Merkel nuit à la croissance

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Merkel nuit à la croissance

Publié le 21 novembre 2012
- A +

Sauver l’euro a tout prix, obsession, entre autre, d’Angela Merkel, en gardant tous ses membres actuels, nous mène sur une très mauvaise pente.

Par Michel de Poncins à Paris.

Le titre de ce flash peut surprendre et c’est pourtant bien la triste vérité. Il s’agit en plus de la croissance mondiale. En effet, dans l’économie mondialisée que nous connaissons, tous sont solidaires par l’interpénétration des échanges. La Chine jouit d’un taux de croissance à faire des jaloux et, cependant, elle le trouve faiblard : elle l’impute à la croissance européenne désespérément plate. Les USA souffrent aussi ce qui entraîne des répercussions ailleurs.

Les faits les plus récents sont cruels et têtus. En Europe du sud principalement, les peuples gémissent sous des cures d’austérité qui leur sont imposées par la force. Grèce, Italie, Espagne, Portugal sont dans la danse. Dans ces pays, la police réprime sans ménagement les émeutes inévitables, ce qui aggrave le désespoir des populations.

Le point commun de ces gouvernements est de se référer à l’Europe et c’est là que l’on rencontre Angela Merkel. Elle n’est certes pas seule à la manÅ“uvre, mais le poids économique de l’Allemagne est tel que son influence est prépondérante.

Indépendamment de leur cruauté, ces politiques ont des effets parfaitement négatifs et cumulatifs. L’économie se contracte et appelle alors encore plus de mesures contraignantes. Les jeunes talentueux vont chercher fortune ailleurs pour échapper à un chômage important. Les riches émigrent ; les agents immobiliers londoniens se félicitent de la venue de riches investisseurs grecs. La désastreuse panne de croissance en Europe trouve dans ces politiques une large part de son explication.

 

POURQUOI ET COMMENT ?

Pourquoi et comment cette austérité a-t-elle été imposée contre toute logique ?

On rencontre tout de suite un aspect idéologique où la Grèce a joué un rôle majeur. Sa défaillance éventuelle menaçait l’euro. Or cette monnaie, dont personne n’a réellement besoin, est considérée par les eurocrates comme une pièce essentielle de leur projet. Il a donc été décidé de déverser les sommes nécessaires pour sauver et la Grèce et l’euro : nul ne peut calculer honnêtement le nombre de milliards déversés dans ce trou sans fond. En outre, il est probable que l’euro ne sera pas sauvé.

Cet argent a été volé aux contribuables européens ou a été emprunté sur les marchés. A tous égards, il est enlevé aux entrepreneurs et restreint leurs possibilités d’embaucher et d’investir. En toile de fond, apparaît l’idéologie européenne. Pour les europhiles, cette Europe qui n’en finit pas de se bâtir serait la fin suprême pour un continent de 500 millions d’habitants alors qu’en fait elle porte en elle les germes de son déclin.

Par une pente naturelle elle devient de plus en plus une machine à cash pour la mafia des eurocrates dont la richesse est proverbiale ; comme dans  toute grande unité bureaucratique, le maintien et l’accroissement de cette richesse devient une préoccupation majeure qui ne sera jamais avouée. Le  poids financier est insupportable par les impôts nécessaires et il est accompagné de réglementations mouvantes et incertaines : l’incertitude juridique qui est imposée à tout le continent est un facteur de ruine !

 

ET ANGELA MERKEL

Il reste à comprendre, si possible, pourquoi Angela Merkel s’est engagée dans cette voie sans issue pour le continent. Comme toujours dans les démocraties falsifiées que nous connaissons, il existe un méli-mélo. Aux intérêts bassement électoralistes, s’ajoute le poids des idéologies. Il peut y avoir aussi de l’ignorance.

La sagesse des nations est bien commode : le pire des aveugles est celui qui ne veut pas voir et le pire des sourds est celui qui ne veut pas entendre.

 

Michel de Poncins________________________________________________________________             

Pour envoyer un commentaire ou inscrire des amis même en nombre :

micheldeponcins@orange.fr

________________________________________________________________

Pour comprendre le chômage, lire du même auteur

CHOMAGE, FILS DU SOCIALISME

         (La vérité, les remèdes)

Le livre édité par les éditions de l’œil est disponible chez l’auteur. Adresser un chèque de 23 euros au 5 rue Dufrenoy 75116 Paris

Voir les commentaires (2)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (2)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
Après deux mois de violence, la Martinique commence à chiffrer ses dégâts. Le bilan économique et social des violences est, selon les premières estimations, catastrophique. Avec des conséquences délétères pour l’ensemble de la population de l’île, déjà en difficulté économique.

 Le mouvement de contestation en Martinique, porté par le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afrocaribéens (RPPRAC), continue en Martinique. Son chef de file, Rodrigue Petitot, surnommé « Le R », a été placé en garde à vue le 12 novembre ap... Poursuivre la lecture

Pour une certaine gauche française, les émeutes qui ont enflammé les villes anglaises ces derniers jours ont un responsable désigné : Nigel Farage, chantre du souverainisme.

Lundi, Mediapart titrait :

« L'extrême droite violente et le nouveau parti du brexiteur Nigel Farage, Reform UK, sont à la manœuvre. »

Le même jour, interrogée par BFMTV sur les violences, une spécialiste de la Grande-Bretagne renchérissait : le catastrophisme de Farage lors de la crise des migrants de 2015 avait « décomplexé le discours antimusulman ... Poursuivre la lecture

La crise de la dette n’est pas certaine. Il semblerait que la Rassemblement national renie déjà ses promesses de « pouvoir d’achat ».

 

Dimanche 9 juin, les Français ont « mal voté ».

Pour les punir, Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale.

Nous voilà donc à nouveau en campagne électorale, une période d’incertitude, ce que n’apprécient pas les investisseurs.

Les taux d’emprunt de notre pays se sont nettement relevés. Ils atteignaient 3,07 % le 7 juin au moment de l’annonce de la dég... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles