Pour contrer « le plan Varin » et ses 8.000 suppressions de postes, la CGT du groupe PSA veut imposer aux actionnaires leur politique et réclame un apport de capital de 1,5 milliard d’euros de la famille Peugeot.
Par Baptiste Créteur.
Après les menaces de nationalisation émises par le gouvernement pour influencer le groupe ArcelorMittal, ce sont les syndicats de PSA qui veulent imposer aux actionnaires leur politique et réclament – excusez du peu – que la famille Peugeot investisse 1,5 milliards d’euros pour maintenir en activité un site destiné à fermer.
Les syndicalistes se félicitent de ne pas recourir à la menace de la nationalisation :
«Nous, on ne demandera pas de nationalisation», sourit un responsable de la CGT, alors que le syndicat majoritaire du groupe automobile présentait, ce lundi, son «plan B» pour redresser le groupe. Objectif : maintenir l’activité à Aulnay, et obtenir que la famille Peugeot, actionnaire principal, remette 1,5 milliard au pot.
Les syndicats se fondent sur leur excellente connaissance du marché de l’automobile – leur connaissance du marché de l’acier leur permettant d’affirmer que les hauts fourneaux ont une place en France et qu’il faut embaucher tout ce que la France compte d’improductifs pour la rendre compétitive – et leur capacité à prévoir ses évolutions pour demander un tel investissement :
«Ce plan social est un plan financier, pas un plan industriel, estime Bruno Lemerle, délégué CGT sur le site de Sochaux. Il est dangereux, car il obère la capacité du groupe à réagir au retour de l’activité attendu pour 2016 ou peu après».
On note toutefois la partialité revendiquée des ennemis du plein emploi :
Le syndicat a donc présenté un scénario alternatif, sur la base des recommandations du cabinet Secafi, réputé proche de la centrale de Montreuil. «Ce plan coûte moins cher que le plan Varin, déclare Bruno Lemerle. Et même s’il coûtait plus cher, on le soutiendrait, parce qu’il est plus favorable pour les salariés.»
Une nouvelle fois, le gouvernement s’implique en imposant des négociations, qui permettent de gagner du temps, d’accroître l’intérêt des médias pour l’affaire et, in fine, lorsque les actionnaires auront refusé, de mettre en avant leur mauvaise foi qui s’illustre par leur inflexibilité lors des négociations.
Le «plan Varin», du nom du président du directoire du groupe, prévoit la fermeture d’Aulnay, où travaillent 3 000 salariés en CDI. Mais aussi 1 400 suppressions d’emplois à Rennes et 3600 sur d’autres sites. Sous la pression du gouvernement et de ses salariés, le groupe a accepté, fin octobre, l’ouverture de négociations. «Aujourd’hui, il est clair que PSA veut licencier au plus bas coût possible, estime Philippe Mercier. Or, le gouvernement s’est mis en retrait des négociations, laissant face à face le groupe et les syndicats. Il est scandaleux qu’un gouvernement qui prétend être de gauche et faire de l’emploi sa priorité ne rentre pas dans la discussion. En procédant ainsi, il se rend complice de PSA».
Le gouvernement se rend complice de PSA, tout simplement parce qu’il ne s’est pas encore impliqué – sauf bien sûr en imposant des négociations, mais ce n’est pas suffisant. Si un gouvernement fait de l’emploi sa priorité, il se doit évidemment de le maintenir coûte que coûte, au mépris de la propriété privée et de la liberté d’en jouir librement – si tant est qu’on puisse considérer que la France est un pays où on jouit librement de sa propriété.
Ce que demandent, exigent, revendiquent les syndicats, c’est que les actionnaires de PSA, ainsi que les sociétés ayant avec elle des actionnaires en commun, c’est qu’ils posent sur la table 1,5 milliards d’euros, soit à peu près ce que les syndicats extorquent chaque année au contribuable :
Première préconisation : un apport en capital de 1,5 milliard d’euros par la famille Peugeot et de ses sociétés financières, FFP et Peugeot Frères. […] Aux Peugeot de voir s’ils veulent maintenir leur business ou pas. S’ils refusent, nous considérerions que la question du changement d’actionnaire principal est posée.»
S’ils refusent, le syndicat considérerait que l’actionnaire principal pourrait changer, d’un coup de baguette magique syndicale. Parce que la réduction des coûts, qui permettrait au constructeur d’améliorer sa rentabilité, n’est pas acceptable : seul compte le maintien sous perfusion de l’emploi, jusqu’à ce que PSA ferme boutiques et usines.
Le volet industriel de ce plan alternatif prévoit, lui, de maintenir l’activité à Aulnay par une répartition plus équilibrée de la production sur les principaux sites PSA d’Europe de l’Ouest. «Le plan Varin prévoit que l’usine slovaque de Trnava fonctionne à 154% de ses capacités, c’est-à -dire en produisant jour et nuit. Ce sont des rythmes intenables. PSA fait le choix de surutiliser ses capacités de production pour augmenter sa rentabilité.»
Il serait inacceptable que des Slovaques travaillent jour et nuit pour moins cher que des Français – ce sont d’ailleurs des rythmes intenables pour un syndicaliste, qui n’aurait alors plus la possibilité de taper le carton à la sortie d’usine ou de lire tranquillement son journal subventionné.
Et si PSA refuse d’offrir une retraite paisible à partir de 55 ans à ses salariés qui le souhaiteraient, le syndicat menace – une habitude – de saisir une justice dont on sait qu’elle est toujours impartiale :
Sur le plan social, enfin, la CGT dénonce le «manque de rigueur» du plan Varin, qui ne prendrait pas en compte les effets d’un plan de départs volontaires en vigueur jusqu’à juillet. Le syndicat estime donc que le nombre de suppressions d’emplois doit être diminué de «plusieurs centaines», voire «plusieurs milliers». Faute de quoi, il menace de contester le plan social en justice. «Cela fait partie des hypothèses, même si c’est d’abord une arme dans la négociation», précise Bruno Lemerle. Les départs en pré-retraite font partie des sujets les plus discutés, les syndicats réclament leur ouverture des 55 ans, la direction proposant un congé pour les salariés à trente mois de la retraite à taux plein.
Une nouvelle fois, les syndicats français, tout déconnectés qu’ils sont de la réalité par des années de financement par l’État plutôt que par les cotisations de leurs quelques adhérents mettent en péril la viabilité d’une entreprise pour sauver quelques emplois. Leur croisade contre la rentabilité du grand capital apatride est une croisade contre l’investissement et l’attractivité du pays, mais cela a moins d’importance qu’une image de défenseur des emplois dont à peu près tout le monde sait qu’ils ne peuvent être sauvés.
La rentabilité des entreprises développe pourtant l’investissement, l’innovation, la création, et fait les emplois de demain. Mais comprendre cela, ça suppose de pouvoir réfléchir quelques minutes, ce qui est impossible lorsque l’air est rempli d’une fumée noire de pneus brulés et des hurlements des mégaphones.
Qu’il s’agisse d’individus ou d’entreprises, l’État et les syndicats s’opposent donc envers et contre tout à laisser partir ceux qui n’ont plus aucune chance de vivre des jours heureux, même lorsque les seuls personnes légitimes pour en décider le souhaitent. Collectivistes et étatistes de tous pays, laissez-nous partir en paix.
« …la capacité du groupe à réagir au retour de l’activité attendu pour 2016 ou peu après » sur ce plan là les syndicats ont bien analysé les choses, 2016 ou peu après soit 2017 quand Little Gouda se sera fait planté au premier de la primaire socialiste.
« …la capacité du groupe à réagir au retour de l’activité attendu pour 2016 ou peu après »
Je rappelle que le Japon n’est toujours pas sorti de sa crise des années 90. Comme nous appliquons les mêmes méthodes keynésiennes qu’eux, il est possible que nous en soyons toujours au même point dans 20 ans …
En même temps, le rôle des syndicats c’est de défendre les conditions et les emplois des travailleurs et ceci peut importe la lignée politique du gouvernement.
Vous pensez vraiment que pour remplir leur rôle ils vont accepter 8000 licenciements liés à des décisions politiques arbitraires?
Vous-même libéraux vous devriez être contre la décision de Peugeot de suivre l’OTAN et de renoncer aux marchés iraniens.
Attentions à vos raccourcis trop rapides.
En tant que libéraux on laisse faire PSA comme il l’entend. L’entreprise appartient aux actionnaires, ce sont les seuls qui ont à se positionner.
Si la décision ne se fait pas sous la contrainte nous n’avons rien à y redire. Si les salariés sont actionnaires ils ont une voix au chapitre, sinon c’est niet!
Les syndicats font ce qu’ils veulent tant qu’ils respectent les lois, donc pas d’entrave à la circulation, pas de séquestration, pas de destruction de bien ne leur appartenant pas strictement etc….
Sauf que tout ça c’est bien beau mais dans la réalité votre « plus de libertés » va toujours dans le même sens.
Qu’elles libertés a un chômeur à part le choix entre vivre sur le dos des autres ou se faire sur-exploité?
Plus de libertés au marchés c’est plus de libertés aux plus riches au détriment du plus grand nombre, comment pouvez-vous nier cela? C’est de la vie de 8000 familles dont on parle il est normal qu’ils se défendent et s’enrage lorsqu’ils finissent à la rue à cause d’une décision de merde.
On peut le nier avec des arguments rationnels, pas uniquement avec de l’émotion : http://www.contrepoints.org/2012/12/09/107086-idee-recue-le-liberalisme-detruit-la-liberte, http://www.contrepoints.org/2012/11/25/105566-cliche-le-liberalisme-cest-la-propriete-contre-les-pauvres
On parle toujours d’individus (et leurs familles si vous voulez), qu’il s’agisse de salariés Peugeot ou d’actionnaires du groupe. Pourquoi n’auraient-ils pas les mêmes droits ?
C’est arguments sont bien beaux, vous avez un idéal sans contrôle collectiviste et bla bla bla, c’est cool, j’ai le même. Les communistes ont le même par ailleurs et d’autres encore.
Ce que je critique ce n’est pas cet idéal, c’est la manière de l’atteindre. Le Marxisme a démontré son impuissance car il passait pas un prolétariat fort, une dictature. Ainsi il n’a pas su aboutir sur un moins d’Etat mais bien le contraire.
Notre système actuel débouche sur des marchés trop forts qui font les lois à la place du peuple. L’erreur des libéraux capitaliste c’est qu’on peut avoir les mêmes droits pour tous mais cela ne suffit pas. Il y a une notion de pouvoir à prendre en compte. Ce pouvoir est donné par l’argent et en laissant les pleins pouvoirs au marchés sans assurer un revenu pour tous, on abouti de la même façon à une emprise totalitaire inégalitaire et anti-liberté.
Pourquoi la majorités de vos articles vont toujours dans le sens du plus de libertés aux marchés et non vers plus de libertés individuelles?
Pourquoi ne parlez-vous pas plus du modèle économique du revenu de base aboutissement même d’une société libre et égalitaire?
Voilà les choses qui me gênent dans votre mouvement.
Vous mentez. Les articles de contrepoint ne parlent QUE de libertés individuelles.
Pour ce qui est du revenu de base, qui va le payer, ce revenu de base? A moins qu’il soit créé ex-nihilo, il ne peut pas être compatible avec la propriété privé, qui est l’une de libertés individuelles dont vous parlez.
Payé par une TVA plus forte. Après tout vous le dites vous même dans cet article:
http://www.contrepoints.org/2012/12/04/106723-la-tva-est-elle-la-plus-injuste-des-taxes
La TVA est l’impôt le plus juste.
Plus de détails sur le revenu de base ici: https://www.youtube.com/watch?v=-cwdVDcm-Z0
Et là :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Allocation_universelle
« Selon Liêm Hoang-Ngoc deux branches existent pour l’allocation universelle : une marxiste et une libérale […] La branche libérale considère qu’il convient d’accorder une certaine somme d’argent aux citoyens, mi-filet de sécurité, mi-capital de départ, pour qu’ils puissent consommer et participer à la vie de la société. À chacun, ensuite, d’organiser ses dépenses comme il l’entend »
Un chômeur peut retrouver un travail dans une autre entreprise, ou créer son entreprise. Comme les autres 10 millions de chômeurs en fRance.
Plus de libertés au marché c’est plus de richesses pour tout le monde, les marchés ce n’est pas quelque chose d’abstrait, c’est vous, c’est moi, c’est le 8000 familles dont vous parlez etc…
Si vous voulez affirmer des bêtises faites au moins l’effort d’argumenter.
Non. Ils ne peuvent pas. Les frais à engager sont réels et impliquent un risque. Ces frais vont de l’investissement de capital à la formation ou autre. Quand à trouver du travail… Il y a un moment où quand l’objectif est d’automatiser au max la production pour travailler moins, il ne faut pas se plaindre d’atteindre cet objectif. Le fait qu’aujourd’hui on a besoin de moins de travail pour subvenir à nos besoins est une réalité. Il est normal que les marchés prennent cette réalité en compte et offrent moins de travail. Le chômage n’est pas le problème mais la solution quelque part. Vous ne parlez pas assez du fait que dans votre idéologie, pour que tout le monde soit complètement libre, nous devons aussi être libre de ne rien faire. Nous devons enlever la notion de revenu par le travail comme obligation à la vie.
Les libertés individuelles permettent aux individus d’exprimer leurs préférences ; la somme de leurs préférences exprimées, donc de leurs choix, est le marché.
Le revenu de base doit être financé, ce qui suppose de contraindre certains individus (ceux qui financeraient ce revenu de base) à se sacrifier pour d’autres. Cela ne va pas dans le sens de la liberté individuelle…
Je ne vois pas comment on peut affirmer que le marché occupe une place trop importante aujourd’hui. La lecture de quelques articles de Contrepoints suffit à voir que sa place est au contraire trop faible.
La notion de pouvoir importe peu. La seule égalité qui importe, c’est l’égalité des droits.
Mais l’égalité des droit seule ne permet pas l’égalité sociale. Je défends l’égalité sociale telle que l’accès à la santé, à l’éducation et la sécurité.
Supprimer ces valeurs revient à imposer une li de la jungle, une loi du plus fort. Et encore une fois le plus fort c’est le plus riche.
De plus sans ces notions sociale nous sommes soumis à toujours produire et travailler car nous n’avons aucune assurance en cas de pépin. Or ici intervient le coût écologique, la planète ne peut pas supporter cette production intensive indéfiniment. Nous venons donc d’aborder les deux limites de l’idéologie libérale: la prise en compte des coûts sociaux et écologiques.
PS: Le revenu de base serait subventionné par la TVA. Plus de détails dans mes commentaires au-dessus.
Ne rien faire des conséquences, la liberté ne va pas sans conséquences. Ne pas avoir de revenu est la conséquence de ne rien faire, la responsabilité qui va avec la liberté de ne rien faire.
« Le fait qu’aujourd’hui on a besoin de moins de travail pour subvenir à nos besoins est une réalité. »
Non, ajourd’hui, on a besoin de moins de travail pour subvenir aux mêmes besoins qu’avant, mais on a aussi plus de besoins, car de nouveaux besoins apparaissent à chaque fois qu’un ancien est comblé.
Si aujourd’hui il y’a tant de chomeurs, c’est à cause de la « protection » du travail, du niveau des taxes… Pas d’un manque de l’économie.
Et s’il est si cher et difficile de monter une entreprise, c’est à cause des réglementation, et, encore une fois, des taxes, pas du coup intrinsèque d’une entreprise.
« Nous devons enlever la notion de revenu par le travail comme obligation à la vie. »
Dans un monde ou les chôse s’obtiendraient sans efforts, simplement en souhaitant les avoir, on pourrait. Dans la réalité, c’est impossible.
Attention, revenu de base veut dire revenu pour subvenir à ses besoins de base, vous voulez plus, vous travaillez.
Le revenu de base c’est la liberté de dire non à un travail qui ne nous convient pas. C’est un changement de paradigme total. On ne travail plus pour un revenu, on a un revenu pour pouvoir travailler.
Pourquoi êtes-vous si hostile à ce paradigme? Je vous ai dit qu’il était compatible avec l’idéologie libérale. Intéressez-vous y de plus près avant de me sortir des critiques sans même savoir que ce modèle économique les prend en compte.
L’imposition vous fait vraiment peur sans dec… Pourtant encore une fois je reste convaincu qu’elle est nécessaire pour assurer un certain nombre de services qui doivent être accessible à tous.
L’égalité, autre que celle des droits, ne mène qu’au totalitarisme.
« Mais l’égalité des droit seule ne permet pas l’égalité sociale. »
Encore heureux. L’égalité sociale n’est qu’un autre nom pour le refus que les gens soient différents.
Ok… Erreur de formulation. Egalité sur l’accès à la santé, l’éducation, la sécurité, éventuellement le transport et l’énergie. Bref voilà , un minimum de services publics. Financés par la TVA.
Personne n’est tenu de monter seul son entreprise : si d’autres y croient, ils sont susceptibles d’investir, par l’endettement ou l’entrée au capital.
Pourquoi ce revenu de base serait-il coercitif ? Dans une société libre, vous pourriez proposer l’idée, et ceux qui le souhaitent pourraient vous suivre et contribuer au financement de ce revenu de base. Il n’est pas impossible et n’oblige alors personne à se sacrifier pour les autres.
On n’a pas besoin de moins de travail dans l’absolu. On a besoin de moins pour produire autant, donc on peut produire plus avec autant de ressources, s’enrichir, améliorer nos conditions de vie. Sinon, pourquoi ne pas détruire les machines qui améliorent notre productivité, ainsi que nos outils, et revenir à l’âge de pierre ?
Pour le lien entre libéralisme et écologie, vous trouverez de nombreux liens sur Contrepoints, notamment http://www.contrepoints.org/2012/07/09/89722-mythes-economiques-le-capitalisme-detruit-lenvironnement, http://www.contrepoints.org/2012/07/18/74543-le-lorax-et-lecologisme-capitaliste, http://www.contrepoints.org/2012/04/25/80664-celebrer-la-terre-celebrer-le-capitalisme
Si on garantit à chacun les libertés individuelles, la propriété privée et la sûreté, cela ne suffit-il pas ? Le voilà , votre filet de sécurité. Il vous protège de l’arbitraire et de la coercition. Pour le reste, santé, éducation, etc., voir une citation d’Ayn Rand dans un de mes précédents articles, http://www.contrepoints.org/2012/11/11/104080-letat-providence-destruction-pragmatique :
« Dans la mesure où les choses dont l’homme a besoin pour survivre doivent être produites, et où la nature ne garantit le succès d’aucune entreprise humaine, il n’y a pas et il ne peut pas y avoir de garantie d’une sécurité économique. L’employeur qui vous donne un emploi n’a aucune garantie que son entreprise va rester en activité, que ses clients vont continuer à acheter ses produits ou services. Les clients n’ont aucune garantie qu’ils auront toujours la capacité et l’envie d’échanger avec lui, aucune garantie de ce que leur besoins, choix et revenus seront dans le futur. Si vous vous retirez dans une ferme autonome, vous n’avez aucune garantie vous protégeant des conséquences d’une inondation ou d’un ouragan sur vos terres et vos cultures. Si vous laissez tout aux mains du gouvernement et lui donnez tout pouvoir pour planifier l’économie dans son ensemble, cela ne garantira aucunement votre sécurité économique, mais garantira l’abaissement de la nation entière à un niveau de pauvreté misérable – le résultat pratique que toutes les économies totalitaires, communistes ou fascistes, ont démontré.
Moralement, la promesse d’un impossible « droit » à la stabilité économique est une infâme tentative d’abrogation du concept de droits. Elle ne peut signifier et ne signifie qu’une seule chose : la promesse de réduire en esclavage tous les hommes qui produisent au bénéfice de ceux qui ne travaillent pas. « Si certains hommes ont le droit de bénéficier des fruits du travail des autres, cela signifie que ces autres sont privés de droits et condamnés à travailler en esclaves. »* Il ne peut y avoir de droit de réduire en esclavage, i.e. de droit de détruire les droits. »
Ayn Rand, « The Ayn Rand Letter » ; *Ayn Rand, « Capitalism: The Unknown Ideal ».
Brad: « L’imposition vous fait vraiment peur sans dec… Pourtant encore une fois je reste convaincu qu’elle est nécessaire pour assurer un certain nombre de services qui doivent être accessible à tous. »
Vous achetez des Mars à 65 euro vous ? Moi pas.
Il faut distinguer le juste prix pour des services rendu de l’escroquerie pur et simple. De ce coté on peut chiffrer en gros l’escroquerie de l’état français.
A coté de la France et ailleurs existent des pays qui font avec 30% d’état (contre 56%) 30% de dette (90%) 2.8% de chômeurs (contre 10% avoué) avec un niveau de vie supérieur une protection sociale et des retraites pérenne (assurance privée contre faillite programmée du système de répartition) et un niveau d’imposition de 20% inférieur.
Le tout dans une vraie démocratie semi-directe vs vous savez quoi.
La conclusion c’est que vous adorez vraiment payer vos Mars 65 euro ou alors ce sont les autres qui paient pour vous et le prix vous est égal.
llmryn… Je n’ai pas parlé d’imposition à outrance, juste d’imposition. Vous préférez peut-être le mot solidarité?
Votre égalité de droit ne prend malheureusement pas en compte des choses telles que la réalité des handicapés, des personnes âgées et autres. Ici c’est une différence d’idéologie. Je considère que tout le monde doit pouvoir vivre dignement peut-importe ses capacités et limites.
Baptiste, vous n’allez pas me faire croire que n’importe qui peut monter une entreprise à condition d’avoir une idée porteuse. Je suis chargé d’affaires dans un incubateur. Je vous le dis sans hésitation, investir dans une entreprise ce n’est pas investir sur une idée mais aussi voire surtout sur celui qui la porte. Or tout le monde n’a pas la formation pour mener à bien un projet entrepreneurial. Avoir cette formation signifie aujourd’hui renoncer à un revenu pendant une période plus ou moins longue voire investir pour payer son éducation. Bref ce n’est pas à la portée de tout le monde.
Ensuite, dans le paradigme du revenu de base, il y a une revalorisation du terme travail. Est-ce que pour vous faire un don au restos du coeur ou autre représente un travail? Il y a service rendu, un tps passé à accomplir cette tache, une consommation finale répondant à un besoin et pourtant il n’y a pas de revenu pour la personne qui fait ce don. On voit bien qu’il y a un travail fournit mais pas de revenu. Bref le revenu de base pousse à délier travail et revenu.
On a un revenu et on fait ce que l’ont veut. Un travail rémunéré ou non comme on l’entend. L’individu n’est pas oisif par nature et de toute façon, s’il ne travaille pas, l’homme va consommer. Or il y a une limite à cette consommation vu qu’il ne perçoit un revenu que pour ses besoins de base. Ainsi l’homme n’arrêtera pas de travailler pour autant. Il y aura juste un changement de valeurs dans le travail c’est tout.
Oui, monter une entreprise peut être complexe, laborieux, et on prend un risque en le faisant. Ca n’enlève rien à mon propos. Il existe sans doute pléthore d’investisseurs prêts à accompagner les porteurs de projet en plus d’investir dans leur idée, pourvu que cela leur semble rentable.
Faire un don demande a priori peu de temps et de travail, mais on consent à se séparer d’une partie des fruits de son travail préalable. Cela relève du choix de celui qui consent ce don.
« Délier travail et revenu » par le revenu de base revient à priver ceux qui le financent des revenus de leur travail…
Pourquoi certains pourraient-ils consommer ce que d’autres ont gagné ?
Brad : « Egalité sur l’accès à la santé, l’éducation, la sécurité, éventuellement le transport et l’énergie.  »
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On peut être d’accord sur l’égalité sur certaines choses sans pour autant être d’accord sur le moyen. Il y a un sophisme permanent qui consiste à dire parce qu’on n’est pas d’accord avec les moyens, on serait contre le but.
Par exemple, l’égalité d’accès à l’éducation peut très bien se faire par un chèque éducation et non par le monopole de l’EdNat. Donc oui, on peut être contre le monopole de l’EdNat (moyen) dont la nocivité n’est plus à démontrer tout en étant pour l’égalité d’accès à l’éducation (but). Ce qui n’est pas sans poser problème dès qu’il s’agit de vouloir imposer l’égalité : comment comptez vous « égaliser » les parents qui ont l’outrecuidance de payer des cours de soutien à leurs gamins, paiement qui soit dit en passant est déductible à hauteur de 50% des impôts et qui ne profite en réalité qu’aux familles riches, pour l’égalité, on repassera…
Et puis l’égalité d’accès aux transports en commun, kézako ??? Vous voulez dire que ceux qui prennent la voiture doivent avoir une subvention pour leur essence aux mêmes titres que les subventions massives qui profitent aux usagers des transports en commun ? /sarc
Brad: « [monter une entreprise] … n’est pas à la portée de tout le monde. »
D’autant moins que vous devez payer bonbon et obéir à un nombre incalculable de règlements. On est d’accord ?
Si vous mettez la barre à 0.90cm, 85% des gens la sautent, si vous la mettez à 1.5m il ne reste plus que 65% qui la passent. C’est toujours logique ?
Vous avez donc le quintuple effet kiss-cool de l’interventionnisme:
1-En rajoutant des contraintes et des taxes Il se monte beaucoup moins d’entreprises.
2-La protection du travail (3200 pages quand même) fait d’un employé un risque, les entreprises ont énormément de peine à grossir et à survivre.
3-Comme il y a moins d’emplois, vous devez payer plus pour le social.
4-L’état pour contrer le chômage ne trouve rien de mieux depuis 40 ans que de rajouter des règles et de la fiscalité montant encore la barre et la difficulté.
5- Recommencer en 1.
Et pour féliciter les survivants et probablement inciter les autres à ce lancer dans le merdier qu’est la création d’entreprise, taxez le peu qui réussi à 50% voir même 75% en les traitants de salauds.
@Brad: La liberte ca signifie aussi payer pour ses choix. Les syndicats preferent depenser leur pognon en aneries du CE qui sont des pieges a cretins ou des petits malins font leur beurre sur le dos des employes. Les employes preferent demander des augmentations de salaires (charges pour leur boite) au lieu de demander des actions et les dividendes qui vont avec. Les syndicats preferent faire greve et foutre le bordel au lieu menacer de demissions en masse, de peur d’avoir a pssser a l’action et parce quÄils savent que leur « solidarite » n’est pas assez forte pour que les employes acceptent effectivement ce type de chantage bien plus pacifique mais juste bien plus efficace. Les syndicats se battent de maniere stupide et court termiste parce quäils sont feignants INTELLECTUELLEMENT et ne savent pas se remettre en question. Ils partent du principe que comme ils sont des petites gens sur le oint de vue des revenus, ils sont forcement exploites facon Germinal. Leur veritable probleme c’est leur flemme intellectuelle et leur court termisme.
Ils le savent qu’ils se rendent dependants des decisions des grands des patrons quand ils entrent dans PSA. Ils le SAVENT! Ils encaissent les salaires sans se soucier de l’avenir quand tout va bien, et ils se oplaignent quand la realite les ratrappent.
Le probleme est que la liberte vous importent peu. Ce qu’ils veulent cÄest ne pas avoir a etre responsables dÄeux memes. ils veulent que leur subsistance soit la responsabilite de PSA. Apres vous parlez de liberte? Mais ils n’en veulent pas de la liberte! Ils preferent que PERSONNE ne soit libre plutot que de devoir supporter le « fardeau » de leur propre subsistance. D’ailleurs vous ne parlez pas de liberte… Vous nous dites:
« Quelles libertés a un chômeur à part le choix entre vivre sur le dos des autres ou se faire sur-exploité? »
Mais la liberte c’est pas ce qu’on peut faire, ce ce qu’on ne nous interdit pas de faire. Nuance! Un chomeur a le droit de chercher du travail de proposer une creation d’entreprise a des gens disposant d’epargne etc… Ce quÄil nÄa pas le droit de faire c’est d’essayer de travailler pour pas cher au debut afin de faire ses preuves (a cause du SMIC) et augmenter sa veleur sur le marche du travail (« insider outsider » pour les instruits en eco dont vous ne faites pas partie visiblement). Il N#a pas le droit de proposer des menus services a ses voisins moyennant finance parce que ce serait du travail au black.
L’absence de liberte des chomeurs vient des minimas sociaux exiges par les syndicats et de la protection sociale exigee par les etatistes. Par des grandes entreprises ni des PME ni des mechantes banques…
Une fois de plus, s’il n’y a rien a bouffer c’est pas un manque de liberte. Cäest un mauqe de richesse (probablement engendre par un manque de liberte a l’origine). Le contraire de la liberte c’est pas la pauvrete. Cäest la SERVITUDE. Or les employes de PSA payent des impots tres eleves eux aussi. C’est ca qui entrave leur liberte. Pas PSA. Ils peuvent se barrer de PSA si ca leur plait pas.
Brad, essayez de vous cultiver, d’apprendre par vous même, par exemple sur le fonctionnement de l’économie, plutôt que de répéter comme un perroquet tous les poncifs et autres expressions vide de sens que vous entendez dans les merdias.
Juste un seul exemple, car je n’ai ni le temps ni l’envie (lassitude d’entendre encore et toujours les mêmes poncifs, j’ai perdu le courage de tout (ré)expliquer) de reprendre un à un vos arguments: vous confondez liberté et « capacité à  ». Par exemple, personnellement je n’ai pas la capacité financière de m’acheter une Ferrari. Concluez-vous donc que je ne suis pas libre d’acheter une Ferrari?
Tout le reste semble du même tonneau… Je dis « semble » car j’avoue ne pas avoir eu le courage de lire l’intégralité de votre prose, car j’ai l’impression d’avoir lu 1000 fois ce genre de discour, avec toujours les mêmes expressions creuses, les mêmes poncifs…
Ah au passage, sachez que la liberté de sassocier en syndicats et le droit de grève ont d’abord été défendus par les libéraux en France au 19ème siècle, contre les conservateurs et les scocialistes. Et ce sont les libéraux qui les ont obtenus (de tête, lois Waldeck-Rousseau et Emile Ollivier, du nom des députés libéraux, sans oublier l’illustre Bastiat qui a milité contre la loi Le Chapelier, qui interdisait aux ouvriers de s’associer pour défendre leurs droits)
quelques citations de Bastiat:
« N’attendre de l’État que deux choses : liberté, sécurité, et bien voir qu’on ne saurait, au risque de les perdre toutes deux, en demander une troisième. »
« Il y a la spoliation extra-légale et la spoliation légale (…) Or, la spoliation légale peut s’exercer d’une multitude infinie de manières; de là une multitude infinie de plans d’organisation: tarifs, protection, primes, subventions, encouragements, impôt progressif, instruction gratuite, Droit au travail, Droit au profit, Droit au salaire, Droit à l’assistance, Droit aux instruments de travail, gratuité du crédit, etc. Et c’est l’ensemble de tous ces plans, en ce qu’ils ont de commun, la spoliation légale, qui prend le nom de Socialisme. »
« L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd’hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d’autrui. Ce sentiment, on n’ose l’afficher, on se le dissimule à soi-même; et alors que fait-on? On imagine un intermédiaire, on s’adresse à l’État, et chaque classe tour à tour vient lui dire: « Vous qui pouvez prendre loyalement, honnêtement, prenez au public, et nous partagerons. » »
« il m’est tout à fait impossible de concevoir la Fraternité légalement forcée, sans que la Liberté soit légalement détruite, et la Justice légalement foulée aux pieds »
Le socialiste, persuadé d’avoir le coeur sur la main, considère cependant que l’homme n’est pas assez bon pour organiser l’entraide sans y être contraint. Pourtant, les pays les plus libéraux sont ceux qui donnent le plus aux associations caritatives, et les hopitaux et orphelinat n’ont pas attendu la création de l’Etat providence pour exister.
Le problème de la solidarité forcée, c’est qu’elle entraîne une diminution de la richesse agrégée car elle tend à désinciter à produire. Elle crée un cercle vicieux de pauvreté, dans lequel la solidarité forcée (et la solidarité tout court) est de plus en plus perçue négativement (on entend en France des remaques du type: pourquoi je donnerai à des associations, je donne déjà assez aux impôts), notamment envers les immigrés. Le socialisme tend donc naturellement vers le nationalisme.
Ces syndicats là , et en particulier la CGT, sont tellement aveuglés par leur idéologie marxiste qu’ils ne se rendent même plus compte à quel point ils ruinent l’emploi en France.
J’ai par exemple eu l’occasion de travailler avec un (très) grand groupe qui refusait toute réimplantation en France. Pourquoi? Coût du travail trop important? Même pas, il s’est implanté dans des pays où le coût du travail n’est pas moins élevé. Complexité du droit du travail? Non, le groupe en question se porte très bien financièrement et à les moyens de se payer tous les experts qu’il veut.
Non la raison principale (et unique?) était le comportement des syndicats en France, avec qui le groupe avez déjà eu maille à partir… Depuis plus question d’implanter quoique ce soit en France, la question ne se pose même pas.
Il y a donc ce qu’on voit, les emplois détruits par les syndicats (à cause de leur entêtement et leur aveuglement, ils ont souvent préféré conduire des entreprises à la faillite plutôt que les laisser licencier une partie du personnel) et ce qu’on ne voit pas, tout ces emplois qui ne seront jamais créés à cause d’eux…
Bon ya beaucoup de choses là …
Premièrement, je reste sur mon idée que n’importe qui ne peut pas monter une entreprise. Ce n’est pas en enlevant la fiscalité qu’on créé un marché. C’est de la connerie de penser ça et encore plus de la connerie de penser qu’un simple ouvrier va savoir analyser le marché sans formation préalable.
Deuxièmement @Mateo, tu marque un point sur le fait que je parle plus de « capacité à  » que de « liberté » à proprement dit. Mais comme je le disait nous avons ici un clair clivage d’idéologie. Pour reprendre ton exemple, un clochard aussi peut être libre d’acheter une ferrari sans en avoir les moyens. Faut-il que notre population soit pleine de clochards pour autant? En mm tps ils ne coûte pas cher pour construire des voitures de luxe et le marché du luxe marche parfaitement bien avec une multitude de pauvres vu qu’il est basé sur la rareté des personne riches qui consomment.
Troisièmement, si tout le monde était libre d’investir ou il le veut je suis désolé, il investirait d’avantage dans ce qui rapporte que dans ce qui ne rapporte pas, ce qui donne donc aux mesures sociales, que certains cite comme les associations caritatives voire les hopitaux, un caractère conditionnel, soumis à la bonne volonté des gens et donc pas égalitaire. Nous avons la une différence idéologique comme je vous le disais car je considère que certains services et biens doivent être publics et inconditionnels.
Quatrièmement, beaucoup s’enflamment sur les syndicats tout ça machin me jugeant mm je cite « comme un perroquet répétant tous les poncifs et autres expressions vide de sens que entendus dans les merdias ». C’est de la bêtise. Vous ne lisez même pas ce que je revendique. Votre jugement se fait juste sur ma première réplique disant que c’est le rôle premier des syndicats de faire ce qu’ils font et que Contrepoints dénonce.
Je suis partisan du revenu de base. Point. Le revenu de base est un modèle économique compatible avec l’idéologie libérale et dont le système fiscal est complètement différent du reste, entièrement basé sur la taxe à la valeur ajoutée. Vous ne pouvez pas me dire que je sors mes analyse des médias pourris, personne n’en parle! Si je suis là c’est justement pour en parler à la place des médias -.-‘
Maintenant je ne vais pas recopier ce que j’ai dit dessus et les liens que j’ai donné, vous n’avez cas lire avt d’écrire même si certains sont lassés « d’entendre toujours les même poncifs », justement ce n’est pas le cas.
Pour ce qui est de faire ma culture par moi-même, merci je ne vous ai pas attendu et je la complète en ce moment même par le débat avec vous. Vous ne m’enlèverais quand même pas de la tête les limites que je vois au libéralisme qui sont entre autres celles que j’ai énoncé sur la prise en charge du coût social et du coût écologique. On peut y ajouter les critique de Sismondi, ancien libéral avec Ricardo et Smith, qui quitte ce mouvement car selon lui, loin d’assurer le bien-être de tous, le libéralisme économique accroît la misère des travailleurs parce que :
– la concurrence exerce une pression à la baisse sur les coûts de production et donc sur les salaires ;
– le rythme élevé du progrès technique fait que les anciens résistent en bradant les prix et donc les salaires.
Il y a donc une contradiction : la mécanisation entraîne du chômage et permet une production de masse que les travailleurs ne peuvent acheter, ce qui entraîne une surproduction. Ce raisonnement reste le même que l’on prenne en compte la fiscalité ou non.
Je suis ouvert à vos réplique mais s’il vous plait, respectez moi un petit peu mieux et prenez moins vos argument comme une vérité incarnée qui me tomberait dessus pour ouvrir mes yeux d’ignorant soumit aux âneries médiatiques. J’ai ma culture, je ne vous considère pas comme des abrutis à côté de moi, je fais simplement un débat et je vous respecte. Merci d’en faire de même.
PS: @miniTAX, sur l’égalité d’accès aux transport j’ai dit « éventuellement », je ne voulais pas entrer dans le détail mais on peut supposer que dans un futur plus lointain, les transports seront automatisés comme on commence à le faire avec les métro par exemple. Si l’énergie devient renouvelable et accessible à tous également, on peut donc suggérer qu’un système économique puisse fournir gratuitement des transports en commun pour tous.
@Brad,
Après tous ces conseils, Il ne vous reste plus qu’à créer votre entreprise…en France…et bon courage. La réalité reviendra vite au galop.
Lol Je l’ai dit, je suis un chargé d’affaire d’incubateur. J’aide les entrepreneur à monter leurs entreprises. Croyez-moi, la réalité je m’en fait un peu mon idée…
Et qu’est-ce qu’on fait des parasites qui crèvent au boulot? Parce que ça fait quand même un paquet de thunes à devoir verser à la sécu.
Comme l’a si bien dit Bastiat : le travail, c’est la liberté.
Bastiat ne va pas assez loin. Je préfère l’analyse de Proudhon (bien sûr elle va dans mon sens):
La propriété c’est la liberté (Rempart contre l’Etat). Et cette propriété c’est le fruit du travail. Malheureusement le machinisme permet la propriété sans le travail et ainsi autorise plus de libertés aux riches qu’aux pauvres.
Vous n’avez pas vraiment compris ce qu’est le travail, donc pas plus la propriété et encore moins la liberté. Il va falloir travailler dur pour remettre tous ces grumeaux désordonnés dans le bon ordre. Mais ne désespérez pas, rien n’est impossible à celui que l’effort et l’humilité n’effraient pas.
Des pistes @bubulle?
Arriver et juste dire qu’on n’a rien compris au travail puis repartir sans donner d’argument, en terme d’humilité on a fait mieux… 😉
Les machines sont le fruit d’un travail intellectuel ; les créer et les produire requiert du travail, les utiliser requiert du travail.
En quoi les machines donnent-elles plus de libertés aux riches qu’aux pauvres ? Riches comme pauvres ont la liberté d’en créer, d’en produire, d’en acquérir.
C’est assez difficile à expliquer mais en gros, pour Proudhon la seule propriété légitime est celle acquise par le travail. Ainsi chaque travailleur par le fruit de son travail est en droit de posséder sa production.
Or une machine remplace le travail de l’homme. Un patron quel qu’il soit, en possédant une machine a un droit légitime de propriété sur elle mais pas sur ce qu’elle produit. Si il a un droit de propriété sur la production de la machine, l’homme qui produisait avant à sa place n’a plus le droit de propriété qu’il avait avant et se retrouve donc avec moins de libertés que le patron.
C’est assez dur a expliquer mais tout ça pour dire que ce que produit une machine, l’homme ne le produit plus. Or l’homme ne peut être propriétaire légitime que de ce qu’il produit. Donc la sur production dû au machinisme devrait être un bien collectif. Cela permet ainsi de supprimer les énormes écarts de richesse possible et de n’être riche que du fruit de notre travail. Dans un système comme celui-ci, actionnaires et traders n’ont plus du tout la même place et l’homme oisif ne peut être libre car sans propriété.
C’est vraiment dur à expliquer je m’excuse… En plus là je te donne mon interprétation de la chose :/
Le mieux c’est encore de le lire ^^
Donc un maçon qui construit un mur n’a pas fait le travail, c’est le marteau, la truelle et la bétonnière?
Une machine ce n’est qu’un outil. Soit vous êtes contre les outils en tant que tel, soit vous n’avez pas assez poussé votre réflexion.
La lecture que vous faites de Proudhon ne me surprend pas, mais c’est très superficiel comme analyse. A mon sens Proudhon oppose la richesse gagnée par le travail et la rente obtenue par de privilèges.
« L’anarchie c’est l’ordre sans le pouvoir », bienvenu chez les libéraux, beaucoup sontanarcho-capitalistes, les minarchistes prônent un pouvoir minimal et les libéraux classique sont extrêmement méfiant envers l’action « publique ».
Utiliser Proudhon pour justifier votre position dans le cas actuel est un contresens.
Lol ok mon analyse de Proudhon n’est pas encore assez poussée je m’en doute. Toujours est-il, je maintient qu’en effet un maçon qui construit un mur avec des outils n’aurait pu le faire seul sans ces outils, il l’aurait fait avec plus d’hommes ou en plus de temps.
Ce qui nous amène à notre postulat du début. Le machinisme permet de produire plus en travaillant moins que faut-il donc faire? Avoir accès à certaines choses de manière inconditionnelle ou encourager la propriété en fonction de la production (non du travail) et ainsi faire de la surproduction?
Pour moi les deux idéologies se valent quelque part et incombent au choix de chacun en théorie. Sauf que c’est oublier la dimension écologique et les limites naturelles de notre environnement. Notre planète ne peut supporter une augmentation perpétuelle de notre production. J’opte donc pour le moins de travail et l’accès inconditionnel à certains services jugés de bien public.
PS: Je ne citais pas Proudhon pour justifier ma position mais simplement pour répondre à une citation de Bastiat 😉
Brad: « Lol ok mon analyse de Proudhon n’est pas encore assez poussée »
Euh bof…. déjà bien trop.
Monter une entreprise c’est difficile, monter une entreprise avec 65% de taxes et 3200 pages de code c’est 10 fois plus difficile=moins de travail, moins de richesses=plus de chômeur=plus de taxes= encore moins de travail.
La Suisse fait 2.8% de chômage avec 4 page de code et 30% d’impôts (et 30% d’état), y a pas à ce tortiller avec du proudhon et des réflexions masturbatoire sans fin sur qui quoi alors qu’on n’a —-aucun contrôle de toute façon—– sur qui produit quoi et par quel moyen. (L’URSS a essayé)
L’état minimal et bien géré doit créer un terreau favorable pour que les humains coopèrent dans les meilleurs conditions possible, après ils ce débrouillent très bien.
Quand le terreau est pourri, ça pousse mal, le jardinier n’arrête pas de rajouter des trucs et des machins de plus en plus compliqué jusqu’à l’étouffement final.
La machine est issue du travail intellectuel de celui qui la crée, elle est produite avec du travail, elle est la propriété de celui qui l’acquiert avec les fruits de son travail…
Ce que produit une machine créée par l’homme, c’est l’homme qui le produit.
Une machine permet de produire plus avec moins de travail. Elle n’est pourtant pas facteur de chômage, puisqu’on produit plus ; et on ne consomme pas plus de ressources en utilisant des machines…
Les machines n’entraînent pas une surproduction, à moins que vous ne jugiez que la richesse créée est excédentaire ; dans ce cas, si vous souhaitez offrir ce que vous possédez que des machines ont produit ou contribué à produire, vous trouverez sans doute preneur. Mais fixer comme un critère de légitimité de la propriété privée l’implication d’une machine dans la production serait plus que contestable.
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