Racisme anti-blanc (2) : négation universitaire du phénomène

Quelle est la réalité du racisme anti-blanc ? Quelle est son importance ? Comment les chercheurs le nient-ils ?

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Racisme anti-blanc (2) : négation universitaire du phénomène

Publié le 6 décembre 2012
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Quelle est la réalité du racisme anti-blanc ? Quelle est son importance ? Comment les chercheurs le nient-ils ?

Par Domi.

Suite de la première partie : le ressenti des victimes.

En utilisant récemment l’expression « racisme anti-blanc », Jean-François Copé a suscité un grand nombre de commentaires. Pour les uns, il dénonçait un phénomène impossible à nier. Pour les autres, l’expression risquait de minimiser le « vrai racisme », celui dont les blancs sont les auteurs, voire de le justifier.

Un article du Monde, écrit par Élise Vincent (week-end du 27 octobre, supplément culture et idées) faisant le point sur cette question, le phénomène sera décrit en commentant cet article.

Pour cela, deux méthodes de mesure de l’importance du racisme anti-blanc seront utilisées :

  • à partir du ressenti des victimes supposées (premier article),
  • en nous intéressant à la négation du racisme anti-blanc par l’université (articles 2, 3 et 4).

Selon le Monde, parmi les chercheurs spécialistes du sujet, seul Pierre-André Taguieff reconnaît l’existence d’un racisme anti-blanc de nature comparable au racisme venant des blancs.

Les arguments des chercheurs niant la réalité/la signification du racisme anti-blanc ont été regroupés en trois catégories :

  • Le racisme anti-blanc n’est pas du racisme car il n’y a pas d’idéologie derrière (article 2, cet article),
  • Le racisme anti-blanc n’est pas du racisme car il s’agit tout au plus d’une réaction à un racisme préalable (article 3, article suivant),
  • Le racisme anti-blanc n’est pas du racisme car il ne s’agit pas d’un système de domination économique (article 4, dernier article).

L’auteur de l’article original utilise fréquemment la technique consistant à former des phrases traduisant la pensée des universitaires qu’elle a interrogés en précisant avec des guillemets quels mots viennent de leur bouche. Pour ne pas utiliser une double série de guillemets je les emploierai pour la phrase issue de l’article et soulignerai les mots utilisés par les universitaires.

Je supposerai pour le reste que la journaliste a correctement traduit la pensée des universitaires qu’elle tente d’exprimer et a fait une synthèse juste de la doctrine universitaire dans ce domaine.

L’absence d’idéologie

Véronique de Rudder (unité de recherche Migrations et société, rattachée au CNRS) :

Il faut trois choses pour définir le racisme : une idéologie, des représentations et des actes.

Selon elle, l’idéologie ferait défaut dans le cas des actes commis à l’encontre des personnes perçues comme blanches.

Décrivons tout d’abord les composantes les plus larges du racisme du fait des blancs (les deux formes de racismes anti-minorités). Recherchons ensuite la définition que l’usage commun et médiatique a retenue pour savoir si les conditions énumérées par Mme de Rudder sont utilisées pour le définir (définition du racisme anti-minorités par l’usage). Tentons alors, d’étendre au cas des minorités la définition qui a été empiriquement retenue pour les blancs, qu’elle respecte ou non les critères de Mme De Rudder pour connaitre leur degré de racisme ou de non racisme (extension de la définition du racisme commune anti-minorité au racisme anti-blanc).

Les deux formes de racismes anti-minorités

La forme la plus extrême du racisme fait de la race un critère suffisant pour définir un ennemi.

Pour de tels extrémistes, les représentants d’une ethnie donnée seront des dangers par définition, qu’il s’agisse de personnages fourbes cherchant à dominer le monde (les juifs) ou d’attardés mentaux incapables de réfréner leurs pulsions sauvages (les noirs). Selon un raisonnement un peu plus sophistiqué, même si une personne d’une autre ethnie pouvait présenter certaines qualités la logique de la « guerre des races » en ferait de toute manière un ennemi objectif.

À côté de ce racisme idéologique existe un racisme commun qui présume qu’une personne d’une race donnée présentera tel ou tel défaut mais qui admet la preuve contraire.

Il y a donc différents degrés de racisme selon les plus ou moins grandes possibilités existant d’apporter la preuve contraire au défaut que le raciste attribue à l’homme d’une race donnée.

Il reste à déterminer le critère utilisé par le raciste blanc « commun » pour faire la différence entre le « bon » noir/arabe et les autres. En pratique une personne d’une race donnée pourra être acceptée par un tel raciste s’il lui est prouvé que cette personne est éloignée de la culture dominante de son groupe racial et proche de celui du raciste.

J’ai connu un restaurateur, lui-même d’origine espagnole, qui rejetait systématiquement les « arabes » qui tentaient d’entrer dans son restaurant estimant « que cela ferait fuir la clientèle » et dont les piliers de bars étaient son frère et un antillais. Cette différence ne correspondait pas à une meilleure considération pour les noirs de sa part.

Cependant, les arabes qui entraient étaient des personnes assez mal vêtues qui baragouinaient un français approximatif avec un fort accent d’Afrique du nord tandis que l’Antillais en question s’exprimait avec l’accent régional et connaissait parfaitement le football (autant qu’on puisse le connaitre devant un poste de télévision).

Comme dans cet exemple, le racisme dont sont le plus fréquemment victimes les minorités combine le rejet fondé sur le critère culturel et une présomption fondée sur la race. Néanmoins, si les stéréotypes sont présents, faut-il y voir l’adhésion à une idéologie raciste ? Il est difficile de faire correspondre de telles attitudes avec la définition restrictive du racisme retenue par Mme De Rudder.

Définition par l’usage du racisme dont les minorités sont victimes

Pourtant, le comportement du restaurateur serait communément considéré comme du racisme. Le mouvement anti raciste, dénonçant traditionnellement les réflexes racistes de la majorité blanche a très largement étendu son champ d’action au-delà de la lutte contre une stricte idéologie raciste au point que la personne commençant une argumentation par « je ne suis pas raciste mais… » est très vite suspectée de racisme. De la même manière, les déclarations d’hommes politiques comme Jacques Chirac « et je ne vous parle pas de l’odeur » ou de Brice Hortefeux « C’est quand il y en a plusieurs qu’il y a un problème » qui relèvent d’un racisme fondé sur les stéréotypes plus que sur l’idéologie ont été considérées comme racistes par la majorité des « antiracistes ».

Comment Mme de Rudder elle-même qualifierait-elle de telles attitudes ? Adopterait-elle une analyse aussi restrictive pour le racisme des blancs que pour celui des minorités ?

Lorsqu’elle s’exprime sur le sujet  Mme de Rudder déclare :

Le racisme est moins un ensemble de faits divers qu’un système où les dominants maintiennent même inconsciemment les dominés (les minorités ethnicisées) à l’écart de certaines ressources.

Elle fait allusion aux discriminations. Ce qui est important ici est le mot inconsciemment. Il est bien sûr possible d’adopter inconsciemment un stéréotype. En revanche, il est difficile d’imaginer comment on pourrait adhérer inconsciemment à une idéologie ! Il semble que quand il provient des blancs, les critères de Mme de Rudder pour définir le racisme deviennent moins exigeants…

Le constat que les stéréotypes suffisent à définir le racisme chez les blancs et que ce racisme allie rejet des cultures étrangères à la méfiance pour un phénotype donné nous invite à adopter les mêmes critères pour définir le racisme des minorités.

Extension de la définition commune du racisme anti-minorités au racisme anti-blanc

En adoptant cette démarche, de nombreuses attitudes n’ayant pas été jugées racistes pourraient l’être.

Comme toute idéologie, le discours raciste s’appuie sur le choix d’un certain nombre de termes lui permettant d’être relayé d’une manière plus efficace. Les termes toubabs, ou « céfrans » sont régulièrement utilisés avec une connotation péjorative tandis que celle-ci est évidente pour les expressions toubabs noirs ou bounty (noir à l’extérieur, blanc à l’intérieur). Ici, le racisme a tendance à se détacher de la race pour se fonder sur l’appartenance à une communauté elle-même définie à partir de la race. Il est en cela assez semblable au racisme « classique » à la différence près que le racisme classique fait des exceptions à la logique raciale pour accepter des personnes, le racisme anti-blanc aura tendance à exclure des personnes de couleur. Cela tient au fait que les personnes issues des minorités intégrant les valeurs de la culture majoritaire sont plus nombreuses que celles faisant le chemin inverse.

Le discours des rappeurs, personnalités particulièrement appréciées dans les banlieues dont ils sont eux-mêmes issus, a de fortes chances d’être représentatif de l’état d’esprit qui y règne. Certains ont été pris à parti suite à  des propos hostiles ou injurieux pour la France. L’absence d’idéologie raciste au sens strict chez les minorités est en partie contestable. L’afrocentrisme, courant sur lequel le savant sénégalais Cheik anta Diop eut une grande influence, est pour le moins une vision racialiste du monde puisque contestant la vision « européannocentrée » de l’histoire, il tente de souligner le rôle selon lui occulté des noirs dans les origines de la civilisation (négritude des anciens Égyptiens, origine nègre des civilisations méso-américaines, contestation de l’originalité de la civilisation grecque, considérée une simple copie de l’Égypte). Or, ceux qui le reçoivent peuvent aisément s’approprier de manière raciste un tel discours.

Bien entendu, les mentalités plus ou moins proches du racisme dont il a été fait état ci-dessus, se traduiront tôt ou tard par des actes hostiles.

Si les gangs et les bandes de banlieues se livrent souvent à des guerres intestines, il leur arrive d’unir leur force contre la police et tout ce qui représente la société française. Alors, des pompiers, comme des professionnels de santé sont attaqués, des écoles, des équipements publics sont la proie des flammes. Dans une société française très attachée à ses « services publics », les attaquer est une manière de montrer son hostilité à la France. Ici, nous sommes peut-être plus proche d’une forme de repli communautaire que de racisme stricto sensu mais comme il a été expliqué plus haut une remarque semblable peut-être faite concernant le racisme dont souffrent les minorités.

Enfin, les agressions gratuites, parfois très graves, à l’encontre de Français de souche n’ont longtemps pas été perçues comme racistes, au contraire des violences équivalentes subies par des personnes issues des minorités. Comme expliqué plus haut, ces agressions peuvent frapper des personnes non blanches mais perçues comme intégrées.

De telles paroles ou de tels actes ne devraient-ils pas être aujourd’hui désignés comme racistes ? Dans ce cas, il conviendrait de les remettre en perspective, d’en mesurer le poids exact et de ne pas en faire abusivement la caractéristique générale des populations minoritaires.

Pourtant les sociologues ne se contentent pas de ces précautions légitimes : ils estiment que les comportements décrits plus haut ne révèlent pas un racisme anti-blancs. Pour eux, il s’agit au pire d’une réaction au racisme des Français comme le montrera notre prochain article.

—-
À suivre ici.

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  • Cette article vient après l’affaire du « Père Noël de Montargis » nous rappeler que selon anthropologie nos réflexes de solidarité sont communautaires.

    Nous n’aimons aider que ceux qui nous ressemblent.

    Nous devons encourager toute forme de solidarité intra-communautaire pour arracher la « solidarité forcée » des pattes de l’Etat.

    Observer la situation tendue sur les sujets où l’Etat cherche à s’amadouer un électorat mais freine l’expression des différences visible (foulards) pour que la solidarité forcée continue à fonctionner.

    • c’est une bonne question, mais je ne suis pas certain que le renforcement de la solidarité communautaire permette réellement de réduire l’emprise de l’Etat.

      Ce que je constate c’est que la solidarité communautaire est déjà récupérée par l’Etat (qu’est que la politique de la Ville, sinon une redistribution cachée en direction de certaines communautés ?) et que la société multiculturelle porte avec elle d’autres maux encore bien plus importants.

    • Je préfère dire qu’il faut libérer les discriminations, quelles qu’elles soient.

      Il y a 2 idéologies à l’oeuvre contre les Blancs:
      1 – L’islamisme;
      2 – La repentance.

      L’islamisme tend à imposer un ordre public fondé sur la charia en convertissant ou en chassant les non musulmans par la « nocence » dénoncée justement par Renaud Camus (qui n’a certes pas toujours raison par ailleurs).

      La repentance étale les torts historiques des Blancs et d’eux seuls, de sorte qu’on en vienne par exemple à croire que la traite des Noirs fût spécifiquement le fait des Blancs, ou que les Blancs chrétiens ont persécutés les Musulmans – autant de croyances au rebours complet de la réalité historique et qui imprègnent les esprits de tous à cause de la mainmise de la gauche absolue sur tous les vecteurs d’opinion, de l’école à la presse.
      De ce fait, tous, Blancs y compris, sont persuadés que l’extraordinaire perversité des Blancs est un fait historique avéré.
      Le racisme envers eux est donc inévitable.

  • Nous savons que les immigrés viennent de minorités diverses et variées. Le racisme existent déjà entre les minorités, fonction du racisme du pays de provenance, assimilation quasi inexistante: Il serait absolument miraculeux que le racisme anti-blanc soit imaginaire. Mais encore, soutenu par une idéologie anti-occidentale larvée, cela implique droitement l’autorisation sans préalable au jugement explicite et l’oubli implicite les pratiques passées des pays de provenance. Enfin, il ne peut échapper à personne le caractère accueillant de la France, appelant par amour-propre une auto-justification pour des hommes et femmes en situation de dépendance vis à vis du système notamment économique. Enfin paradoxalement, cela peut traduire la justification du ressentiment impliqué par la lecture historique marquée par la lutte des classes: Quand on sait que le glissement de la lutte des classes à la lutte des races est facile… Le communautarisme est petite fille de la post-modernité, et fille de notre ultra-modernité.

  • Sur le concept de « race », au moins de race percue par soi même, la réponse est simple, et constitue une cause première, qui peut de décliner sous diverses formes:
    – la race, c’est l’ensemble des pulsions endogamiques
    – la race, c’est le désir d’inceste
    – la race c’est la famille
    – la race, c’est la mère

    Remarques:

    – il n’ y a pas de symétrie égalitaire entre « désir d’inceste » et « tabou de l’inceste »: le fameux « tabou » est un interdit d’origine extérieure ( modulé de diverses manières selon le groupe), postérieur à, et venant contrecarrer, la tendance incestueuse archaïque

    – sans l’inceste archaïque, les premières têtées, les premiers soins donnés avec amour et jouissance réciproque de la mère et de l’enfant, aucune possibilité d’Eros dans la vie ( ceci est valable pour nombre de mammifères et facilement observable chez les grands primates: c’est une base cruciale, sans être une garantie, de l’équilibre psychique ultérieur

    – tout être humain « normal » est donc spontanément endogame
    – l’endogamie- inceste ne se réduit certainement pas à une ballistique et une gymnastique génitales: il engage l’être dans son ensemble

    – l’exogamie résulte d’une conquête infantile, douloureuse sans y paraître, qui permet à l’individu d’exercer l’Eros en dehors de sa sphère endogamique- incestueuse: il n’est donc aucunement étonnant de pouvoir se lier de relations fraternelles, amicales, amoureuses, en dehors de sa « race », ce qui permet, en outre, de se « délivrer » de tendances incestueuses toujours présentes ( puisque fondatrices de la psyché) en les déplaçant.

    – sur le plan culturel, je ne connais pas de situation où ce fond incestueux ne soit pas rappelé sous la forme d’un ‘inceste sacré » ( c’est à dire permis): dans le christianisme catholique, par exemple, l’inceste sacré, chaste, est celui du Christ avec l’Eglise, c’est à dire du Christ avec Marie ( le caratère sacré du mariage monogamique matérialise cet inceste permis socialement); dans l’Egypte ancienne l’inceste frère-soeur, du moins chez les êtres divins ou presque divins qu’incarnaient les aristocrates, était permis dans la mesure où les dieux en donnaient l’exemple.
    Plus couramment, la « mère patrie », la « nation » etc…en sont des traductions socialement acceptables et encouragées

    – la « racaille », qui possède non rarement un « sens clinique » direct » énonce: « nique ta mère, la putain de ta race »

    J’ajouterais la chose suivante:

    Tout ce que recouvre les dogmes et slogans de type
     » diversité », « métissage », « universalisme », « anti nationalisme », « droits fondamentaux universels » , « non existence des races » etc…, toujours connotés d' »obligatoire » se résume à une injonction totalitaire d' »exogamie » obligatoire.

    Il est clair qu’une telle pression idéologique visant à bannir toute possibilité de satisfaction de tendances endogamiques aussi archaïques et fondatrices de l’individu, sans lui laisser la moindre porte de satisfaction substitutive, ne peut, et ceci par des mécanismes psychiques on ne peut plus déterministes, que générer, en réaction, la mise en jeu du Thanatos: chassez l’archaïque par la porte, il revient tôt ou tard par la fenêtre, et sous une forme déchaînée.

    (J’ajoute, mais celà n’engage que moi, que la base psychique de telles injonctions est un signe de psychose paranoïaque: le fantasme profond du grand paranoïaque est la destruction de l’humanité et son remplacement par une néo humanité dont il serait le père et la mère à la fois: il ne s’agit pas d’un fantasme artistique ou littéraire, mais d’un délire réel )

    Denière chose
    « la race est biologique ».

    la race est évidemment percue comme biologique ( pour l’inconscient profond, elle EST littéralement biologique) étant donné que sa matrice psychique endogamique incestueuse se constitue à travers les contacts corporels précoces ( toucher, odeurs couleurs, goût, sons etc..)

  • Désolé pour les gros mots, je voulais juste raconter l’histoire entière avant qu’un sombre idiot vienne me demander ce que je leur avais fait pour qu’ils me tabassent…

  • @Arthur,
    –La société multiculturelle, on y est déjà ! Inutile de rappeler les difficultés actuelles d’enseigner certains sujets, les problèmes de nourritures, de voiles,..etc
    –La société ottomane du 18eme pourrait être notre modèle. En Yougoslavie plusieurs communautés religieuses cohabitait et l’Etat n’intervenait qu’en dernier recours. C’est le socialisme au XXeme qui y a déclenché la guerre. (Ok, ça mériterais plus de développement).

    • Le point commun entre ces deux pays est qu’ils se sont effondrés …

    • Euh, la société Ottomane, vivre en tant que dhimmi (sous-citoyen avec des droits inférieurs) ça me branche moyen.

      Quant à la société yougoslave, bel exemple de l’échec d’une société multiculturelle, comme le Liban, Israël-palestine, l’Afrique du Sud, le sous-continent indien, … à peu près toutes les sociétés multi-culturelles en fait.

  • Content de voir que même chez les libéraux le multiculculturalisme ne fait pas recette – MA principale pierre d’achoppement avec le libéralisme…
    CE QUI PERTURBE LA PRODUCTIVITE DOIT ETRE RESOLU… 🙂
    Sinon on disparait du marché – j’ai bon ?

    • On ne délègue pas l’action de prendre à son prochain par la force (qui porte un nom) aux autorités. On trouve une activité où on est bon, et où des personnes trouve notre production, matérielle ou services, utile ou plaisante, au point de nous donner plus pour l’obtenir qu’elle ne nous coûte, et on en vit. Si on ne veut rien produire, on l’explique à son conjoint, ou sa famille, ou son église, ou toute personne ou groupe de personne, et on voit qui trouve ça cool de nous entretenir. Qu’est-ce qui manque de clarté ?

      Quant à « le multiculturalisme ne fait pas recette », je dirais que vous tirez une conclusion hâtive. Encore une fois, les autorités n’ont pas à forcer, dans un sens ou dans l’autre.

      • « Encore une fois, les autorités n’ont pas à forcer, dans un sens ou dans l’autre. »

        les autorités ont pour rôle de préserver le bien commun du peuple dont ils sont les représentants, et pas celui de se conformer à telle ou telle idéologie. Si ce bien commun est manifestement menacé par des troubles inter-ethnique dus à une politique d’immigration mal pensée et rejetée par une majorité de citoyens, c’est son rôle d’agir à ce sujet.

      • Désolé mais c’est faux… On nous a vendu le métis comme le surhomme, le bon sauvage comme supérieur, etc… Et bien tout cela est faux ! Et mes copains de lycée arabes – les années 80 – regardent les nouveaux arrivants qui ne savent ni parler français ni sortir de leur ghetto culturel ni nous trouver sympathiques de les accueillir chez nous, comme des intrus !!!
        L’ouverture oui, la balkanisation non !!!

  • Pour tout ce qui est MENSONGES historiques, relisez Jean Sevillia ou Régine Pernoud ou Jacques Heers ou « mythes et polémiques de l’Histoire – enfin sortez des conneries gauchistes de la IIIeme république, cette salope !!!
    LISEZ DES LIVRES, DELIVREZ VOUS DE LA TV, PENSEZ PAR VOUS MEME !!!!
    Ma phrase favorite : je ne suis jamais plus content que lorsque je me rends compte que j’avais tort – elle est de moi…
    Mon « modus vivendi »… 🙂

    •  » je ne suis jamais plus content que lorsque je me rends compte que j’avais tort  »

      Entièrement approuvé; je reprend votre maxime à mon compte.
      Une remarque: s’apercevoir que l’on a tort est à la fois source de plaisir lucide, mais ausssi de déchirement parfois douloureux de certains voiles

      • Je vous remercie protagoras, je suis très sensible à votre approbation… Quant aux déchirements, si vous êtes heureux d’être instruit, c’est plus un déchirement genre « mais quel con ! » dis-je en me frappant le front…
        Cordialement
        😉

  • Vous vous trompez. Leur réaction n’était en aucune manière raciste : il s’agissait pour eux de lutter contre le racisme dont vous étiez (la pâleur de votre teint en attestait) un représentant manifeste. Le prochain article vous en convaincra… ou pas !

  • @Arthur (06-12-2012)
    –1) Admettez-vous d’abord que la France vire dans le multiculturalisme ?
    –2) Ensuite, ne trouvez-vous pas préférable de donner des « droits sociaux » en échange de bonne relation avec sa communauté; plutôt que de laisser l’Etat distribuer généreusement ces « droits » sans contreparties ?
    Je comprend que ce genre d’idées aille à l’encontre des intérêts des mammouths du service public.

  • Le multiculturalisme est un terme bobo qui n’existe pas dans la vraie vie. C’est le multitribalisme dont il s’agit, accompagné de son folklore.
    A ce jour, le Français vit au XVIIIe et le maghrébin au VIIe siècle, les époques ont aussi leur importance dans la perception de la modernité.

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