctionnaire. Et quand enfin un jeune a une cervelle non detruite par la drogue il se lance dans une ecole genre l ena pour carriere de branleurs intelligents…comme flamby ! Et oui, le pire c est de se dire : en plus ils ne sont pas cons ces dirigeants…mais c est tellement bon de peter dans la soie qu un petit mensonge ou deux….esperons un mouvement du monde libre assez fort pour devenir la normalité !
Touche pas à ma honte : honte, c’est le mot qui fait péter systématiquement le logiciel politicien.
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l´EMIGRATION ….la chance pour la France
Bref autant rire des tocard que l’on a mis nous même au pouvoir sinon autant se suicider tout de suite!
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Oh comme je l’aime cet édito !!! On sent que c écrit avec les tripes ! Bravo
Et Peillon qui annonce la création d’une nouvelle commission contre la violence scolaire, comme si ceci allait tout résoudre ! Quel scrogneugneu !
C’est surtout que cette commission existe déjà.
C’est un Epic Fail.
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