Racisme anti-blanc (1) : le ressenti des victimes

Quelle est la réalité du racisme anti-Blanc ? Quelle est son importance ?

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Racisme anti-blanc (1) : le ressenti des victimes

Publié le 2 décembre 2012
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Quelle est la réalité du racisme anti-blanc ? Quelle est son importance ?

Par Domi.

En utilisant récemment l’expression « racisme anti-Blanc », Jean-François Copé a suscité un grand nombre de commentaires. Pour les uns il dénonçait un phénomène impossible à nier. Pour les autres l’expression risquait de minimiser le « vrai racisme », celui dont les Blancs sont les auteurs, voire de le justifier.

Un article du Monde, écrit par Élise Vincent (week-end du 27 octobre, supplément culture et idées) faisant le point sur cette question, le phénomène sera décrit en commentant cet article.

Pour cela, deux méthodes de mesure de l’importance du racisme anti-Blanc seront utilisées :

  1. À partir du ressenti des victimes supposées (le présent article)
  2. En nous intéressant à la négation du racisme anti-Blanc par l’université (trois articles à paraître)

 

Selon une étude non finalisée sur le racisme, conduite sous l’égide de l’Ined, à partir de l’enquête Teo (trajectoire et origine) datant de 2002, et au cours de laquelle 22 000 personnes ont été interrogées, 16% des Blancs se sont déclarés victimes au moins une fois dans leur vie de racisme (25 % de ceux habitants les quartiers populaires, 14 % de ceux qui sont extérieurs à ces quartiers).

Que vaut ce chiffre en comparaison des autres formes de racismes ? Est-il important dans l’absolu ?

 

Comparaison des différentes formes de racisme

Le sondage précisait également la proportion des personnes originaires d’Afrique noire (50 % pour la première génération et 60 % pour leurs enfants) et d’Asie du sud-est (35 % pour la première génération et 53 % pour les enfants) victimes de racisme. Selon Le Monde, les chercheurs en concluent presque unanimement que le racisme anti-Blanc est « sans commune mesure » avec ce que subissent les membres des « minorités ».

Pourtant, ce n’est pas la seule conclusion à tirer de ces chiffres dans le cadre d’une comparaison des différents racismes.

Admettons que les personnes victimes d’au moins un acte raciste selon le sondage aient toutes été victimes d’un seul acte raciste.

Estimons, au vu des données précédentes à 50 % la proportion des personnes issues des minorités (non européennes) ayant été victimes d’un acte raciste au cours de leur existence.

Acceptons que l’ensemble de ces personnes représente 15 % de la population française.

Dans ce cas on peut calculer que le racisme anti-minorité a représenté rapporté à la population totale 7,5 cas pour 100 habitants (50 % de 15 %). Rapporté à la population a priori responsable de ce racisme (la majorité blanche), cela a représenté 7,5 actes de racismes pour 85 personnes soit 8,8 actes pour cent personnes blanches.

Le racisme anti-Blanc a représenté de son côté 13,6 actes pour une population globale de cent personnes (16 % de 85 %). En le rapportant au nombre d’auteurs, issus des minorités, cela équivaut à 13,6 actes pour 15 personnes soit 90,7 actes racistes commis par cent personnes en moyenne.

En conclusion, les cas de racisme issus des minorités seraient près de deux fois plus importants que celui provenant de la population majoritaire. Individuellement, les membres des minorités seraient plus de trois fois plus souvent victimes de racisme, mais en seraient plus de dix fois plus souvent les auteurs.

Bien sûr, un certain nombre des hypothèses admises précédemment sont critiquables.

Ainsi, la population des victimes comprend des personnes en vie et en France au moment du sondage. À l’inverse, une partie de la population des auteurs a pu décéder, quitter le pays. De même, les différentes catégories ethniques n’ont pas le même âge moyen. Ces éléments ont néanmoins très peu de chances de modifier substantiellement les données qui précédent.

L’hypothèse retenue précédemment dont les conséquences pourraient être les plus importantes sur les conclusions finales est celle qui fait comme si chaque victime ne l’avait été que d’un acte raciste durant toute son existence. À l’évidence, au moins une partie l’aura été de plusieurs.

La question est de savoir s’il y a une différence entre Blancs et minorités à cet égard. Comme le taux de victime des minorités est bien supérieur, il est presque certain que celles-ci ont subi en moyenne davantage d’actes racistes.

Au point de remettre en cause les conclusions précédentes ? Il y a de quoi en douter.

 

Importance du racisme anti-Blanc

On ne réagira pas de la même manière si l’on considère la proportion de Blancs victimes d’actes racistes, ou la proportion d’actes racistes anti-Blanc du fait des minorités.

Le nombre de victimes

Observer que 84 % des Blancs n’ont été à aucun moment de leur vie victime d’aucun acte raciste invite à relativiser l’importance du racisme anti-Blanc. Pour les 16 % qui restent, il est probable que la plupart l’ont été d’un acte isolé n’ayant pas entrainé davantage de conséquences (simples insultes). Il reste une petite minorité, dont il est difficile de connaître l’importance, ayant subi un harcèlement ou une agression unique d’une extrême gravité.

Tout le problème est de donner la juste mesure d’un phénomène faible statistiquement, mais dont les conséquences peuvent être graves dans certains cas particuliers.

Une raison de reconsidérer le racisme anti-Blanc en dehors de faits divers susceptibles de retenir l’attention est l’importance des réactions qu’il peut susciter sous la forme d’un racisme en retour.

Selon le politologue Pascal Perrineau, le Front National (représentatif d’un fort rejet des minorités) fait ses meilleurs scores dans les départements où les immigrés sont en plus grand nombre. Faut-il y voir seulement la conséquence de la xénophobie des autochtones, ou pour partie un racisme en retour, favorisé par le racisme des immigrés ? Bien sûr, si elle était avérée, une telle relation entre les racismes peut exister dans les deux sens, le racisme présent dans la société française pouvant favoriser le racisme parmi les minorités.

Aussi, il faut comprendre que le nombre des faits de racismes ne doit pas être exagéré, même ceux subis par les minorités, mais qu’un engrenage de l’hostilité entre les « communautés » reste possible comme le suggèrent les scores électoraux de Marine Le Pen.

 

Racisme anti-Blanc parmi les membres des minorités

Si le racisme anti-Blanc est réellement plus fort en proportion parmi les personnes issues des minorités, mérite-t-il d’être dénoncé publiquement ?

Ceux qui s’y opposent répondront que s’intéresser à la proportion d’actes racistes au sein d’une communauté n’offre qu’un point de vue sur la réalité. Ils ajouteront que traiter le racisme à l’échelon de l’individu est seul pertinent, alors qu’insister sur une proportion plus ou moins grande de personnes racistes au sein de telle ou telle communauté risquera de stigmatiser les personnes non racistes des communautés où le racisme est le plus fort. Cependant, si le racisme prospère au sein d’une communauté, en faire prendre conscience à tous ses membres, même ceux qui ne le sont pas, n’est-il pas le moyen de le faire cesser ?

C’est là avoir confiance dans la relation entre progrès et énonciation de la vérité.

Pourtant, il s’agit d’un domaine où cette énonciation est particulièrement susceptible d’avoir des conséquences défavorables. Alors que la version optimiste verra les minorités prendre conscience des excès du racisme anti-Blanc et les Blancs mieux se défendre contre lui (en ne donnant pas de fausses excuses à ceux qui en sont les responsables directs), un pessimiste craindra de voir les Blancs justifier leur racisme par cet argument et les minorités mises en cause réagir par davantage d’hostilité à l’encontre des Blancs.

Pour ma part, si je crois que le thème doit être enserré dans d’étroites limites (relevant de la responsabilité de ceux qui le traitent), en revanche, je ne vois pas en quoi la négation pure et simple du racisme anti-blanc amènerait quelques conséquences positives que ce soit. C’est également le cas de la négation universitaire du phénomène.

À suivre ici

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  • Il me semble que dans le cas du racisme anti-blanc, on parle plutôt d’incivilités ou de conflits personnels, alors que dans le racisme anti-minorités, on parle de discriminations plus ou moins institutionnelles (logement, emploi, contrôle au facies, etc.) qui ne touchent pas, par définition, les populations majoritaires.

    C’est-à-dire que les stats présentées ici sont complètement fausses, en plus d’un traitement fortement biaisé.

    • Le sujet est encore traité très superficiellement, mais au moins on l’aborde.

      1 – Le pourcentage de Blancs jusqu’ici épargnés est une mauvaise approche. Il faudrait déterminer ce que subissent ceux qui sont exposés au racisme anti-Blanc du fait de leur lieu de résidence. À mon avis c’est souvent insupportable et ils doivent déménager.

      2 – La motivation est fondamentale. Je doute que le racisme proprement dit joue un rôle autre que marginal. L’islam est le problème.
      Une Blanche voilée ne sera pas inquiétée, ni un Blanc manifestement converti; et il n’y a de discrimination au logement ou à l’embauche contre les supposés musulmans que dans la mesure où on craint d’avoir à gérer des exigences de leur part.

      Un plombier qui a une fille peut-il recruter un apprenti musulman, sachant qu’il ne pourra pas partager son repas avec lui et que, s’il lui présente sa fille et s’il la séduit, ses petits-enfants seront musulmans ?

      Selon moi, il est illibéral de s’opposer à la discrimination.

  • Il y a une faille dans votre raisonnement : la partition « blanc/minorité » pour les actes racistes n’est pas homogène : des membres d’une communauté peuvent très bien faire preuve de racisme contre les membres d’une autre communauté minoritaire. Turcs, Maghrébins, Roms, … ne forment pas un front anti-blanc, et se livrent également à des actes racistes entre eux. Vos chiffres ne tiennent pas compte de ce fait qu’il faudrait chiffrer.

    Le même constat valait également y a quelques décennies entre communautés « blanche » : L’immigration italienne, espagnole, portuguaise ou polonaise des années 1896-1930 en France ne s’est pas non plus fait sans heurs dans les deux sens.
    Il est par contre intéressant de remarquer que le racisme n’existe bien souvent que dans la pauvreté : quand la vie est dure, on accuse bien souvent « les autres », en grande partie parce que c’est plus facile.
    Les immigrés arrivés avec la seconde vague (Européenne, des années 1896-1936) se sont intégrés à la société en une (ou deux) générations et sont rapidement devenus indistinguable de la population « de souche » d’un point de vue sociale. Le racisme à leur encontre a donc rapidement cessé.
    La vague migratoire de 1945-1975, avec le regroupement familiale qui a suivi, n’a pas mené à la même intégration (pour des raisons à débattre) créant, deux, trois voir quatre générations plus tard un malaise très fort et un communautarisme exacerbé par les difficultés économiques.
    L’escalier social étant devenu au mieux un mur d’escalade, le mythe de l’immigré profiteur s’est développé, celui qui, au mieux, vole les emplois des Français, au pire ne fait que profiter de l’assistanat sociale français.
    Ceci a longtemps été le cheval de bataille du FN, diabolisé par les autres formations politiques, entrainant la politique de l’autruche de ses 30 dernières années par rejet du FN. Les « blancs » pauvres étant par contre sensible à ce discours, la situation n’a cessé de se dégrader (une fois que le racisme n’est plus considéré comme mal, et transmis par l’éducation parentale, il se répand comme la peste).

    Pour conclure ce (trop?) long commentaire, je pense qu’il est plus sain de considérer le racisme comme un symptôme. Les communautés source et destination de ces actes n’ont à mon sens que peu d’intérêt et ont pour principale caractéristique de cohabiter dans un environnement difficile, en s’accusant mutuellement de leurs problèmes.

    • @Fergunil
      excellent !
      rien à ajouter, sinon une dimension « physiologique » du racisme qui à l’origine peut-être vu comme un simple réflexe immunitaire face à la différence.
      Souhaitons que l’esprit triomphe sinon, comme dit H16 , ce pays est foutu 😉

      • Ce pays est foutu.
        le pays appartenait à une tradition portée par des femmes, le catholicisme, femmes à qui les hommes élus refusaient le droit de vote par crainte de l’influence du curé sur icelles et le voilà, le pays, en prise à une autre religion portée par des hommes, l’islamisme.
        Comme tel, le pays est foutu.
        pays est presque devenu un gros mot.
        Je suis pour le vin de pays.
        Je suis pour le jambon de pays.

    • « des membres d’une communauté peuvent très bien faire preuve de racisme contre les membres d’une autre communauté minoritaire. Turcs, Maghrébins, Roms, … ne forment pas un front anti-blanc, et se livrent également à des actes racistes entre eux. »

      D’accord avec vous pour l’avoir constaté à maintes reprises en personne, et donc:

      « Rapporté à la population a priori responsable de ce racisme (la majorité blanche) »

      cette hypothèse de travail pèche très probablement par excès de conservatisme.

      Néanmoins, cela ne change pas de beaucoup le résultat numérique (qui de toute façon dépend au départ d’un jugement subjectif de la part des personnes interrogées…), et surtout ça ne change pas l’appréciation qualitative qui en est tirée.

      Votre explication sur l’origine du racisme en tant que symptôme est éclairante, quand on sait que le vote ouvrier est passé massivement au FN ces vingt dernières années, et que, entre autres, les relations au travail en France sont les pires du monde développé.

      • Je ne veux pas prendre la défense des ratonades des années 60. Il faut avoir de la bouteille pour en parler comme témoin. A ma connaissance, ces actes, totalement répréhensibles, étaient le fait de Français métropolitains, pas forcément fascistes, à l’encontre d’Algérien, considérés comme issus d’un pays en guerre, dans un contexte d’attentats aveugles. Ce qui fait intervenir un petit distinguo !

      • Fergunil : « Par contre, je suis en train de me demander si le fait de se cacher derrière un homme de paille raciste (« J’ai été viré parce que je suis gay », « On ne m’a pas loué cet appart parce que je suis Arabe », …) ne forme pas également une sorte de racisme. »
        ———————————–
        Oui, c’est très courant. C’est typique des gars du testing qui se font refouler à l’entrée de boîtes de nuits par des vigiles… noirs et qui mettent ça sur le compte du racisme. Ou des jeunes sans formation qui sont pas fichus d’écrire une simple phrase sans faute et qui accusent le patron de racisme.

        Ce n’est pas du racisme, c’est la culture des « acquis sociaux » (entitlement) suivie de la déresponsabilisation que l’EdNat leur a inculqués depuis tout petit : si je n’arrive pas à quelque chose, ce n’est pas parce que je m’y prends comme une bouse mais parce que c’est la faute de quelqu’un ou quelque chose d’autre (racisme, mondialisation, capitalisme financier, héritage colonial…).

    • Pour ajouter à ce qu’a dit Fergunil, je remarque qu’il y a non seulement du racisme entre communautés très proches (oui, il y a du racisme marocain contre les Algériens, etc !) mais il y a même du racisme au sein d’une même communauté, lié au niveau socio-économique. Il y a des maghrébins qui ont bien réussi et qui sont encore plus racistes et méfiants que les blancs envers la racaille qui salissent leur image. Les beurettes réussissent et s’intègrent bien mieux que leurs frères et une fois mariées à un Français de souche et ayant quitté leurs quartiers, certaines ne veulent plus avoir aucun lien avoir leurs communautés d’origine, parfois même avec leur propre famille. Vu l’oppression dans laquelle elles sont parfois, quelque part, je les comprends et je parle de cas concrets dans ma belle-famille !

      Donc en fait, l’estimation du racisme blanc-> »gens de couleurs » est bel et bien une très large sur-estimation.

      • Est-ce vraiment du racisme à ce niveau là ?
        Pour moi ça rejoint mon commentaire plus-haut, le racisme n’est qu’un homme de paille pour une jalousie tout ce qu’il y a de plus banale, à l’exception que l’on ne considère pas la personne enviée comme son égale, mais comme quelqu’un de « différent ».
        On peut d’ailleurs faire un parallèle intéressant avec les salariés devenus auto-entrepreneurs, considéré par les syndicats comme des traîtres à leur classe. Marx n’est jamais très loin 🙂

        • Fergunil : « Est-ce vraiment du racisme à ce niveau là ? »
          ——————————–
          Le racisme est une discrimination basée sur la race, couleur de peau, faciès… et ça peut aller dans les deux sens. C’est donc très différent de la jalousie.
          Je parlais bien donc bien de racisme.

          —————————————
          Fergunil : « à l’exception que l’on ne considère pas la personne enviée comme son égale, mais comme quelqu’un de « différent ».
          ——————————————
          Bah à ce compte, un chien c’est pareil qu’un chat vu qu’ils ont tous 4 pattes, à l’exception de… C’est ce que j’appellerais un truisme, typique de la rhétorique relativiste des gauchistes.

          • Ce que je ne comprend pas, c’est comment un beur pauvre peut rejeter un beur riche en faisant preuve de racisme. Ils font partie de la même communauté. Si je déteste Bill Gates parce qu’il est plus riche que moi, je ne suis pas raciste, je suis juste jaloux (et con, aussi)

          • @Fergunil
            Euh non, je parlais de beur riche qui rejette le beur du quartier.
            Le cas inverse, qui est de la jalousie effectivement existe bien sûr mais ce n’est pas ce dont je parle.
            Plus précisément, la femme, une beur des quartiers mariée à un Français (mon cousin en fait), ne veut pas entendre parler d’une nounou noire ou arabe. C’est bel et bien du racisme.
            Moi, j’avais une nounou arabe pour mon fils pendant 3 ans, ça ne nous a jamais posé problème, je demandais même à la nounou de lui parler en arabe autant de possible.

          • J’avais inversé le sens de l’intolérance, je m’en excuse (il y a tellement de moyen de se haïr, c’est dur de faire le tri ^^)
            Je pense pouvoir être d’accord dans ce cas là. Je n’y avais jamais pensé avant, mais c’est un bon exemple de racisme contre sa propre communauté d’origine.
            Merci pour l’illustration 🙂

    • Les Italiens, Polonais, Espagnols, Portugais avaient en partage, outre la même religion majoritaire que les Français, les lieux de travail.

      Autant de choses

      • On peut dans ce cas prendre la minorité juive sépharade. Ce sont de personnes de même origine géographique de la communauté maghrébine, arrivé généralement en même temps (indépendance de l’algérie)
        Ils n’ont pas la même religion, pas la même culture, bref, rien de commun avec le Français moyen. Pourtant, l’intégration est réele : ils ont généralement gardé leur culture, leur religion et même leur langue, mais ils sont intégré à la société (dans le sens ou ils ne survivent pas d’aides sociales, ne causent pas de troubles, ne sont pas victime de discriminations…)
        La politique d’Israël n’aide pas à la sérénité de la communauté, mais les problèmes sont sans communes mesures avec les quartiers de banlieue.

  • Comme expliqué par un autre commentateur, les différents types de racisme ne se valent pas parce que ils sont totalement différents.

    Je n’ai jamais vu une couverture de l’Express poser la question suivante « les blancs, une menace pour la France? ». En revanche, pour les minorités (musulmans, roms, etc.) il y en a plusieurs dizaines par an.

    Les blancs peuvent rentrer dans les magasins d’arabes, mais les arabes ont parfois des difficultés (notamment les bandes d’ados) à entrer dans les magasins. J’ai moi-même expérimenté plusieurs fois cela, alors que je ne voulais rien faire de mal, juste acheter des produits. J’ai passé mon chemin.

    Bref : au-delà des remarques que je fais ci-dessus, je pense que ce débat est futile et sans réel intérêt. Ce texte est la solution d’un problème que j’ai le plus grand mal à identifier.

    Mais bravo quand même Domi. 🙂

    • Il m’est arrivé d’être refoulé d’un magasin suisse, parce que français.

      • Il m’est arrivé d’être refoulé, gentiment, d’une place assise dans un transport en commun, au Maroc, parce qu’un homme ne s’assied pas près d’un femme !
        Je n’ai pas considéré ça comme un acte de racisme, j’ai vécu ça comme ma méconnaissance des us et coutumes locaux.
        S’agit pas de races. S’agit de comportements, de mÅ“urs, d’habitudes, de traditions.
        Au moment où, dans le métro de Paris, il y avait 3 classes, aller en première vêtu comme en troisième valait des actes de « racismes anti-blancs » entre blancs. La chose était, chacun restait à sa place et y était plus à son aise.

      • A mon avis ça devait être personnel, et le commerçant a cherché une excuse respectable pour t’éviter de l’embarras, voila tout.

        Hu hu hu.

        • Pas vraiment, non. Il refusait simplement l’entrée à un groupe de jeunes français manifestement en vacances, échaudé par les vols des semaines précédentes. Hors période touristique l’accueil est chaleureux 😉

      • En tant que collégiens, on est allé en voyage linguistique à Briton et une fraction non négligeable des magasins refusaient de laisser entrer plus de 3 français à la fois, par peur des vols.
        On est toujours le sauvage d’un autre, le seul vainqueur est celui qui arrête de se battre 🙂

    • Les textes suivants t’apporteront probablement des réponses.

      Je me suis posé la question de l’intérêt de soulever le problème. Est-ce que parler du racisme anti-blancs ne présente pas de dangers ?

      Si, sans doute mais ne pas en parler c’est accepter le discours inverse, imprégné de Marxisme selon lequel les choses sont totalement différentes et incomparables.

      Cela dit, je vois bien que c’est la thèse que tu défends dans ton commentaire et je sais bien que tu n’es pas Marxiste ! Les prochains textes te permettront peut-être de changer d’avis. 😉 ou de démontrer que je me trompe dans les commentaires.

      Pour rester sur ce texte, du fait que les blancs sont largement majoritaires, il est logique qu’à racisme égal les personnes de couleur en souffrent beaucoup plus. En étant quatre fois moins nombreux, on souffre seize fois plus de racisme, dix fois moins nombreux, cent fois plus etc.

      En revanche, je pense qu’il y a en proportion de leur poids plus d’actes racistes de la part des membres des minorités. La raison en est peut-être plus de mentalité raciste globalement mais aussi un passage à l’acte plus facile de la part de la fraction violente de la jeunesse des minorités.

      La minorité est sensible au nombre d’actes qu’elle subit, la majorité au nombre d’actes venant de la minorité (en proportion).

    • Bonjour Chitah
      Quand un ‘blanc’ rentre dans un quartier ‘arabe’, il a intérêt à baisser le regard et à raser les murs. Est-ce du racisme ou de la co…rie ?
      Ce n’est pas parce qu’il existe un discours officiel de racisme envers les minorités, discours totalement instrumentalisé par la gauche bien pensante, qu’il faut répondre par la dénonciation d’un ‘racisme anti-blanc’

  • Je ne vois pas ce qu’il y a de difficile à comprendre dans la notion de racisme anti-blanc. Le racisme peut aller dans n’importe quelle direction : un Blanc peut être raciste à l’égard des Noirs, un Noir à l’égard des Blancs, etc.

    Dire que le « vrai racisme » émane uniquement des Blancs, comme l’a fait Houria Bouteldja en disant que « seuls les Blancs peuvent faire preuve de racisme », c’est déjà une forme de racisme anti-blanc. Le racisme est unanimement condamné : dire que seuls les Blancs en sont capables, c’est les dire plus mauvais que les non-blancs, sur une base raciale.
    De même à mon avis dans le deux poids deux mesures de Taubira, qui veut que l’on insiste sur la traite des esclaves par les Blancs, mais qui préfère que l’on taise l’esclavagisme arabe, pour ne pas « culpabiliser » les jeunes maghrébins. Culpabiliser les gens d’origine européenne ne lui pose donc aucun problème.

    La notion de racisme anti-Blanc est confrontée à un problème structurel. Depuis les années 80 au moins, l’éducation nationale et les médias tendent à diffuser un discours dans lequel est implicitement présente l’idée que le racisme est essentiellement dû aux Blancs, que l’Europe est coupable de la colonisation et des esclaves, etc. C’est une véritable oppression conceptuelle, un nouveau péché originel auquel on ne peut espérer échapper, moralement parlant, qu’en étant de gauche.
    Pour cette raison, le sondage de l’article ci-dessus me semble aussi quelque peu biaisé. Autant un individu appartenant à une « minorité » (de moins en moins minoritaires d’ailleurs) aura beaucoup plus facilement tendance à se plaindre de racisme, même s’il n’en est pas victime, autant il ne sera pas « naturel » pour un Blanc ayant eu son catéchisme antiraciste depuis tout petit, de se plaindre de racisme, même s’il en a été effectivement victime.

    Si je peux me permettre une petite référence : il y a quelques temps, un billet écrit par Xyr et s’appelant « C’est l’histoire d’un mec » a fait un buzz dans la blogosphère francophone. L’auteur, de gauche et antiraciste quand il était adolescent, raconte comment il a peu à peu ouvert les yeux sur le racisme anti-blanc et l’hégémonie de la gauche.

    Une note d’espoir tout de même : qu’on parle du racisme anti-blanc dans les médias permet au moins de challenger cette croyance destructrice qui impute le racisme, donc le Mal, à ceux qui ont eu la « malchance » de naître avec une peau claire. Plus on dénoncera les schémas conceptuels d’une gauche hégémonique (comme le présupposé d’un racisme essentiellement blanc sur lequel s’appuient SOS-Racisme, le MRAP, le PS… entre autres), plus on s’approchera de la vérité.

  • bah oui, les victimes des émeutes, viols & agressions, ce sont les marmottes c bien connu.

  • Quelques remarques :

    1) Lorsque vous parlez de minorité, le terme est nécessairement flouée et incomplet. En effet, il serait valable et audible si l’ensemble des minorités était égalitairement réparti sur l’ensemble du territoire français. Or peut-on objectivement dire que c’est le cas et que « les minorités » sont minoritaires dans le 93 ? Et le rapport de force est il exactement le même selon le lieu où les minorités vivent ? Et peut-on parler de « minorités » dans le 93 ? Le rapport de force est-il toujours le même ? Encore faut-il avoir vécu une telle situation, si possible loin des beaux quartiers des journalistes pour en avoir conscience, si la malhonnêteté intellectuelle n’a pas définitivement effacé toute impartialité.
    2) Enfin, quel est l’importance du caractère minoritaire dans le racisme ? Est-ce nécessairement lié au nombre et à la quantité d’individus présents dans une communauté ? Si oui, à partir de quel nombre peut-on le quantifier et sous quel aspect ?
    Est-ce à dire que sous prétexte qu’un individu est en situation minoritaire, il serait de fait, par principe, automatiquement exempte de racisme ? En suivant cette logique, cela signifierait qu’aucun asiatique, africain ou maghrébin ne pourrait faire preuve de racisme parce qu’il serait minoritaire, en proportion, sur l’intégralité du territoire français. Non, seulement, ce raisonnement est partial et arbitraire puisqu’il fait fi des disparitions territoriales des « minorités » mais il réduit le racisme, non pas à un sentiment, mais à une simple question arithmétique.
    3) Le pourcentage des blancs victimes du racisme n’est qu’une impression. Rien ne dit que le chiffre est supérieur ou inférieur. Quelques réflexions peuvent néanmoins êtres faites. Lorsqu’un membre d’une minorité est victime d’une agression, l’acte est souvent qualifié d’acte à caractère raciste par les médias et la justice, surtout si l’agresseur fait partie « de la majorité. Cependant, si l’individu faisant parti de la majorité est victime d’une agression, l’acte ne sera que très rarement qualifié de racisme. La réciprocité est donc inexistante, voir nulle. Il n’est donc pas saugrenu de penser que « les blancs » aient été victimes de racisme sans même le savoir (comment un individu peut-il avouer qu’il a été victime de racisme alors qu’il ne le sait même pas ?).
    En effet, sur quoi se base t’on pour considérer que les agressions perpétuées par « les minorités » ne sont pas du racisme pur et simple ? Une revanche sociale (alors que la plupart des individus qui en sont eux-mêmes victimes, ne sont pas des nantis sauf si on prétend qu’un blanc ne puisse pas être pauvre) ? Je tiendrais juste à vous faire remarquer que l’attitude qui consiste à croire qu’un individu est aisé uniquement par rapport à son faciès ou à des critères physiques, est déjà la preuve d’un racisme évident. Non, les blancs ne sont pas nés tous riches au cas où vous ne le sauriez pas. Et un homme qui penserait de la sorte, serait pour le coup très raciste pour qu’il réduirait, stigmatiserait, résumerait l’ensemble d’une population selon des critères sociaux. De la même façon, un tel raisonnement reviendrait ni plus ni moins à dire que les juifs sont tous des nantis. Qui de nos jours oserait dire une telle ineptie sans être qualifié de raciste ? Doit-on encore vous signaler que les départements les plus pauvres de France sont la Creuse et le Cantal ? Mais face à une telle réalité, la gauche bien pensante ne veut pas en entendre parler car cela signifierait que la criminalité et les mauvaises pensées ne sont pas nécessairement liés à la pauvreté (et donc, que le racisme n’a pas besoin de la pauvreté pour exister ou même être excusé). Cela serait toute une partie de leur psyché et de leur logique qui serait remis en cause. Quelle horreur !
    La triste réputation des banquiers et des hommes d’affaire de ces dernières années, qui ruinent pour des raisons bassement pécuniaires, des millions de personne, en est le parfait exemple.

    Amicalement.

    PS : je n’ai pas fait bac +8 mais la seule chose que je dirai, c’est que les gens de votre espèce me font profondément pitié. Moi aussi, voyez-vous, je fais de plus en plus de racisme de classe et la bourgeoisie au pouvoir m’agace de plus en plus.

  • Il est temps de parler de libérer la France et de rapatrier ces IMMIGRANTS chez eux : comme l’ont fait NOS COLONIAUX!

    Les français ont un RAS LE BOL GRANDISSANT d’une SITUATION INVIVABLE!

  • Il faut en arrêter avec le racisme. C’est urgent. On sait tous que ça existe, que c’est inhérent au sentiment d’appartenir à une terre, que c’est universel et qu’il ne faut donc pas y toucher.

    Le problème n’est pas le racisme.
    Le problème vient simplement de la nature profonde de chacun et de son éducation.

    On peut penser que « le blanc c’est le diable » et refuser catégoriquement de faire du mal aux blancs, penser que « les noirs sont des sauvages » et pour autant accueillir une famille de noirs à sa table, sans éviter de penser que « pour un blanc il est gentil » et que « c’est pas un noir comme les autres », et alors? C’est le résultat qui compte, si il faut, pour que des étrangers s’unissent en amitié, qu’ils parcourent chacun un chemin qui va du puant à l’onguent, ce n’est pas important, c’est le résultat qui compte. On est tous imbéciles avant de s’instruire.

    L’anti-racisme, comme les questions imbéciles qu’il déclenche fatalement (quelles sortes de racisme existe-t-il? ben il existe toutes les sortes de racisme!!….), n’est qu’un cul de sac idéologique destiné à produire de la destruction, de la division et du chaos, les associations anti-racistes et leurs psittacidés ont détruit la manière naturelle de se découvrir et d’accepter les différences.

    Condamner, comme depuis 30 ans, l’accès à la xénophobie d’une partie de la population a inévitablement faire augmenter celle de l’autre partie, c’est d’autant plus dangereux que les parties s’équilibrent de plus en plus démographiquement et qu’à l’époque où la victime est au-dessus de tout, où le bourreau est un objet de haine jugée normale et légitime, désigner une partie de la société en victime lui donne le droit d’être violente avec l’autre partie jugée bourreau. Le culte de l’égalité et de la liberté (ces idées creuses qui étouffent la fraternité comme deux vulgaires bandits) obligent même à penser qu’abattre le bourreau est un devoir.

    On se plaint de la communautarisation de la france mais elle n’est que la fille de la victimisation communautaire.

    La victimisation n’est en rien positive, victimiser quelqu’un, à plus forte raison un ensemble de personne, c’est vouloir l’agiter avant de s’en servir.

  • comment on reconnaît un racisme anti-blanc ?

    pour certains si un arabe ne leu dit pas bonjour ils vont prendre ça pour du racisme

    donc les 16%…

  • 50 % c’est une proportion extraordinairement faible, sur une vie. Par exemple s’il n’y avait que 1000 occasions de possible acte raciste dans la vie (environ 1 rencontre avec quelqu’un « d’une autre race » par mois), pour y échapper il faut tirer 1000 fois « non ». Et donc si 50 % de la population cible y échappe sur 1000 tirages, ça implique une probabilité de l’événement de 0,07% par tirage.
    Par comparaison, je suis sur que 100% des agents de la SNCF sont un jour ou l’autre pris à partie en raison de leur appartenance à ce … truc.

  • « Les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes antifascistes. » Winston Churchill.

  • La droite manipule et se sert du racisme anti-blanc comme la gauche se sert du racisme anti-immigrés. Dans les deux cas, c’est une manipulation politique pour casser une solidarité naturelle entre pauvres déclassés au chômage.

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