Faire de la politique en dehors des partis

Incompétence du gouvernement, indécence de la guerre des chefs à l’UMP : il est temps de se réapproprier la chose publique et de préparer l’avenir, mais en dehors des partis !

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Faire de la politique en dehors des partis

Publié le 30 novembre 2012
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Incompétence du gouvernement, indécence de la guerre des chefs à l’UMP : il est temps de se réapproprier la chose publique et de préparer l’avenir, mais en dehors des partis !

Par Jacques Garello.
Publié en collaboration avec l’aleps.

En lançant dès le mois d’août dernier le programme « Forums des Libertés », l’ALEPS avait l’intuition que la rentrée politique serait difficile pour l’opposition. Les derniers événements, venant après une campagne présidentielle et une action gouvernementale décevantes, vont décider beaucoup de Français à tourner le dos aux partis politiques, qui ont fait la preuve de leur incompétence, et maintenant de leur indécence.

Certains commentateurs de la cruelle actualité pensent que nombreux sont ceux qui vont émigrer vers d’autres partis que l’UMP : les centristes de l’UDI, les bleus marines du Front National. D’autres annoncent le retour triomphal de Nicolas Sarkozy : mais n’est-il pas aussi celui qui a perdu les chances d’un vrai changement ?

Je pense que les plus lucides des déçus de l’UMP et d’ailleurs décideront de rompre purement et simplement avec le jeu politique. Je les comprends, mais je leur dis aussi : il y a mieux à faire. S’intéresser à la chose publique, préparer l’avenir du pays en élaborant un vrai programme libéral, le seul que les partis aient volontairement oublié : cela peut et doit se faire en dehors des partis politiques. Il suffit d’agir au cœur de la société civile, et de constituer des cercles, des clubs, des associations, des amicales, des « tea parties » à la française.

Viendra bientôt le moment où ces structures légères et indépendantes se multiplieront, jusqu’à attirer la curiosité, puis la participation d’une classe politique trop heureuse de découvrir les pensées profondes et les solutions réalistes de la nation française.

Je vous engage donc à suivre avec attention l’émergence et le développement de ces forums. Lieu de débat ouvert où s’exprime l’élite de la cité, le forum est le ferment de la démocratie. Il change les esprits en échangeant les idées. Il n’y a nulle obsession du pouvoir, nulle occasion de promotion personnelle ; simplement le désir d’être utile à la communauté et de rendre à la politique les lettres de noblesse qu’elle a perdue dans notre pays.

—-
Sur le web.

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  • Sautons le pas: C’est la démocratie directe qu’il faut promouvoir.

    Deux réformes constitutionnelles pour instituer le référendum d’initiative populaire, véto ou législatif, sous la seule condition d’obtention d’un nombre de signature minimal sur une pétition.

    Dès lors le jeu des partis, des ambitions personnelles, des syndicats et autres franc-maçonneries est sous contrôle populaire.
    La Suisse applique ces principes depuis des siècles avec le succès que l’on sait.

    Les vrais enjeux seraient débattus, plutôt que les petites phrases et les personnalités de nos représentants.

    Les référendums ne seraient pas des plébiscites d’un politicien, puisque leur auteur n’en serait pas un.

    Il serait absurde de voter quelque loi contraire à l’avis majoritaire, inutile de battre le pavé dans de grandes manifestations pour montrer sa force au pouvoir en place.

    Tous nos féodalités sauteraient les unes après les autres: Aucune n’a la force de résister à la légitimité d’un référendum. Leur seule protection est que les politiciens issus des partis ne peuvent pas nous les proposer.
    Privatiser la SNCF ? Libéraliser l’éducation ?
    Aucun politicien ne le peut, quelle que soit l’ampleur de sa majorité.
    Un référendum populaire, si.

    Évidemment les forums prendraient une importance considérable.

    Nous nous découvririons moins divisés que nous ne le pensons, car le système représentatif incite à diviser pour régner.

    Écoutez Yvan Blot sur dailymotion « Le pouvoir irresponsable ».

    Le désastre où nous a entraîné la démocratie représentative a deux issues: Encore moins de démocratie, ou au contraire le saut dans la vraie démocratie.

    Le seul argument contre la démocratie directe est que le peuple est trop immature pour se gouverner lui-même.
    C’est donc le rejet de la démocratie, et le déni de l’expérience: C’est la démocratie purement représentative qui nous a conduits à l’abîme, et comme la plupart des démocraties; et c’est la démocratie directe qui préserve la Suisse de tels déboires.

    Rassemblons-nous pour la démocratie directe !

  • C’est extraordinaire de voir que plus Hollande s’acharne à ne rien faire et dégoûte de plus en plus de gens (Hollande et sa clique d’incompétents bien sûr), plus la Droite nous lâche et nous abandonne pour des luttes intestines complètement hors de propos à notre époque, plus nous ressentons le besoin de nous faire entendre et de nous faire reconnaître pour que NOTRE PAYS redevienne le nôtre et ne soit plus une arène pour jeunes et vieux coqs arrivistes et ignobles.
    Il faut nous réapproprier la Chose Publique. La République Pour le Peuple et Par le Peuple. Alors, à moins de confier notre destin à Marine, je ne vois pas d’autre but que de suivre votre proposition ou alors d’aller au plus radical et de faire (ou refaire) la REVOLUTION.

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