Le regard de René Le Honzec.
Dominique Strauss-Kahn et la femme de chambre guinéenne qui l’a accusé d’agression sexuelle en mai 2011 ont conclu lundi un accord qui met un point final au procès au civil intenté à New York. Les deux parties ont conclu un accord dont les détails, y compris le montant des dommages, ne seront pas rendus publics.
Justice à l’américaine ou pas, bel exemple d’un aveu de culpabilité auquel sa forme et son coût n’enlèvent rien, pas davantage que le sordide profit (quel qu’en soit le montant) qu’en tire la victime ne restaure la piètre personnalité ni la morale du coupable et de nombre de ses soutiens.
Pour ce qui est des mensonges de la « prétendue victime », sur lesquels s’est fondée l’irrecevabilité de sa plainte, il est normal qu’avec le passé sans taches du « présumé coupable », le commun des mortels et surtout l’homme de gauche, ne pouvaient que s’en offusquer, les motifs des mensonges comptant pour du beurre.
Quoi qu’il en soit, en l’absence d’un jugement qui l’aurait bien évidemment innocenté, DSK a choisi de « laver son honneur » dans quelques bassines de dollars. Moral, non ?
Pour n’y avoir rien gagné, la France l’a en tout cas échappé belle.