France : la fuite du capital et du travail continue

Grâces aux fines mesures socialistes, les créateurs d’emplois et de richesses, qui sont aussi consommateurs, fuient le pays.

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France : la fuite du capital et du travail continue

Publié le 23 novembre 2012
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Ça y est : la fine stratégie de Hollande commence à montrer des signes clairs de réussite ! Il était temps : la France était à deux doigts de retrouver vigueur et croissance.

L’actuel locataire de l’Élysée avait annoncé la couleur il y a quelques années, dans cette décontraction qui caractérise les andouilles inconséquentes lorsqu’elles sortent une énorme bêtise : il n’aime pas les riches. Et lors de sa campagne présidentielle, il avait nettement insisté sur la nécessité de faire cracher ces (salauds de) riches aux milliers de bassinets de l’État (qui sont, maintenant, la principale production d’une administration en manque de plus en plus cruel de fonds). Dès son accession au pouvoir et la mise en place d’un gouvernement de ninja de l’économie comme Montebourg ou Moscovici, les dés étaient jetés : la France allait vivre une révolution fiscale, en commençant avec une tempête de taxes aussi ridicules que nombreuses (sodas, bière, Nutella et j’en passe, notamment une taxe archéologique et un projet trop futé de taxe sur les jeux de hasard).

En termes fiscaux, la loi de finance pour 2013 aura réussi à consterner bien au-delà des frontières du Royaume du Bisounoursland, et les comparaisons avec les autres pays du système fiscal français donnent une assez bonne idée de la folie monstrueuse qui s’est emparée de Bercy.

Comme de juste, la réaction de la population ne s’est pas faite attendre.

D’un côté, on aura goûté aux applaudissements irréfléchis de l’éternel marigot de gauchistes bien-pensants, d’aigris et de jaloux qui forment la frange la plus bruyante de la société française, tous très heureux de voir qu’enfin, les politiciens appuyaient sur le champignon de la pression fiscale, faisant de la France l’antichambre de l’enfer fiscal dont ils rêvent pour les autres (il va de soi que cet enfer, lorsqu’il commencera à rôtir ces bruyants imbéciles, sera enfin dénoncé, mais nous n’y sommes pas encore, et il sera alors trop tard).

De l’autre côté, à l’exception notable de quelques pigeons par-ci, par-là, la population s’est tenue tranquille. Il y a bien quelques sporadiques mouvements de protestation des amateurs de bière, ou de Nutella, mais alors que le projet de mariage homosexuel n’a eu aucun mal à fédérer contre lui plusieurs centaines de milliers de Français dans la rue, la véritable mise en coupe réglée du pays par un ogre fiscal devenu incontrôlable n’a déclenché que quelques réactions épidermiques.

Enfin, les marchés ont finalement salué la performance de la France en la dégradant une première fois en Janvier (merci S&P), puis en Novembre (merci Moody’s). Moscovici a évidemment beau jeu de mettre, comme il est de coutume, ce magnifique résultat au débit de Sarkozy, mais l’assortiment de la note de Moody’s avec une perspective négative permet d’écarter ce mauvais raisonnement en montrant de façon limpide que les décisions empilées jusqu’à présent par la brochette d’incompétents actuels ne valent pas mieux que celles de la précédente équipe de bras cassés en charge du Titanic franchouillard.

La fuite du capital et des travailleurs hors de France

Pendant ce temps, tout doucement, sans faire trop de vagues, les riches, qu’on conspue et qu’on pourchasse, s’en vont. Et rapidement, les cerveaux, qui attendent d’être payés pour leurs capacités intellectuelles, les suivent. Ils sont bientôt suivis des populations pas encore riches qui ont vite compris qu’en restant, la tonte était assurée et la probabilité de devenir riche, justement, s’en trouvait fortement amoindrie. Au fur et à mesure que les riches s’en vont, que les cerveaux partent, que fuient ceux qui veulent travailler et n’ont pas peur de prendre le risque d’aller voir à l’étranger s’ils sont mieux reçus, les groupes virulents d’aigris et de jaloux se retrouvent dans la délicate position de devoir compter sur eux-mêmes. Et seulement sur eux-mêmes.

Pour le moment, il n’est pas encore question de moiteur des mains et de petites sueurs froides dans le dos, non. On sent juste pointer un petit agacement de ceux qui voudraient bien ponctionner ceux qui partent et ne reviendront pas. On camoufle les faits évidents par des diminutifs (comme marginal, à l’instar de cette pignouferie de presse parue dans Libération presque touchante dans son déni enfantin de réalité). On fait appel au patriotisme, dans des lettres ébouriffantes d’inventivité de la part de Consulats en mal de pépètes. On fomente, en toute discrétion, des exit-taxes bien douloureuses et des questionnaires plus ou moins intrusifs dans le but de dénicher ces salauds de déserteurs. L’idée est toujours la même : tous savent que ceux qui partent, ce ne sont pas les boulets que la République a fait croître et chéri pendant tant d’années qui eux, restent (zut et zut).

Et lorsqu’on regarde quelques statistiques, on comprend que si ce n’est pas encore la panique du côté des ponctionnaires, ça commence à y ressembler du côté des ponctionnés. Et à ce sujet, je vous encourage à prendre connaissance de l’intéressant article de Ghislain Moncomble qui s’est livré à un petit calcul tout simple, en prenant des hypothèses très raisonnables. Le résultat, en termes financiers, est particulièrement préoccupant puisqu’il aboutit à la conclusion que l’expatriation, en temps normal, revient à placer hors des griffes fiscales plusieurs dizaines de millions d’euros qui iront irriguer d’autres économies plus clémentes. Mais l’évolution récente montre bien une accélération de la fuite.

Ce constat est étayé par différents éléments concrets bien palpables. Ainsi, les Français qui décident de partir au Canada s’y bousculent. Le Programme Vacances Travail offre tous les ans des visas aux Français, dont le nombre est soumis à quota. Chaque année, le nombre de jours pour atteindre ce quota diminue. En 2012, les quotas pour l’année 2013 ont ainsi été éclusés en … 2 jours.

Nombre de jours avant clôture du PVT canada pour les postulants français

Évidemment, on pourra mettre ça sur le compte d’un attrait de la Belle Province et tout le tralala. Mais le prix de l’immobilier (bien plus abordable qu’en France), les perspectives d’emplois (un chouilla meilleures, dirons-nous), la stabilité économique et fiscale du pays, la proximité américaine, etc… tous ces éléments doivent jouer un tantinet en faveur de l’expatriation lorsqu’on comprend que l’avenir en France, pour la plupart des jeunes, se résume dans bien des cas à une relation suivie avec l’ami Paul Employ, et pas seulement sur facebook.

Et si l’on regarde la tendance générale dans différents pays, on constate que les départs se font de plus en plus nombreux. On parle souvent de Londres comme de la 6ème ville de France par le nombre de Français qui y sont installés. Force est de constater que le rayonnement français s’étend bien au-delà de Londres :

expatriations françaises, base 100 en 2006

Comme par hasard, les pays où les Français s’installent sont, fort souvent, bien plus propices au travail et à l’enrichissement que leur propre pays, la Suisse tenant d’ailleurs le haut du pavé – Coïncidence ? Je ne pense pas, et ce n’est pas Pierre Chappaz qui me contredira.

À lire ces statistiques et si l’on veut bien tirer les conclusions où mènent ces exfiltrations françaises, on comprend que l’avenir de la France, pour sa population, se trouve … hors de France. Les calculs sont assez simples et laissent peu de place au doute : sur l’ensemble du quinquennat de Hollande, la fuite des Français provoquée par les mesures idiotes des socialistes coûtera au pays, au rythme actuel, des centaines de millions d’euros, et des dizaines de milliers d’emplois qui ne seront pas créés ou seront détruits. Le capital et le travail (qui y est attaché) s’en vont d’un pays qui a tout fait pour. Et finalement, lorsqu’on lit, dans la bouche de nos ministres, que tout ne va pas si mal, et, pour certains, que « tout va bien », c’est sous-entendu « oui, tout va bien, bien droit, dans le mur ».
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  • j’ai pas compris d’où vient l’idée des départs en suisse le graphique montre des départs pour la chine

  • Je ne comprends pas le graphique.
    Où est la Suisse.
    Quid de la chine ?

  • Confirmation au consulat francais a Toronto… ou je suis alle faire renouveller un passeport en debut d’annee.

    Ils ont ete surpris par l’afflux d’inscriptions sur les listes electorales fin 2011, ils n’imaginaient pas qu’il y’avait autant de Francais dans la province (Ontario). Ils ont du recruter du personnel.

    Remarques de la gentille employee du consulat.
    (1) On pense qu’il y’a pres de 200 000 francais au CAnada (seulement 77000 immatricules)
    (2) ils arrivent par le programme PVT
    (3) le quota de PVT pour la France s’envole en moins d’une semaine.

    Pour qui frequente les soirees francophones de Toronto, le phenomene recent, depuis deux ou 3 ans c’est qu’on voit debarquer des petits jeunes seuls ou en couples, diplomes, un peu paumes, qui viennent voir, qui se renseignent et qui veulent s’installer. Beaucoup d’ingenieurs recemment arrives me contactent sur LinkedIn et me demandent des tuyaux.
    Il s’en installe sans doute beaucoup plus au Quebec qui n’est pourtant pas un eldorado, loin de la.

    Le Canada ce n’est pas le paradis. Mais on vit bien ici.,.. malgre le climat 🙂

  • C est pas grave : les chinois peuvent acheter la France et virer ces ponctionnaires pour nous mettre des cocos à la place….

  • propre pays, la Suisse tenant d’ailleurs le haut du pavé – Coïncidence

    si votre modèle est la suisse , alors bravo. vous pronez donc un système avec des banques qui servent de paradis fiscaux et de finincement de tous genres.

    prendre la suisse comme modèle est indigne et stupide

    • Le Suisse que je suis vous remercie pour cet avi très constructif et sans doute appuyé par des sources on ne peut plus fiable …

      Puisque mon pays est indigne et stupide, je vous serai gré de ne surtout pas tenter de vous y aventurer et de rester bien à l’abri dans votre rayonnante et lumineuse France.

    • Avi:  » vous pronez donc un système avec des banques qui servent de paradis fiscaux et de finincement de tous genres. »

      La France est un enfer fiscal, normal que la suisse figure comme un « paradis » à coté. Mis à part ça la Suisse est bien mieux classée à peut prêt partout (2.8% de chômage) même en démocratie et en liberté et surtout elle le fait comptant et pas à crédit sur les dos des prochaines générations comme la France.

      Évidemment ça explique un peu l’image malfaisante que s’acharnent à propager vos élites: pensez donc, eux qui n’ont pas réussi à signer un seul budget positif en 38 ans, qui n’ont jamais réussi à faire baisser le chômage et qui trouvent toujours pleins d’explications foireuses pour expliquer leurs échecs ce retrouvent avec un pays limitrophe qui gagne dans tout ces domaines en faisant exactement l’inverse de ce qu’ils prônent.

      Et surtout la démocratie directe, ça ça embête très fort vos petits jacobins. Des fois que le peuple français ouvre enfin un œil et ce décide enfin à virer ces incompétents qui lui pompent le sang et lui ment depuis 40 ans.

      • Ce n’est pas très juste de vous comparer à nous en Démocratie alors qu’elle sévi chez vous depuis au moins 700-800 ans. Ceci dit, de rares régions françaises (Escartons du Briançonnais à partir de 1343 par exemple) avaient choisi un modèle assez proche mais la Révolution Française est passé par là et ils ont tout perdu.

    • @ avi

      Ce sont les PME qui représentent les 75% de l’économie suisse, pas les banques. Par ailleurs la Suisse a à les lois anti-blanchiment d’argent les plus strictes au monde.

      Votre remarque relève donc plus de préjugés racistes qu’autre chose.

  • C’est que le riche à tondre se fait de plus en plus rare dans notre Gaule bien aimée: sur les 300 Suisses les plus riches répertoriés par le magazine Bilan, ils sont 44 Français, soit 12%. Un chiffre qui reflète très partiellement l’exil fiscal des Français car il ne prend en compte que les fortunes de plus de 100 millions de francs (suisses, soit 81 millions d’euros tout de même), et exclut par conséquent les « petits » patrimoines. Il y a 10 ans, il n’y avait que 17 familles françaises dans le classement des Suisses le plus riches, mais aujourd’hui, les Français sont la 3ème communauté expatriée présente en Suisse. Tocqueville constatait que « les Français préfèrent l’égalité dans la misère à la prospérité dans l’inégalité ». « Il n’y a qu’une seule façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts, et toujours plus d’impôts » (Karl Marx).

    Rien de tel, en effet, que de convaincre le contribuable qu’il est obligé de se sacrifier, au profit de ceux qui bénéficient des largesses du pouvoir : selon cette morale millénaire, « il est immoral de vivre de son travail, mais moral de vivre du travail d’autrui ; immoral de consommer ce que l’on a produit, mais moral de consommer ce que les autres ont produit ; immoral de gagner quoi que ce soit, mais moral de voler. C’est mal de profiter de son accomplissement, mais bien de profiter du sacrifice d’autrui. C’est mal de construire son bonheur, mais bien d’en jouir au prix du sang des autres. Ayn Rand, op. cit., p. 1029 (Atlas Shrugged – La Grève), Il est clair que, notamment face à l’impôt, l’individu est voué au sacrifice. Et il l’est, non pas en vertu d’un principe de justice, mais par une simple règle d’autorité. Cette année, on fait payer les riches ; l’an prochain, on fera payer les pauvres. Cela ne suffira pas. C’est la première fois que dans un gouvernement français – 38 ministres, contre 21 en Grande-Bretagne, 16 en Allemagne, 13 en Espagne – il n’y a personne qui soit un peu familier du secteur privé, de l’entreprise, de la vie économique. On ne peut plus aujourd’hui demeurer dans le registre de la démagogie. Prétendre comme on le fait à droite comme à gauche que seuls les riches devront payer et que les classes moyennes seront épargnées demain est un mensonge. Seule une « opération vérité », qui appellerait tous les citoyens, ensemble, à se retrousser les manches, serait capable d’assurer l’avenir du pays et de l’Europe plus généralement.

  • Et pour compenser cette fuite de cerveaux, valls fera entrer encore plus d’immigrés sous-qualifiés, et réticents à toute idée d’intégration. Le grand remplacement est en marche. Comment l’arrêter?

  • C’est une évidence que beaucoup de français riches et de français moins riches souhaitant le devenir un jour, cherchent à partir. Si ce n’était pas le cas, pourquoi alors ce gouvernement et le précédent auraient commencé à ériger des barrières (ex : exit tax ou taxe sur les plus-values) si ce n’était pour dissuader les français de partir? La question est de savoir si ces barrières seront dissuasives. Elles peuvent l’être pour les plus agés ayant des actifs « lourds » ou leur fonds de commerce dans l’hexagone mais pas pour les jeunes diplômés qui attendent tout de l’avenir. Ce surfiscalisme n’aura peut-être qu’un petit effet à court terme sur la croissance et l’emploi mais certainement un bien plus grand à long terme, s’il est maintenu trop longtemps.

  • Je trouve l’auteur de l’article de très mauvaise foi. Pour ma part, je suis très heureuse en France car je n’ai plus de soucis pour l’avenir de mes enfants. Grâce à Monsieur Hollande, mes enfants auront en France un très bel avenir, grâce aux contrats du même nom. Je ne pouvais pas mieux rêver pour ma progéniture qui piaffe d’impatience de pouvoir s’épanouir dans les futurs contrats d’avenir en attendant l’âge de 25 ans pour enfin obtenir l’aboutissement de beaucoup d’attente : j’ai nommé le RSA, le merveilleux RSA. Un véritable rêve, un idéal de vie, une grande ambition pour la France !
    Merci Monsieur Hollande. Grâce à vous ma famille nage dans le bonheur et la joie. La jeunesse voit haut et loin !

    • Florence: « Merci Monsieur Hollande. Grâce à vous ma famille nage dans le bonheur et la joie. La jeunesse voit haut et loin  »

      Et cerise sur le gâteau: l’égalitudité sans laquelle l’homme est ravalé au rang de la bête des heures sombre.

  • Je n ai pas besoin de graphique pour dire que n importe quel pays au monde est mieux que la France. Si on veut des chiffres on peut dire que la 5 eme puissance du monde va passer facilement à la derniere les doigts dans le nez. N oublions pas le role de nos compatriotes dans ce choix. Certes trompés par les medias, mais pas competement dupes. Personne ne le dit, et pourtant cela est vrai : la chine achete les dettes de l europe et construit l afrique. Demain ne sera pas liberal mais plutot : passe à la caisse la cigale !

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